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Langue, discours et représentations en contexte de développement

Appel à contributions pour un ouvrage collectif en hommage à la Professeure Christiane Félicité Éwane épse Essoh

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Published on Wednesday, May 28, 2025

Abstract

Le présent appel à contributions voudrait produire des miscellanées en hommage à Madame la Professeure Christiane Félicité Éwane épse Essoh, linguiste chevronnée, spécialiste de la psychomécanique du langage et de la linguistique bantoue. Quelle est la partition jouée/à jouer par la/les langue(s) ? Comment les discours, dans leurs diversités typologiques, reconfigurent la/les langues et étendent leur éventail fonctionnel ? A-t-on exploré tous les paramètres linguistiques ou non constitutifs des contenus discursifs ? Comment les représentations construisent les savoirs en contexte hétérogène ? Comment le système perceptif peut-il influencer la norme ? Comment le champ de représentation peut-il déconstruire la norme ou reconstruire une endonorme ? Comment tirer profit du triptyque langue, discours et représentations en contexte de développement ? Comment le développement en tant que visée peut réorienter/régir les politiques linguistiques ? La recherche des pistes à ce questionnement invite à la réflexion et aux débats pour l’atteinte des objectifs de ces miscellanées. 

Announcement

Argumentaire

Le présent appel à contributions voudrait produire des miscellanées en hommage à Madame la Professeure Christiane Félicité Éwane épse Essoh, linguiste chevronnée, spécialiste de la psychomécanique du langage et de la linguistique bantoue, eu égard à l’intérêt accordé, dans ses travaux, aux langues bantoues de la zone A, en l’occurrence la langue mbo. Professeure des Universités et actuellement Secrétaire Générale de l’Université de Yaoundé I, Doyen Honoraire de la Faculté des Sciences de l’Éducation et de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Yaoundé I, charges auxquelles se cumule celle de Coordonnatrice de l'école doctorale Arts, Langues et Culture dans la même institution, Christiane Félicité Éwane épse Essoh est auteure de quatre (04) ouvrages et d’une cinquantaine d’articles scientifiques. La linguiste aura marqué et continue de marquer plusieurs générations d’étudiant.e.s et de chercheur.e.s à travers ses enseignements, séminaires, conférences, publications, idées/hypothèses, son éloquence, son style raffiné parfois qualifié de pédant. Elle a également formé et continue de façonner de nombreux jeunes et docteur.e.s en psychomécanique et en sciences du langage. Par ailleurs, elle est très impliquée dans l’administration universitaire et y a, à ce sujet, occupé différentes fonctions et responsabilités, notamment celle de première femme Doyen de la Faculté des Sciences de l'Éducation à l'Université de Yaoundé 1 et depuis 1962, celle de première femme Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Yaoundé 1, avant sa récente nomination comme Secrétaire générale. 

Dans ses productions scientifiques, de nombreuses révolutions et hypothèses de recherche sont à souligner, notamment : l'inversion du schéma guillaumien sous-tendue par l’hypothèse selon laquelle le discours conditionne également la langue ; la confusion levée entre l'hypothèse et le système hypothétique ; la remise en question de la terminologie principale/subordonnée qu’elle supplée par la relation Support/Apport qui se veut dialectique ; la hiérarchisation des notions de potentiel et d'irréels qui peuvent être provisoires ou définitifs ; le rôle du système de perception dans les phénomènes d'encodage et de décodage énonciatifs ; la révision du mécanisme de l'incidence et de la notion de diastème ou espace psychique. La professeure Christiane Félicité Éwane épse Essoh met en marche un vaste réseau conceptuel : visée de fond, visée de forme, œil interne, œil culturel, support d’incidence, incidence bilatérale ou bidirectionnelle, savoir-lire, bornage énonciatif, modalité sensorielle, adhésion acoustique, adhésion perceptive, modalité attitudinale, hyper-thèse, hyper-injonction, hyper-exclamation, hyper-négation, signifié virtuel, signifié dense, réglage visuel, morphogénèse pré-énonciative, morphogénèse pré-discursive, qualificatifs de langue, qualificatifs de discours. Elle pose également l’hypothèse d’un vide syntaxique ou fonction diastématique, pré-prépositionnelle et post-prépositionnelle.

 Remettant en cause les binômes parties de langues prédicatives/parties de langues non prédicatives ou nominaux indépendants/nominaux dépendants dans le cas des langues bantoues, elle postule au contraire une prédicativité générale aux catégories de mots en distinguant ce qu’elle qualifie de variation de la substance notionnelle d’où :

- La substance notionnelle concrète (signifié concret)

- La substance notionnelle allégée (signifié allégé)

- La substance notionnelle virtuelle (signifié virtuel ou imaginaire)

-  La substance notionnelle dense (signifié dense superposant plusieurs effets de sens)

Plusieurs autres hypothèses sont posées :

- Le postulat du réglage morphologique par le système perceptif ;

- L’hypothèse de la morphogénèse pré-discursive ;

- La suspension provisoire ou momentanée du mécanisme d’incidence chez les sujets bègues ;

- La corrélation nécessaire du préfixe de classe bantou au thème dénote de part et d’autre une déficience du quantum notionnel ;

- Le préfixe de classe a une fonction nombrante, la fonction nombrante qui se dit de l’effet particularisant, ou plutôt anti-extensif exercé par les classificateurs sur les éléments thèmes dont ils compensent la déficience notionnelle ;

- Etc. 

Ainsi, sa riche et abondante carrière sur les plans académique, scientifique et administratif, doublée de sa munificence humaine et documentaire font d’elle une illustre personnalité ressource dont le parcours expérientiel et le bagage multidimensionnel inspirent nombre de chercheur.e.s et tous ceux qu’elle aura aidé à mettre le pied à l’étrier. Sa précieuse collaboration, son indéfectible soutien, son regard toujours pertinent et novateur, sa rigueur scientifique, théorique et méthodologique ont fortement inspiré les principaux coordonnateurs de ce projet d’ouvrage qui sont par ailleurs sa première cuvée de disciples. Nous portons l’estampille de ses dons ineffables, car nos voix dorénavant sont la sienne et nous nous attèlerons à en être de dignes épigones.  Lui consacrer ces mélanges symbolise bien au-delà d’un acte de reconnaissance, une volonté marquée de faire connaitre des questions/savoirs heuristiques et le tournant épistémologique qu’ont connu certains concepts sous la plume de cette chercheure chevronnée.  

Dans ses travaux d’inspiration guillaumienne, Éwane n’hésite pas à inscrire le rôle du pragmatisme dans l’acte de langage, représenté sous la forme d’un schéma intégrant à la fois langue et discours. À ses yeux, le mouvement, ou mieux le cinétisme vertical de transition qui marque le passage de la langue au discours indique « que les ressources de la langue sont pleinement utilisées pour formuler la pensée » (Éwane, 2009 : 23). Le mécanisme de l’acte de langage obéit alors au principe d’une chronologie notionnelle selon lequel la langue conditionne le discours. Cette chronologie d’inspiration guillaumienne, connait une inversion chez Éwane, pour qui le discours, lui aussi, conditionne la langue ; la guillaumienne pousse l’analyse plus loin en y voyant un conditionnement mutuel.  Et dans cette démarche de réciprocité, la langue, en symbiose profonde avec la pensée réalise des unités de puissance soumis au regard appréciateur du sujet parlant, avant leur arrivée en discours sous forme d’unités d’effet. Cette vision dichotomique des concepts et outils opératoires omniprésente en psychomécanique du langage caractérise la formulation des hypothèses développées tant au niveau du mot, que de la phrase. Toutefois, à ce jour, les réflexions auto ur de la profondeur de la complexité de la relation langue-discours ne sont pas totalement épuisées. Par ailleurs, la pensée, dans sa relation intime avec la langue, est responsable de la manière dont les réalités de l’univers sont saisies ou présentées, en fonction du degré de possession de la langue, variable d’un locuteur à un autre. La représentation, perçue comme une opération de pensée précoce qui rend compte de la modalisation, de l’organisation et du filtre de l’expérience issue du contact de l’homme avec l’univers (M. L. Honeste, 2005) est incontournable en langue. D’ailleurs, R. Lowe (2007) considère non seulement la langue comme un système de représentation, mais va jusqu’à voir la fonction de représentation première sur la fonction de communication. Ainsi perçue, la représentation serait le produit de la pensée, aussi bien individuelle que collective, qui se construit au gré de l’influence du monde extérieur. Très souvent, elle peut chanceler entre stéréotypes et clichés et aboutir, par le figement, à des univers de croyance. 

Ces mélanges donneront l’occasion d’aborder ces différents aspects pour mener des débats. Au regard des enjeux de développement et, pour élaborer des travaux aux résultats probants et exploitables, la prise en compte du contexte est inévitable. La signification la plus répandue qu’on attribue au lexème développement est l’action de se développer ou de développer ou encore, l’état qui en résulte. L’une des exégètes de la linguistique pour le développement, Metangmo-Tatou (2020 : 7) le présente comme « ce processus holistique qui apporte un mieux-être à l’humain sur les plans prioritaires de la santé, de la sécurité alimentation, de l’éducation, etc. et qui permet une évolution globale de la société ». Partant, le concept développement recouvre différentes réalités. Il peut dénoter une situation d’instabilité, de précarité ou de crise dans divers domaines, comme c’est le cas pour la majorité des pays africains en général et du Cameroun en particulier. Il s’agit par ailleurs d’un cadre où les mesures ont été initiées pour passer d’une situation d’inconfort/d’insécurité à un état amélioré/stable. Dans un tel contexte, quelle est la partition jouée/à jouer par la/les langue(s) ? Comment les discours, dans leurs diversités typologiques, reconfigurent la/les langues et étendent leur éventail fonctionnel ? A-t-on exploré tous les paramètres linguistiques ou non constitutifs des contenus discursifs ? Comment les représentations construisent les savoirs en contexte hétérogène ? Comment le système perceptif peut-il influencer la norme ? Comment le champ de représentation peut-il déconstruire la norme ou reconstruire une endonorme ? Comment tirer profit du triptyque langue, discours et représentations en contexte de développement ? Comment le développement en tant que visée peut réorienter/régir les politiques linguistiques ? La recherche des pistes à ce questionnement invite à la réflexion et aux débats pour l’atteinte des objectifs de ces miscellanées.  

Axes de réflexion

Nous invitons les contributeurs à se pencher sur le thème de l’appel pour envisager des recherches appliquées, fondamentales, des analyses documentaires ou d’objets culturels, des résultats de débats et communications etc., qui s’inscriront dans l’un des axes non exhaustifs ci-dessous : 

Axe n° 1 : Relation(s) entre langue et discours

Cet axe est ouvert aux travaux relatifs à l’exploration des différentes facettes de la relation entre la langue et le discours selon la perspective guillaumienne. Il analyse comment cette relation influence la production et la compréhension du langage dans divers contextes communicatifs. 

Axe n° 2 : Représentation(s) dans le langage et la pensée

Seront accueillies dans cette rubrique, des propositions centrées sur le rôle de la représentation dans la construction du langage et de la pensée. Elles examineront les réalités de l'univers perçues, interprétées et exprimées à travers le langage, ainsi que les implications de ces processus sur la cognition et la communication humaines. 

Axe n° 3 : Langue, discours et développement

Il s’agit d’analyser l'impact des langues et discours sur le développement individuel et social, en explorant les pratiques linguistiques discursives pour voir comment elles contribuent à façonner les réalités socioculturelles et promouvoir le bien-être humain en contextes du développement. 

Axe n° 4 : Politiques linguistiques et développement

Sont attendues ici, des contributions en rapport avec l’examen des liens entre les politiques linguistiques et le développement socioéconomique ; qui permettent d’apprécier les décisions politiques en matière de langue, ainsi que leur influence sur l'accès à l'éducation, à l'emploi, à la santé et à d'autres domaines clés du développement humain.

Axe n° 5 : Diversité linguistique et représentations sociales

Cette rubrique est consacrée à l’analyse des relations complexes entre les langues en juxtaposition, les représentations sociales et les dynamiques de pouvoir. L’accent est mis sur la manière dont les discours véhiculent et perpétuent des stéréotypes, des préjugés et des inégalités linguistiques et sociales, ainsi que les moyens de les contester et de les transformer. 

Axe n° 6 : Représentations et usages linguistiques à l’ère de l’intelligence artificielle (IA)

Les recherches proposées à ce niveau montreront comment l’Intelligence Artificielle est un réel catalyseur de la communication à l’échelle internationale car, la croissance fulgurante de l’IA bouleverse de nombreuses activités humaines et oblige à la maitrise/à la connaissance de plusieurs langues. Il est aussi question de replacer indéniablement l’humain au cœur d’une société multilingue en perpétuel développement et montrer comment les compétences linguistiques et l’IA sont deux dynamiques intimement liées. 

Axe n° 7 : Varia 

  Cet axe d'études offre des perspectives variées et permet d'explorer en profondeur les différents domaines : Pragmatique, identités en Francophonie, sociolinguistique, psychomécanique du langage, analyse du discours/linguistique textuelle, didactique des langues, sémantique, lexicographie, stylistique etc. qui laissent transparaitre leurs relations avec le développement humain et social. 

Consignes aux contributeurs 

Les résumés rédigés en français et par deux auteurs tout au plus, seront précédés du titre de l’article, des prénom(s), nom(s), institution(s) de rattachement (université, laboratoire ou groupe de recherche), adresse électronique et identifiant ORCID (éventuellement) du/des contributeur(s). Respecter les normes suivantes : Police 12, Times New Roman, interligne simple (1,5).

Les résumés doivent nous parvenir sous la forme d’un fichier world attaché à un courrier électronique et seront envoyés à l’adresse mail : ladisrepcfe@gmail.com

avant le 15 juin 2025.

Chaque proposition sera doublement évaluée de façon anonyme, à l’effet de vérifier son adéquation avec la thématique annoncée, le respect minimal des règles déontologiques, les structures d'un résumé (justification du thème, problématique, hypothèses, visées, approche) et d’un article scientifique. Les articles complets devront être mis en page selon la feuille de style qui accompagnera la réponse du comité scientifique. Les propositions qui ne respecteront pas les échéances et les recommandations ne pourront malheureusement pas être prises en compte.

Calendrier prévisionnel 

• Lancement de l’appel à contributions : 25 avril 2025 ;

• Réception des résumés de 250 mots plus 5 mots clés : jusqu’au 15 juin 2025 ;

• Avis aux auteurs des propositions : 10 juillet 2025 ; 

• Date limite de remise des articles : 05 septembre 2025 ;

• Expertise en double aveugle, navette avec les contributeurs : 05 septembre 2025 au 05 novembre 2025 ; 

• Remise des articles définitifs :  10 décembre 2025 ; 

• Sortie de l’ouvrage : janvier 2026.

Coordination du projet 

1. Professeure Candice GUEMDJOM KENGNE, Maitre de Conférences, FALSH, Université de Ngaoundéré-Cameroun, Département de Français. 

2. Professeure Salomé Chantal NTSAMA ESSENGUÉ, Maitre de Conférences, ENS, Université de Yaoundé 1-Cameroun, Département de Français. 

3. Dr Amos KAMSU SOUOPTETCHA, Chargé de Cours, ENS, Université de Maroua-   Cameroun, Département de Lettres Bilingues.

Comité scientifique 

  • Professeur Jacques FAME NDONGO (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Professeur Rémy Magloire ETOUA (Université de Yaoundé I, Cameroun) 
  • Professeur Richard Laurent OMGBA (Université de Yaoundé 2, Cameroun) 
  • Professeur MWATAHA MUSANJI NGALASSO (Université de Bordeaux 3, France) 
  • Professeure Sanda-Maria ARDELEANU (Université Stefan Cel Mare de Suceava, Roumanie) 
  • Professeur Jean-Philippe ZOUOGBO (Université de Paris Cité, France) 
  • Professeur Edmond BILOA (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur Julien KILANGA (Université d’Angers, France)  
  • Professeur Jean TABI MANGA (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeure Christiane F. EWANE épse ESSOH (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur Joseph NDINDA (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeur Gérard-Marie NOUMSSI (Université de Yaoundé 1, Cameroun) Professeur Professeur Alphonse Joseph TONYE (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur Paul ZANG ZANG (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur Ladislas NZESSE (Université de Dschang, Cameroun) 
  • Professeure Christine ONGUENE (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur Raymond MBASSI ATEBA (Université de Ebolowa, Cameroun) 
  • Professeur Germain Moise EBA’A (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur Robert FOTSING MANGOUA (Université de Dschang, Cameroun) 
  • Professeur Jean-Jacques Rousseau TANDIA MOUAFO (Université de Dschang, Cameroun)
  • Professeur Clément DILI PALAI (Université de Maroua, Cameroun) 
  • Professeure Léonie METANGMO-TATOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeur PARE DAOUDA (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeur Théophile CALAÏNA (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeur Désiré ATANGANA KOUNA, (Université de Yaoundé 1, Cameroun)  
  • Professeur Jean Claude ABADA MEDJO (Université d’Ebolowa, Cameroun) 
  • Professeur Gilbert ZOUYANE (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeur Jacques EVOUNA (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Professeure Catherine Marie Ida AWOUNDJA NSATA (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeur BOCAR ALI PAM (Université Assane Seck de Ziguinchor, Sénégal) 
  • Professeur Jean-Marie WOUNFA (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeure Elisabeth YAOUDAM (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeur Jean Paul BALGA (Université de Maroua, Cameroun)
  • Professeure Rosalie MAÏRAMA (Université de Maroua, Cameroun) 
  • Professeur ADAM MAHAMAT (Université de Maroua, Cameroun) 
  • Professeur Venant ELOUNDOU ELOUNDOU (Université de Yaoundé 1, Cameroun) 
  • Professeure Solange MEDJO ELIMBI (Université de Yaoundé I, Cameroun)
  • Professeur ASSANA BRAHIM (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Professeure AISSATOU épse ABDOULAHI (Université de Maroua, Cameroun)

Comité de lecture 

Oumou Salam Tardieu (Université Bordeau-Montaigne), Mariana Sovea (Université Stefan Cel Mare de Suceava), Brice Akono (Université de Yaoundé 1), François Mbarga (Université de Yaoundé 1), Faty-Myriam Mandou A. (Université de Douala), Marie-Renée Atangana (Université de Bertoua), Hervé Ngafomo (Université de Yaoundé 1), Stéphane Peleu Njoya (Université de Maroua), Alain Blaise Ntouba (Université de Yaoundé 1), Simplice Aimé Kengni (Université de Yaoundé 1), Achille Alima (Université de Yaoundé I), Esaie Mandeng (Université de Yaoundé 1), Nathalie Tonga (Université de Yaoundé 1), Edgard Abesso Zambo (Université de Yaoundé 1), Antoine-Beauvard Zanga (Université de Yaoundé I), Grâce Anaba Manga (Université de Douala), Clébert Agenor Njimeni Njiotang (Université de Maroua), Irène Kebiheng à Maben (Université de Douala), Joseph Dzene Edzegue (Université de Ngaoundéré), Jean-Marie Yombo (Université de Bertoua), Basile Difouo (Université de Maroua), Edouard Christian Job Li-Kana (Université de Douala), Delphine Ngone Dielle (Université de Ngaoundéré). 

Références bibliographiques 

ÉWANE, C. F., 2006, « Problématique de la synonymie comme génération d’insécurité linguistique : Approche psycho-systématique », Langue et Communication, n° 6, Éd. Clé.

ÉWANE, C. F., 2009, Essai d’analyse du système hypothétique français, perspective guillaumienne, Paris, L’Harmattan. 

ÉWANE, C. F., 2016, Description systématique du Mbo (langue bantoue A.15), Pessac. Presses Universitaires de Bordeaux. 

ÉWANE, C. F., 2016, Genèse et quantification des substantifs du Français : Enjeux d’une approche guillaumienne, Paris, L’Harmattan. 

GUILLAUME, G., 2003, Essais et mémoires de G.G. Prolégomènes à la linguistique structurale, Québec, Les Presses de l’Université de Laval. 

GUILLAUME, G., 2008, Leçons de linguistique de Gustave Guillaume de l’année 1945-1946 : Faits de Langue et faits de discours, Volume 18, Québec, Les Presses de l'Université Laval, Ronald Lowe (Éditeur). 

HONESTE, M. L., 2005, « La théorie des schémas conceptuels intégrés : un prolongement de la théorie guillaumienne », Soutet, O (dir.), Langue française 147, Paris, Armand Colin. LOWE, R., 2007, « Psychomécanique du langage et rééducation orthophonique », Connaissances surdités, troisième trimestre, n° 9. 

METANGMO-TATOU, L., 2019, Pour une linguistique du développement. Essai d’épistémologie sur l’émergence d’un nouveau paradigme en sciences du langage, ESBC (Editions Science et bien Commun), Pressbooks Pub. ROBERT, M., 2008, Comprendre la linguistique, Quadrige, PUF, P.L.U.S. 

Subjects

Places

  • Yaoundé, Cameroon

Date(s)

  • Sunday, June 15, 2025

Contact(s)

  • Salomé Chantal Ntsama Essengue
    courriel : salome [dot] ntsama [at] univ-yaounde1 [dot] cm

Reference Urls

Information source

  • Andre Stephane Mahob
    courriel : mahobstephane [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Langue, discours et représentations en contexte de développement », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, May 28, 2025, https://doi.org/10.58079/140ug

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