Published on Wednesday, November 05, 2025
Abstract
Dans le cadre de la série de colloques « Ethnographies plurielles », la Société d’Ethnologie Française (SEF) lance un appel à communications pour son 16ème volet intitulé « Ethnographier le travail dans les espaces muséaux ou muséifiés ». Ce colloque est ouvert à des contributions de chercheur·se·s et de doctorant·e·s ayant mobilisé la démarche ethnographique de terrain, en France ou à l’étranger. Une présentation intégrant une description de l’histoire et de la géographie du territoire ou du site ethnographié est la bienvenue afin de mieux saisir la place et la fonction des acteurs et actrices de ces espaces muséaux ou muséifiés. Les travaux menés doivent concerner un type d’enquêté·e·s (travailleur·euse·s ou groupe de travailleur·euse·s) et un lieu donné.
Announcement
Argumentaire
À l’instar des institutions en général, les musées n’échappent pas aux enjeux et aux évolutions sociétales de l’époque et des lieux dans lesquels ils sont implantés. De la prise en compte des changements climatiques à l’élargissement des publics, en passant par l’évolution des conditions d’emploi et les innovations numériques, les musées et les professionnel·le·s qui y travaillent doivent s’adapter sur divers plans. Lieu par excellence de la culture, le musée a évolué structurellement tout en se dotant d’autres missions : médiation, pédagogie, attractivité économique, et même divertissement. Aussi, la culture n’est plus l’apanage des villes, comme à l’époque du Grand Tour où elle était essentiellement associée aux musées, théâtres et opéras. Les évolutions du secteur du tourisme et des loisirs accompagnent donc ces mutations, et plus largement aux musées (Gravari-Barbas, Fagnoni, 2015), les espaces muséifiés sont désormais ceux du dedans autant que ceux du dehors.
La muséification d’un espace consiste à en faire principalement (voire même exclusivement) un lieu visité, comme le sont les musées. Ce processus est parfois perçu comme un risque, celui de figer une ville, un village, un quartier ou un territoire dans son passé ou dans un certain esthétisme particulièrement apprécié des visiteur·se·s et des acteur·trice·s de l’industrie qui organisent leur accueil. Associée au concept de « ville-créative » (Lussault, Mongin, 2016), au processus de patrimonialisation des centres-villes ou villages (Gravari-Barbas, Fagnoni, 2013 ; Rautenberg, 2015), mais aussi parfois aux phénomènes de cartepostalisation ou de dysneylandisation (Brunel, 2012 ; Boittiaux, 2021), la muséification peut alors être vue comme une « mise sous cloche » d’un espace, autant dans ses aspects culturels que naturels. D’ailleurs, certain·e·s habitant·e·s, élu·e·s ou professionnel·le·s, critiquent, voire dénoncent l’importance donnée à l’esthétisme des lieux et/ou à sa fonction marchande (Lebrun, 2024), au détriment de leurs aspects plus fonctionnels.
Toutefois, ce colloque entend dépasser la notion péjorative de « muséification » choisie ou subie pour explorer divers espaces dont les caractéristiques communes sont notamment, d’une part, la valorisation et la conservation d’éléments patrimoniaux, et d’autre part, l’ouverture (partielle ou totale) au public, d’autant qu’il n’existe pas une définition universelle du « musée » (Mairesse, Guiragossian, 2020). Ces espaces muséaux ou muséifiés intègrent donc les établissements muséaux eux-mêmes mais également une grande diversité de lieux et de sites, alors même que les musées développent de plus en plus d’activités « hors-les-murs », que de nombreux élu·e·s investissent dans la valorisation des arts et des patrimoines pour attirer habitant·e·s et visiteur·euse·s, apporter une nouvelle dynamique économique à leur territoire, et que certaines destinations touristiques tentent de se « réinventer » pour parer aux changements climatiques. Ces espaces muséifiés peuvent aller du « village à la recherche de son passé rural et paysan » (Assion, 2002) aux ruines d’un site antique, des sites mémoriels aux parcs naturels, en passant par le quartier dit « ethnique » d’une métropole.
Cet élargissement de la focale spatiale s’accompagne également – et dans la même logique – par un élargissement des acteurs qui « façonnent » ces espaces, qui y travaillent, parfois avec des statuts administratifs différents, titulaires et non titulaires (Mesclon, 2025). En effet, si le/la conservateur·trice du patrimoine (Poulard, 2007 ; Roustan, 2016 ; Vindevoghel, 2024), ou le/la restaurateur·trice (Hénaut, 2007) font partie des premier·ère·s professionnel·les·s associé·e·s aux musées, ils/elles sont souvent amené·e·s à exercer aussi en dehors même du musée, y compris dans des espaces que nous pouvons considérer comme muséifiés (centre-ville ou sites historiques, communes labellisés « Ville et Pays d’art et d’histoire », espaces naturels, etc.). Par ailleurs, ces professionnel·le·s sont entouré·e·s d’une grande diversité d’autres « travailleur·euse·s » dont les activités, compétences et statuts dépendent du contexte : notamment les guides-conférencier·ère·s (Salazar, 2006 ; Deschênes, 2024), les médiateur·trice·s (Peyrin, 2016), les hôte·sse·s d’accueil et agents de surveillance ou de sécurité (Bondaz, 2012, 2014 ; Monjaret, 2016 ; Mairesse, Monjaret, 2017 ; Join-Lambert, 2019), les naturalistes (Granjou et al., 2010), les animateur·trice·s, les amateurs bénévoles (Bromberger, 2002 ; Sagnes, 2010, 2016), les professionnel·le·s des réserves (Beltrame et Kreplak, 2024) ou des services techniques (électricien·ne·s, menuisier·ère·s, peintres), les agents d’entretien, les chauffeurs, les transporteurs d’œuvres, les enseignant·e·s et chercheur·e·s, les bibliothécaires, libraires et vendeur·se·s de souvenirs, les administrateur·trice·s de base de données (Beltrame, 2012), les technicien·ne·s, les chargé·e·s de communication, les artisan·e·s, les architectes et les urbanistes, les élu·e·s et même les habitant·e·s (Jacquot, 2015 ; Loisy, 2025). Tous et toutes participent par leur travail au fonctionnement de ces espaces muséaux ou muséifiés.
Les recherches menées à propos de ces dernier·ère·s se sont essentiellement tournées vers les publics ou la question des collections, mais plus rarement du côté des personnels, et ce même s’il en existe – nous pensons notamment à celle effectuée sur la mémoire du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie (MAAO) entendu comme une organisation professionnelle (Eidelman et al, 2003). Elles restent toutefois encore à l’heure actuelle dispersées.
Ce colloque « Ethnographies plurielles » souhaite ainsi explorer les espaces muséaux ou muséifiés par le prisme du travail et des travailleur·se·s qui y sont directement ou indirectement rattaché·e·s. Dans le prolongement de l’ouvrage paru en 2016 sous la direction de Christian Hottin et Claudie Voisenat, Le tournant patrimonial : mutations contemporaines des métiers du patrimoine (Hottin et Voisenat, 2016), il propose une double prise de recul. D’une part, il s’agit d’explorer les transformations et évolutions des différentes formes du « travail », ses pratiques, ses frontières (notamment entre travail et hors-travail), ses normes et ses symboles dans ces espaces. D’autre part, il s’agit à partir de là de saisir les espaces muséaux ou muséifiés dans toute leur diversité, de tenter de les requalifier et de mieux comprendre, par là même, le processus de « muséification du monde » dans une approche qui n’oublie pas les comparaisons internationales. Ce colloque ambitionne, finalement, d’apporter une pierre à l’édification – naissante – d’une anthropologie du travail (Gibert et Monjaret, 2021) et propose quatre axes de réflexions.
- Le premier axe entend comprendre, dans une perspective historique et politico-institutionnelle, l’évolution des métiers, des pratiques professionnelles et des conditions de travail à l’œuvre dans les espaces muséaux ou muséifiés. Les secteurs du patrimoine, de la culture et du tourisme culturel ont vu apparaître, ces dernières années, de nouveaux métiers, en particulier dans les domaines de la communication, du numérique, de l’accessibilité, ou encore de la médiation. Par ailleurs, de nouvelles formes d’emploi ont émergé notamment par le biais de l’externalisation et le statut d’indépendant. Ils sont progressivement devenus la norme pour les professionnel·le·s en charge de l’entretien, de la surveillance, de la vente, en encore du guidage. Ces évolutions concernent également les établissements publics de la culture, comme les musées de France. Elles ne sont pas sans conséquence sur les parcours de formation, l’apprentissage et l’expression des vocations autant que sur les carrières mais aussi sur les activités de travail elles-mêmes. Quelles sont désormais les formes d’emploi et les statuts privilégiés au sein des espaces muséaux ou muséifiés ? Quelles conséquences ces évolutions ont-elles sur le lien entre le/la travailleur·euse et son lieu de travail comme son activité ? Comment fait-il/elle l’apprentissage des normes et valeurs de son activité, et quel type de « collectif » professionnel se construit dans ce (nouveau) contexte ?
- Le deuxième axe cherche à explorer les mutations du travail au prisme de phénomènes naturels ou socio-économiques touchant un nombre croissant de territoires attractifs et mobilisant, très souvent, les institutions et acteur·trice·s politiques locaux·ales ou nationaux·ales. Il peut s’agir notamment des conséquences du changement climatique sur l’enneigement des stations de ski (où le développement du tourisme culturel apparaît comme une des solutions économiques face au déclin subi des sports d’hiver), de la montée des tensions associées à une sur-fréquentation d’un site touristique, ou encore de la mise en tourisme, de la patrimonialisation ou même de la labellisation d’un nouvel « objet ». Par exemple, depuis 2013, la qualité de visibilité du ciel étoilé est reconnue internationalement par l’International Dark Sky Association qui a décerné au Parc national des Pyrénées le label Réserve internationale de ciel étoilé (RICE). Ces phénomènes impactent le marché du travail et favorisent des mutations professionnelles. Des moniteur·trice·s de ski se reconvertissent comme guide culturel·le, des professionnel·le·s du tourisme exerçant dans des espaces muséifiés développent diverses stratégies pour faire face aux revendications d’habitant·e·s excédé·e·s par la présence touristique, etc. Comment, dans ces différents contextes, évoluent la formation, les compétences attendues, les métiers et les carrières ? Quelle évolution – notamment symbolique – connaissent les métiers et les professionnel·le·s du tourisme lorsque leur activité est associée à un phénomène de tension sociale ou à des enjeux très politisés comme la lutte contre le changement climatique ?
- Le troisième axe s’intéresse aux frontières spatiales, temporelles et symboliques du travail. Ainsi, comme dans d’autres milieux, les missions principales du travailleur/de la travailleuse s’entourent de pratiques, temps et lieux formels et informels. Il peut s’agir d’activités quotidiennes qui ne sont pas directement liées au travail proprement dit, elles relèvent de l’ordinaire (pauses, repas, etc.) ou plus de l’exceptionnel (activités associatives, événements, fêtes, etc.) ou encore de tâches plus ou moins implicites qui vont s’inscrire aléatoirement et en « débordement » du temps et du lieu « normalement » dédiés au travail (par exemple, un·e guide qui profite d’une visite en famille pour préparer une conférence).Par ailleurs, les politiques et initiatives de décentralisation (comme le musée du Louvre-Lens), d’expositions itinérantes ou « hors-les-murs », les processus de patrimonialisation et de muséification d’un village ou d’un quartier font évoluer l’espace où peut se déployer le travail. Sans oublier que ces évolutions invitent ou poussent de plus en plus de « non-professionnel·le·s » à « participer ». Mise en place en 2005, la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société – dite « Convention de Faro » – défend « l’idée que la connaissance et la pratique du patrimoine relèvent du droit du citoyen de participer à la vie culturelle tel que défini dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ». Comment évoluent les activités et pratiques entre formel et informel dans les espaces muséaux ou muséifiés ? Quelle place occupent les « non-professionnel·le·s » (habitant·e·s, amateurs, bénévoles, etc.) ou les intervenant·e·s extérieur·e·s, et comment ceux/celles-ci font évoluer les limites entre travail et hors-travail ? Quelles conséquences sur les professionnel·le·s ? Les secteurs du patrimoine et de la culture occupent-ils une place particulière dans ce brouillage des frontières ?
Le quatrième axe se focalise plus spécifiquement sur les évolutions technologiques et numériques et leurs conséquences sur le travail dans les musées et les lieux muséifiés. Le développement d’outils d’aide à la médiation, des visites virtuelles (Condevaux, 2023), de technologies dédiées à l’archivage d’œuvre ou encore la création des fac-simile (comme la Grotte Chauvet 2 ouverte en 2015) poussent les travailleur·euse·s à s’adapter sur différents plans. Les corps n’occupent plus le même rôle dans le travail à distance, la matérialité de l’activité évolue et la position légitimée du/de la « sachant·e » se déplace d’un type d’acteur·trice à un autre. Ces changements s’accompagnent également d’une évolution des compétences recherchées. Dans ce contexte, comment évoluent les apprentissages techniques et professionnels, la formation des travailleur·euse·s ? Des formes de résilience, d’adaptation, ou au contraire, des formes de résistance vis-à-vis de ces évolutions, dans les espaces muséaux ou muséifiés s’observent-elles ?
Ce colloque est ouvert à des contributions de chercheur·se·s et de doctorant·e·s ayant mobilisé la démarche ethnographique de terrain, en France ou à l’étranger. Une présentation intégrant une description de l’histoire et de la géographie du territoire ou du site ethnographié est la bienvenue afin de mieux saisir la place et la fonction des acteurs et actrices de ces espaces muséaux ou muséifiés. Les travaux menés doivent concerner un type d’enquêté·e·s (travailleur·euse·s ou groupe de travailleur·euse·s) et un lieu donné.
Modalités de soumission
Les propositions (3000 signes, hors bibliographie) doivent être adressées aux adresses suivantes : anne.monjaret@ehess.fr et marine.loisy@lecnam.net,
avant le 30 janvier 2026.
Les propositions de communication doivent comporter un titre, 5 mots-clefs, et respecter la norme suivante : Police Times New Roman, 11 points, interligne simple. Le/la ou les auteurs et autrices indiqueront leur principale institution d’appartenance et leur discipline. Les propositions attendues peuvent s’inscrire dans toute discipline des sciences sociales (anthropologie sociale et culturelle, ethnologie, sociologie, géographie, histoire, information-communication, etc.), à condition que la recherche repose sur une démarche ethnographique concernant un lieu (ou des lieux) et un·e travailleur·euse (ou groupe de travailleur·euse·s). Elles devront restituer clairement la construction de la problématique et les apports d’une entrée par la question du travail, la méthodologie adoptée et les principaux résultats. Ces journées valoriseront des recherches présentant un fort ancrage empirique, sur des terrains français comme internationaux.
Calendrier
- 30 janvier 2026 : Date limite de l’envoi des propositions de communication (3000 signes)
- Mars 2026 : Notification d’acceptation aux autrices et auteurs.
- Juin 2026 : Envoi du programme du colloque aux intervenants
- Septembre 2026 : Diffusion du programme du colloque
- 7 et 8 décembre 2026 : Colloque « Ethnographies plurielles »
Organisation scientifique
- Marine Loisy (SEF ; LISE, Cnam-CNRS)
- Anne Monjaret (SEF ; LAP, CNRS-EHESS)
Bibliographie
ASSION P. (2002), « Histoire, tradition et folklorisme : À propos de la muséification comme tendance culturelle de notre temps », L’Homme & la Société, Vol. 4, n° 146, pp. 101-117.
BELTRAME T. (2012), « Un travail de Pénélope au musée Décomposer et recomposer une base de données », Revue d’anthropologie des connaissances, Vol. 6, n° 1(1), pp. 217-237.
BELTRAME T. et KREPLAK Y. (dir.) (2024), Les réserves des musées : écologie des collections, Paris, Presses du réel.
BOITTIAUX J. (2021), L’expérience des parcs à thème. Une approche sémio-pragmatique des rapports entre proximité et évasion, thèse de doctorat sous la direction de N. d’Almeida, CELSA – Sorbonne Université.
BONDAZ J. (2012), « Animaux et objets marrons », Civilisations « Au-delà du consensus patrimonial » [En ligne], Vol 61, n°1.
BONDAZ J. (2014), L’exposition postcoloniale. Musées et zoos en Afrique de l’Ouest, Paris, L’Harmattan (Coll. Connaissance des hommes).
BROMBERGER C. (2002), Passions ordinaires. Football, jardinage, généalogie, concours de dictée…, Paris, Éditions Hachette (Coll. « Pluriel ») [1e édition : 1998].
BRUNEL S. (2012), La Planète disneylandisée. Chroniques d’un tour du monde, Auxerre, Éditions Sciences humaines [1ère édition : 2006].
CONDEVAUX A. (2023), « 5. Le tourisme est mort, vive le travail à distance ! Médiations touristiques en temps de pandémie », in Senik C. (dir.), Le travail à distance Défis, enjeux et limites, La Découverte, pp. 94 -112.
DESCHENES J. (2024), « Le vêtement historique hors des vitrines », In Situ « Le vêtement et la mode, un patrimoine incarné » [En ligne], n°52.
EIDELMAN J., MONJARET A. et ROUSTAN M. (2003), « Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, mémoire d’une organisation », Culture et musées « Musées et organisation », Ballé C. (dir.), n°2, pp. 101-127.
GIBERT M.-P. et MONJARET A. (2021), Anthropologie du travail, Malakoff, Armand Colin (Coll. U).
GRANJOU C., MAUZ I. et COSSON A. (2010), « Les travailleurs de la nature : une professionnalisation en tension », SociologieS, rubrique « Théories et recherches » [En ligne].
GRAVARI-BARBAS M. et FAGNONI E. (dir.) (2013), Métropolisation et tourisme. Comment le tourisme redessine Paris, Paris, Éditions Belin (Coll. Mappemonde).
GRAVARI-BARBAS M. et FAGNONI E. (dir.) (2015), Nouveaux musées, nouvelles ères urbaines, nouvelles pratiques touristiques, Laval, Presses de l’université Laval.
HENAUT L. (2007), « Polymères et vieilles dentelles. La restauration et la conservation dans un musée de costumes », Sociétés contemporaines « Le travail dans les institutions culturelles », Vol. 66, n° 2, pp. 79-99.
HOTTIN C. et VOISENAT C. (dir.) (2016), Le tournant patrimonial : mutations contemporaines des métiers du patrimoine, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme.
JACQUOT S. (2015), « Politiques de valorisation patrimoniale et figuration des habitants en banlieue parisienne (Plaine Commune) », EchoGéo, n°33.
JOIN-LAMBERT O. (2019), Travailler au musée. Publics, gardiens et conservateurs du Louvre et du British Museum : regards croisés (1946-1981), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion (coll. Histoire et Civilisations).
LEBRUN N. (2024), « Regard géographique. Les liens entre la fonction marchande et la valorisation patrimoniale : au-delà du tourisme », Géoconfluences, février [En ligne].
LOISY M. (2025), Parisiens et touristes. Ethnographie d’une participation habitante au tourisme, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.
LUSSAULT M. et MONGIN O. (dir.), Avec le concours de ALLEMAND S. et HEURGON É. (2016). Cultures et créations dans les métropoles-monde, colloque de Cerisy, Paris, Hermann.
MAIRESSE F. et MONJARET A. (dir.) (2017), Accueillir et surveiller. Les métiers du gardien de musée, Paris, La Documentation française (Coll. Musées-Mondes). MAIRESSE F. et GUIRAGOSSIAN O. (2020), « Définir le musée à travers le monde », ICOFOM Study Series [En ligne], vol 48, n°2.
MESCLON A. (2025), « Aux marges de l’emploi et du travail public. Les agents stables mais non certifiés par concours dans un musée », Sociologie du travail [En ligne], Vol. 67, n°1.
MONJARET A. (2016), « Surveiller et transmettre ? Être « gardien » au palais de la Porte Dorée, histoire d’une transition », in Hottin C. et Voisenat C. (dir.), Le tournant patrimonial : mutations contemporaines des métiers du patrimoine, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, pp. 159-183.
PEYRIN A. (2016), Être médiateur au musée - Sociologie d’un métier en trompe-l’œil. Sociologie d’un métier en trompe-l’œil, Paris, La Documentation française (Coll. Musées-Mondes).
POULARD F. (2007), « Diriger les musées et administrer la culture », Sociétés contemporaines « Le travail dans les institutions culturelles », Vol. 66, n° 2, pp. 61-78.
RAUTENBERG M. (2015), « L’urbanité comme patrimoine de la ville », Diogène, Vol. 251-252, n°3, pp. 90-102.
ROUSTAN M. (2016), « Des clefs des réserves aux mots-clefs des bases de données », in Hottin C. et Voisenat C. (dir.), Le tournant patrimonial : mutations contemporaines des métiers du patrimoine, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, pp. 117-140.
SAGNES S. (2010), « Suivez le guide… : De l’Autre à soi, ou comment devenir monument », Ethnologies, Vol. 32, n°2, pp. 81-101.
SAGNES S. (2016), « Guider au temps des médiations : des enjeux d’une réinvention », Ethnologies, « Créativité et médiation en tourisme et en patrimoine », Vol. 38, n°1-2, pp. 107–125.
SALAZAR N. B. (2006), « Touristifying Tanzania. Local Guides, Global Discourse », Annals of Tourism Research, Vol. 33, n°3, pp. 833-852.
VINDEVOGHEL R. (2024), « (Re)trouver sa place au musée : le cas des conservateurs et conservatrices à la BnF », ethnographiques.org, « Agir en intrus dans les musées. Inclusions, controverses, exclusions et patrimoines » [En ligne], n°47.
Subjects
Places
- Paris, France (75)
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Friday, January 30, 2026
Attached files
Keywords
- travail, musées, espaces muséifiés, métiers, conditions de travail, professionnel.le.s, ethnographie
Contact(s)
- Marine Loisy
courriel : marine [dot] loisy [at] lecnam [dot] net
Information source
- Marine Loisy
courriel : marine [dot] loisy [at] lecnam [dot] net
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« Ethnographier le travail dans les espaces muséaux ou muséifiés », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, November 05, 2025, https://doi.org/10.58079/153ip

