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Dette et endettement en Afrique subsaharienne

« Revue Camerounaise d’Histoire Économique et Sociale »

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Published on Monday, May 05, 2025

Abstract

Après plusieurs numéros en varia, la Revue Camerounaise d’Histoire Économique et Sociale a décidé de consacrer son quatrième numéro sous un angle thémathique portant sur la « dette et et lendettement en Afrique subsaharienne ». Il s'agit, sous un angle historique, actuel et pluridisciplinaire, de faire un état de la situation de la dette et de l'endette dans les pays de lAfrique subsaharienne, ce phénomène étant devenu une cause importante des problèmes économliques et sociaux que connaisse ectte région du monde. 

Announcement

Argumentaire 

Après trois numéros en format varia, la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) lance son premier numéro thématique sur une question cruciale à laquelle sont confrontés la presque totalité des pays de l’Afrique subsaharienne : il s’agit de la dette et de l’endettement.

En effet, et bien que très ancien (Andreau, Béaur et Grenier, 2006), le débat sur la dette et l’endettement du continent africain reste toujours actuel et réel. Celui-ci plonge ses racines dans la crise pétrolière du milieu des années 1970 et s’accentue dès le début des années 1980 lorsqu’il est dévoilé par les plans d’ajustement structurel (Treillet, 2015). Depuis lors, avec les difficultés de financement de son économie, l’Afrique n’a cessé de se débattre dans les tréfonds de l’endettement, avec en toile de fond la question de sa qualité, de son utilité, de sa soutenabilité (Smith, 2021).

Nourries par plusieurs théories (principalement libérale et interventionniste), les tentatives de solution à la crise africaine de la dette (allègements, rééchelonnements et plans divers) continuent d’entretenir la réflexion scientifique, voire politico-économique, sans pourtant parvenir, en ce début de XXIe siècle, à une solution pérenne. La dette extérieure totale des pays d’Afrique subsaharienne, qui explose à nouveau au cours des dernières années, a été estimée à 864 milliards de dollar US en 2023 selon l’International Debt Report 2024 de la Banque mondiale, soit plus de deux fois le produit intérieur brut du Nigéria la même année. Elle a été contractée auprès de mécanismes et de partenaires – privés, multilatéraux, bilatéraux – variés. La dette intérieure (Commission Économique pour l’Afrique, 1994), tout aussi significative (plus de 35 % de la dette publique au Cameroun par exemple au cours des dernières années), mérite également plus d’attention pour en comprendre les conditions et les conséquences. En quels termes l’historiographie africaine a-t-elle tenté de saisir la question de la dette ? Quelle est l’importance (du service) de la dette dans les économies d’Afrique subsaharienne ? Comment apprécier les conséquences de l’endettement extérieur  sur ces pays ? Quelle attention est-elle portée au problème de la dette intérieure ? Quelle est la place de la dette africaine dans l’agenda du développement international ? In fine, comment envisager une histoire économique et sociale de la dette des pays africains ?

C’est pour prolonger la réflexion sur ces questions, dans une perspective historique et interdisciplinaire, que la RECAHES lance ce numéro thématique.

Condition de soumission et présentation des articles

Les articles soumis à la RECAHES ne doivent pas être originaux et ne pas faire l’objet d’une publication simultanée ailleurs dans une autre revue scientifique ou ouvrage. Les opinions exprimées par les auteurs n’engagent en rien la revue. Les articles sont acceptés exclusivement en français et en anglais.

Tout article soumis à la RECAHES doit se conformer aux normes suivantes :

  • Le texte doit être original et d’une longueur n’excédant pas 15 pages y compris le résumé, les tableaux, les graphiques et les références bibliographiques
  • A la première page figure le titre de l’article, le nom de ou des auteurs, l’affiliation institutionnelle, le grade ou titre, l’adresse email et le numéro de téléphone
  • Un résumé en français et en anglais (abstract) d’au plus 10 lignes avec 5 mots-clés
  • Le texte est rédigé en caractère Times New Roman, Taille 12, Interligne 1 et justifié à gauche et à droite
  • Les graphiques et les tableaux sont numérotés séquentiellement en chiffres arabes. Ils sont appelés dans le texte par leur numéro d’ordre et sont insérés à l’endroit le plus proche de leur premier appel
  • Mettre en retrait et sans guillemets les citations d’au moins quatre lignes et en Times New Roman 10
  • Les parties du texte seront numérotées selon un classement à trois niveaux de titres au maximum (I, II, III….puis A, B, C….puis 1, 2, 3)
  • Les sigles et abréviations utilisés dans le texte seront développés systématiquement à l’occasion de leur première occurrence

Les références bibliographiques et internet doivent être aussi précises que possible.

Les références bibliographiques, comme les sources archivistiques, orales et électroniques, sont placées en notes de bas page, directement après l’information référencée/la citation. La première occurrence à une référence ou source comporte toutes les informations prescrites ci-dessous (exemple 1). Les autres occurrences sont abrégées (exemple 2).

Pour les sources d’archives : Fonds, Cote, titre du dossier et toute information nécessaire à l’identification du document, année.

Exemple : Archives Nationales de Yaoundé (désormais ANY), 1 AA 177, Activité de la coopérative des planteurs de café d’Arabie, 1950.

Pour les sources orales : Nom, Prénom, âge, statut socioprofessionnel, lieu de l’entretien, date de l’entretien.

Exemple : Archives Nationales de Yaoundé (désormais ANY), 1 AA 177, Activité de la coopérative des planteurs de café d’Arabie, 1950

Pour les ouvrages : Nom, Prénom (Année), Titre, Ville, Édition.

Exemple 1 : Tedga P. J. M. (1990), Entreprises publiques, État et crise au Cameroun : faillite d’un système, Paris, L’Harmattan, p. 105.

Exemple 2 : Tedga, Entreprises publiques, p. 105.

Pour les articles : Nom, Prénom (Année), « Titre l’article entre guillemets », Nom de la revue, n°, plage de pages dans le volume.

Exemple 1 : Atangana M. R. (2001), « Mythes et réalités de l’investissement privé en Afrique noire française : le cas du Cameroun dans les années 1940 et 1950 », Revue canadienne des études africaines, vol. 35, n° 1, p. 7.

Exemple 2 : Atangana, « Mythes et réalités de l’investissement privé », p. 7.

Pour les travaux académiques : Nom, Prénom (Année de soutenance), « Titre », Nature du document, Institution.

Exemple 1 : Ebalé R. (1996), « L’Europe et l’Afrique : de la décolonisation à la coopération pour le “développement”. L’exemple des relations économiques entre la CEE et le Cameroun 1960-1990 », Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Paris 7, pp. 34-36.

Exemple 2 : Ebalé, « L’Europe et l’Afrique », pp. 34-36.

Pour les sources électroniques : Nom, Prénom (Année), « Titre de la page », URL, date de consultation.

Exemple 1 : Onana E. M. (2022), « Aux origines de la statistique camerounaise », https://chiffrempire.hypotheses.org/1090, consulté le 20 juillet 2022.

Exemple 2 : Onana, « Aux origines de la statistique ».

En note de bas de page, l’utilisation des locutions « op. cit. », « art. cit. » ou « loc. cit. » est proscrite.

L’utilisation de la locution « ibid. » est autorisée si la note est exactement la même que la précédente.

Les articles qui ne respecteront pas ces normes au premier envoi seront systématiquement rejetés.

Les textes sont attendus au Comité de rédaction au plus tard le 31 août 2025 

sous format Word 2010-2019 à l’adresse recahes@gmail.com

Instruction et édition

L’envoi de tout texte doit être accompagné du transfert des frais d’instruction de l’article d’un montant de 15 000 FCFA. Après acceptation de l’article, des frais d’insertion d’un montant de 50 000 FCFA seront renvoyés auprès au nom de M. EBALE Raymond Anselme (MOMO 682 154 215 et OM 696 32 58 45).

Pour les contributions hors du territoire, utiliser un moyen de transfert international (Western Union, Moneygram, Ria…) et faire copie du bordereau au nom de M. EBALE Raymond Anselme au numéro WhatsApp (237) 678 571 491.

NB : Bien vouloir inclure les frais de retrait lors du transfert.

Qui sommes-nous ?

La Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) est le support scientifique l’Association Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (ACAHES). La RECAHES promeut les études et la recherche en Histoire économique et sociale tournées en priorité vers l’Afrique subsaharienne sans distinction de période, ni d’espace ou de champ. A l’exemple de l’Ecole des Annales, l’interdisciplinarité est vivement encouragée.

Bibliographie sélective 

Austruy J. (1987), Le scandale du développement. Vingt-cinq ans après, Genève Paris, Clairefontaine.

Bekolo Ebe B. (1985), Le statut de l’endettement extérieur dans l’économie sous-développée : analyse  critique, Paris, Présence africaine.

Biao Tchgané et al. (1999), Endettement extérieur et développement humain au Cameroun, Yaoundé, Presses de l’UCAC.

CNUCED (2016), Rapport sur le développement économique en Afrique. Dynamique de la dette et financement du développent en Afrique, New York et Genève,

Commission économique pour l’Afrique (1994), Étude sur la problématique de la dette intérieure de quelques pays africains.

Consortium pour la Recherche Économique en Afrique (2015), « Comprendre les théories économiques et la dette des États africains », 13 juillet, http://www.croset-td.org/2015/07/comprendre-les-theories-economiques-et-la-dette-des-etats-africains/

Ebanga N. U. (2023), « La gouvernance de la dette publique du Cameroun », Revue juridique de la Sorbonne, n° 7, pp. 9-28.

Guedem Noumbi C. N. (2022), La succession de la dette des États. Comment des États indépendants peuvent-ils reprendre les dettes de la puissance coloniale ? Paris, L’Harmattan.

Kenkouo G. A. (2008), « Soutenabilité de la dette publique des pays post PPTE de la zone Franc », Mémoire d’ingénieur statisticien, ISSEA de Yaoundé

Mende T. (1972), De l’aide à la recolonisation : les leçons d’un échec, Paris, Seuil.

Njiké Nyatchou Y. (2016), « L’évolution de la dette extérieure du Cameroun de 1960 à 2014 : approche historique », Mémoire de DIPES II, École ENS de Yaoundé.

Smith G. (2021), Where Credit is due. How Africa's debt can be a Benefit, not a burden, London, Hurst & Company.

Szirmai A. (2016), Socio-economic development, Cambridge University Press.

Treillet S. (2015), L’économie du développement, Paris, Armand Colin, 4e édition, 2015.

World Bank Group (2024), International Debt Report.

Comité scientifique

  • Abdoulaye ABAKAR KASSAMBARA (Université de N’djamena - Histoire)
  • Idrissou ALIOUM (Université de Maroua - Histoire)
  • Claude ABE (Université Catholique d’Afrique Centrale - Sociologie)
  • Paul ABOUNA (Université de Yaoundé 1 - Anthropologie)
  • Zakaria BEINE (Université de N’Djaména - Histoirehttps://mail.google.com/mail/u/0/images/cleardot.gif)
  • CANUTE AMBE NGWA (Université de Bamenda - Histoire)
  • Albert DIKOUME (Université de Douala - Histoire)
  • Maxime DONG MOUGNOL (Université de Yaoundé - Histoire)
  • Willbraod DZE-NGWA (Université de Yaoundé 1 - Histoire)
  • Chandel EBALE MONEZE (Université de Yaoundé 1 - Psychologie)
  • Raymond EBALE (Université de Yaoundé 1 - Histoire)
  • Pierre FADIBO (Université de Ngaoundéré - Histoire)
  • Michel HAU (Professeur émérite Université de Strasbourg - Histoire)
  • Pierre KAMDEM (Université de Poitiers - Géographie)
  • Jules KOUOSSEU (Université de Dschang - Histoire)
  • Armand LEKA ESSOMBA (Université de Yaoundé 1 - Sociologie)
  • Issiaka MANDE (Université du Québec Montréal - Histoire)
  • Marie Thérèse MENGUE (Université Catholique d’Afrique Centrale - Sociologie)
  • David MOKAM (Université de Ngaoundéré - Histoire)
  • Kingsley OLONG (Université de Bamenda)
  • Emmanuel ONGA (Université de Dschang - Économie)
  • Hilaire POKAM (Université de Dschang - Droit et sciences politique)
  • Nixon Armel TAKOR KAHJUM (Université de Bamenda)
  • Joseph TANGA ONANA (ENS de Yaoundé - Histoire)
  • André TASSOU (Université de Yaoundé 1 - Histoire) 
  • Rogatien TOSSOU (Université d’Abomey Calavi - Histoire)

Comité de rédaction

  • Mathieu Jérémie ABENA ETOUNDI (Université de Yaoundé 1)
  • Bertrand BEGOUMIGNIE (Université Protestante d’Afrique Centrale)
  • Cyrille BEKONO (Université de Yaoundé 1)
  • Maxime DONG MOUGNOL (Université de Yaoundé 1)
  • Georges Patrick EBA’A (Senior translator Yaoundé)
  • Raymond EBALE (Université de Yaoundé 1)
  • Pierre FADIBO (Université de Ngaoundéré)
  • Alassa FOUAPON (Université de Yaoundé)
  • Éric FOFACK (Université de Dschang)
  • Antoine KAKOU (Université d’Abidjan)
  • David KEMING NCHINDA (Université de Yaoundé de 1)
  • Georges KUM FUH (Université de Yaoundé 1)
  • Nadège NGO NLEND (Université de Douala)
  • Jules NOPOUDEM (ENS de Yaoundé)
  • Jean Baptiste NZOGUE (Université de Douala)
  • Kingsley OLONG (Université de Bamenda)
  • Joseph OWONA NTSAMA (FPAE-CERDOTOLA Yaoundé)
  • William POKAM KAMDEM (Université de Dschang)
  • Joseph TANGA ONANA (ENS de Yaoundé)

Places

  • Yaoundé, Cameroon

Date(s)

  • Sunday, August 31, 2025

Keywords

  • dette, endettement, Afrique

Contact(s)

  • Raymond EBALE
    courriel : ebale [dot] pro [at] gmail [dot] com

Information source

  • Raymond EBALE
    courriel : ebale [dot] pro [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Dette et endettement en Afrique subsaharienne », Call for papers, Calenda, Published on Monday, May 05, 2025, https://doi.org/10.58079/13uzm

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