Published on Friday, June 27, 2025
Abstract
Le but de notre journée d’étude est de discuter de l’intertextualité à l’aune de la multimodalité sur le terrain de la didactique des langues et des sciences du langage. Dans l’enseignement des langues, l’étude de l’intertextualité permet d’identifier et d’expliciter les syntagmes porteurs non seulement de sens mais véhiculant aussi les éléments culturels ou encore d’améliorer la production des textes des apprenants. En sciences du langage, l’intertextualité peut être au cœur des investigations discursives tout en se situant à l’interface entre la syntaxe, la sémantique et la pragmatique.
Announcement
Argumentaire
Initiée dans le champ littéraire (Kristeva, 1969 ; Genette, 1982 ; Samoyault, 2010), la notion d’intertextualité a été investie dans les sciences du langage. Elle a été pensée dès l’origine comme un processus de production du texte passant par la transformation et la réutilisation de textes antérieurs (Barthes, 1968 ; Todorov, 1981). En ce sens, l’intertextualité est un véritable mode de production qui dépasse largement la pratique de la citation ou de la référence. En utilisant un texte antérieur, on modifie non seulement son statut mais aussi la lecture qu’on peut en avoir.
L’intertextualité génère en effet maints croisements de textes et de lectures, créant un véritable espace transversal bien loin d’une perception linéaire, et conduit à la mémoire d’une œuvre littéraire ou artistique source. Chaque référence intertextuelle mise en contexte inédit relance le signifiant dans un nouveau procès de signification (Hellégouarc’h, 2006) en devenant un réel « hack créatif ».
Dans une acception large, l’intertextualité peut être définie comme un art de tisser des liens entre un texte et des références culturelles, qu’elles soient littéraires, cinématographiques, musicales, artistiques ou autres (Nycz, 1990 ; Lugrin, 2006 ; Sławek, 2014 ; Burkacka, 2016). C’est une stratégie qui ouvre un espace à la fois créatif, mémoriel et culturel (Trouvé, 2006). Ainsi, l’intertextualité peut être au cœur des investigations non seulement littéraires mais aussi linguistiques, didactiques et autres.
Le but de notre journée d’étude est justement de discuter de l’intertextualité à l’aune de la multimodalité sur le terrain de la didactique des langues et des sciences du langage. Dans l’enseignement des langues, l’étude de l’intertextualité permet d’identifier et d’expliciter les syntagmes porteurs non seulement de sens mais véhiculant aussi les éléments culturels ou encore d’améliorer la production des textes des apprenants.
En sciences du langage, l’intertextualité peut être au cœur des investigations discursives tout en se situant à l’interface entre la syntaxe, la sémantique et la pragmatique. En analyse du discours, le terme d’interdiscours lui est préféré (Moirand, 2007 ; Paveau, 2010), aux côtés d’autres notions afférentes comme le dialogisme et la polyphonie (Bres, 2005) ou encore la mémoire discursive (Courtine, 1981 ; Paveau, 2006).
Recourir à l’intertextualité permet d’étayer les dires, de renforcer l’argumentation et surtout de rendre les propos percutants et mémorables (Possenti, 2011 ; Hajok & Miladi, 2025). Tous ces effets peuvent être majorés lorsque le texte est accompagné d’images. L’association du signifiant linguistique avec le signifiant iconique contribue à créer une entité unique, originale et nouvelle (Adam & Bonhomme, 2012). Ainsi, les discours médiatiques, politiques, publicitaires (Brouat, 1994), religieux, scientifiques, discours des mèmes Internet et des réseaux sociaux recourent à l’intertextualité. En introduisant des clins d’œil à des œuvres célèbres littéraires ou artistiques (films, peintures…) ou en insérant des formules figées (ou non) connues, on capte l’attention des récepteurs et on éveille des émotions liées aux souvenirs et aux expériences partagées, ce qui fait naître une forte connexion entre le texte et celui qui l’interprète.
En intégrant des références intertextuelles, tout texte s’enrichit des ramifications culturelles menant le récepteur dans les nœuds de signification, ce qui nécessite un effort interprétatif de sa part car « un énoncé n’accède au sens qu’à partir du moment où il est reçu, perçu, et déchiffré » (Kerbrat-Orecchioni, 1998 : 308sq.). Ces références créent une résonance chez les récepteurs partageant un univers commun, que la source précise soit clairement identifiée ou non.
L’étude de l’intertextualité ou de l’interdiscours nécessite l’intégration de la notion de mémoire discursive, introduite par Courtine (1981 : 52-53) pour qui toute production discursive fait circuler des formulations antérieures, déjà énoncées et qui sonnent comme un effet de mémoire : « toute formulation possède dans son “domaine associé” d’autres formulations, qu’elle répète, réfute, transforme, dénie..., c’est-à-dire à l’égard desquelles elle produit des effets de mémoire spécifiques ; mais toute formulation entretient également avec des formulations avec lesquelles elle coexiste (son “champ de concomitance”, dirait Foucault) ou qui lui succèdent (son “champ d’anticipation”) des rapports dont l’analyse inscrit nécessairement la question de la durée et celle de la pluralité des temps historiques au cœur des problèmes que pose l’utilisation du concept de FD[1] » (Courtine, ibid.).
Une telle approche permet de développer une perspective historique en sciences du langage (Courtine, 1994).
Pour Berrendonner (1993 : 48), la notion de mémoire discursive est un ensemble de « connaissances valides pour les interlocuteurs et publiques entre eux » qui permet d’assurer l’interprétabilité des échanges. Au début des années 2000, elle sera définie de manière encore plus large comme un ensemble de représentations partagées, ce qui est corrélé avec la notion de l’historicité à la fois du texte et des discours sociaux (Paveau, 2013). Moirand (2007) y a recours pour analyser le procédé d’allusion dans la presse. Récemment, Moïse et al. (2021) mobilisent cette notion pour l’étude des discours de haine et elle revêt une grande importance dans la réflexion sur la notion de contexte en sociolinguistique critique (Moïse, 2025).
Si l’intertextualité se focalise principalement sur les références entre textes, l’intericonicité, pendant visuel de l’intertextualité (Chéroux, 2009), ou de l’interdiscours (Courtine, 2011), désigne selon Arrivé « l’ensemble des phénomènes de circulation, de transfert et de dialogue entre les codes graphiques » (2015 : § 12). Cette auteure souligne l’intérêt d’utiliser un terme spécifique à l’image et non calqué sur le texte, plutôt que de reprendre celui d’intertextualité, qui implique d’envisager les images comme des textes. Lorsque l’on se situe du côté des concepteurs d’images, il s’agit d’échos volontaires entre productions visuelles qui visent à créer une connivence, par exemple les références à des œuvres picturales dans des publicités[2] (Pauzet, 2003, 2005). Les producteurs d’images médiatiques puisent largement dans une mémoire collective et une culture visuelle, savante ou populaire, qu’ils estiment partagées. Dans « l’écriture nativement numérique » (Longhi, 2018) et notamment les réseaux sociaux, les échos entre images sont présents dans une visée ludique à travers le rapprochement inattendu de deux univers (Muller & Veyrier, 2021) et c’est notamment le cas des mèmes Internet (Gautier & Siouffi, 2016).
Dans la réception des images, l’intericonicité joue également un rôle fondamental à travers les mises en relation analogiques (Muller, 2014). Des souvenirs d’autres images surgissent à la vue d’une publicité, d’un film, d’une photographie, sans que ce réseau d’images ait été nécessairement souhaité par leur auteur. L’existence même d’une mémoire iconique, ou « la vaste bibliothèque de références iconiques qui fait office de pensée » (Pauzet, 2014 : 4) met en lumière l’importance des images mentales (Belting, [2001] 2004) et « tout le catalogue mémoriel de l’image chez l’individu, et peut-être aussi les rêves, les images vues, oubliées, ressurgies ou bien fantasmées qui hantent l’imaginaire » (Courtine, 2011 : 40). La mémoire des images ne se limite toutefois pas à une dimension singulière propre au « réservoir iconique personnel » (Muller & Borgé, 2020 : 176). Les images ancrées dans la mémoire comportent également une dimension collective, qui permet de documenter l’imaginaire collectif (Giust-Desprairies, 2009) et la mémoire collective (Halbwachs, [1950] 1997).
Nous proposons d’interroger les interactions entre textes et images dans le cadre de productions multimodales impliquant plusieurs formes sémiotiques (Kress, 2003). La notion de multilittératie (Cope & Kalantzis, 2000) renvoie à l’usage de différents moyens d’expression, notamment visuels. Les littératies multimodales (Dagenais, 2012 ; Lebrun & Lacelle, 2014) mobilisent diverses ressources sémiotiques. La notion d’intermédialité apparaît appropriée pour rendre compte du recours simultané à l’intertextualité et à l’intericonicité. Si l’intermédialité désigne initialement les relations entre littérature et arts visuels (par exemple les textes littéraires qui se réfèrent à des arts plastiques), elle peut renvoyer plus largement aux rapports entre textes et images (Louvel, 2022). Ramazzina Ghirardi et Lacelle (2018) proposent de parler d’intermédialité et d’intersémiotique pour désigner les interactions entre les médias et les systèmes sémiotiques. Selon Rajewski (2005), le terme intermédialité peut correspondre à la transposition de médias (par exemple d’adaptation d’un roman en film ou en bande dessinée), à la combinaison de médias (un roman qui comporte des images) ou encore aux références entre médias (référence du cinéma à la littérature). C’est la troisième dimension, la référence à une œuvre ou un autre système, qui nous intéressera ici dans le cadre des références multimodales.
Présentation des axes
Les communications pourront s’inscrire dans des perspectives interdisciplinaires et s’emploieront à analyser l’intertextualité, l’intericonicité et l’intermédialité dans des productions variées (discours publicitaires, politiques, réseaux sociaux, dessins de presse, street art…). Elles pourront notamment aborder les points suivants :
- Intertextualité et argumentation : campagnes publicitaires, politiques, discours médiatiques, discours militants, graffitis, notamment la récupération et la réutilisation dans les discours de formules figées qui sont « la force de la trace mémorielle » (Grunig, 1990 : 121),
- Intertextualité et humour : visée ludique des références,
- Intertextualité et didactique des langues : sensibilisation des apprenants aux références discursives et iconiques, identification et explicitation de références textuelles et iconiques en cours de langues,
- Intertextualité et traduction (Roux-Faucard, 2006) : traduction dans d’autres contextes et d’autres langues de références fondées sur l’intertextualité, l’intericonicité et l’intermédialité,
- Intertextualité et interprétabilité : inférence du message à partir de l’intertextualité, intericonicité et intermédialité, malentendus liés à une mémoire non partagée (Miladi, 2021).
D’autres objets qui entrent dans la thématique de la journée seront également bienvenus.
Modalités de soumission
Les propositions de communication devront être soumises en français (300 mots, notice biographique avec rattachement institutionnel du participant). Elles sont à envoyer aux adresses suivantes : lidia.miladi@univ-grenoble-alpes.fr, catherine.muller@univ-grenoble-alpes.fr,
avant le 6 juillet 2025.
Les notifications seront transmises au mois de septembre.
Comité scientifique
- Tatiana Aleksandrova, Université Grenoble Alpes, France
- Claire Hugonnier, Université Grenoble Alpes, France
- Valéry Kossov, Université Grenoble Alpes, France
- Anna Krzyżanowska, Université de Marie Curie-Skłodowska, Lublin, Pologne
- Nicolas Labarre, Université Bordeaux Montaigne, France
- Nathalie Lacelle, Université du Québec à Montréal, Canada
- Teresa Muryn, Université de la Commission de l’Éducation Nationale de Cracovie, Pologne
- Małgorzata Niziołek, Université de la Commission de l’Éducation Nationale de Cracovie, Pologne
- Wojciech Prażuch, Université de la Commission de l’Éducation Nationale de Cracovie, Pologne
Bibliographie
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Notes
[1] Formation discursive.
[2] Pauzet (2003, 2005) propose ainsi de sensibiliser à l’intericonicité dans les cours de langue à travers l’étude d’images du quotidien qui citent des tableaux célèbres afin de mettre en évidence l’importance de l’art comme univers de référence dans l’imaginaire collectif.
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- Grenoble, France (38)
Event attendance modalities
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Date(s)
- Sunday, July 06, 2025
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- intertextualité, intericonicité, mémoire discursive, mémoire iconique, intermédialité
Information source
- Catherine Muller
courriel : catherine [dot] muller [at] univ-grenoble-alpes [dot] fr
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To cite this announcement
« Intertextualité et mémoire discursive au prisme de la multimodalité », Call for papers, Calenda, Published on Friday, June 27, 2025, https://doi.org/10.58079/14870