Published on Friday, October 31, 2025
Abstract
Le présent panel propose d’explorer les formes contemporaines d’extractivisme et d’endo-extractivisme en Afrique, en interrogeant les dynamiques de production, de circulation et de contestation des récits qui les accompagnent. Il accorde une attention particulière aux régimes de visibilité et d’invisibilité autour des conflits extractifs, aux formes locales de résistance ainsi qu’aux espaces de mobilisation portés par les médias classiques et numériques.
Announcement
Argumentaire
Les travaux sur l’extractivisme constituent déjà un corpus significatif (Barri, 2024 ; Buu-Sao, Guimont & Boursier, 2023 ; Voundi, 2021 ; Afane & Gagnol, 2021 ; Allain & Maillet, 2021 ; Komassi, 2017 ; Bos & Velut, 2016). Ils convergent sur l’idée que cette pratique peut se saisir comme dynamique sociale renvoyant à un ensemble d’initiatives faisant système autour du prélèvement illimité et exorbitant des ressources dans l’objectif de nourrir les circuits économiques. La notion émerge au tournant du XXe siècle. Chercheurs et militants d’Amérique latine l’appréhendent comme une forme structurante d’exploitation intensive et généralisée de la nature. Les logiques extractivistes passent outre aussi bien l’épuisement des ressources que les conséquences d’un point de vue social et environnemental. Les processus extractivistes concernent à la fois l’accaparement qui ne se limitent pas aux seules ressources fossiles ou minérales mais également les ressources hydriques, la foresterie, l’agriculture, la pêche, la faune sauvage, etc. Selon Eduardo Gudynas (2009), l’extractivisme désigne l’exploitation et l’exportation de « ressources » naturelles pas ou peu transformées, dans le contexte d’économies peu diversifiées.
Sur le continent, depuis la période de la traite négrière en passant par la colonisation et la néo-colonisation, l’Afrique est le théâtre d’une exploitation intensive de ses ressources naturelles, minières, pétrolières, agricoles. Ces activités sont souvent menées par des multinationales selon des logiques opaques, peu soumises à la régulation ou à la transparence. Elles sont souvent aussi accusées d’être de connivence avec les autorités politiques et les pouvoirs officiels étatiques. À cette dynamique s’ajoute une autre forme, plus insidieuse et parfois moins médiatisée : l’endo-extractivisme. Cette dernière réfère à des pratiques extractives mises en œuvre par les nationaux, les acteurs économiques, entreprises nationales. Les pratiques relevant de l’endo-extractivisme sont parfois justifiées par des discours sur le développement ou la souveraineté nationale.
Ces logiques d’exploitation, qu’elles soient exogènes ou endogènes, ont des conséquences sociales, environnementales et politiques majeures : accaparement des terres, déplacements forcés de populations, pollution des écosystèmes, repressions des opposants. Ces enjeux qui relèvent pourtant des « problèmes publics » ont du mal à faire partie de l’agenda de nombreux médias africains soit à cause des logiques de censure, de la soumission aux intérêts dominants, de la corruption, etc. Ces « logiques de silence médiatique » (Arpin, 2010) tendent ainsi à inscrire les « controverses socio-environnementales » (Voundi, 2021) parmi les sujets subalternes des journalismes africains. Cette mise à l’écart de ces sujets dans le traitement médiatique peut se justifier par le défaut de spécialisation. En effet, la plupart des journalistes africains se recrutent dans le « journalisme touche-à-tout » (Yaméogo, 2020). À cela s’ajoutent des pressions politiques croissantes. D’autres raisons sont plutôt d’ordre structurelle et politique. Parler des questions environnementales engage à la fois la responsabilité éditoriale et met en péril la sécurité des journalistes. Ceux-ci sont, dans le cadre de l’exercice de leur fonction, confrontés à des arrestations ou des intimidations. Ainsi, les données de l’UNESCO en 2024 à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse font état de ce que 70 % des journalistes environnementaux ont subi des attaques liées à leur travail. Toujours d’après cette organisation, entre 2009 et 2023, au moins 749 journalistes de 89 pays ou médias traitant de ces sujets ont été attaqués. Plus de 300 attaques ont eu lieu entre 2019 et 2023, soit une augmentation de 42 % par rapport aux cinq années précédentes (2014-2018). Près de 50 ont trouvé la mort dont une vingtaine en Afrique, sans que les auteurs soient poursuivis et condamnés.
Face à ces logiques de silence ou à ces cadrages biaisés opérés dans les médias classiques, d’autres formes de médiatisation émergent notamment via les réseaux sociaux numériques. Ces espaces numériques apparaissent comme des arènes alternatives de dénonciation, de mobilisation collective et de mise en réseau transnationale autour des préoccupations environnementales. Comme l’ont montré Dominique Cardon (2010), Patrice Flichy (2010) et les autres, ces dispositifs élargissent les possibilités de participation citoyenne et permettent la mise en agenda de sujets souvent absents, non-médiatisés dans les médias dominants. Échappant en partie au contrôle des pouvoirs politiques et économiques, les réseaux sociaux numériques rendent visibles des formes d’action collective par de nouveaux acteurs, souvent qualifiés de « contre-publics » (Fraser, 2001). Ces derniers peuvent initier ou relayer des mobilisations liées à des enjeux environnementaux, en produisant des narratifs alternatifs et en structurant des coalitions transnationales. Dans ce contexte, il devient essentiel d’analyser les usages différenciés des médias, qu’ils soient classiques ou numériques, par les acteurs de la société civile africaine : militants écologiques, journalistes citoyens, blogueurs, « influenceurs Web », activistes, membres de la diaspora ou ONG. Ces derniers recourent aux outils médiatiques pour construire des coalitions de lutte, produire des récits critiques face aux discours officiels et proposer des visions alternatives du développement et de la justice environnementale.
Ce panel entend mettre l’accent sur la description médiatique et communicationnelle d’une mécanique extractiviste dans laquelle les ressources extraites sont principalement destinées à l’exportation sous forme de matières premières non transformées et donc dans une logique de dépossession pour les communautés présentes sur les territoires de l’extraction. De même, une focale sera faite sur les gains financiers souvent insignifiants pour les communautés alors que les coûts socio-environnementaux engendrés peuvent être énormes.
Il portera aussi une attention particulière aux dynamiques de « médias engagés » (Rigoni, Theviot & Bourdaa, 2015) et de « communication stratégique » dans les contextes de contestations des formes d’extractivisme « classique » (portés par des multinationales) mais aussi endo-extractivistes, c’est-à-dire issu d’acteurs nationaux ou régionaux qui reproduisent de l’intérieur des logiques d’exploitations similaires. Comment les médias classiques et les réseaux sociaux numériques reconfigurent-ils les rapports de forces et jeux d’acteurs autour de l’extractivisme et de l’endo-extractivisme en Afrique ? Qui sont les acteurs à l’origine de ces actions de dénonciation ou de mise en visibilité ? Quelles stratégies communicationnelles, affichées ou souterraines, mobilisent-ils à des fins de dénonciation, de (in)visibilisation des causes environnement et ce, en fonction des enjeux et rapports de pouvoir à l’œuvre ? Quels discours et formats narratifs sont employés pour légitimer les luttes, construire une cause ou attirer l’attention médiatique ? Quels sont les effets politiques, médiatiques et sociaux de ces prises de paroles sur l’agenda public ?
Le présent panel entend interroger le rôle des médias classiques et numériques ainsi que celui des acteurs qu’ils soient étatique, non étatique ou relevant des organisations internationales dans la dénonciation des dynamiques extractivistes et endo-extractivistes dans les contextes africains. Les contributions attendues dans ce panel doivent être ancrées dans des enquêtes empiriques rigoureuses (enquête de terrain, analyse de corpus médiatiques et/ou numériques, entretiens avec les acteurs impliqués, observations, etc.). Les auteur·e·s sont également invité·e·s à proposer des réflexions théoriques sur les liens entre les médias, les réseaux sociaux numériques, mouvements sociaux, récits ou pratiques communicationnelles liées aux enjeux extractifs. Les propositions de communication de ce panel doivent s’inscrire de préférence dans l’un des axes ci-dessous, sans être limitatives :
Axe 1 : Médias classiques, (in)visibilisation des conflits extractifs et endo-extractivistes
En Afrique, les médias classiques (presse écrite, radio, télévision) jouent un rôle ambivalent dans la couverture des enjeux liés à l’extractivisme et à l’endo-extractivisme. La plupart du temps, les conflits extractifs, qu’ils se rapportent à des acteurs étrangers ou à des élites locales (endo-extractivisme) sont faiblement couverts ou traités sous un angle technocratique, nationaliste ou purement économique. Cette invisibilisation s’explique par plusieurs facteurs structurels. D’abord, la précarité économique et la fragilité des modèles économiques des médias (Adjovi, 2003 ; Atenga, 2012 ; Djimeli, 2012 ; Frère, 2020 ; Ngono, 2021) rendent de nombreuses rédactions dépendantes des financements publics ou privés. Il s’agit souvent aussi de financements liés aux industries extractives. Cette dépendance favorise des formes d’autocensure de l’information (Frère, 2016), la neutralisation discursive, voire le silence stratégique des médias. Ensuite, les journalistes se heurtent à des obstacles politiques et sécuritaires : pressions, intimidations, restrictions d’accès aux sites d’extraction ou aux zones de conflits. Dans plusieurs contextes marqués par des « rémanences autoritaires » (Zambo Belinga, 2003), les pouvoirs publics procèdent régulièrement au verrouillage de l’espace public médiatique et empêchent la couverture des mobilisations locales contre les projets extractifs. À ces contraintes s’ajoutent des défis professionnels internes notamment en lien avec les logiques de hiérarchisation dans les rédactions et le manque de spécialisation thématique (Marchetti, 2002). Il est établi que la faible spécialisation journalistique (Mbarga, 2009 ; Lassané, 2020) constitue un frein majeur à la médiatisation rigoureuse des enjeux extractifs : faute de journalistes formés à ces sujets, nombre de rédactions préfèrent ne pas en parler (Arpin, 2010).
Cet axe propose d’interroger les modalités de traitement médiatique des conflits extractifs en Afrique. Il s’agit de répondre, entre autres, aux questions suivantes : comment les conflits extractifs (y compris endo-extractivistes) sont-ils mis en récits par les médias classiques ? Quels discours dominants structurent la couverture des projets extractifs ou miniers en Afrique ? À partir de quels positionnements éditoriaux ces sujets sont-ils abordés, éludés ou requalifiés ? Quelles contraintes (politiques, économiques, professionnelles, sécuritaires) pèsent sur les journalistes couvrant ces enjeux ? Existe-t-il des pratiques émergentes de journalisme d’enquête ou de journalisme environnemental dans les contextes africains ?
Les propositions pourront porter sur l’analyse des mécanismes de silence, de cadrage, de production de discours autour des conflits extractifs dans les médias classiques africains. Elles pourront aussi explorer le rôle des journalistes dans la dénonciation ou la normalisation de ces projets, en mettant en lien leurs pratiques avec les contraintes structurelles de leur environnement professionnel.
Axe 2 : Endo-extractivisme, narrations critiques et formes locales de résistance
L’endo-extractivisme est souvent présenté comme une alternative « vertueuse » aux logiques néocoloniales portées par les multinationales. Pourtant, dans la pratique, ces formes d’extraction menées par des acteurs nationaux reproduisent des dynamiques similaires : accaparement des terres, violences sociales, destruction des écosystèmes. Face à ces dérives, diverses formes de résistance locale émergent. Elles sont souvent portées par des communautés locales, chefferies traditionnelles, collectifs de femmes ou acteurs religieux. Ces mobilisations s’ancrent dans des imaginaires culturels spécifiques et s’expriment à travers des formes d’action symbolique : sit-in, cérémonies rituelles, chants, manifestations. Elles s’accompagnent de la production de récits critiques, le plus souvent ambivalents. Certains dénoncent les effets concrets de l’extraction tandis que d’autres s’attaquent aux discours idéologiques qui les justifient. Dans ce contexte, les réseaux sociaux numériques jouent le rôle de caisse de résonnance ou d’amplificateur de ces contre-récits. Ils permettent aux acteurs subalternes de médiatiser leurs luttes, d’élargir leur audience au-delà de l’espace local et de formuler des narrations critiques de l’endo-extractivisme.
Cet axe entend mettre l’accent sur les discours parallèles à ceux des États ou des entreprises extractives. Inspiré des travaux de James C. Scott (2009) sur les formes de résistance subalternes, il s’agit d’examiner les voix dissidentes qui s’élèvent contre l’endo-extractivisme, non seulement en termes de revendications mais aussi de production symbolique. L’objectif est de proposer une lecture critique de l’endo-extractivisme à partir des récits alternatifs. Si ce modèle invoque souvent la souveraineté nationale ou le développement local pour légitimer l’exploitation des ressources, les communications attendues devront dépasser ce cadre déclaratif pour interroger les contradictions internes de ces discours. Il peut, s’agir dans cet axe, d’analyser l’émergence de récits écologiques, culturels et décoloniaux dans les résistances locales à l’endo-extractivisme. Ces éléments peuvent être questionnés à partir du rôle des médias communautaires, des productions culturelles numériques, des podcasts engagés, des performances artistiques comme nouveaux vecteurs d’expression critique.
Les propositions peuvent explorer les discours de résistance portés par les acteurs locaux face aux formes d’extraction menées par des acteurs nationaux, ainsi que les supports (médiatiques, communautaires, numériques, artistiques) mobilisés pour dénoncer ces pratiques et proposer des alternatives culturelles, politiques et écologiques. Elles peuvent également s’inscrire dans des cadres théoriques ouverts aux perspectives critiques, postcoloniales ou décoloniales.
Axe 3 : Réseaux sociaux numériques : terrains de dénonciation, de mobilisation et de coalition contre l’extractivisme et l’endo-extractivisme
Les réseaux sociaux numériques ne peuvent plus être considérés uniquement comme des espaces de mise en visibilité de soi (Ngono, 2018). Ils se sont imposés comme des lieux de luttes symboliques, de contestation et de mobilisation collective, en particulier face au silence ou à l’alignement idéologique des médias classiques sur les intérêts extractifs. Dans de nombreux contextes africains, ces plateformes numériques jouent un rôle de contre-espace public (Fraser, 2001) et favorisent la visibilité de conflits et de voix marginalisées. À travers une variété d’« opérateurs communicationnels numériques » (Wame, 2018 : 109) (hashtags, vidéos, mèmes, threads, stories, arobases), les acteurs militants, les communautés affectées, les journalistes citoyens, les membres de la diaspora ou encore les « influenceurs numériques » rendent visibles et formulent des revendications à portée locale et transnationale Ainsi, plusieurs campagnes témoignent de cette dynamique : #StopEACOP (contre l’oléoduc d’Afrique de l’Est en Ouganda et en Tanzanie), SaveVirunga (pour la protection du parc national en RDC) ou encore #CongoIsBleeding, mobilisé pour dénoncer l’exploitation minière dans l’Est de la RDC, etc. Ces campagnes s’appuient sur des logiques de coalition en ligne. Elles articulent différents niveaux d’acteurs : des villages locaux aux ONG internationales, en passant par des relais médiatiques ou politiques.
Étant donné les liens étroits entre mobilisations sociales et logiques extractives (Allain et Maillet, 2021 : 8), cet axe propose d’analyser les usages militants, citoyens ou professionnels des réseaux sociaux numériques à des fins de dénonciation, de sensibilisation et de coalition autour des enjeux extractifs. Les propositions de communication pourront interroger les répertoires d’action collective (Tilly, 1986) utilisés sur ces plateformes, les formes de discours critiques confrontés aux risques de désinformation et aux fake news (Thibault et Sauvageau, 2018 ; Giry, 2020). L’accent pourra également être mis sur les modalités de mise en scène des mobilisations : cadrages visuels, storytelling, choix des formats (vidéo, image, texte, etc.). L’enjeu ici est de chercher à saisir les effets concrets de ces mobilisations en ligne (mobilisation sur le terrain, relais médiatiques, retombées politiques ou juridiques). Cet axe invite ainsi à documenter empiriquement les luttes contre l’extractivisme et l’endo-extractivisme dans les espaces numériques. Il s’agit d’analyser comment ces initiatives et coalitions hybrides (en ligne/hors ligne) participent à la construction de contre-discours, à la mise en visibilité des conflits environnementaux et à l’émergence de formes alternatives de communication politique et citoyenne.
Modalités de soumission
Les propositions de communication en français ou en anglais doivent se présenter sous forme d’un résumé de 500 mots espace compris comportant 5 mots-clés. Elles doivent être accompagnées des noms, affiliations et adresses e-mail de ou des auteur(s).
Merci d’envoyer vos propositions de communication aux responsables du panel : Thomas Atenga (Université de Douala) : thomas.atenga@gmail.com, Simon Ngono (Université française de La Réunion) : ngonosimon@yahoo.fr,
avant le 30 novembre 2025.
La réception de chaque proposition de communication donnera lieu à un accusé de réception par courriel.
Les propositions et les textes seront examinées en double aveugle. Les consignes éditoriales seront communiquées aux auteurs dont les propositions auront été retenues.
Calendrier
- 30 novembre 2025 : délai de soumission des propositions de communication
- 10 décembre 2025 : notifications des résultats
Comité scientifique
- Thomas Atenga, Université de Douala
- Simon Ngono, Université Française de La Réunion
Références bibliographiques
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Subjects
- Africa (Main category)
- Mind and language > Information > Information sciences
- Zones and regions > Africa > Sub-Saharan Africa > Central Africa
Places
- Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC)
Yaoundé, Cameroon
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Sunday, November 30, 2025
Attached files
Keywords
- médias classiques, extractivisme, endo-extractivisme, narrations critiques, mobilisations, réseaux sociaux numériques, Afrique
Contact(s)
- Thomas Atenga
courriel : thomas [dot] atenga [at] gmail [dot] com - Simon Ngono
courriel : ngonosimon [at] yahoo [dot] fr
Information source
- Simon Ngono
courriel : ngonosimon [at] yahoo [dot] fr
License
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To cite this announcement
« Médias, extractivisme et endo-extractivisme en Afrique : coalitions, dénonciations et ripostes à l’âge des réseaux sociaux numériques », Call for papers, Calenda, Published on Friday, October 31, 2025, https://doi.org/10.58079/152kr

