organisée par l'Université de Paris X - Nanterre, l' École française de Rome, l'Institut Universitaire de France et l'Università di Roma "La Sapienza", avec le concours de l’Università di Bologna et l’Università di Pisa. Rome 10-11 j

organisée par
l'Université de Paris X - Nanterre,
l' École française de Rome,
l'Institut Universitaire de France et
l'Università di Roma "La Sapienza",

avec le concours de l’Università di Bologna et l’Università di Pisa.

Rome 10-11 janvier 2003
École française de Rome
62, piazza Navona

Après deux premières rencontres centrées sur l'identité des élites en France et enItalie, puis la nature du travail requis au sein du régime de Vichy et du régime fasciste, la perspective de cette troisième table ronde est de comprendre comment s'est effectuée la transition au moment de la chute des dictatures en analysant le dispositif de l'épuration et les reclassements opérés au sein des différents appareils de l'État (politique, administratifs, militaire) comme dans les instances dirigeantes de la vie économique et financière nationale.



Vendredi 10 janvier
9h
Présentation
Brigitte Marin (École française de Rome)
Didier Musiedlak (Université de Paris X -Nanterre)

Présidence
Philippe Levillain (Institut Universitaire de France)

Élites et transition politique
Emilio Gentile (Università di Roma « La Sapienza »), La crise du Régime fasciste et le passage aux « Républiques ».
Jean-Marie Guillon (Université d'Aix-Marseille I), Les élites face aux enjeux de la transformation politique.

Discussion

Espace juridique et épuration
Mirco Dondi (Università di Bologna), Le cadre juridique de l’épuration en Italie.
Olivier Dard (Université de Paris X - Nanterre), Le dispositif juridique français et l’épuration.
Anne Simonin (CNRS, Caen), « Justice spéciale » et loi d’exception.

Discussion

15 h
L’appareil d’État face au changement politique
Giovanna Tosatti (Archivio Centrale dello Stato), Préfets « fascistes » et « préfets » de la carrière.
Marc Olivier Baruch (IHTP, Paris), La carrière préfectorale et les aléas de la conjoncture politique.
Giovanni Focardi (Società dello Studio della Storia delle Istituzioni, Roma), L’épuration du Conseil d’État en Italie.
Jean-Yves Dormagen (Université de Paris I), Les effets d'une épuration de façade dans la haute fonction publique.

Discussion

Samedi 11 janvier
9h 30
L’épuration de l’appareil politique
Didier Musiedlak (Université de Paris X -Nanterre), L’exemple du Sénat italien.
Olivier Wieviorka (ENS, Cachan), L’épuration du Parlement.

Discussion

L’appareil militaire et sa mutation

Claude d’Abzac-Épezy (Service Historique des Armées de l’Air, Ministère de la Défense), L’armée et la question
de sa reconversion.
Giuseppe Conti (Università di Roma «La Sapienza »), L’armée italienne et la question de son identité politique. Les leçons de l’épuration.

Discussion

15 h
L’appareil bancaire et la restructuration politique

Michel Margairaz (Université de Paris VIII), L'épuration des financiers publics.
Giuseppe Conti et Alessandro Polsi (Università di Pisa, Scuola Normale di Pisa), Continuités et ruptures dans le monde bancaire italien.

La confrontation de l’entreprise avec le politique

Hervé Joly (CNRS, Lyon), Le monde des entreprises face à la nouvelle donne politique.
Dominique Barjot (Université de Paris IV), Le Patronat français et son renouvellement.
Marco Doria (Università di Genova), L’adaptation de l’entreprise italienne aux nouvelles exigences politiques.

Discussion

Comité scientifique:
Emilio Gentile
Brigitte Marin
Michel Margairaz
Guido Melis
Didier Musiedlak
Mariuccia Salvati

Secrétariat scientifique:
Brigitte Marin, Didier Musiedlak