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Guerres entre la France et la Chine

Regards croisés sur le Blocus de Formose et la guerre dans le Détroit

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Publié le lundi 07 janvier 2002

Résumé

L'exposition "Regards croisés sur le Blocus de Formose et la guerre dans le Détroit", du 07-12-2001 au 30-01-2002, dans la galerie de l'Institut français de TaiPei, sera sans doute en 2002 développée et reprise par plusieu

Annonce

L'exposition


"Regards croisés sur le Blocus de Formose et la guerre dans le Détroit",
du 07-12-2001 au 30-01-2002,
dans la galerie de l'Institut français de TaiPei, sera sans doute en 2002 développée et reprise par plusieurs musées de TaiWan et, si possible, dans la province du FuKien (FuJian) et FuChou (FuZhou), là où l'amiral Courbet détruisit une grande partie de la flotte de guerre chinoise et l'arsenal (chantier naval) de Ma Wei construit par Prosper Giquel.





Il est donc prévu de publier en 2002 un catalogue-album trilingue (français, chinois, anglais) sur ce sujet, en même temps que seront réédités/traduits des textes & images de l'époque (Giquel, Courbet, observateurs américains, imagerie populaire chinoise, d'Hervey-de-Saint-Denys, etc.).





L'exposition "préliminaire" (environ 130 pièces exposées sur 250 disponibles, faute de place) qui fermera ses portes fin janvier 2002 ne comporte donc pas de catalogue, mais le texte ci-après a été diffusé en 3 langues auprès des visiteurs, alors que les conservateurs des musées concernés (et toute personne/institution intéressée) peuvent recevoir un dossier/bibliographie sommaire d'une trentaine de pages, visant à réunir des documents complémentaires.





Cete exposition s'inscrit aussi dans un cadre plus large, de réflexion polémologique, pour tenter de décrire et comprendre les constantes des différentes guerres entre la France et la Chine. Toutes les personnes intéressées sont bienvenues de prendre contact avec René Viénet

fax +8862 87 32 15 15




Noter que le livre de Christophe Rouil
"Formose, des batailles presque oubliées"
TaiPei 2001, ISBN 957-8820-05-4
(qui reproduit, pour la première fois, plusieurs photographies exposées) peut être commandé à l'éditeur (20 euros, port compris, quel que soit le pays).




Le Pigeonnier


fax +8862 25 17 81 73





Regards croisés sur le Blocus de Formose
&
la guerre dans le Détroit





Ces deux pages (avec leur traduction en anglais et en chinois) sont l’introduction, la mise en perspective, du dossier technique d’une "exposition préliminaire" tenue à l’Institut français de TaiPei en décembre 2001 et janvier 2002.




L’exposition elle-même constitue en quelque sorte l’ébauche, l’introduction, de ce que pourrait être une exposition ultérieure plus ambitieuse, plus complète, et dotée cette fois d’un catalogue imprimé détaillé, où seraient mis en valeur notamment des traductions (du chinois vers le français et inversement) destinées à restituer l’ambiance de l’époque et à prendre la mesure des enjeux, tant du point de vue des militaires que des gouvernements concernés : le modèle en la matière, qu’il convient de citer ici avec respect et modestie, restant le classique "Opium War through Chinese Eyes" d’Arthur Waley dans la mesure où, cette fois-ci, à part un remarquable ensemble d'une cinquantaine de bois gravés chinois, c’est surtout la vision française du conflit que nous illustrons.




Ce faisant, il s’agit donc d’adresser un appel tous ceux qui auront pris intérêt à cette première exposition, en particulier aux spécialistes (conservateurs de musées en France, à TaiWan et au FuKien, journalistes, membres de sociétés d’histoire locale, etc.), afin qu’ils nous aident à localiser, en France aussi bien qu’à TaiWan, au VietNam ou en Chine, les archives susceptibles de renfermer des documents complémentaires.




C’est le moment de remercier les responsables de l’Institut français de TaiPei, en particulier sa directrice, Mme l’Ambassadeur Elizabeth Laurin, et M. Pierre Fournier, conseiller culturel, pour leur soutien, ainsi que M. Christophe Rouil, sous-officier de gendarmerie détaché auprès de l’Institut français, lequel a retracé dans un livre, qui vient de paraître à TaiPei, l’histoire du cimetière militaire français de KeeLung (ChiLung) et de l’expédition de l’amiral Courbet.




L’exposition vient ainsi compléter l’iconographie du livre de Christophe Rouil et ouvre la voie à un futur album où toutes les pièces exposées (et d’autre encore, si possible) seront reproduites et commentées.




La "Guerre du Tonkin & à Formose", qui fut un affrontement militaire considérable en son temps, bouleversa la vie politique française et fut largement couverte par les médias français. Pourtant, la "Guerre du Détroit" est aujourd’hui largement oubliée en France.




Sans doute son souvenir est-il plus vivace en Chine continentale. Il est vrai que là-bas, pour les Chinois de la génération précédente, Dien Bien Phu (TienPienFu) aura été l’ultime riposte des Pavillons noirs face aux prétentions françaises sur le VietNam, l’ultime confrontation entre Francis Garnier et le commandant Rivière, d’un c™té, et Luu Vinh Phoc (c’est-à-dire Liu YungFu, le ministre de la Guerre de la "République de TaiWan" de 1895) de l’autre.




Comme le rappelle de manière graphique une carte scolaire murale chinoise exposée, c’est dans le Nord de TaiWan et à FooChow (FuChou) que cet affrontement initié au TonKin aura été sans doute le plus violent et le plus massif, même si la "guerre du TonKin" en forme le volet le plus documenté du coté français et celui dont la mémoire est le mieux conservé en France.




Guerre "moderne" (premiers cuirassés, premières torpilles) superposée à une contre-guerilla (Légionnaires, Marsouins & Zéphirs contre Pavillons noirs), elle a préfiguré les conflits indochinois du siècle suivant.




Entreprise sans qu’elle soulève l’enthousiasme ou l’intérêt des milieux commerciaux et industriels français, et probablement contre l’avis du ministère de la Guerre (dont la priorité restait la reconquête de l’Alsace-Lorraine), cette guerre fut déclarée puis conduite par un gouvernement républicain de gauche (et son ministère de la Marine) qui maîtrisait mal les bisbilles opposant en Indochine un marchand d’armes très entreprenant, Jean Dupuis, quelques officiers de marine/explorateurs/écrivains et des diplomates déstabilisés.
Quoi qu’il en soit, cette guerre aura eu pour résultat de renverser Jules Ferry et de lui faire perdre la face à Formose, et aussi de provoquer le désespoir de l’amiral Courbet et de ses officiers qui rêvaient de porter la guerre jusque dans la Chine du nord jusqu’à Port-Arthur et Pékin.




Car si cette guerre a été très largement oubliée en France, c’est que pour les héritiers spirituels de Jules Ferry elle est assez peu "politiquement correcte" Ñ même si les qualités stratégiques et tactiques de Courbet, et la bravoure dont on fait preuve les combattants des deux camps, étaient célébrées, naguère encore, par des cérémonies commémoratives.




Quelques rarissimes photographies exposées ici pour la première fois sont l’occasion de rappeler que l’arsenal de MaWei à FooChow (FouTcheou, FuChou) Ñ construit à la demande de Li HungChang par Prosper Giquel, un officier de marine français Ñ fut probablement, à son époque, le chantier naval le plus moderne à l’est de Suez : à tout le moins jusqu’à ce que l’amiral Courbet, douze années plus tard, ne le détruise en même temps qu’il coulait une partie importante de la flotte chinoise dont les officiers avaient été formés dans des écoles françaises.




De ce colossal investissement industriel, de cet affrontement militaire majeur, quelles traces conserve-t-on, un siècle plus tard, au fond des bibliothèques et dans les cartons des archives militaires ou des archives privées ? Quelques images d’ƒpinal gravées par les uns et les autres, moins d’une centaine de livres qu’on ne lit plus guère et jamais réédités, une douzaine d’assiettes à dessert (exposées ici) et le cimetière militaire français de KeeLung.




Ce cimetière, classé désormais site historique à TaiWan, est ouvert à la promenade et les amateurs chinois ou français de polémologie peuvent venir y méditer les raisons pour lesquelles la France et la Chine se sont affrontées militairement, et de façon cruelle et durable, à cinq ou six reprises durant un siècle et demi.




Pour contribuer à cette réflexion, à l’heure où TaiWan et la Chine font leur entrée à l’OMC, la librairie Le Pigeonnier du Quercy, installée à TaiPei, réédite le remarquable pamphlet de d’Hervey-Saint-Denys sur la question, "La Chine devant l’Europe", un ouvrage qui date de 1859 et sortit des presses, en vain, avant le Sac du Palais d’été par les troupes franco-anglaises.




Son auteur y explique, entre autres détails, que la France, pour l’année 1855, n’avait compté que 17 navires de moins de 6 000 tonneaux commerçant avec cinq ports chinois, que la mondialisation jusqu’à la Chine des échanges se ferait le moment venu par consentement mutuel, sans qu’il soit besoin d’y mêler des dizaines de milliers de soldats en armes. Alors, ce n’était pas la Chine elle-même qui s’évertuait à s’intégrer au commerce mondial, c’étaient la France et la Grande-Bretagne qui voulaient de force l’y contraindre.




Au risque d’accentuer ce sentiment d’un monde qui n’est que l’auberge des créatures et le temps l’h™te de l’éternité, on a ajouté aux reliques du conflit de 1883-1885 des cartes plus anciennes de TaiWan (rarement exposées dans l’île ou ailleurs) et quelques-unes des premières photographies de TaiWan, réalisées en 1871 par John Thomson.




Ces quelques phototypies du grand photographe écossais sont exposées en vis-à-vis des gravures parues dans la presse européenne qui s’en sont inspirées, pour souligner à quel point l’Occident connaissait mal TaiWan avant de se lancer dans cette aventure militaire, mais également pour annoncer un projet de rétrospective de l’ensemble des photographies réalisées en Chine et à TaiWan par John Thomson Ñ en tout cas les quelques centaines de photographies dont les plaques de verre (négatifs) ont été préservés par un pharmacien prévoyant et généreux, M. Henry Wellcome.




John Thomson semble avoir été le tout premier photographe de TaiWan. Par ailleurs ses clichés chinois, sans être les premiers réalisés sur le continent (les daguerréotypes de Jules Itier datent de 1845), n’en constituent pas moins le monument fondateur de la photographie en Chine.




Ces photographies méritent donc à double titre d’être montrées au public taiwanais le plus large. Conclusion logique, une exposition en appelle une autre, toujours à Taiwan pour commencer et si possible après au FuKien, et toujours dans la même perspective : un regard croisé rétrospectif des Européens et des Chinois sur leurs premiers contacts.



René Viénet (7 décembre 2001)





Traduction anglaise =





Criss-crossing Views of a Forgotten War





Other possible titles for the next stage exhibition and its album :




Criss-cross Views of the Franco-Chinese War of 1883-85: TungKing, Formosa, & the River Min




Blockade of North Formosa & TaiWan Strait War





This is no more than a preliminary exhibition Ñ a sketch or study, so to speak, for a more ambitious and comprehensive show that has yet to be mounted. A show with a detailed printed catalogue providing translated texts Ñ from Chinese to French, as from French to Chinese Ñ evoking the atmosphere of a time, of a war and its spoils, as much from the point of view of the soldiers who fought the war as from the point of view of the governments who prosecuted it. Our model here, though cited with all due respect and humility, can only be Arthur Waley's classic The Opium War Seen Through Chinese Eyes.




These notes are meant as a kind of communiquŽ to all those who might be interested: museum curators of France and Taiwan and Fujian, journalists, local historians, and so on. And this foretaste of an exhibition as yet only imagined is in effect a cordial invitation to historians to seek out further documents, whether in France, in Taiwan, or in China Ñ to delve anew into long-ignored archives of the largely forgotten events of 1883-85.





This is the appropriate place to express our gratitude to the staff of the Institut Franais of Taipei, most especially Madame Ambassador Elizabeth Laurin, Director, and Monsieur Pierre Fournier, Cultural Counselor, who have taken such kind interest in this exhibit, as in the occasion for it, namely the recent publication in Taipei of Christophe Rouil's work Formose, des batailles presque oubliŽes [Formosa: Almost Forgotten Battles, Le Pigeonnier du Quercy Ed.]. The author is a warrant-officer assigned to the Institut Franais, and his book traces the history of the French Military Cemetery of KeeLung (ChiLung)Ðnow a Taiwan protected historical siteÐand of the "Admiral Courbet Expedition."




The images on display expand the iconography to be found in Christope Rouil's work and will, it is hoped, constitute the core of a publication containing an even more extensive collection of annotated reproductions.





The "War of TonKin & Formosa" was a military confrontation of considerable proportions for the period, causing turmoil in the political world and an uproar in the French press. The "Strait War" has nevertheless been largely forgotten in France; less so, perhaps, by an earlier generation in mainland China, for whom Dien Bien Phu (TienPienFu) was in a sense the ultimate response of the Black Flags to French ambitions in VietNam Ñ the ultimate face-off, so to speak, between Francis Garnier and Commander Rivire on the one hand and, on the other, the leader of the Black Flags, Luu Vinh Phoc (i.e., Liu YungFu, war minister of the "Taiwan Republic" of 1895).





As graphically demonstrated by the Chinese schoolroom wall-map that opens our display, this conflict, although it was initiated in Tonkin, and although its best documented phase is the "TungKing War," was most violent and most massive in the north of Taiwan and in FooChow (FuChou).




"Modern", high. tech., means of warfare (including early ironclad battleships and early torpedoes) were superimposed upon a guerilla conflict (Legionnaires and marines versus Black Flags); in this sense the conflict foreshadowed the Indochinese conflicts of the century to come.




With neither enthusiasm nor even interest from French industrialists and businessmen, indeed in all likelihood against the advice of the Ministry of War (whose main priority was the recovery of Alsace-Lorraine), war was begun and conducted by a left-Republican government (and its Naval Ministry) which had little grasp of the spatting and wheeler-dealing then going on in Indochina between the arms merchant Jean Dupuis, a handful of Navy officers/explorers/writers, and a disoriented diplomatic corps. Jules Ferry was destined to lose power because of TonKin, and to lose face in Formosa Ñ filling Admiral Courbet and his officers with despair, for they had been dreaming of carrying the war to North China, to Port-Arthur and PeKing.




The war has been largely consigned to oblivion in France, being deemed "politically incorrect" by the spiritual heirs of Jules Ferry. This, despite the fact that Admiral Courbet's tactical and strategic prowess and the bravery of the combatants on both sides nourished commemorative ceremonies until a comparatively recent date.





Some exceedingly rare photographs publicly displayed here for the first time serve to remind us that MaWei Arsenal in FooChow, built by the French naval officer Prosper Giquel at the request of Li HungChang, was probably the most modern shipyard of its day East of Suez. Twelve years later, however, Admiral Courbet destroyed it, along with a significant portion of the Chinese fleet, whose officers had just been turned out by French naval academies.




What remains today of this vast industrial mobilization and military conflict? What traces still exist a century later, buried deep in libraries or in dusty military and private archives?




We have found stereotyped images from both sides, as represented here by a few lithographs & woodblock prints and by slightly fewer than a hundred books rarely consulted today and never reprinted in the course of the twentieth century. We may also mention a most interesting set of twelve dessert dishes on view here.



Nor must we forget the French military cemetery at KeeLung, now classifed as a Taiwan historical site, where Chinese or French polemology scholars may stroll at their leisure, pondering the curious fact that over a century and a half France and China engaged five or six times in cruel and prolonged military confrontation.





As an aid to such reflection, at a time when both China and Taiwan are entering the World Trade Organization, the TaiPei bookshop "Le Pigeonnier du Quercy" is just reprinting the fascinating pamphlet of Baron dÕHervey-Saint-Denys. La Chine devant lÕEurope [China Facing Europe] was first published in 1859, in vain, just before the sack of the Summer Palace by Franco-British forces. The author stresses, among other things, that in 1855 France engaged only seventeen ships of less than 6,000 tons for trade with five Chinese "open ports"; and argues that the development of worldwide commerce would happen in due course on the basis of mutual consent, and not thanks to the intrusion of tens of thousands of armed men mobilized by vindictive politicians more numerous than all the traders interested in China put together. At that time, so far from China and TaiWan striving to join the World Trade Organization, it was Great Britain and France that wanted to open forcibly China up to trade.





We have chosen (not, we hope, from mere caprice) to add to these memorabilia of the conflict of 1883-85 a few even older maps of Taiwan. These have rarely been seen before, in Taiwan or elsewhere.





And, last but not least, we are showing some of the very first photographs of the island, taken in 1871 by John Thomson. These few phototypes made by the great Scottish photographer, along with several plates from the European press, based on his work, are presented here not merely to emphasise how little the West knew of Taiwan before undertaking its military campaign, but also as a way of anticipating an exhibition of the entirety of Thomson's photography in China and Taiwan Ñ or at least the hundreds of images preserved as glass plates (negatives) thanks to the forethought and generosity of the pharmacist Henry Wellcome.





While Thomson's Chinese pictures are not the first photographs ever taken on the mainland (Jules Itier's daguerrotypes date back to 1845), they are nevertheless a founding monument of Chinese photography, and in a sense the embryo of many of China's commercial photographic studios. These photographs are thus doubly deserving of being set before the widest possible public, first in TaiWan and hopefully later on in FuKien.





May one exhibition therefore give birth to another ! And, in both instances, may the criss-crossing views of Europeans and Chinese come, here in Taiwan, into a kind of convergence.




René Viénet (07Ñ12Ñ2001)
Translated by Donald Nicholson-Smith



L'ensemble de cette notice peut être relayée librement, pour information, en veillant à la maintenir dans son intégralité pour éviter tout malentendu, et ne pas nuire à la possibilité qu'après TaiWan et la Chine l'exposition puisse se tenir en France.


Lieux

  • TaiPei (TaiWan)
    Taipei, Taiwan

Dates

  • mardi 01 janvier 2002

Mots-clés

  • Guerres France Chine TaiWan Polémologie

Contacts

  • VIENET René
    courriel : invino [at] ms26 [dot] hinet [dot] net

Source de l'information

  • VIENET René
    courriel : invino [at] ms26 [dot] hinet [dot] net

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Guerres entre la France et la Chine », Informations diverses, Calenda, Publié le lundi 07 janvier 2002, https://doi.org/10.58079/7g4

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