La formation initiale des enseignants, en constante évolution, se trouve aujourd’hui confrontée à de nouveaux défis liés aux mutations constantes de la société et aux avancées technologiques qui conduisent conséquemment à la complexification des contextes éducatifs. Ces défis et ces nouveaux enjeux appellent à une réflexion renouvelée sur les dispositifs de formation et plus particulièrement ceux relatifs à la formation initiale.

Argumentaire

La formation initiale des enseignants, en constante évolution, se trouve aujourd’hui confrontée à de nouveaux défis liés aux mutations constantes de la société et aux avancées technologiques qui conduisent conséquemment à la complexification des contextes éducatifs. Ces défis et ces nouveaux enjeux appellent à une réflexion renouvelée sur les dispositifs de formation et plus particulièrement ceux relatifs à la formation initiale.

Si la théorie a occupé une place prépondérante dans les cursus de formation, notamment avec l’intégration de la formation de ces derniers dans les institutions d’enseignement supérieur, l’importance accordée au terrain dans ces formations s’est progressivement affirmée.

Malgré cette augmentation de la place occupée par les expériences de terrain dans les programmes de formation, l’expression « Le terrain » demeure polysémique. La diversité des modalités de séjour en milieu professionnel et de leur encadrement reflète d’ailleurs cette ambiguïté. Quelles fonctions jouent-elles dans un cursus de formation initiale ? Quelles répercussions ont-elles sur le développement des compétences des futures personnes enseignantes ?

Cet ouvrage vise à explorer la place et les fonctions du terrain, selon la définition qu’on lui assigne, dans la formation initiale des enseignants tout en interrogeant les enjeux et les perspectives de formation qui en découlent. Les réflexions et les résultats partagés viseront à mieux comprendre comment les expériences de terrain en formation initiale à l’enseignement peuvent aider à relever les nouveaux défis de l’école contemporaine tels que l’inclusion scolaire, la gestion de la diversité culturelle, l’exploitation des technologies numériques, l’intégration des enjeux environnementaux ou encore la prévention et l’appréhension des violences au sein de l’espace éducatif.

Les axes proposés à titre indicatif sont :

1. « Le terrain » objet de recherche : quelle (s) définition(s) du concept ?
2. « Le terrain » et les diverses modalités de son intégration dans le dispositif de formation initiale des enseignants.
3. La fonction assignée à l’objet « terrain » dans la formation initiale :

• Lieu d’application des connaissances théoriques acquises
• Lieu d’articulation entre la théorie et la pratique
• Lieu de développement des compétences professionnelles spécifiques à l’enseignement
• Lieu de construction d’une identité professionnelle
• Lieu d’intégration de la formation
• Lieu de découverte de contextes variés
• Lieu de socialisation à la profession enseignante…

Modalités de soumission

Les propositions (500 mots) sont à envoyer aux adresses électroniques suivantes :

• m.sadiqui@ens.umi.ac.ma
• marc.boutet@usherbrooke.ca

avant le 30 juillet 2025.

Calendrier

• Avril 2025 : mise en ligne de l’appel 
• Juillet 2025 : date limite pour la réception des propositions de contribution (autour de 500 mots)
• Octobre 2025 : retour et commande d’articles 
• Février 2026 date limite pour la remise des articles 
• Mai 2026 : retour de l’évaluation des contributions soumise par les expert-e-s 
• Septembre 2026 : soumission des contributions définitives 
• Novembre 2026 : soumission de l’ouvrage à la maison d’édition

Coordination

• M. Boutet
• M. Sadiqui

Comité scientifique

• Marc Boutet, Université de Sherbrooke
• Daniel Bart, Université Toulouse Jean Jaurès
• Amaury Daele, Haute Ecole Pédagogique (HEP) Vaud, Lausanne
• Mamadou Drame, Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
• Philippe Maubant, Université de Sherbrooke
• Christian Puren, Professeur Émérite, Université Jean Monnet de Saint-Étienne
• Mina Sadiqui, Université Moulay Ismail
• Julia San Martin, Université de Sherbrooke
• Simon Toulou, Université de Genève