HomeLe port, un écosystème sous tension

Le port, un écosystème sous tension

Premier colloque international du Centre de recherche maritime portuaire et logistique (CREMPOL) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM)

*  *  *

Published on Thursday, May 15, 2025

Abstract

Les ports sont incontestablement au cœur des enjeux de la mondialisation. Ils sont les connecteurs stratégiques entre les espaces de production et les espaces de consommation à l’échelle de la planète. L’objectif de ce colloque est de mettre en lumière les ports en proie à des tensions diverses, qui peuvent constituer des facteurs de développement ou de dysfonctionnement selon les approches adoptées. Il s’agit ici de recueillir des contributions d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, de professionnels des milieux maritimes et portuaires autour d’un objet central au cœur du triptyque portuaire : le port.

Announcement

1er colloque international du CREMPOL, 10 et 11 décembre 2025. Campus de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer - Yopougon, Abidjan, Côte d’Ivoire

Argumentaire

Les ports sont incontestablement au cœur des enjeux de la mondialisation. Ils sont les connecteurs stratégiques entre les espaces de production et les espaces de consommation à l’échelle de la planète. Les routes maritimes qui sillonnent les mers et les océans débouchent sur les façades maritimes et les ports, en empruntant les points de passage stratégique que forment les détroits et les canaux. Le transport maritime qui a porté la croissance du commerce international entre 1970 et 2001 en multipliant ses flux par cinq, s’est considérablement accru depuis lors, avec l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). En 2023, le commerce maritime a augmenté de 2,4 % pour atteindre 12 292 millions de tonnes. Ce qui est considérable, aux vues des enjeux liés aux chaînes d’approvisionnement en ressources naturelles et produits manufacturés de toutes natures aux quatre coins du monde.

Les ports sont soumis à des défis somme toute importants. Il s’agit entre autres des questions liées à la piraterie avec l’enlèvement des marins et le détournement de cargaisons de produits énergétiques (pétrole, gaz, etc.), des trafics illicites qui empruntent des circuits poreux pour rejoindre les destinations finales, notamment en Europe et aux Etats-Unis, de l’utilisation de plus en plus préconisée de carburants verts pour le fonctionnement des navires afin de répondre à la transition énergétique, de la congestion portuaire, des conflits d’usage entre les populations riveraines des zones portuaires, les autorités portuaires et parfois les autorités municipales, de la desserte des façades portuaires perturbée par les crises géopolitiques et sanitaires qui brouillent à plus d’un titre les échanges mondiaux etc. 

Les éléments cités ci-dessus redessinent continuellement les intérêts et enjeux autour des ports, les transformant de ce fait en espaces sous tension. Ce qui entraîne maintes fois les acteurs engagés dans les transports maritimes et les ports ainsi que les différents domaines connexes, à revoir leurs stratégies pour anticiper, s’adapter aux mutations et répondre autant que faire se peut aux attentes des usagers.

L’objectif de ce premier colloque international du CREMPOL est de mettre en lumière les ports en proie à des tensions diverses, qui peuvent constituer des facteurs de développement ou de dysfonctionnement selon les approches adoptées. Il s’agit ici de recueillir des contributions d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, de professionnels des milieux maritimes et portuaires autour d’un objet central au cœur du triptyque portuaire : le port.

Le présent appel à communication est structuré autour de quatre axes présentés dans les lignes qui suivent.

Axe 1 : Sûreté/Sécurité/Cybersécurité/Cybermenace/Trafics illicites/ Piraterie/ Brigandage

La sécurité et la sûreté pour l’administration portuaire comme pour tous les usagers est d’une haute importance. Depuis les attentats de 2001 aux Etats-Unis, avec l’occurrence régulière des attaques de pirates aux abords des zones portuaires et en mer, les ports en tant que frontières maritimes, sont devenus progressivement des endroits très sécurisés. Ce caractère très sécurisé est renforcé par l’avènement et le développement du trafic des stupéfiants via les ports et les réseaux maritimes par les cartels, dont traite abondamment Florian Manet (2024). Ainsi, les accès sont règlementés et sous haute surveillance physique, de même que le passage des marchandises sur les plateformes portuaires.

Par ailleurs, au-delà des attaques physiques, les ports ne sont pas à l’abri de nouvelles formes de menaces invisibles à l’œil nu, mais pourtant bien réelles. Il s’agit des attaques lancées sur les réseaux informatiques (les cyberattaques), capables de paralyser les activités, au moment où la dématérialisation a fortement pris le pas dans les activités portuaires. Les ports de commerce sont par conséquent des infrastructures stratégiques qui relèvent pour une part importante des systèmes d’information. Ces systèmes rythment le quotidien des activités en assurant leur célérité et leur sécurité au plan électronique.

Depuis quelques années, les ports sont les cibles de pirates informatiques qui infiltrent les réseaux. Par leurs actions nocives, ils peuvent toucher les installations névralgiques telles que les systèmes communautaires portuaires, les systèmes de navigation, mettant à mal les opérations maritimes, perturbant les chaînes d’approvisionnement et handicapant de manière drastique les échanges commerciaux.

Bien que les ports disposent de plan de sécurité et de sûreté, ainsi que de système de cybersécurité, les menaces physiques, les incidents et les accidents continuent de toucher les installations et les systèmes informatiques. L’indisponibilité voire l’interruption ne serait-ce que momentanée des installations et des services portuaires a des conséquences néfastes. Il est donc plus que nécessaire de garantir à la fois la sécurité physique et informatique des installations portuaires pour faire face aux menaces et attaques physiques, informatiques et éventuellement hybrides.

Axe 2 : Energie/Transition énergétique / Environnement maritime et portuaire durable

Les ports sont les pivots infrastructurels d’une mondialisation logistique au cœur de nombreux enjeux industriels, économiques et environnementaux. Les disruptions issues des crises pandémiques et géopolitiques recomposent les réseaux d’acheminement et de distribution maritimes, mettant en perspective le rôle central des interfaces portuaires. Ces derniers constituent des territoires stratégiques de transit et de transformation des énergies fossiles (Romuald Lacoste, 2015, p. 1). Avec la transition énergétique et la décarbonation des chaînes de valeur globales, les ports renforcent leur rôle premier d’écosystèmes innovants au cœur de solutions plus intégrées et respectueuses de l’environnement (Alix, Mat & Cerceau, 2014). Ils doivent anticiper et participer à la transformation radicale qui permettra de répondre aux ambitions fixées et entérinées lors de la COP21 de Paris.

Sur le plan maritime, l’Organisation Maritime Internationale (OMI), depuis l’adoption de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en avril 2018, vise deux objectifs :

- réduire les émissions de COpar l’activité de transport d’au moins 40 % d’ici 2030, en poursuivant les efforts en vue d’atteindre une réduction de 70 % d’ici 2050, par rapport à 2008 ;

- réduire le volume total des émissions de GES annuelles d’au moins 50 % en 2050 par rapport à 2008.

En conséquence, les armements mondiaux n’ont guère le choix que d’anticiper en ayant recours à la conversion énergétique des unités actuelles, tout en stimulant la construction de navires toujours moins énergivores pour promouvoir les tonnes/kilomètres les moins polluantes de tous les modes de transport de marchandises. Cette transition maritime vers une sobriété carbone s’accompagne de défis sociaux et environnementaux face auxquels les ports doivent proposer des réponses, en s’équipant pour proposer les équipements, les services et les savoir-faire adéquats.

La quatrième révolution industrielle, celle de l’énergie, au-delà de l’urgente transformation du secteur énergétique mondial, signalée par les recherches scientifiques du GIEC et les rapports sur le changement climatique, qui se traduisent par les accords multilatéraux tels que l’accord de Paris (COP 21 en 2015), concerne les ports. La décarbonation des équipements portuaires, l’alimentation électrique à terre, l’avitaillement en carburant propre, la production d’énergies renouvelables sur site, la transformation des déchets en énergies et en produits chimiques, la conversion et le stockage de l’énergie, la capture, l’utilisation et le stockage du carbone, la rationalisation des énergies…sont autant de défis à relever dans le milieu portuaire. En plus d’être des « intégrateurs de flux verts », les ports dans le futur paysage énergétique ne devront pas seulement réduire leur propre empreinte mais devront aussi veiller à stimuler celles des émetteurs de leur environnement (Adeline Descamps, 2022).

Les autorités portuaires les plus avant-gardistes ont déjà dépassé le stade de la fourniture d’énergie verte décarbonée aux navires à l’escale. Aujourd’hui, ce sont des stratégies intégrées qui visent à faire des territoires portuaires des modèles d’énergie positive et durable, minimisant autant que possible les externalités négatives tout en optimisant les retombées socio-économiques et socio-environnementales.

Axe 3 : Relations ville-port/Transport/Mobilité/Fluidité/Conflits/Gouvernance

Les villes portuaires polarisent et structurent la mondialisation. Depuis 3000 ans, elles cristallisent les adaptations et les innovations qui visent à rendre toujours plus attractifs et efficaces ces nœuds incontournables de l’échange (Alix & al., 2014). Ce pouvoir d’attraction et de polarisation est quelque peu biaisé, mais se maintient depuis la moitié du XXe siècle, d’autant plus que les villes portuaires subissent des transformations majeures ayant des répercussions sur leurs dynamiques spatiales et sociales. Jusqu’alors, les villes-ports formaient une combinaison où les deux entités faisaient corps. Mais divers facteurs sont venus peu à peu modifier ce système organique (Daamen et Vries, 2013).

En effet, avec la croissance de la population, le tissu urbain s’est densifié et étendu. Les besoins en mobilité se sont accrus, avec les externalités que cela induit. Dans cet environnement déjà dense, il faut compter avec la présence des ports et des flux de marchandises drainés par les camions souvent très polluants. Les impacts environnementaux liés à la présence des unités industrielles dans les ports sont également un fait qui retient l’attention. L’un mis dans l’autre, on se retrouve en face de situations conflictuelles avec les autres usagers qui partagent le territoire. Cette réalité révèle par exemple le défi de la mobilité dans les villes portuaires, particulièrement aux abords et au sein des zones portuaires, sans omettre les axes de desserte entre les ports et leurs hinterlands respectifs.

La question de la mobilité et de la fluidité est intégrée dans le cercle vicieux des conflits d’usage mis à jour dans les relations entre la ville et le port. La rareté des espaces face aux besoins croissants exprimés, entraîne de nombreux conflits opposants les autorités portuaires et les acteurs de la ville. D’où la question de la gouvernance qui se situe au cœur des enjeux territoriaux dans les relations ville-port.

En effet, le processus de gouvernance est envisagé comme un moteur essentiel de développement territorial, selon l’expression de Torre (2018). La gouvernance des territoires ne se réduit pas aux formes de coopération et de construction communes (Torre et Traversac, 2011). Il s’agit plutôt d’une interaction entre des forces qui poussent à la coopération et d’autres au conflit…(Torre, 2018). Nonobstant, la réconciliation entre l’espace urbain et l’espace portuaire est de plus en plus souhaitée.

Modalités de soumission

Consignes pour la soumission des propositions de communication et poster

  • (Times New Roman, taille 12, Interligne simple)

Sur une première page

  • le nom du ou des auteur(s) (trois au maximum)
  • le statut
  • l’établissement de rattachement de(s) auteur(s)
  • le numéro de téléphone (WhatsApp de préférence)
  • l’adresse électronique

Sur une deuxième page

  • le titre de la communication ou du poster en lien avec le thème du colloque
  • l’axe dans lequel s’inscrit la communication ou le poster
  • le résumé de 2000 caractères maximum comprenant les éléments suivants :
    • la situation dans le contexte du thème du colloque
    • la problématique
    • les objectifs visés
    • la méthodologie
    • le cadre théorique ou conceptuel de référence
    • les résultats obtenus ou attendus
    • 5 mots clés au plus
    • les principales références bibliographiques

Toute proposition de communication ou de poster doit être envoyée à l’adresse suivante : crempol.arstm@gmail.com,

avant le 30 mai 2025.

Calendrier

  • 16 avril 2025 : lancement de l’appel à communication et poster
  • 30 mai 2025 : date limite de dépôt des propositions de communication et poster
  • 20 juin : date limite d’envoi des notifications (acceptation ou refus ) aux auteurs
  • 1er juillet 2025 : date limite de réception des propositions amendées
  • 1er septembre 2025 : ouverture des paiements
  • 30 novembre 2025 : date limite de réception des articles complets
  • 1er décembre 2025 : diffusion du programme du colloque
  • 5 décembre 2025 : date limite de dépôt des présentations PowerPoint et Poster auprès du comité d’organisation à l’adresse crempol.arstm@gmail.com
  • 10 et 11 décembre 2025 : tenue du 1er Colloque international
  • 15 décembre 2025 : début d’évaluation des articles
  • 20 janvier 2026 : date limite de retour des articles évalués aux auteurs
  • 15 février 2026 : date limite de réception des articles corrigés par les auteurs
  • 1er avril 2026 : dépôt du manuscrit aux Editions EMS
  • 1er juin 2026 : publication officielle des actes du 1er colloque international du CREMPOL

Frais de participation

  • Professionnels : 100 000 FCFA
  • Enseignants-chercheurs et chercheurs : 70 000 FCFA
  • Etudiants (Doctorants et Mastérants) : 25 000 FCFA
  • Autres : 50 000 FCFA

Paiement des frais de participation

Par virement bancaire

  • BANQUE D’ABIDJAN (BDA)
  • Numéro de compte : CI201 01110 071000690204 05
  • Iban : CI93CI20101110710006902
  • Code Swift : BDAJCIAB

N.B : envoyer une copie du reçu de paiement par mail à : rokiacoul0150@gmail.com avec en copie gohomene.crempol@gmail.com

Sur place à l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer

  • Voir secrétariat administratif du CREMPOL
  • Mlle COULIBALY Rokia
  • Contact : + 225 01 40 53 53 62.

N.B. : envoyer une copie du reçu de paiement par mail à : rokiacoul0150@gmail.com avec en copie gohomene.crempol@gmail.com

Bourse de mobilité

Possibilité de bénéficier d’une bourse de mobilité pour participer au colloque.

  • Date limite de dépôt de candidature : 1er novembre 2025

Conditions de candidature : 

  1. La notification d’acceptation de la proposition de communication ou de poster
  2. Le reçu d’inscription ­­­au colloque
  3. Envoyer le dossier à l’adresse suivante : crempol.arstm@gmail.com en précisant dans l’objet : demande de bourse de mobilité.

Comité scientifique

  • Président : Prof LOBA Akou Don Franck Valery, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Vice-Présidente : Prof DIBI-ANOH Pauline, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire

Membres

  • Prof ASSI KAUDJHIS Joseph Pierre, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire
  • Prof ALLAGBE Benjamin, Université Abomey Calavi, Bénin
  • Prof Blandine AGERON, Université Grenoble Alpes, France
  • Prof César DUCRUET, Université Paris Nanterre, France
  • Prof DICKO Ahmadou Halassi, Université des Sciences Sociales et de Gestion, Mali
  • Prof Eric MILLIOT, Nantes Université, France
  • Prof Guy MERCIER, Université Laval, Canada
  • Prof KOUASSI Kouakou Siméon, Université de San Pedro, Côte d’Ivoire
  • Prof Luc GWIAZDZINSKI, ENSA Toulouse, France
  • Prof VIMENYO Messan, Université de Lomé, Togo
  • Prof MBAHA Pascal, Université de Yaoundé, Cameroun
  • Prof NASSA Dabié Désiré Axel, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Prof TOURE Mamoutou, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Prof Virginie NOIREAU, Université Clermont Auvergne, France
  • Dr (HDR) Arnaud SERRY, Université du Havre, France
  • Dr (HDR) Suzanne APITSA, Université Clermont Auvergne, France
  • Dr (MC) AFFESSI Adon Simon, Université Péléforo Gon COULIBALY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) BOSSON Eby Joseph, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) COULIBALY Sidiki Youssouf, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) DAKOURI Guissa Desmos Francis, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) Guy Merlo MADOUNGOU NDJEUNDA, CENAREST, Gabon
  • Dr (MC) KAMAGATE Sanaliou, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KAMBIRE Bébé, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KOUADIO Nanan Kouamé Félix, Université Péléforo GON COULIBALY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KOUASSI-KOFFI Micheline, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KOUKOUGNON Wilfried Gauthier, Université HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) NANOINI Damitonou, Université de Kara, Bénin
  • Dr (MC) NDJAMBOU Léandre, Université Omar BONGO, Gabon
  • Dr (MC) N’GUESSAN Atsé Alexis Bernard, Université HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) OURA Kouadio Raphaël, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) Papa SAKHO, Université Cheick Anta DIOP, Sénégal
  • Dr (MC) SERHAN Nasser, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) YAYO-N’CHO Amalatchy Jacqueline, Centre de Recherches Océanologiques, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) ZOUHOULA Bi Marie Richard Nicetas, Université Péléforo GON COULIBALY, Côte d’Ivoire
  • Dr NGUESSAN Michel, Governors States University, Illinois, Etats-Unis
  • Dr NGUYEN Thai Huyen, Hanoi Architectural University, Vietnam
  • Dr Yann ALIX, Fondation SEFACIL, France
  • Dr SEKA Aba Clément, Institut Universitaire d’Abidjan, Côte d’Ivoire
  • Colonel Major Karim COULIBALY, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer,
  • Côte d’Ivoire
  • Colonel ABBE Lazare, Institut de Sécurité Maritime Interrégionale (ISMI/ARSTM), Côte d’Ivoire

Comité de lecture

  • Président : Prof NASSA Dabié Désiré Axel, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Vice-Président : Dr (MC) BOSSON Eby Joseph, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire

Membres

  • Dr (HDR) Arnaud SERRY, Université du Havre, France
  • Dr (HDR) Suzanne APITSA, Université Clermont Auvergne, France
  • Dr (MC) AFFESSI Adon Simon, Université Péléforo GON COULIBALY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) COULIBALY Sidiki Youssouf, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) DAKOURI Guissa Desmos Francis, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) Guy Merlo MADOUNGOU NDJEUNDA, CENAREST, Gabon
  • Dr (MC) KAMBIRE Bébé, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KOUADIO Nanan Kouamé Félix, Université Péléforo GON COULIBALY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KOUASSI-KOFFI Micheline, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) KOUKOUGNON Wilfried Gauthier, Université HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) NANOINI Damitonou, Université de Kara, Bénin
  • Dr (MC) NDJAMBOU Léandre, Université Omar BONGO, Gabon
  • Dr (MC) N’GUESSAN Atsé Alexis Bernard, Université HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) OURA Kouadio Raphaël, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) SERHAN Nasser, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) YAYO-N’CHO Amalatchy Jacqueline, Centre de Recherches Océanologiques, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) ZOUHOULA Bi Marie Richard Nicetas, Université Péléforo GON COULIBALY, Côte d’Ivoire
  • Dr NGUESSAN Michel, Governors States University, Illinois, Etats-Unis
  • Dr NGUYEN Thai Huyen, Hanoi Architectural University, Vietnam
  • Dr Yann ALIX, Fondation SEFACIL, France
  • Dr SEKA Aba Clément, Institut Universitaire d’Abidjan, Côte d’Ivoire

Comité d’organisation

  • Président : Dr (MC) N’GUESSAN Atsé Alexis Bernard, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Vice-Président : Dr GOHOMENE Dago Alain, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire

Membres

  • Dr (MC) BOSSON Eby Joseph, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MC) COULIBALY Sidiki Youssouf, Université HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MR) YAYO-N’CHO Amalatchy, Centre de Recherches Océanologiques, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) ATIORY-SOGBOU Julienne, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) DOSSO Yaya, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) KAKOU Maurice, Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) KANGAH Konan Victorien, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) KONE Vassamouka, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) MAÏ Gilles Harold, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr (MA) SERI Céline, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr ESSO Nomel, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • Dr MOUTO Gnakan Maguil, Université de San Pedro, Côte d’Ivoire
  • Dr TAPE Bidi Lehou Franck Cyril, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr YOH Prisca, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
  • Dr OGOU Atsé Willy Arnaud, Docteur de l’Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Dr OUATTARA Daouda, Docteur de l’Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • Mme AMAN, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • M. BALLO Fabla, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • Lieutenant CISSE Safiatou, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • M. DEA Vadabla, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • Mme KOFFI Chantal, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • M. Nahim SUTI, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • Mme MONEY, Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer, Côte d’Ivoire
  • ADJO Zion Sonia, Doctorante, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • BROU Hokouassi Juste, Doctorant, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • ADJA Henri, Mastérant, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • KEITA Issouf, Mastérant, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire
  • NEMLIN Cyrille, Mastérant, Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Côte d’Ivoire

Références bibliographiques

Adeline DESCAMPS, 2022. Les ports européens face à la transition énergétique. https://www.journalmarinemarchande.eu/actualite/portuaire/les-ports-europeens-face-a-la-revolution-energetique

Daamen Tom A, Vries Isabelle, 2013. Governing the European port–city interface : institutional impacts on spatial projects between city and port. Journal of Transport Geography, vol. 27, p. 4-13.

Florian MANET, 2024. Thalassopolitique du narcotrafic international. Editions EMS, 205 p.

Lilian LOUBET, Arnaud SERRY, 2020. Logiques d’acteurs et développement territorial dans les villes portuaires moyennes. Le cas du Havre et de Klaïpeda. Revue d’économie régionale et urbaine, p 635-654.

MANET Florian, 2024. Thalassopolitique du narcotrafic international. La face cachée de la mondialisation ? Editions EMS Management & Société, 205 p.

Romuald LACOSTE, 2015. Vers une redéfinition du rôle des ports de commerce dans les territoires par le prisme de la transition énergétique ? Région et Développement n° 41, p 176-199.

TORRE André, TRAVERSAC Jean Baptiste, 2011. Territorial governance, local development, rural areas and agrofood systems. Springer Verlag, Heidelberg & New York, 207 p.

TORRE André, 2018. Les moteurs du développement territorial. Revue d’économie régionale et urbaine, p 711-736.

Union Européenne, 2023. La cybersécurité dans les infrastructures maritimes critiques. Réflexion sur les ports africains, 95 p.

Yann ALIX, Nicolas MAT & Juliette CERCEAU, 2014. Economie circulaire et écosystèmes portuaires. Edition EMS, 424 P.

Places

  • Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM)
    Abidjan, Côte d'Ivoire

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Friday, May 30, 2025

Keywords

  • port, écosystème, gouvernance , tensions, trafic

Contact(s)

  • Alexis N'GUESSAN
    courriel : atsalexis1 [at] yahoo [dot] fr
  • Alain GOHOMENE
    courriel : gohomene [dot] crempol [at] gmail [dot] com

Information source

  • Alexis N'GUESSAN
    courriel : atsalexis1 [at] yahoo [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Le port, un écosystème sous tension », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, May 15, 2025, https://doi.org/10.58079/13xgz

Archive this announcement

  • Google Agenda
  • iCal
Search OpenEdition Search

You will be redirected to OpenEdition Search