HomeLes ruralités / paysanneries dans le sud global à l’épreuve de la mondialisation

Les ruralités / paysanneries dans le sud global à l’épreuve de la mondialisation

(De)structurations et stratégies paysannes adaptatives

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Published on Wednesday, October 15, 2025

Abstract

Dans le Sud global, le monde rural, n’a pas été à l’abri de la déferlante induite par la mondialisation néolibérale. D’aucuns affirment que les populations paysannes concernées étaient supposées, à leur tour, tirer profit des multiples avantages escomptés du phénomène (croissance/développement, conquête de nouveaux marchés, accès aux nouvelles ressources, transfert technologique et innovation, baisse des prix, brassage culturel, emploi dans les pays riches, etc.). Or, dans la réalité, les ruraux dans leur majorité, mais tout particulièrement les petits et les moyens paysans, ont inégalement profité des quelques subsides liés à la globalisation.

Announcement

Argumentaire

Même si certains travaux remontent au XIVe siècle pour repérer historiquement l’avènement de la mondialisation ( = globalisation) capitaliste, le volume pléthorique de la littérature académique dédiée au sujet autorise, dans sa majorité, à convenir que, dans sa forme néolibérale Occidentale, le phénomène date d’à peine plus de trente années. Conceptuellement, il vient à la suite de la publication du rapport d’Eliott BERG en 1981 suivi du texte de John Williamson paru en 1990, lesquels ont inspiré ce qui est convenu d’appeler le Consensus de Washington. La réflexion et les recettes pragmatiques que l’on doit aux deux économistes néoclassiques ont servi au fondement du tryptique « stabiliser, libéraliser, privatiser », et ont justifié les réformes baptisées « Plans d’ajustement structurels » (PAS ou PASA, s’agissant de l’agriculture). En somme, un traitement de choc inspiré du crédo ultralibéral, administré, sans distinction, aux pays du Sud global, en guise de programme d’assistance conditionné, sous la houlette autoritaire des organismes financiers internationaux : la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

À l’origine, la conception et la mise en place de la mondialisation, devenue désormais planétaire, sont foncièrement économiques, mais leurs séquences et conséquences vont toucher, directement ou indirectement, l’ensemble des sphères sociales, écologiques, culturelles, techniques, technologiques, agricoles, etc. Aussi, érigée en pensée dominante, quand bien même controversée, la thématique va-t-elle attirer l’attention de nombreux chercheurs en sciences humaines et sociales, appartenant à diverses disciplines et relevant de divers ancrages théoriques et épistémiques, adoptant ou rejetant la rhétorique managériale, l’univers lexical, et les principes éditoriaux chargés d’euphémisations et de glissements sémantiques. En outre, la mondialisation ne va pas laisser indifférentes les forces socio-politiques (partis politiques, syndicats, associations, groupes de pression, groupes de réflexion, ouvriers, paysans…) qui ne rateront aucune occasion pour manifester, parfois violemment, leur mécontentement vis-à-vis des réformes drastiques initiées d’autorité par leurs gouvernements, allant jusqu’à leur opposer une altermondialisation, une décroissance ou une démondialisation.

Rétrospectivement, on peut dire que la crise alimentaire mondiale (2007-2008), la pandémie du Covid-19 (2019-2023), les catastrophes naturelles récurrentes (liées pour partie au changement climatique), les conflits armés autours des ressources et des territoires, sont autant d’évènements qui témoignent, à plus d’un titre et à plus d’une échelle, que la prétention du capitalisme mondialisé à constituer un horizon indépassable et crédible pour l’humanité, trouve des difficultés à convaincre, à un moment où, paradoxalement, les sociétés humaines n’ont jamais disposé d’autant de richesses matérielles et cognitives. D’un autre côté, force est d’admettre que, à leur tour, les détracteurs de la globalisation sont loin de pouvoir lui opposer une alternative consensuelle et réalisable.

Dans le Sud global, le monde rural, n’a pas été à l’abri de la déferlante induite par la mondialisation néolibérale. D’aucuns affirment que les populations paysannes concernées étaient supposées, à leur tour, tirer profit des multiples avantages escomptés du phénomène (croissance/développement, conquête de nouveaux marchés, accès aux nouvelles ressources, transfert technologique et innovation, baisse des prix, brassage culturel, emploi dans les pays riches, etc.). Or, dans la réalité, les ruraux dans leur majorité, mais tout particulièrement les petits et les moyens paysans, ont inégalement profité des quelques subsides liés à la globalisation (technologie, communication, segments de marché…). On peut même dire qu’au final, ils ont été systématiquement envahis par le système marchand, jusque dans leurs confins restés jusque-là plus ou moins à l’écart. En conséquence, ils ont subi les contrecoups environnementaux du productivisme (monétarisation, extractivisme, surexploitation des ressources, pollution…). Ils ont également été confrontés à un processus sans précédent d’accaparement des terres et des ressources minières et aquifères au bénéfice de puissants opérateurs nationaux et multinationaux dopés d’importants moyens matériels et relationnels et à la faveur des accords interétatiques dits « Accords d’associations » ou de « Libre échange, etc.

En écho avec la devise du « le commerce pas les aides » (trade not aid), préconisée par des institutions financières internationales, certains ruraux ont profité des interventions (souvent confiées à des ONG nationales et internationales) encourageant à l’écotourisme, à la labellisation des produits de terroirs, à la gestion communautaire (mettant en exergue l’élément féminin) etc., mais ces dispositifs ont mis en compétition (voire en conflit) les ruraux au sein même des communautés, alors que la situation requérait le renforcement des solidarités locales par la mutualisation des efforts et la mise en commun des ressources.

En plus de l’accroissement des inégalités entre ruraux et entre ces derniers et les urbains, ainsi que de l’exacerbation de l’exploitation de la main d’œuvre locale (notamment féminine), la globalisation a généré une plus grande dépendance alimentaire vis-à-vis de la ville et des multinationales spécialisée dans l’industrie agroalimentaire et par fabrication et l’approvisionnement en produits phytosanitaires, en semences et en plants (dont celles génétiquement modifiées sous prétexte de leur forte productivité). Elle a occasionné l’intrusion en milieu rural de nouveaux agents sociaux qui, tels que les affairistes et en partie les organisations dites non gouvernementales, vont trouver, individuellement et/ou collectivement, dans l’extension du capitalisme en milieu rural, une aubaine lucrative pour proposer leurs produits et leurs services et servir de médiateurs aux populations et les structures traditionnelles et les décideurs publics et privés.

Outre les facteurs tels que le réchauffement des fleuves, des mers et des océans (lié en partie à la globalisation), la pêche traditionnelle pratiquée par « les paysans de la mer » (et des fleuves) a été à son tour mise à mal par la mondialisation, et ce, écologiquement, suite à la pollution marine et fluviale d’origines multiformes à l’encontre de la faune et de la flore induites par la croissance démographique et par l’intensification du trafic (bactéries d’origine humaine, hydrocarbures, mercure, plastique et micro plastique, métaux lourds, pesticides, rejet des navires, etc.), et économiquement, par la concurrence des plus puissants.

Confrontés à un processus d’une violence matérielle et symbolique inégalable depuis l’époque coloniale et les régimes dictatoriaux issus de la décolonisation, les petits paysans comme les pêcheurs traditionnels précarisés des Suds, se heurtant de nos jours à l’incapacité du système productif dominant à les intégrer durablement, se trouvent ainsi partagés entre : i) une résistance difficile à mettre en œuvre, car politiquement, humainement et matériellement couteuse et risquée ; ii) une accommodation de subsistance consistant à vivoter grâce à la pluriactivité, aux subsides de la politique sociale, voire aux revenus illégaux ; iii) l’abandon en choisissant l’exode ou l’immigration ; or dans un cas, l’exode en ville se heurte aux coûts afférents (déplacement, installation, recherche d’emploi…) et, dans l’autre, il permet l’ouverture des frontières promise par les chantres de la globalisation, au sujet des flux financiers et très accessoirement humains. Aussi, l’immigration nécessite-t-elle, entre autres, des frais financiers exorbitants et des risques élevés pour franchir ces frontières.

En hommage à Samir AMIN, une figure intellectuelle et politique connue pour sa réflexion critique et sa participation à différents mouvements de contestation sociale et politique contre la mondialisation capitaliste, et dans la continuité du colloque organisé à Tunis les 23-25 avril 2024 autour de la thématique « Les sciences sociales et la question de la ruralité dans les Suds » (En hommage à Abdelmalek SAYAD), notre colloque se penche sur la thématique de la mondialisation, en choisissant comme fil rouge le monde rurale et les paysanneries et, dans une moindre mesure, les pêcheurs traditionnels dans les Suds. Il est ouvert à l’ensemble des disciplines des sciences sociales et humaines se penchant, qualitativement ou quantitativement, sur la thématique dans ses dimensions micrologiques, mésologiques et macrologiques et transdisciplinaires (genre, environnement, périurbain…).

Quatre axes principaux seront privilégiés :

Axe 1- Contextualiser la mondialisation/Conceptualiser la paysannerie : La mondialisation et les ruralités dans le Sud Global, repères historiques théoriques et épistémiques ;

Axe 2- Mondialisation, discours, représentions et perceptions des protagonistes de la mondialisation : universitaires, experts, médias, ONG, firmes multinationales, organisation onusiennes, organisations financières internationales, etc.

Axe 3- Mondialisation, écologie, économie et société : accès aux ressources naturelles et humaines, impacts sur les écosystèmes et sur les ruralités ;

Axe 4- Acteurs sociaux et institutionnels et mondialisation : Les stratégies des paysans et des pêcheurs traditionnels (accommodement, contestation, solidarités, mobilisations collectives …), actions publiques.

Modalités de contribution

Les propositions doivent être originales et inédites. Les résumés ne doivent pas dépasser de 1500 signes (une page A4, format Word police Times New Roman, caractère 12, interligne simple) et peuvent comporter une ébauche de plan et de bibliographie. Les participants doivent mentionner à la fin de leur résumés s’ils souhaitent présenter une communication orale (CO) ou un poster (PO) ainsi que l’axe choisi. Les propositions de communication sont à adresser dans l’une des langues de travail à l’adresse colloqueruralitetunis@gmail.com  au plus tard le 15 décembre 2025

Les CO se feront dans la langue de choix de l’intervenant (arabe, anglais, français, espagnol, portugais), mais les PPT devront être présentés uniquement en français ou en anglais. elles seront accompagnées d’un long résumé dans l’une ou l’autre de ces deux langues (aucune traduction simultanée n’est programmée),

Les PO (au moins 90cm x 60cm) se feront uniquement en français ou en anglais avec des illustrations claires. Ils doivent comporter un titre clair, nom.s et affiliations de.s auteur.e.s, introduction/problématique, matériel et méthodes, résultats, une conclusion et des perspectives,

Après l’acceptation du résumé, les textes complets doivent être envoyés aux organisateurs dans les délais en respectant les normes suivantes : 40 000 signes maximum (environ 25 pages), Times New Roman, police 12, interligne simple, tableaux et figures en police 10).

  • 15 janvier 2026 : sélection des propositions et retours aux auteur.e.s ;
  • 10 février 2026 : programme préliminaire et des modalités de participation
  • 15 mars 2026 : réception de la première version des manuscrits ;
  • 08 avril 2026 : diffusion du programme définitif
  • 15-16-17 avril 2026 : tenue du colloque

Prise en charge

Le déplacement vers la Tunisie et l’hébergement sur place seront à la charge des participants. Des informations pratiques seront adressées aux participants avant la tenue de l’évènement.

Les organisateurs prennent en charge : les repas du midi et les pauses café du 15 et du 17 avril, ainsi que la sortie de terrain du 16 avril (déplacement, repas du midi et pause-café).

Valorisation éditoriale

Un ouvrage regroupant les communications issues du colloque (après évaluation) est prévu dans les éditions du CERES.

Des discussions sont en cours avec d’autres éditeurs de revues.

Coordination

  • Ali HANAFI, Université de la Manouba, Tunisie
  • Mustapha JOUILI, Université de Carthage, Tunisie
  • Mohamed Raouf SAÏDI, GPP, France

Comité scientifique

  • Marilda APARECIDA DE MENEZES, sociologue, Universidade Federal do ABC, Brésil
  • Fatma ARIBI, agronome, IRA Médenine, Tunisie
  • Sid Ahmed BELLAL, géographe, Université Oran 2, Algérie
  • Habib BEN GHARBIA, géographe, Université de Tunis, Tunisie
  • Mourad BEN JELLOUL, géographe, Université de Tunis, Tunisie
  • Mondher BEN SALEM, agronome, directeur de l’INRAT, Tunisie
  • Mohamed Zied DHRAIEF, agroéconomiste, INRAT, Tunisie
  • Mohamed ELLOUMI, agroéconomiste, INRAT, Tunisie
  • Ines GHARBI, agronome, INRAT, Tunisie
  • Tarik GHODBANI, géographe, Université Oran 2, Algérie
  • Amel GRAMI, études de genre, Université de la Manouba, Tunisie
  • Abdelhafidh HAMMOUCHE, sociologue, Université de Lille, GPP, France
  • Ali HANAFI, biogéographe, Université de la Manouba, Tunisie,
  • Mohamed HADEID, géographe, Université Oran 2, Algérie
  • Mohamed JAOUAD, agroéconomiste, IRA Médenine, Tunisie
  • Mustapha JOUILI, économiste, Université de Carthage, Tunisie
  • Ahmed KHOUAJA, sociologue, Université de Tunis, Tunisie
  • Edgard MALAGODI, géographe, Université Fédérale do ABC, Brésil
  • Nadia OUNALLI, agroéconomiste, INRAT, Tunisie
  • Rajeswari S. RAINA, sociologue, DIRGS, SHSS, SNU, Inde
  • Hédi RIAHI, géographe, Université de la Manouba, Tunisie
  • Mohamed Raouf SAÏDI, sociologue, associé Ladyss-CNRS, GPP, France
  • Hamouda SAMAALI, géographe, Université de Tunis, Tunisie
  • Hamadi TIZAOUI, géographe, Université de Tunis
  • Bouraoui TRABELSI, historien, Université de la Manouba
  • Yasmina YAKOUBI, agroéconomiste, CREAD, Algérie
  • Valeria YSUNZA, géographe, Université Centrale de Mexico, Mexique
  • Ahmed ZAKANE, économiste, Directeur du CREAD, Algérie

Comité d’organisation

  • Rihab MEJRI, ingénieure, INRAT, (coordinatrice)
  • Hamza AYARI, doctorant, FSHST
  • Ghada FERCHICHI, doctorante, INRAT
  • Raja JOUINI, maitre-assistante, FLAHM
  • Karim MNASRI, maitre-assistant, FLAHM
  • Mourad OUJI, doctorant, INRAT
  • Marouan OUNI, doctorante, INRAT
  • Ibtihel ROUISSI, maitre-assistante, FLAHM
  • Takwa WESLATI, doctorant, INRAT
  • Rania ZRIBI, doctorante, FLAHM

Eléments bibliographiques

ABRAMOVAY R., CHONCHOL J., 1995. Sistemas agrarios en America latina. De la etapa prehispánica a la modernización conservadora, In : Économie rurale. N° 226, pp. 52-53

AÏT AMARA A., AMIN S., 1992. L’Agriculture méditerranéenne dans les rapports Nord-Sud, Paris, Éd. L’Harmattan, 150 p.

AMIN S. (dir.), 2005, Les luttes paysannes et ouvrières face aux défis du XXIe siècle  : l’avenir des sociétés paysannes et la reconstruction du front uni des travailleurs, Paris, Les Indes savantes, 2005, 336 p.

AMIN S., VERGOPOULOS K., La question paysanne et le capitalisme, Paris, Ed. Anthropos, 1974, 295 p.

AMIN S., 2017, La souveraineté au service des peuples, suivi de L’agriculture paysanne, la voie de l’avenir ! Ed. du CETIM, 104 pages

AMIN, S., 2012, L’implosion du capitalisme contemporain automne du capitalisme, printemps des peuples ? Paris, Ed. Delga, 144 p.

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BERG E., 1981, Accelerated Development in Sub-Saharan Africa. An Agenda for Action, The World Bank, 217 p., traduit en français sous le titre « Le développement accéléré en Afrique au Sud du Sahara – Programme indicatif d’action ».

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BONTE P., ELLOUMI M., GUILLAUME H., MAHDI M., 2009 (Dir.). Développement rural, environnement et enjeux territoriaux. Regards croisés Oriental marocain et Sud-Est tunisien. Cérès Éds, Tunis, 431p., ISBN 978-9973-19-737-5

CHONCHOL J., 1999. Les réformes agraires en Amérique latine. Recherches Internationales 58, pp. 35-43

DAVIS D. K., 2006. Neoliberalism, Environmentalism, and Agricultural Restructuring in Morocco. The Geographical Journal, 172 (2), pp :88-105.

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FRANÇOIS P., LEMERCIER C., Sociologie historique du capitalisme, Paris, La Découverte, 2021, 432 p.

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Places

  • Tunis, Tunisia

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Monday, December 15, 2025

Keywords

  • mondialisation capitaliste, ultralibéralisme, Suds, monde rural, paysanneries, pêcheurs traditionnels, stratégies d'adaptation, contestations sociales, démondialisation

Contact(s)

  • Mohamed Raouf SAÏDI
    courriel : rsaidi [at] parisnanterre [dot] fr
  • Ali HANAFI
    courriel : ali [dot] hanafi [at] flah [dot] uma [dot] tn

Information source

  • Mohamed Raouf SAÏDI
    courriel : rsaidi [at] parisnanterre [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Les ruralités / paysanneries dans le sud global à l’épreuve de la mondialisation », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, October 15, 2025, https://doi.org/10.58079/14ym9

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