Planning And Building The (Sustainable) City Of Today And Tomorrow: Between Security And Functionality, Agreeing On The Role Of Stakeholders
Planifier et construire la ville (durable) aujourd’hui et demain : entre sécurité et fonctionnalité, convenir du rôle des parties prenantes
Published on Wednesday, May 07, 2025
Abstract
Ce colloque à l’interface de l’aménagement et de l’urbanisme a pour objectif de discuter avec les champs connexes en sciences sociales, sciences de la nature et avec les métiers de la conception et de la réalisation (paysage, urbanisme, architecture) au sujet du renouveau des enjeux de l’action d’aménager face à l’urgence écologique dans divers contextes géographiques et culturels à travers la planète. Il se propose d’explorer et d’analyser, dans une perspective multidisciplinaire, les enjeux et défis actuels de la conception, de la planification et de la construction de la ville (durable) en tenant particulièrement compte (mais pas exclusivement) de l’exigence de sécurité et de fonctionnalité urbaine.
Announcement
Argumentaire
L’histoire de la ville, depuis ses prémices de la fin du néolithique (Childe, 1958 ; Benevolo, 1994) jusqu’à nos jours, expose un objet d’étude difficile à saisir, parce que dynamique et traversé par une diversité de contingences et de problématiques. C’est donc peu dire que la ville est un sujet scientifique passionnant à envisager dans une démarche heuristique. Par son essence, la ville rend compte de la trajectoire sinueuse de l’évolution sociale de l’humanité dont elle est le reflet ultime de la sédentarisation des Hommes. Elle est ainsi, aussi, une matérialité du changement 1 radical des modes de vie, d’abord par l’invention, la maitrise de l’agriculture (par l’irrigation) et de l’élevage, puis, l’émergence de l’ingénierie de constructions d’habitats et des infrastructures sûres, durables.
Loin de vouloir ressasser l’histoire de l’émergence et de l’évolution des villes (même si cela pourrait être, par endroits, digne d’intérêt), de nombreux travaux existent à ce sujet (Pinson, 2009 ; Coulomb, 2010), la focale de ce colloque est de questionner dans une approche interdisciplinaire, où l’architecte, l’urbaniste, l’ingénieur, le géographe, le cartographe, le sociologue, le philosophe, le juriste, l’historien, l’environnementaliste, le paysagiste, le décideur, l’entrepreneur, le statisticien, etc. croisent leurs analyses/regards pour explorer scientifiquement et techniquement la ville contemporaine comme projet commun ; mais également et surtout comme objet et espace de dynamiques, de mutations, de bifurcations, de rythmes, d’ambiances, de constructions, d’aménagements, de flux de matières, de consommations, d’exigences diverses et multiples à ordonnancer et à planifier. Ce défi de la planification et de l’ordonnancement de la ville pour faire cohérent (et durable, si l’on veut bien) s’articule ainsi autour de deux préoccupations majeures à investiguer et à analyser, à savoir, la sécurité et la fonctionnalité urbaines ; les deux prises dans leur globalité épistémologique, au sens transversal de leur appréhension théorique et conceptuelle.
Aussi, cette mise en regard plurielle, transdisciplinaire, de l’objet et de l’espace en partage qu’est la ville, postule de saisir l’impensée urbaine dans un contexte où l’injonction du développement durable (adoption, en 2015, de l’Agenda 2030 des ODD par les Nations Unies) fixe l’indispensable participation des parties prenantes à l’élaboration des projets urbains et à la gouvernance des villes.
La ville, telle qu’elle s’offre à nous aujourd’hui (comme d’ailleurs par le passé également), est un tout dynamique dont la planification et la construction peinent à anticiper parce qu’elle est aussi, en réalité, la résultante de processus et d’interférences multiples sous l’impulsion de divers acteurs. Elle est donc, par essence, un bien, mieux, un espace commun. Ce que, malheureusement, les politiques urbaines contemporaines tendent à oublier dans certains contextes. En effet, Sarfati (2024) pense que « le bien commun est le grand oublié de l’urbanisme, il n’y a plus que la voirie qui soit partagée ». Aujourd’hui, la ville est ségréguée, éclatée, parfois privatisée. Elle rend compte d’une société urbaine fracturée. Pourtant, le sociologue Henri Lefebvre (1967) nous avait avertis, dans le « Droit à la ville », sur le rapport étroit entre la forme de la ville et la société. La réflexion théorique, dans le cadre de ce colloque, se voit ainsi astreinte à redéfinir les formes, les fonctions, les structures de la ville (sociales, économiques, politiques, culturelles, etc.) pour tenter de gommer ce qui parait encore, dans de nombreux cas, comme le champ des incertitudes dans l’appréhension, la conception, la planification et la construction de la ville durable.
En effet, le phénomène urbain, tel qu’il se manifeste aujourd’hui, est une transformation majeure considérable. Sa généralisation, provoquée par l’expansion du mode de production capitaliste à l’ensemble des pays, témoigne de la portée de ce phénomène. Henri Lefebvre, sus-convoqué, est bien l’un des premiers et rares penseurs à avoir osé proclamer la fin de la ville industrielle et l’émergence d’une réalité nouvelle, celle de l’urbain, affirmant l’éclatement de la ville en périphéries, en banlieues. Ce que les années qui ont suivi ont confirmé, au-delà des espérances et des méfiances de l’auteur (Costes, 2010 ; Stébé et Marchal, 2016). Cette réflexion prospective de Lefebvre a le mérite d’avoir sonné, comme par anticipation, les mutations spatiales et sociales observées depuis des décennies dans le fait urbain à travers la planète.
Aujourd’hui aussi, le projet urbain (comme du reste, les autres projets publics et privés qui touchent à la vie quotidienne des citadins) est traversé par le courant de la démocratie participative qui traduit manifestement le besoin grandissant des citoyens de participer à la prise des décisions politiques sur les sujets et questions qui impactent plus ou moins leur quotidien : aménagement des routes, construction de bâtiments, espaces publics récréatifs, parcs et bois, écoles, marchés, 2 implantations industrielles, etc. En effet, l’espace public délibératif (au sens d’Habermas) qu’est désormais la ville contribue manifestement à l’élaboration de la notion de bien commun.
La revendication du « droit à la ville » contribue ainsi fortement à modifier le regard porté par les milieux politiques sur les problèmes urbains. De marginales, les questions urbaines deviennent centrales dans les préoccupations des acteurs et la ville devient « très directement un objet politique » (Lévy, 1994). Et parce qu’elle est ainsi de plus en plus revendiquée, la ville, comme bien ou espace commun (Metzger, 2004), elle implique de développer un nouveau paradigme qui affecte la dimension matérielle, politique et symbolique de nos communautés, touchant la répartition des ressources, les modèles de gouvernance et les relations entre les habitants.
Les dimensions politiques et de gouvernance urbaine (Jouve, 2007) susmentionnées sont donc désormais irriguées par les dynamiques injonctives de démocratie locale sous le sceau de la matérialisation des théories des parties prenantes (Freeman, 1984), de participation et de concertation des acteurs (Morel, 2016). La ville est pensée, produite et acceptée par tous. Ce mot d’ordre de démocratiser les politiques territoriales (Teiller, 2006) par la participation des citoyens dans l’articulation, la structuration et l’élaboration du projet urbain convoque ainsi des processus délibératifs complexes (conseils de quartiers, conseils municipaux, consultations des citoyens sur les projets, etc.) qui rendent compte de ce qu’est, en réalité, la ville. C’est-à-dire un objet, une donnée complexe et mouvante caractérisée par des reconfigurations d’aménagements et de constructions, de flux de matières, d’énergie, de ressources, de mobilité, d’échanges, de mobilisation citoyenne et de revendications multiples... qui forment une matérialité bien sophistiquée par son allure artificielle et systémique difficile à maitriser et donc à planifier.
Et comme pour en rajouter à la complexité et à la difficulté de la planification urbaine aujourd’hui, est apparue l’injonction du développement durable face à la dynamique dégradante de l’anthropocène ou du capitalocène (Crutzen, 2002 ; Haraway, 2015 ; Bonneuil, 2017). Les deux réalités épistémologiques, d’ailleurs complémentaires, transposent les conséquences visibles de l’influence sur la biosphère et le climat des hommes pris dans un mode de production extractiviste globalement envisagé comme nocif pour l’environnement. Le concept d’écocide est né et se diffuse pour traduire la gravité des impacts et des contingences du capitalisme productiviste sur la biosphère. Les villes, partout sur le globe, sont particulièrement marquées par les effets de ces dynamiques « dysfonctionnantes » et inquiétantes. Elles subissent de plein fouet les crises qui se multiplient (inondations, mouvements de masses, augmentation des températures et vagues de chaleur, vents violents, pluies acides, etc.) sous l’influence des changements climatiques, de la déforestation, de l’extraction de diverses ressources.
Les dommages en termes de destructions induites par ces crises sont le plus souvent catastrophiques. À titre illustratif, rien qu’en 2023, selon les données fournies par la NASA, il y a eu 164 inondations catastrophiques sur l’ensemble de la planète. Parmi elles, l’inondation qui a frappé le nord de la Libye et qui a fait plus de 10 000 morts ou disparus.
La question est d’autant plus préoccupante que la tendance à l’implantation des populations en ville est observée dans toutes les régions du globe ; particulièrement dans les pays en développement, d’Afrique et d’Asie, où près de 80% de la population urbaine vit dans des zones insalubres des grandes villes (Ango Nkoa et Song, 2019). La Banque Mondiale estime en 2023 que 56% de la population mondiale, soit 4,4 milliards d’habitants, vivent en ville. L’institution souligne d’ailleurs que cette tendance va se poursuivre : d’ici 2050, avec le doublement du nombre actuel de citadins, pratiquement sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain. La montée des conflits dans certaines régions du globe est un autre facteur qui accentue encore plus les pressions sur les villes, plus de 50% des personnes déplacées trouvant refuge dans des zones urbaines. Cette massification des hommes, des flux divers et des besoins dans les villes met sous tension et à l’épreuve le fonctionnement et la gestion de ces espaces en mutations.
L’urbanisation galopante s’accompagne donc de nombreux défis en termes de fonctionnalité et d’approvisionnement des villes. Il faut notamment répondre à l’accroissement de la demande de logements abordables, de réseaux de transport et de télécommunication, et autres infrastructures vitales, de services de base et d’emplois, en particulier pour les citadins pauvres qui vivent souvent dans des quartiers informels. Il faut également garantir à des millions de citadins l’approvisionnement en ressources diverses : énergie, eau, produits alimentaires, etc.
Pas étonnant donc que les villes soient particulièrement au premier rang et au cœur du changement de paradigme pour tenir les objectifs de développement durable. Les enjeux et défis de planification et de construction des villes durables s’articulent ainsi sous diverses facettes. Elles expriment et matérialisent l’avènement de l’ère de l’innovation dans quasiment tous les secteurs et composantes de la ville : planification urbaine durable, architecture durable, agriculture urbaine durable, végétalisation urbaine intelligente, consommation durable, mobilité durable, gestion durable des déchets, etc. Bref, l’inflation conceptuelle y relative est désormais sans limite et s’enrichit d’ailleurs jour après jour.
Ces bouleversements contemporains dans la pensée et sur les matérialités de la ville investissent également les champs des instruments normatifs et institutionnels ; tout comme ils entrent en résonnance avec les corpus anthropologiques, sociologiques, historiques et bien d’autres dimensions pour tenir la mise en perspective des similitudes, des dissimilitudes et des spécificités des espaces urbains à travers la planète. La ville comme modalité particulière d’appropriation, d’aménagement et d’organisation de l’espace, mais aussi comme support matériel de la production et de la consommation de biens (communs) constitue pour ainsi dire l’objet de cet appel à contributions.
Axes de réflexion
- Axe 1. La planification de la ville (durable) à l’épreuve de la concertation et de la délibération publique
- Axe 2. La durabilité à l’épreuve de la fonctionnalité urbaine : contraintes, enjeux et perspectives
- Axe 3. Ville et architecture durables : définir les stratégies et les procédés techniques innovants d’adaptation et de résilience au changement climatique
- Axe 4. Restructuration et restauration urbaine. Que raconte la trajectoire urbanistique et architecturale de nos villes (parfois cosmopolites) ?
- Axe 5. La ville entre identités socioculturelles et socio-spatiales. Investir le champ de l’histoire et de la sociologie urbaine et des artéfacts en milieu urbain
- Axe 6. La ville durable, ville touristique : quelle place pour la construction des aménités urbaines ; mais pas que !
- Axe 7. Sécurité et sureté urbaine, des dimensions fondamentales de la ville durable
Calendrier
- Date de publication de l’appel : 31/03/2025
-
Date limite de reception des propositions: 02/06/2025
- Décision d’acceptation ou de rejet des propositions: 21/06/2025
- Date limite d’envoi des présentations PPT des propositions retenues : 02/07/2025
- Tenue du colloque : du 21 au 26 juillet 2025
- 1ère version des textes complets des propositions retenues: 30/08/2025
- Retour des évaluations des articles complets : 30/09/2025
- Date limite de soumission des articles complets, revus (2e version) : 30/10/2025
- Publication des actes du colloque : Février 2026
Format des propositions
Les chercheurs, étudiants, doctorants, professionnels de l’espace bâti et experts intéressés sont invités à soumettre leur proposition sous la forme d’un curriculum vitae étendu de 500 mots maximum, suivi de cinq mots-clés. Les propositions préciseront : les noms et prénoms, les statuts, les affiliations institutionnelles, le contact téléphonique, l’adresse électronique et une courte biographie (50 mots maximum) de chaque auteur ou co-auteur.
Elles seront envoyées par voie électronique uniquement, au plus tard le 02/06/2025, aux deux adresses suivantes : colloque@enspm.univ-maroua.cm et eric.voundi0684@gmail.com
Les résumés feront clairement ressortir, le contexte, la problématique, la démarche méthodologique, les résultats. Les critères d’évaluation et de sélection seront particulièrement rigoureux au regard de la solidité méthodologique, de la littérature existante et de l’adéquation avec l’un ou plusieurs des axes thématiques. Les propositions seront évaluées par le comité scientifique, et les auteurs des communications sélectionnées seront invités à présenter leurs travaux en français ou en anglais.
Le format des communaications pendant le colloque est un fichier Powerpoint élaboré à partir d’un modèle préconçu (Template) par le comité d’organisation et envoyé, dix jours avant, aux contributeur(e).s. Les présentations ne devront pas excéder 20 diapositives.
Sur la base des résumés pré-validées et des communications présentées pendant le colloque, les auteur·e·s enverront la version complète de leur article (1ère version). Celui-ci correspondra globalement à un texte de 55 à 60 000 caractères maximum (espaces compris), un résumé de 1 000 à 1 500 caractères en français et en anglais, ainsi qu’une courte notice biographique de 600 caractères environ. Les références bibliographiques sont à mettre en forme suivant la norme APA 7e édition.
Modalités de participation
Le colloque se tiendra en présentiel aux dates indiquées ci-dessus, sur le campus de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université de Maroua. Toutefois, des présentations à distance seront acceptées dans les différents panels. Les participants s’engagent à prendre en charge leurs frais de déplacement et de séjour à Maroua pendant le colloque. Les frais de participation, fixés à un montant de 25 000 FCFA pour chaque participant, couvriront la confection du kit de participation aux activités du colloque. Les étudiants et les doctorants bénéficient d’une réduction de 50 % sur cette participation.
Renseignement et modalités de soumission
Pour tout besoin de renseignement, bien vouloir écrire aux adresses suivantes : colloque@enspm.univ-maroua.cm et eric.voundi0684@gmail.com ou appeler à partir des contacts téléphoniques ci-après : (+237) 670 837 122, 650 142 720, 694 509 346, 695 28 40 98. L’ensemble des documents en rapport avec l’organisation du colloque (résumés, présentations PowerPoint, articles complets, si besoin pièces et informations personnelles des participants, etc.) seront envoyés à partir des adresses électroniques ci-dessus indiquées.
Coordination/Supervision
Pr IDRISSOU ALIOUM, Recteur, Université de Maroua
- Pr GONNE Bernard, Vice-Recteur, Université de Maroua
- Pr MOHAMADOU ALIDOU, Directeur, École Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua (ENSPM) de l’Université de Maroua
- Pr GOUDOUM AUGUSTIN, Chef de Division des Affaires Académiques de la Recherche et de la Coopération, ENSPM
- Pr DANWE RAIDANDI, Chef de Département de Génie Civil et Architecture, ENSPM, Université de Maroua
- Pr GUIDEDI KALADZAVI, Chef de Département et Télécommunications de l’ENSP de l’Université de Maroua
- Dr DJAM-DOUDOU MOUNIRAH, Chef de Département des Arts et Humanités Numériques, ENSPM de l’Université de Maroua
Comité d’organisation
- Dr TAYBE NGABA, ENSPM, Université de Maroua, MINTOUL et ONAC
- Dr VOUNDI Eric, Université de Yaoundé I
- Dr DANEBE KADA Alain, Université de Maroua (ENSP)
- Pr. NGUENDO YONGSI Hénock Blaise, IFORD, Université de Yaoundé II
- Pr. ABBA ARI ADO ADAMOU, Université de Garoua
- Dr TCHINZIE Emanuel, Université d’Ebolowa
- Dr MEWASSI ABOUI Etienne Merlin Salvador, Université de Douala
- Dr ABATE Rodrigue, Université de Douala
- Dr FOYET GANKAM Arsène Delors, ENSPM, Université de Maroua
- Dr ESSIGUE EMOSSI Patrick, Université de Yaoundé I
- Dr SOUAIBOU, ENSPM, Université de Maroua
- Dr DJODA PAGORE, ENSPM, Université de Maroua
- M. A-AVAVA NDO Gabriel II, ENSPM (Maroua-Cameroun) et ENSAB (France)
- M. KA’ARDI DIKAMDI Moïse, ENSPM (Maroua-Cameroun) et Université de Paris Nanterre (France)
- M. NDI NDJALI Joseph, Chef de Département à l’Institut des Beaux-Arts et de l’Innovation de Garoua
- M. SILEIMANE HAHMED, Université de Maroua – ENSPM
- M. ZILLHOUBE Apollinaire, Université de Maroua
- M. DJOUMO Pascal, architecte, Canada
- M. FOKA Valentin, Ingénieur, ONIGC à Bordeaux
- M. SALIEGE Étienne, Architecte, Bordeaux
Comité scientifique
- Pr. GONNE Bernard, Université de Maroua
- Pr. MOHAMADOU ALIDOU, Université de Maroua (ENSPM)
- Pr. DANWE RAIDANDI, Université de Maroua (ENSPM)
- Pr. BOPDA Athanase, Université du Havre (France)
- Pr. PRIGENT Lionel, Institut de Géoarchitecture, Université de Bretagne-Occidentale (France)
- Pr. ABA ARI ADO ADAMOU, Université de Garoua
- Pr. GOUDOUM AUGUSTIN, Université de Maroua (ENSPM)
- Pr. DILI PALAI, Université de Maroua
- Pr. LEKA ESSOMBA Armand, Université de Yaoundé I
- Pr. WATANG ZIEBA Félix, Université de Maroua
- Pr. GUIDEDI KALADZAVI, Université de Maroua (ENSPM)
- Pr. KOSSOUMNA LIBA’A Natali, Université de Maroua
- Pr. CARMEN POPESCU, ENSAPVS (France)
- Pr. YANNE ENTIENNE, Université de Maroua (ENSP)
- Pr. OMBOLO, Université de Garoua
- Pr. MBAHA Joseph Pascal, Université de Douala
- Pr. SIMEU KAMDEM Michel, Université de Yaoundé I
- Pr. PALOU Ludovic, Université de Pala (Tchad)
- Pr. SPENER YAWAGA, Université de Maroua
- Pr. HAMAN DIALO, Université de N’Gaoundéré, Conseil Régional de l’Extrême-Nord
- Pr. BOUBAKARI, Université de Garoua
- Pr. ELIMBI Antoine, Université de Yaoundé I
- Pr. HAMADOU ADAMA, Université de N’Gaoundéré
- Pr. NGUENDO YONGSI Hénock Blaise, IFORD, Université de Yaoundé II
- Dr HALIMATOU MAMA AWAL, Coordonatrice DSA Internationale Architecture, ENSAG (France)
- Dr DJAM-DOUDOU MOUNIRAH, Université de Maroua (ENSPM)
- Dr VOUNDI Eric, Université de Yaoundé I
- Dr FOMENA Charpin René, Université de Yaoundé I
- Dr NGUETSA Flavien, Ingénieur de Génie Civil, PDG Société LE COMPETING
- Dr BENESSOUBO KADA Daniele, Université de N’Gaoundéré
- Dr KEPTCHUIME KONGUEP Leonel, Université de Yaoundé I
- Dr NDJEUSSI FOTSA Jean-Yves, Université de Yaoundé I
- M. NDJIEN Eric, Architecte, PDG Société BUNS
- M. NDONGO, PCO, Ordre National des Architectes du Cameroun
- M. MIPO, Ordre National des Architectes du Cameroun
- M. ABDOU MBILAMBOUZOUM, PAG Ordre National des Architectes du Cameroun
- M. DJONDANG Enock, Anthropologue, Ethnologue et Juriste, ancien Ministre
Bibliographie indicative
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Subjects
- Urban studies (Main category)
- Zones and regions > Africa
- Society > Geography > Urban geography
- Zones and regions > America
- Zones and regions > Asia
- Society > History > Urban history
- Zones and regions > Europe
- Society > Sociology > Urban sociology
Places
- Campus Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de l'Université de Maroua - Rue principale du quartier Sékandé
Maroua, Cameroon (BP 55)
Event attendance modalities
Hybrid event (on site and online)
Date(s)
- Monday, June 02, 2025
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Keywords
- aménagement, fonctionnalité, sécurité, fabrique urbaine, ville durable, architecture
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