La notion de vieillir engage fondamentalement le rapport de l'être ou de l'objet (matériel ou abstrait) à la durée. Ce rapport est appréhendé de manière généralement négative, surtout lorsqu'il s'agit des êtres vivants, mais également de certains objets. Il peut aussi, à l'inverse, être conçu de manière positive.

Le prochain colloque de la SFEVE se tiendra à l'Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand les 21 et 22 Janvier 2005.

Le thème retenu est le suivant : VIEILLIR A L'AGE VICTORIEN.

Appel à communications :

La notion de vieillir engage fondamentalement le rapport de l'être ou de l'objet (matériel ou abstrait) à la durée. Ce rapport est appréhendé de manière généralement négative, surtout lorsqu'il s'agit des êtres vivants, mais également de certains objets. Il peut aussi, à l'inverse, être conçu de manière positive. Nous sommes là dans le paradoxe qui allie dégradation et amélioration, et problématise le rapport entre vieillissement et maturation. S'efforcer de comprendre le vieillir c'est s'acheminer vers l'intelligence de l'histoire de l'homme, et, pour l'individu, de soi-même.

Comment Victoriens et Edouardiens mettaient-ils en perspective le processus, comment le constituaient-ils - ou non- en corps symbolique où il pouvait devenir questionnement et faire sens? Du côté de la littérature, nous pouvons explorer les expressions et représentations des effets de l'âge, les modalités du dire la vieillesse, l'écriture du devenir de soi (y compris le retour vers l'enfance). Les civilisationnistes peuvent s'interroger sur le vieillir dans le corps social, sur sa place et sa fonction dans l'ethos victorien, notamment sur son rapport avec la notion de progrès, mais aussi dans la sphère économique (quand et comment les nouveaux produits de l'industrie sont devenus obsolètes ou déchets, par exemple...)

Les propositions de communication sont à adresser à Bernadette BERTRANDIAS
b.bertrandias@wanadoo.fr
avant le 31 Octobre 2004