Ce séminaire est le fruit d’une envie et d’une volonté pour Paris : envie de plus d’efficacité et d’équité sociales et économiques, volonté de proposition face aux tendances lourdes de la métropolisation qui, malgré une politique locale progressiste, produit plus de fragmentation sociale, économique et urbaine que d’unité et de solidarité.

Une utopie ? C’est la question que pose le séminaire Paris : une « alter-métropolisation » est-elle possible ? qui propose un espace de débat transversal et pluridisciplinaire sur l’avenir de Paris et de son agglomération.

Cet espace de réflexion collective répond ainsi à l’envie de celles et ceux qui manifestent un même engagement intellectuel et citoyen pour un autre Paris.

Il est destiné à une réflexion sur les principes fondamentaux de cette autre ville souhaitable, mais aussi sur les moyens à conjuguer au service d’un Paris, métropole ouverte et solidaire.

Universitaires, « experts du quotidien » - professionnels, associations, syndicats - et élus, dont la rencontre rare, mais pourtant des plus créatives, sont invités à participer à cette réflexion.

Les suivants ont déjà signalé leur intérêt et participation : Guy Burgel (géographie urbaine), Laurent Davezies (économie urbaine, politiques urbaines), Monique Eleb (sociologie de l’habitat), Makan Rafatdjou (architecte-urbaniste), Jean-Marie Firdion (sociologue et démographe), Jacques Delallée (syndicaliste), Marie-Hélène Bacqué (logement et habitat), Gustave Massiah (migrations et mondialisation), Jean-Louis Cohen (architecture, histoire de l’architecture), Pierre Mansat (Conseiller de Paris), Catherine Gégout (Conseillère de Paris).

Le 22 juin, le programme du séminaire sera proposé et débattu avec vous. Il s’articulera autour de trois grandes questions :

• Activités humaines et structuration des territoires : une autre civilisation métropolitaine est-elle possible ?Dans cette perspective, logement, emploi, mobilité, forme urbaine, peuvent être autant d’interrogations non exclusives.
• Inégalités des territoires et de la société : traiter les causes ou les effets ? Peut-on inverser les modes d’intervention, tenter d’infléchir d’abord les processus avant de s’efforcer de corriger les dissymétries spatiales ?
• Une démocratie métropolitaine est-elle possible sans changer la carte institutionnelle ? Le « Grand Paris » est-il la seule solution ? Entre gouvernance molle et imposition autoritaire d’une communauté urbaine massive, y-a-il place pour des « territoires institutionnels de projet » démocratiques ?