La revue Sociologie du travail décerne annuellement un prix des jeunes auteurices visant à récompenser des jeunes chercheureuses ou étudiant·es inscrit·es en thèse ou ayant soutenu leur thèse depuis deux ans maximum à la date limite de dépôt des candidatures. Les articles proposés présentent une recherche originale, utilisent des références précises listées en bibliographie, et discutent la littérature dans le domaine. 

Éligibilité

La revue Sociologie du travail décerne annuellement un Prix des jeunes auteurices. Cet appel à propositions d’articles s’adresse aux jeunes chercheurs et chercheuses ou étudiant·es inscrit·es en thèse ou ayant soutenu leur thèse depuis deux ans maximum à la date limite de dépôt des propositions d’articles, et dont les travaux entrent dans le champ de la revue.

Une seule participation au prix est possible. Un·e candidat·e souhaitant resoumettre un article, qu’il s’agisse d’une version retravaillée ou d’un nouveau texte, le fera en suivant la procédure normale d’évaluation des articles.

Nous encourageons vivement l’ensemble des jeunes chercheurs et chercheuses à candidater à ce prix, quelles que soient leur nationalité et leur affiliation institutionnelle (université, laboratoire de recherche).

Critères

Les articles proposés défendent une ou deux idées, utilisent des références précises listées en bibliographie, et discutent la littérature dans le domaine. Ni note critique, ni revue de littérature, ils se fondent sur des données de terrain quantitatives ou qualitatives, exposent les procédures d’enquête, citent les matériaux empiriques utilisés (entretiens, analyses statistiques, graphiques, etc.) [1]. Les articles :

• doivent être des articles de recherche originaux (non publiés, non soumis pour publication par ailleurs) ;
• doivent répondre aux normes éditoriales de la revue (longueur et présentation, normes bibliographiques, etc.) ;
• doivent être soumis en français mais peuvent l’être en anglais pour les auteurices de pays non francophones exclusivement.

Évaluation

Le prix se déroulera désormais en deux temps. Dans un premier temps, les articles proposés, signés individuellement, seront examinés par un jury composé pour moitié de membres du comité de rédaction de la revue et pour moitié de collègues extérieur·es. Le jury sélectionnera les articles jugés les plus prometteurs. Dans un second temps, le comité de rédaction se chargera d’accompagner les auteurices afin de leur permettre de retravailler leurs textes, en tenant compte des avis formulés par le jury. Les auteurices des textes sélectionnés bénéficieront ainsi d’un suivi attentif, et du temps nécessaire pour améliorer leurs articles (une deuxième voire une troisième versions pourront ainsi être demandées). À chaque étape de ce processus, un calendrier précis sera donné, que les auteurices devront s’engager à respecter.

L’objectif est que l’ensemble des textes sélectionnés par le jury puissent finalement être publiés par la revue, mais les membres du comité se réservent la possibilité de refuser un article qui, à l’issue du processus, n’aurait pas rencontré les exigences scientifiques de la revue.

La sélection est faite par un jury de six chercheur·euses, composé pour moitié de membres du comité de rédaction et pour moitié de collègues extérieur·es au comité. Sa composition sera arrêté après réception des candidatures, afin d'éviter tout conflit d'intérêts 

Nature du prix

Le prix est en outre doté, par l’Association pour le développement de la sociologie du travail, d’un montant de 3000 euros qui viendra récompenser à parts égales les auteurices des articles publiés.

Modalités de candidature

La date limite de soumission est fixée au 30 septembre 2025.

Les candidat·es seront informé·es des résultats de la sélection par le jury en janvier 2026, date à laquelle le comité de rédaction prendra le relais pour le suivi des textes retenus lors de la première phase.

Comité de rédaction de la revue

• Isabel BONI-LE GOFF (MCF), Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA-CSU), CNRS – Université de Paris 8
• Delphine CORTEEL (PU), Laboratoire Cités, territoires, environnement et sociétés (CITERES), Université de Tours – CNRS
• Caroline DATCHARY (PU), Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), CNRS – Université Toulouse Jean Jaurès
• Anne-Cécile DOUILLET (PU), Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS), CNRS – Université de Lille
• Léa LIMA (PU), Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (Lise), CNAM – CNRS
• Alexandre MALLARD (DR), Centre de Sociologie de l’Innovation – Institut Interdisciplinaire de l’Innovation (CSI-i3), MINES ParisTech, Université PSL
• Arnaud MIAS (PU), Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO), CNRS – Université Paris Dauphine
• Séverin MULLER (MCF), Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSÉ), CNRS – Université de Lille
• Anne PAILLET (PU), Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP-CSE), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
• Thierry PILLON (PU), Centre d’études des techniques, des connaissances et des pratiques (CETCOPRA), Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
• Olivier PILMIS (CR), Centre de sociologie des organisations (CSO), CNRS – Sciences Po
• Laure PITTI (PU), Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris), CNRS - EHESS - INSERM - Université Sorbonne Paris Nord
• François PURSEIGLE (PU), Agroécologie, Innovations, Territoires (AGIR – UMR INRA-INPT), Institut National Polytechnique de Toulouse
• Ferruccio RICCIARDI (CR), Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (Lise), CNAM – CNRS
• Pascal UGHETTO (PU), Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), Université Paris-Est Marne-la-Vallée
• Laure de VERDALLE (DR), Professions, Institutions, Temporalités (Printemps), CNRS – UVSQ