Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des rapports de force, les résistances en Afrique prennent des formes diverses – qu’elles soient politiques, économiques, sociales, culturelles ou épistémiques. Ces résistances ne se limitent pas à l’opposition frontale aux États ou aux puissances étrangères, mais incluent aussi des formes subtiles, infrapolitiques ou symboliques d’action, souvent invisibilisées. Cet atelier propose d’explorer les multiples dimensions de la résistance : mouvements sociaux, mobilisations citoyennes, luttes territoriales, contestations des formes néocoloniales du savoir, résistances écologiques, mais aussi résistances à l'intérieur même des institutions. 

Argumentaire

Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des rapports de force, les résistances en Afrique prennent des formes diverses – qu’elles soient politiques, économiques, sociales, culturelles ou épistémiques. Ces résistances ne se limitent pas à l’opposition frontale aux États ou aux puissances étrangères, mais incluent aussi des formes subtiles, infrapolitiques ou symboliques d’action, souvent invisibilisées. Cet atelier propose d’explorer les multiples dimensions de la résistance : mouvements sociaux, mobilisations citoyennes, luttes territoriales, contestations des formes néocoloniales du savoir, résistances écologiques, mais aussi résistances à l’intérieur même des institutions. Il s’agira de penser les échelles (individuelle, collective, locale, transnationale), les temporalités (immédiates ou inscrites dans le temps long), ainsi que les registres d’action (légal, illégal, symbolique, artistique, numérique…). À la croisée des études postcoloniales, de la sociologie politique, de l’histoire sociale et des cultural studies, l’atelier vise à articuler les formes empiriques de la résistance avec les cadres conceptuels contemporains

Axes thématiques

• Résistances politiques : mobilisations populaires, désobéissance civile, antiautoritarisme.
• Écologies de la résistance : luttes environnementales, écoféminismes, activismes contre l’extractivisme.
• Épistémologies du refus : critiques du savoir occidental, décolonisation des savoirs.
• Art et résistance : arts visuels, musiques, performances, langages vernaculaires comme outils de contestation.
• Technologies et résistances numériques : hacktivisme, réseaux sociaux, crypto-monnaies.
• Résistances quotidiennes : ruses, tactiques de survie, formes d’infra-politique 

Objectifs de l’atelier

• Mettre en lumière la diversité des formes de résistances en Afrique.
• Comprendre comment ces résistances s’articulent aux dynamiques de pouvoir, d’exclusion et de légitimation.
• Identifier les conditions d’émergence, de durabilité ou d’échec des résistances.
• Contribuer à une réflexion théorique et comparative sur la contestation et le changement social en Afrique.

Public cible

• L’atelier s’adresse à un public pluridisciplinaire de chercheurs, étudiants, acteurs associatifs et décideurs intéressés par les dynamiques de résistances en Afrique.

Résultats attendus

• Une cartographie comparative des pratiques de résistance à travers différents contextes africains, permettant le dialogue entre études de cas.
• L’identification de cadres analytiques permettant de mieux appréhender les échelles et temporalités de la résistance.
• Une réflexion critique sur les limites et potentialités de la résistance dans les régimes autoritaires et hybrides.
• La création d’un réseau de recherche sur les résistances en Afrique, et production de livrable (ouvrage collectif, numéro spécial de revue, notes de politique publique).

Modalité de soumission

Les propositions de communications en anglais ou en français doivent comporter : Un titre ; les noms et qualités de l’auteur ou des co-auteurs, l’adresse électronique, le titre de la communication et l’axe choisi ; un résumé de 300 mots au maximum ressortant la problématique, la méthodologie ainsi que les résultats attendus ; - 4 à 5 mots-clés.

La proposition doit être envoyée à l’adresse suivante : ncyrilleleandres@hotmail.fr,

avant le 24 octobre 2025.

Responsable du panel

• Dr Cyrille Léandres NGON, PhD Science politique, Enseignant-Chercheur, Université de Bamenda, Consultant-PLANOSCAM (Plateforme Nationale des Organisations de la Société Civile du Cameroun).