Published on Tuesday, October 07, 2025
Abstract
Nos sociétés contemporaines sont traversées par un ensemble de changements, aussi bien sociaux que politiques ou culturels, qui ont chacun des conséquences (directes ou indirectes) sur les pratiques physiques et sportives. Cette XIe Biennale de l’AFRAPS propose de réfléchir, dans une approche interdisciplinaire, à la manière dont les individus, les institutions et les territoires s’adaptent, résistent ou réinventent leurs rapports aux activités physiques et au sport face aux bouleversements contemporains. Les contributions attendues pourront relever aussi bien de la recherche empirique que d’une approche théorique ou critique.
Announcement
Argumentaire
Depuis plusieurs décennies, le monde contemporain est traversé par une succession de crises qui s’enchevêtrent et s’intensifient : sanitaires (COVID-19, épidémies mondiales), économiques (récessions, inflation, précarisation), environnementales (dérèglement climatique, pollution, effondrement de la biodiversité), politiques (désaffection démocratique, montée des extrêmes), sans oublier les crises sociales, existentielles, éducatives, identitaires ou générationnelles. Ces changements qu’induisent les « crises » se manifestent à la fois à l’échelle collective et individuelle, affectant les sociétés dans leur globalité aussi bien que les trajectoires personnelles (crise de l’adolescence, du vieillissement, crise familiale, etc.).
Dans ce contexte de crises en chaîne, les pratiques physiques et sportives propres aux XXe et XXIe siècles apparaissent comme un prisme particulièrement fécond pour observer les dynamiques d’adaptation, de contestation, de réinvention ou de mutation de nos sociétés contemporaines.
En effet, pratique sociale à part entière, le sport (entendu dans une acception large incluant les pratiques corporelles instituées ou informelles, compétitives ou récréatives, de loisir ou de santé), cristallise et expose des enjeux aussi bien sociaux qu’éducatifs, politiques, économiques, philosophiques ou médicaux.
Cette biennale entend interroger, à travers une approche pluridisciplinaire en sciences humaines et sociales et sciences de la vie et de la santé, les reconfigurations contemporaines du champ sportif et des pratiques physiques à l’épreuve des transformations sociétales. Il s’agira d'explorer aussi bien les mutations systémiques (institutionnelles, territoriales, etc.) que les recompositions à l’échelle des parcours individuels. L’objectif est d’offrir un espace de réflexion interdisciplinaire qui intègre à la fois les sciences humaines et sociales et les sciences de la vie et de la santé. Plusieurs axes sont ici proposés mais ils ne sont bien entendu pas exhaustifs.
Axes thématiques proposés
Pratiques physiques, crises psychologiques et santé mentale
La pratique physique est reconnue pour ses effets positifs sur la santé mentale (régulation du stress, de l’anxiété, prévention de la dépression). Toutefois, des périodes de forts changements peuvent exacerber des troubles ou provoquer un épuisement psychologique, y compris chez les athlètes. Comment penser les usages thérapeutiques du sport (en psychologie du sport, médecine, neurosciences), mais aussi ses effets ambivalents, à la lumière des dimensions socioculturelles de la souffrance mentale (pressions sociales, normes genrées, performances attendues) ?
Pratiques physiques et transformations des corps
Modifications hormonales (puberté, cycle menstruel, grossesses, ménopause), vieillissement (sarcopénie), transition de genre, handicap, blessures et modifications corporelles volontaires (musculation extrême, etc.) affectent en profondeur les conditions de pratique physique. Ces transformations corporelles peuvent être étudiées à la fois sous l’angle physiologique (capacités, douleurs, adaptations, biomécanique) et sous l’angle des sciences humaines et sociales (enjeux identitaires, esthétiques ou symboliques). Comment les institutions sportives, les discours médicaux et les cultures corporelles accompagnent-ils ou normativisent-ils ces transformations ?
Pratiques physiques et changements identitaires
Le sport constitue un terrain d’expression identitaire et des conflictualités peuvent parfois émerger, par exemple autour de questionnements relatifs au genre, aux origines, aux croyances, etc.). Ces processus peuvent être appréhendés à travers les dynamiques psychosociales (estime de soi, exclusion, discrimination) mais aussi à travers des modalités corporelles d’inscription de l’identité (hormones, morphologie, codes vestimentaires). Comment les sciences sociales, la médecine du sport et la philosophie peuvent-elles par exemple croiser leurs regards pour mieux comprendre les usages identitaires du corps en mouvement ?
Reconfigurations du sport de haut niveau : violences, abus et remises en question éthiques
Le sport de haut niveau est confronté à une crise de légitimité liée aux révélations sur les violences sexuelles, psychologiques et institutionnelles. Si les sciences médicales et la psychologie sont mobilisées pour diagnostiquer les effets de l’emprise, d’un traumatisme ou du surentraînement par exemple, les sciences sociales interrogent les structures de pouvoir, les silences et la culture de la performance. Cet axe invite à croiser ces approches pour penser les modalités et les conséquences des transformations propres au sport de haut niveau.
Réinventions des pratiques physiques scolaires ?
Dans un contexte de remise en question du système éducatif (perte de sens, inégalités scolaires, crise des vocations, etc.), la place de l’EPS à l’école semble bousculée par des tensions pédagogiques, économiques, politiques et sanitaires. Dans une société marquée par un individualisme contemporain croissant, ces tensions interrogent la capacité de l’école, et de l’EPS en particulier - dans son rapport singulier au corps et à la motricité - , à cultiver des valeurs de vivre ensemble et de fraternité chez les élèves. Comment conjuguer les finalités éducatives classiques de l’EPS (construction de compétences motrices, développement psychosocial, accès à une culture corporelle partagée, etc.) avec les attentes contemporaines en matière de santé publique, d’écocitoyenneté, de bien-être psychique mais aussi de renforcement du lien social ? Ce questionnement appelle par exemple un dialogue entre sciences de l’éducation, didactique de l’EPS, physiologie de l’effort, sociologie de l’école et politiques de santé.
Innovations et créativité dans les activités physiques et sportives
Les crises stimulent la créativité sportive : nouvelles formes de pratiques (e-sport, auto-organisation), hybridations entre espaces numériques et physiques, innovations techniques (réalité virtuelle, réalité augmentée) ou biomécaniques. Ce dynamisme soulève des enjeux en termes de santé, d’équipement du corps, d’accessibilité ou encore de normativité. Quelles méthodologies permettent de penser ces innovations dans une double perspective : celle de l’adaptation physiologique et celle de la transformation sociale ? Comment les changements dans le monde sportif conduisent-ils les chercheurs à penser autrement leur objet ?
Pratiques physiques, enjeux économiques et inégalités
Les questions d’égalité d’accès à l’activité physique intéressent les politiques publiques depuis de nombreuses décennies. Qu’en est-il aujourd’hui ? Comment penser une justice sportive en période d’austérité ou de récessions économiques ? Cette entrée pourrait permettre de croiser des analyses socio-économiques avec des perspectives ancrées en sciences de la vie, notamment concernant la condition physique ou l’exposition aux risques (obésité, maladies chroniques). Comment penser une justice sportive en période d’austérité ou de récessions économiques ?
Pratiques physiques et changements environnementaux
Les effets du dérèglement climatique affectent directement les pratiques sportives : conditions extrêmes, dégradation de milieux naturels, perturbation des rythmes saisonniers, etc. À cela s’ajoute la remise en cause de l’empreinte écologique des grands événements. Ce thème engage des réflexions sur l’adaptation physiologique (thermorégulation, performance en altitude ou chaleur) mais aussi sur les transformations des enjeux, des normes et des politiques sportives en matière de soutenabilité. Le sport peut-il se réinventer pour devenir un levier de transition écologique ?
Des institutions sportives en transformation
Depuis l’émergence des contre-cultures sportives et l’apparition des sports de glisse, le sport fédéral est confronté à de nouvelles attentes de la part des pratiquants. Le surgissement d’activités physiques auto-organisées, qui mettent en avant le fun et le rejet de la compétition bousculent les normes sportives défendues par le sport dit mainstream. Si le surf et le skate sont désormais des disciplines olympiques, comment comprendre un intérêt sans cesse renouvelé pour des pratiques « nouvelles », « émergentes » ou « alternatives » ? La diversité de l’offre sportive invite à questionner les enjeux relatifs à chacune de ces pratiques inédites, selon une perspective pluridisciplinaire. S’agit-il, pour une fédération, de conquérir un nouveau marché en inventant des pratiques hybrides ? Les contre-cultures ou sous-cultures sportives permettent-elles encore de penser le sport autrement ? Que nous apprennent des pratiques telles le parkour ou le street work-out des déterminants de la performance ? Comment des pratiques inédites peuvent-elles favoriser des projets éducatifs ?
Pratiques physiques, bien-être et crises sanitaires
Les crises sanitaires modifient les rapports au corps, à l’hygiène, au risque et à la mobilité. L’activité physique s’y affirme comme enjeu de santé publique (prévention de la sédentarité, renforcement immunitaire), mais les pratiques sont également affectées par les mesures de distanciation, la peur du contact ou la réorganisation des espaces. Comment articuler approches épidémiologiques, biomédicales, psychologiques et socioculturelles pour saisir les conséquences (durables ou éphémères) des pandémies sur les pratiques sportives ?
Pratiques physiques et catastrophes : pratiques en temps de guerre, crise ou chaos
Dans des contextes extrêmes (guerre, exil, désastre écologique ou technologique), la pratique physique peut disparaître, se déplacer ou se transformer en ressource de survie, de cohésion, voire de reconstruction identitaire. Cet axe interroge les capacités physiologiques et psychiques de mobilisation du corps en situation de crise, tout en analysant les fonctions sociales, symboliques ou thérapeutiques du sport dans des environnements dévastés ou instables. Comment les pratiques physiques survivent-elles, disparaissent-elles, se transforment-elles ou deviennent-elles essentielles après des catastrophes ?
Modalités de soumission
Les communications sont attendues en français. Le résumé comprendra 500 mots maximum. Il devra expliciter la pertinence du projet au regard de la thématique générale de la Biennale et, éventuellement, son rattachement à l’une (ou à plusieurs) des entrées proposées dans l’appel à communications. Il exposera clairement le champ scientifique dans lequel se situe l’analyse, la question de recherche posée, la méthode utilisée et les analyses escomptées. La Biennale de l’AFRAPS accueille également des communications professionnelles, fondées sur des expériences de terrain, des démarches d’innovation ou de formation, dès lors qu’elles s’inscrivent dans une réflexion argumentée en lien avec la thématique générale et les axes proposés.
Les propositions suivront la mise en forme du modèle mis à disposition (fichier template) sur le site de l’événement et feront figurer les coordonnées précises du ou des auteurs (nom, prénom, université, statut, adresse électronique et numéro de téléphone portable). En plus du résumé, il conviendra de choisir cinq mots-clés.
Les communicants devront envoyer, un résumé et une courte notice biographique via le site https://biennale-afraps.sciencesconf.org/,
avant le 15 décembre 2025.
Le document portera le nom du communicant.
L’acceptation sera notifiée après réunion du comité scientifique (31 janvier 2026).
Responsables de la biennale
- Romain Baron, Professeur Agrégé d’EPS
- Willy Hugedet, Maître de conférences
- Sébastien Laffage-Cosnier, Professeur des Universités
- Gilles Ravier, Maître de conférences HDR
- Célia Ruffino, Maîtresse de conférences
- Audrey Tuaillon Demésy, Professeure des Universités
Comité scientifique
- Ba Ousmane, Professeur Assimilé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal
- Bolz Daphné, Professeure des Universités, Université de Rouen Normandie, France
- Bui-Xuân Gilles, Professeur des Universités émérite, Université d'Artois, France
- Carlier Ghislain, Professeur Ordinaire émérite, Université catholique de Louvain, Belgique
- Colson Serge, Professeur des Universités, Université de Côte d’azur, France
- Dieu Olivier, Maître de conférences HDR, Université du Littoral Côte d’Opale, France
- Dupuy Olivier, Maître de conférences, Université de Poitiers, France
- El Akari Abderrazak, Professeur, Institut Royal de Formation des Cadres de la Jeunesse et des Sports, Salé, Maroc
- Favier-Ambrosini Brice, Professeur, Université du Québec à Chicoutimi, Canada
- Fuchs Julien, Professeur des Universités, Université de Bretagne Occidentale, France
- Ferez Sylvain, Professeur Associé, Université de Lausanne, Suisse
- Gottsmann Léa, Maîtresse de conférences, ENS Rennes, France
- Gutierrez Laurent, Professeur des Universités, Université Paris-Nanterre, France
- Isacco Laurie, Maîtresse de conférences, Université de Clermont-Ferrand, France
- Joing Isabelle, Maîtresse de conférences, Université de Lille, France
- Joncheray Hélène, Maîtresse de conférences HDR, Université Paris Cité, détachée (Chercheuse) à l’INSEP - Visiting Associate Professor, Western Sydney University, Australie
- Lentillon-Kaestner Vanessa, Professeure ordinaire, HEP de Vaud, Suisse
- Llena Clément, Maître de conférences, Université de Lille, France
- Meyre Jean-Michel, Professeur agrégé et Docteur, Université de Montpellier, France
- Mikulovic Jacques, Professeur des Universités, Recteur de l'académie de Mayotte, France
- Monier Brice, Maître de conférences, Université de Lorraine, France
- Petiot Oriane, Maîtresse de conférences, Université de Bretagne Occidentale, France
- Sizorn Magali, Maîtresse de conférences, Université de Rouen Normandie, France
- Soutou Antonio, Maître de conférences, Université Antonine, Liban
- Suchet André, Maître de conférences HDR, Université de Bordeaux, France
- Sudre David, Maître de conférences, Université Paris Cité, France
- Visioli Jérôme, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale - France
Secrétariat de la biennale
03.81.66.67.16.
ufrstaps-biennale-afraps-2026@univ-fcomte.fr
Laboratoire C3S « Culture, Sport, Santé, Société » (UR 4660)
UFR Staps de Besançon, Université Marie et Louis Pasteur
31 rue de l’Épitaphe
25 000 Besançon
Bibliographie indicative
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Subjects
Places
- UFR Staps de Besançon - 31 rue de l'Epitaphe
Besançon, France (25000 - Besançon)
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Monday, December 15, 2025
Attached files
Keywords
- sport, pratique physiques corps
Contact(s)
- SECRÉTARIAT DE LA BIENNALE
courriel : ufrstaps-biennale-afraps-2026 [at] univ-fcomte [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Sébastien LAFFAGE-COSNIER
courriel : sebastien [dot] laffage-cosnier [at] univ-fcomte [dot] fr
License
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To cite this announcement
« Pratiques physiques à l’épreuve des bouleversements : adaptations, reconfigurations, réinventions », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, October 07, 2025, https://doi.org/10.58079/14vdq

