Published on Wednesday, April 30, 2025
Abstract
Les changements climatiques s'inscrivent parmi les préoccupations les plus pressantes de notre époque, car elles affectent, non seulement, les conditions environnementales et socio-économiques, mais elles constituent également des menaces, directes et indirectes, pour la sécurité humaine et environnementale, appelée la sécurité climatique. La compétition pour l’accès à l’eau ou aux terres arables au sein de régions comme le Sahel a été directement liée à une intensification des tensions communautaires et sociales conduisant à des conflits armés perdurant. Par ailleurs, les changements climatiques constituent un facteur majeur des migrations forcées et, en 2022, plus de 25 millions de personnes ont été déplacées sur la planète en raison des catastrophes naturelles. Face à une telle réalité, il semble nécessaire de repenser la question de sécurité climatique et la mettre au centre du débat, à travers des analyses pointues et des approches pluridisciplinaires.
Announcement
Argumentaire
Les modifications climatiques s’inscrivent parmi les préoccupations les plus pressantes de notre époque. En effet, elles affectent, non seulement, les conditions environnementales et socio-économiques, mais elles constituent également des menaces, directes et indirectes, pour la sécurité humaine et environnementale, appelée la sécurité climatique. Celle-ci émerge comme un concept englobant les multiples interactions entre les effets du climat et des menaces à la sécurité, que ces menaces soient liées à des conflits armés, à des déplacements forcés de populations ou à des gouvernances économiques instables. C’est ainsi que le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2021) révèle que « l’intensité et la fréquence des événements climatiques extrêmes augmentent à un rythme inquiétant » et qu’historiquement, ces perturbations (sécheresses, vagues de chaleur, inondations), « ajoutant aux vulnérabilités existantes, affaiblissent les infrastructures critiques et réduisent les ressources naturelles », notamment, dans des régions du globe où les populations s’avèrent les plus vulnérables.
La compétition pour l’accès à l’eau ou aux terres arables au sein de régions comme le Sahel, par exemple, a été directement liée à une intensification des tensions communautaires et sociales conduisant à des conflits armés perdurant (Barnett & Adger, 2007). A cet effet, la FAO (l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture) (2020) confirme que les événements climatiques extrêmes ont réduit, dès les années 1960, la productivité agricole mondiale de 21 % environ, aggravant l’insécurité alimentaire, notamment au sein des régions critiques, comme l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud. Par ailleurs, les changements climatiques constituent un facteur majeur des migrations forcées et, en 2022, plus de 25 millions de personnes ont été déplacées sur la planète en raison des catastrophes naturelles (Internal Displacement Monitoring Centre, 2022). Ces migrations constituent des phénomènes difficiles à appréhender et, en particulier, dans le cas de villes côtières, dont la population s’accroît de façon exponentielle occasionnant des tensions sur les services publics (de l’eau potable, du logement ou de la santé) à mesure que des migrants climatiques affluent.
Du fait de la migration, les tensions avec les populations locales sont exacerbées dans certaines régions et, particulièrement, lorsque les ressources sont limitées. La sécurité climatique ne se réduit pas à l’absence de conflit armé, elle intègre des dimensions sociales, économiques, environnementales et politiques. Selon Matthew (2014), elle inclut quatre grands axes : la prévention des conflits (un travail de recensement et de mitigation des facteurs de risque liés aux tensions climatiques), la résilience territoriale (la capacité des communautés à s’adapter aux impacts du climat), la réduction des vulnérabilités structurelles (des investissements dans des infrastructures adaptées), et la mise en œuvre de politiques équitables et inclusives en matière de gestion des risques climatiques. Tout en étant, de plus en plus, reconnue comme une priorité mondiale, la question de la sécurité climatique présente cependant des zones d’ombre dans la production scientifique et dans l’élaboration de réponses appropriées.
Compte tenu de ces réalités, il semble nécessaire de repenser la question de sécurité climatique et la mettre au centre du débat, à travers des analyses pointues et des approches pluridisciplinaires qui consistent à :
- explorer des études de cas : pour porter le regard, de manière holistique, sur l’impact du changement climatique sur les régions du Sahel, dont celui de l’élévation du niveau de la mer, la destruction de la couche d’Ozone et l’expansion des gaz à effet de serre ainsi que la rareté des ressources en eau et la lutte pour la ressource eau ;
- tester de nouvelles approches : il s’agit de porter, par exemple, un regard scientifique sur l’énergie renouvelable afin de réduire la dépendance à la ressource stratégique et de diminuer la production de gaz néfastes. D’autres nouvelles approches visant à améliorer les conditions de sécurité climatiques peuvent être convoquées dans cet axe ;
- guider les politiques publiques : il s’agit de proposer des cadres de référence pouvant favoriser la synergie entre l’adaptation au changement climatique et la sécurité humaine, en vue de provoquer précocement des actions pour anticiper les risques liés au changement climatique.
Cet appel à contributions s’adresse à des scientifiques, des experts et des universitaires afin de produire des analyses rigoureuses et fondées sur des preuves, à échelle locale, régionale et globale, pour contribuer à une définition des solutions à une crise de la sécurité climatique au Sahel. A cet effet, voici quelques pistes pour orienter la réflexion.
- Changements climatiques et conflits sécuritaires : à travers cette proposition, il s’agit de montrer dans cet axe en quoi le changement climatique peut conduire à des conflits et inversement. Aussi l’axe analyse-t-il les tensions autour des ressources : eau, terres, énergies et il étudie les cas de conflits liés au climat.
- Migrations climatiques et sécurité humaine : cette proposition pousse à s’interroger sur les conséquences des migrations involontaires sur les systèmes sociaux et politiques et établit le lien entre gouvernance de la migration et stratégies d’adaptation.
- Résilience des communautés aux risques climatiques : cette proposition analyse les approches « locales » et communautaires pour la sécurité climatique et met en exergue l’apport des technologies et organisations innovantes en vue de réduire les vulnérabilités.
- Politique publique et sécurité climatique : à travers cette proposition, il s’agit d’examiner les dispositifs politiques nationaux et internationaux ainsi que le rôle des institutions dans la prévention et la gestion de la crise climatique.
- Interaction, sécurité alimentaire et changements climatiques : il s’agit d’interroger les conséquences des aléas climatiques sur les systèmes agricoles et d’étudier les stratégies pour garantir une sécurité alimentaire face à la crise climatique.
- Catastrophes liées au changement climatique et rôle de l’armée dans la gestion desdites catastrophes : il s’agit d’analyser le rôle, de plus en plus humanitaire, de l’armée dans la gestion des catastrophes naturelles (inondation par exemple) en vue d’apporter un soutien de taille aux populations victimes des sinistres.
- Nexus sécurité et réduction des risques et catastrophes : cet axe vise à étudier le lien complexe entre catastrophes naturelles et enjeux sécuritaires, en portant un accent particulier sur l’analyse de l’intégration des risques climatiques dans la planification sécuritaire et de développement.
Agenda
- 25 mars 2025 : lancement de l’appel
-
25 juillet 2025 : date limite de réception des articles à l’EMP, à l’adresse RevueScientif@empbamako.org (prière de préciser dans l’objet du mail le thème de l’appel à contributions).
- 30 août 2025 : retour des textes instruits et notifications aux auteurs
- 15 septembre 2025 : dépôt des textes corrigés
- 15 novembre 2025 : publication des articles
Frais de publication
Les frais de publication s’élèvent à 100.000 Fcfa, répartis comme suit :
- 25000 f non remboursables (pour l’instruction de l’article, qu’il soit accepté ou refusé)
- 75000 f, à payer après la notification d’acceptation.
Normes de présentation
Les articles proposés doivent être conformes aux normes typographiques et scientifiques (ci- dessous) adoptées par la Revue de l’EMP - ABB.
Page de garde et informations liminaires
Le texte doit être précédé des éléments suivants :
- Titre de l’article : centré, taille de police 14, gras.
- Prénom et Nom de l’auteur : centré, taille de police 12. Une note de bas de page précise le nom de l’auteur de correspondance au cas où les auteurs sont deux ou plus.
- Institution d’attache : (département et université) ; centré, taille de police 12.
- Adresse électronique : l’adresse électronique du ou des auteur(s) ; centré, taille de police 12.
- Résumé de l’article : en français et en anglais, taille de police 12, ne dépassant pas 10 lignes. Le résumé doit permettre une compréhension générale du contenu de l’article, tout en rappelant brièvement les différentes articulations, la méthodologie et les objectifs. Aucune référence ne doit être citée dans le résumé.
- Mots clés : en français et en anglais, au nombre de 08, en ordre alphabétique.
- Remerciements : taille de police 12, clairement intitulé « Remerciements », cet espace est le lieu de remercier les personnes, les institutions, les bailleurs etc. qui ont contribué au financement de l’étude ou ont facilité la recherche, d’une manière ou d’une autre.
- Sous-titres/intertitres : centré à gauche, taille de police 12, gras.
Structure des articles
Les articles empiriques obéissent au plan IMRAD
- Introduction
Cette section permet de contextualiser l’étude de manière générale par rapport au contexte socioéconomique, politique etc. Elle pose la problématique et définit les objectifs de l’étude, tout en rappelant les principales parties de l’étude.
- Méthodologie
Cette section précise les méthodes, les techniques, les instruments et les moyens employés pour le recueil des données, leur analyse et leur interprétation. Elle justifie la pertinence du choix
desdits méthodes, techniques, instruments et moyens, en mettant un accent particulier sur la pertinence de ces éléments.
- Résultats ou résultats attendus
Cette section rappelle les principaux résultats obtenus au cours de l’étude en fonction du thème et de la problématique.
- Discussion
La discussion permet de dépasser le résultat des premières analyses effectuées, de montrer les limites et les failles des informations fournies ou de développer les contenus en vue d’une meilleure interprétation scientifique des données recueillies.
- Conclusion
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle rappelle les points saillants du développement, tout en offrant la possibilité de lire clairement les résultats obtenus. Elle permet une prise de position personnelle et propose une ouverture de débat à propos du sujet étudié.
- Bibliographie
Cette partie donne les références complètes des travaux (ouvrages, articles etc.) citées dans l’article.
Règles typographiques
NB : Pour les articles rédigés en anglais, le titre, le résumé et les mots-clés sont traduits en français.
La longueur de l’article est de :
- 5.000 mots pour les recherches empiriques, les Revues de la littérature, les études de cas, les protocoles ;
- 3000 mots pour les notes techniques ;
- 1500 mots pour les articles de perspective ou de point de vue, les notes d’analyse, les commentaires, les notes à la rédaction, les comptes rendus, les quid et les notes techniques (résumé, tableaux, figures, graphiques, bibliographie, etc. compris) ;
- format A4, Times New Roman, taille de police 12pts, interligne 1.5, justifié avec les marges haut/bas, gauche/droite de 2.5 cm.
Tableaux, figures et autres images
Les figures et les tableaux seront insérés mis en annexe sous forme d’image. Chaque figure ou tableau est fourni sans son titre dans un document indépendant sous un format informatique standard (PDF, JPEG, PNG, etc.).
Tableaux
- Si le texte comporte un ou des tableaux, ne dépassant pas une page, ceux-ci doivent être insérés dans le texte
- si les tableaux dépassent une page, ils sont mis en annexe, mais appelés dans le corps du texte (voir tableau n[0] X).
Les tableaux doivent :
- être accompagnés d’une légende en français ;
- être accompagnés d’une traduction de la légende en anglais.
Les tableaux sont présentés en mode « portrait » comme l’ensemble du texte. Il est conseillé de limiter le nombre et la largeur des colonnes pour que les tableaux puissent être présentés de manière lisible sur un format A4.
Figures
Si le texte comporte une ou des figures, celles-ci doivent être mises en annexe :
- être appelées dans le corps du texte (voir figure n[0] X) ;
- être accompagnées d’une légende en français ;
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Les figures seront présentées en mode « portrait » comme l’ensemble du texte. La dimension d’une figure est limitée par la taille de la zone d’impression (15 cm en largeur, 22 cm en hauteur pour laisser la place au titre).
Autres images
Toutes les autres images sont mises en annexe et appelées dans le texte (voir l’image n[0] X).
Il est rappelé que toute illustration doit être de très bonne qualité afin de permettre une reproduction directe. Aucune retouche ne sera effectuée par l’éditeur. Les illustrations sont publiées en couleur.
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Référencement
Inspiré du manuel Les Normes APA françaises. Manuel basé sur la septième édition (2019) des normes APA, de Justine Debret. Ce manuel est consultable sur le site https://www.scribbr.fr/wp-content/uploads/2020/09/Manuel-APA-de-Scribbr-7eme- edition.pdf
Les références de citations en notes de bas de page ne sont pas acceptées. Elles doivent être insérées dans le texte suivant le principe : Nom de l’auteur ; Année, page. (Toutefois, certaines informations complémentaires peuvent figurer dans les notes infrapaginales).
Les citations qui ne dépassent pas 03 lignes sont intégrées directement au texte entre guillemets et celles de plus de 03 lignes sont renvoyées à la ligne avec un retrait de 2 cm à gauche et à droite, et une taille de police 10, sans guillemets.
Les références bibliographiques se présentent selon le modèle ci-après : Pour citer un(e) :
Ouvrage
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date). Titre du livre (édition, volume). Nom de la maison d’édition. Ville
- Coulibaly, A. (2017). Le Postmodernisme littéraire et sa pratique chez les romanciers francophones en Afrique noire. L’Harmattan. Paris.
Chapitre d’ouvrage
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date). Titre du chapitre. Dans Initiale du prénom. Nom de l’auteur·e & Initiale du prénom. Nom de l’auteur·e (dirs.), Titre du livre (pp. plage de pages du chapitre). Nom de la maison d’édition. Ville. DOI ou URL
- Sakoun, D. (2012). Cyborg et Cyberpunk. Dans E. Dorlin & E. Rodriguez (dirs.), Penser avec Donna Haraway (pp. 123-135). PUF. Paris.
Article de Revue
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date). Titre de l’article. Nom de la Revue, volume(numéro), plage de pages. DOI ou URL
- Hauser C. (2015). L’Exposition de Montréal 1967 : empreinte et matrice d’une francophonie émergente. Relations internationales, V. 4 (N0 164), pages 93 à 104. DOI 10.3917/ri.164.0093
Article de journal ou magazine
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date). Titre de l’article. Nom du journal ou magazine, page.
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Page internet
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Film ou vidéo
- Nom du/de la réalisateur·trice, Initiale du prénom. (Fonction). (Date). Titre du film [Film]. Nom de l’entreprise de production. URL
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Conférence ou communication orale
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date de la conférence). Titre de la conférence
- [Conférence]. Nom de la conférence, Lieu. URL
- Platel, H. (2014, 11 octobre). Neurosciences et musique, comment la musique modifie notre cerveau ? [Conférence]. Journée sciences et musique, Le Diapason à Rennes. https://www.lairedu.fr/media/video/
Rapport
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- https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2019/10/rapport_lhi.pdf
Mémoire
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date). Titre du mémoire [Mémoire, Nom de l’établissement]. Nom de la base de données. URL
- Huijg, N. (2015). Les déterminants de la demande néerlandaise de dépenses militaires
- [Mémoire de master, Université de Rotterdam]. Thesis.eur.nl. http://hdl.handle.net/2105/30207
Thèse de doctorat
- Nom de l’auteur·e, Initiale du prénom. (Date). Titre de la thèse [Thèse de doctorat, Nom de l’établissement]. Nom de la base de données. URL
- Debret, R. (2005). Dégradation de l’élastine et régulation des cytokines : rôle dans la réaction inflammatoire liée au mélanome. [Thèse de doctorat, Université de Reims]. Theses.fr. http://ebureau.univ-reims.fr/slide/files/quotas/SCD/theses/exl-doc/GED00000239.pdf
Dictionnaires et encyclopédies
- Entrée sans auteur
Ex : Larousse. (2020). Réussite. Dans Le dictionnaire Larousse (p. 54)
- Entrée avec auteur et date
Ex : H. Leo (dir.), Carnaval. (1996). Dans Grand dictionnaire de la psychologie (p. 54-55). Larousse-Bordas.
- Entrée rédigée par un auteur identifié, sans date (en ligne)
Ex : Duméry H. (s. d.). Paganisme. Dans https://www.universalis.fr/encyclopedie/paganisme/
Application mobile
- Tinder Inc. (2020). Tinder (Version 11.8.0) [Logiciel d’application mobile]. App Store. https://apps.apple.com/fr/app/tinder/id547702041
Base de données
- Papon, S. (2020, 11 février). En 2018, quatre personnes sur dix se marient dans le département où elles sont nées [Base de données]. INSEE. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4303856
Vidéo YouTube
- Thavaud, N. (2020, 24 janvier). NORMAN - LES ANNÉES 2000 [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch ?v =KNyFO7RMhmA
Webinaire
- Mercatilli, N. (2019, 7 octobre). Les stratégies de netlinking qui fonctionnent et qui ont de l’avenir [Webinaire]. Rank4Win.https://rank4win.fr/wordpress-seo-plugin-un-nouvel-outil- seo-2019-ultra puissant/replay-webinar-rank4win/
NB :
- Ne Citez que les références dans le texte.
- Il est conseillé de ne pas citer les textes sous presse
Comité scientifique
- Pr Paul TRAORE, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako Pr El-Hassan-BOUQUENTAR, l’Université Mohammed V à Rabat
- Pr El Mostafa REZRAZI, Université Mohammed V à Rabat Pr Rachid El HOUDAÏDUI, Université Mohamed VI
- Pr Laurent GOETSCHEL, Université de Bâle, Suisse
- Dr Jon-Hans COETZER, Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR)
- Dr Birama Apho LY (Maître de Conférences Agrégé), Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako-Mali
- Dr Attaher A. MAIGA (Maitre de Conférences), Ecole de Maintien de la Paix, Alioune Blondin Bèye, Centre d’Analyse de de Recherche de l’Espace Sahélo-Saharien (CARESS), Bamako- Mali
- Dr Modibo DIARRA (Maitre de Conférences), Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, et CARESS
Comité de lecture
- Pr Bréma Ely DICKO, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali) Pr Idrissa Soïba TRAORE, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali)
- Pr Sidi Lamine BAGAYOKO, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali)
- Pr Mamadou DIA, Institut Universitaire de Pédagogie (Mali)
- Dr Diakalia SIDIBE, Maître de Conférences, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (Mali)
- Pr Bowendsom Claudine Valérie Rouamba OUEDRAGO, Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou (Burkina)
- Dr Moussa Martin TESSOUGUE, Maître de Conférences, Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (Mali)
- Dr Boubacar SANOGO, Maître de Conférences, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali)
- Dr Ibrahim Boubacar SOW, Maître de Conférences, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (Mali)
- Dr Allaye NIANGALY, Maître de Conférences, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (Mali)
- Dr Nouhoum Salif MOUNKORO, Maître de Conférences, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (Mali)
- Dr Mamadou Lamine DEMBELE, Maître de Conférences, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (Mali)
- Dr Ali TOUNKARA, Maître de Conférences, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali)
- Dr Moriké DEMBELE, Maître de conférences, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali)
- Dr Aboubacar Abdoulwahidou MAIGA, Maître de Conférences, Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de Communication (Mali)
- Dr Ibrahima TRAORE, Maître de Conférences, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Mali)
Références bibliographiques
Adger, W. N., Barnett, J., Brown, K., Marshall, N., & O’Brien, K. (2014). "Cultural dimensions of climate change impacts and adaptation." Nature Climate Change, 4(4), 318–322.
Barnett, J., & Adger, W. N. (2007). "Climate change, human security and violent conflict." Political Geography, 26(6), 639–655.
FAO (2020). The State of Food Security and Nutrition in the World : Transforming food systems for affordable healthy diets. Rome : Food and Agriculture Organization of the United Nations.
Internal Displacement Monitoring Centre (2022). Global Report on Internal Displacement 2022.
IPCC (2021). Sixth Assessment Report : Impacts, Adaptation and Vulnerability.
Intergovernmental Panel on Climate Change.
Matthew, R. A. (2014). "Integrating climate change into peacebuilding." Climatic Change, 123(2), 83–93.
Subjects
Date(s)
- Friday, July 25, 2025
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- climat, sahel, sécurité, conflit, migration, catastrophe
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« Sécurité climatique au Sahel : aspects sociaux, politiques et économiques », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, April 30, 2025, https://doi.org/10.58079/13uip