Processus d’adolescence et subjectivation
Colloque « Processus d’adolescence et subjectivation » coorganisé par l’ERA (Equipe de Recherches sur l’Adolescence) et la revue Adolescence
Published on Wednesday, September 03, 2003
Abstract
Announcement
vendredi 24 octobre 2003
Les participants :
• Raymond CAHN, psychanalyste, membre titulaire de la société Psychanalytique de Paris.
• Jean-Bernard CHAPELIER, psychanalyste, Maître de conférences (habilité à diriger des recherches) à l’Université de Poitiers, membre de l’E.R.A.
• Philippe GIVRE, psychanalyste, maître de conférences à
l’Université Paris 7, membre de l’E.R.A.
• Jacques GOLDBERG, psychanalyste, agrégé de philosophie.
• Philippe GUTTON, psychanalyste, Professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille, directeur de la revue Adolescence.
• Bernard PENOT, psychanalyste, membre titulaire de la Société Psychanalytique de Paris.
• François RICHARD, psychanalyste, Professeur à l’Université Paris 7, responsable de l’E.R.A.
• Anne TASSEL, psychanalyste, Maître de conférences à
l’Université Paris 7, membre de l’E.R.A.
Matinée : Modérateur : Philippe GUTTON
09 h 00 - Introduction par Philippe GUTTON
09 h 15 - Philippe GIVRE et Jacques GOLDBERG, « Quels enjeux pour le processus de subjectivation à l’adolescence »
10 h 00 - Pause
10 h 30 - Raymond CAHN, « La fonction subjectalisante de l’objet dans l’aventure de la subjectivation »
11 h 00 - François RICHARD, « Mélancolie et subjectivation à l’adolescence »
11 h 30 - Bernard PENOT, « Travailler aux limites de la subjectivation - Un travail psychanalytique à plusieurs »
12 h / 13 h - Discussion générale
Après-midi : Modérateur : François RICHARD
14 h 30 - Philippe GUTTON, « La pertinence du concept de subjectivation dans la cure », discussion
15 h 30 - Jean-Bernard CHAPELIER, « Devenir sujet : naître de soi-même. Fantasme d’auto-engendrement et remaniement des identifications œdipiennes », discussion
16 h 30 - Pause
16 h 45 - Anne TASSEL, « Sublimation, création et ubjectivation à l’adolescence », discussion
17 h 45 - François RICHARD : conclusion
Le colloque a lieu à l’Université Paris 7
2, Place Jussieu, 75005 Paris, Niveau Parvis, amphi 24
ENTRÉE LIBRE
Renseignements :
E.R.A., U.F.R. Sciences Humaines Cliniques, Université Paris 7. 107, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris, Bureau 207, Tél. : 01.53.34.90.52
L’augmentation d’une symptomatologie spécifique de l’adolescence a suscité des élaborations nouvelles et un approfondissement des modalités de l’intervention clinique. La subjectivation est apparue comme le concept propre à rendre compte de l’évolutivité de troubles psychiques où se croisent la névrose, la psychose et les pathologies ni névrotiques ni psychotiques. R. CAHN théorisa ce concept à partir de ses recherches sur la « folie » l’adolescence. A sa suite B. PENOT mit l’accent sur la dimension de passivité dans la subjectivation et F. RICHARD sur celle d’une mélancolie de base. L’ensemble de ces avancées recoupe les hypothèses faites par Ph. GUTTON sur la spécificité du pubertaire.
Nous nous proposons de faire le point sur la question pour en dégager les acquis et ouvrir à de nouvelles avancées théoricocliniques, partir d’un rapport de Ph. GIVRE et J. GOLDBERG auquel répondront R. CAHN, Ph. GUTTON, B. PENOT et F. RICHARD dans le souci de montrer comment la métapsychologie des processus de subjectivation éclaire les formes actuelles de la psychopathologie des adolescents (agirs, addictions, mouvements dépressifs, désorganisations psychotiques, mais aussi organisations névrotiques) et permet de mieux penser l’intervention et l’interprétation. La subjectivation élabore les traumatismes et surmonte l’omnipotence narcissique, parfois au décours d’une dépression clinique ou d’une activité délirante Entre la prégnance de l’actuel et l’empreinte de l’archaïque l’adolescent explore la trame intergénérationnelle de ses objets psychiques internes pour remanier ses identifications. Paradigmatique d’une lignée subjectale (Moi-Je- Soi-Sujet) dont la matrice est la pulsion, l’adolescent nous incite à tirer toutes les conséquences du Wo es war soll ich werden freudien, entre risques d’intempéries psychotiques et transformations de la répétition en création subjective singulière.
Nous envisagerons aussi cette ligne de crête entre menace de débordement par l’affect indicible et dynamique de la symbolisation et de la sublimation, avec l’étude de J.-B. CHAPELIER sur le fantasme d’auto-engendrement comme mettant en échec la subjectivation mais pouvant paradoxalement aussi y introduire, et celle de A. TASSEL sur la spécificité de la création à l’adolescence en particulier telle qu’elle s’exprime dans la cure.
La subjectivation évite l’impasse mélancolique d’un temps arrêté sur une indistinction insupportable entre haine et amour des premiers objets. Pour mieux saisir ce moment fondamental où la pulsion s’installe dans le psychisme, ce colloque privilégiera l’approche clinique.
Subjects
- Psyche (Main category)
- Mind and language > Psyche > Psychoanalysis
Places
- Paris, France
Date(s)
- Friday, October 24, 2003
Keywords
- adolescence, psychanalyse
Contact(s)
- E.R.A #
courriel : era [at] paris7 [dot] jussieu [dot] fr
License
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To cite this announcement
« Processus d’adolescence et subjectivation », Conference, symposium, Calenda, Published on Wednesday, September 03, 2003, https://doi.org/10.58079/8kb