AccueilÉcrire sous l’Occupation. Du non-consentement à la résistance

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Écrire sous l’Occupation. Du non-consentement à la résistance

Writing under the Occupation. From not-assent to resistance

France-Belgique-Pologne 1940-1945

France-Belgium-Poland 1940-1945

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Publié le vendredi 28 août 2009

Résumé

Qu’est-ce qui pousse les femmes et les hommes à écrire pour dire leur « mal vivre » de l’occupation et leur refus de s’en accommoder qu’ils prennent la forme du non-consentement ou qu’ils aillent jusqu’à la résistance ? L’écriture est ici considérée dans ses multiples formes : écrits de la Résistance organisée, écrits privés, écrits de fiction, écriture savante et écriture populaire.Deux approches sont combinées. Une approche par la langue, comme phénomène linguistique, instrument de communication et comme expression littéraire. Une approche par l’histoire, comme appréhension d’hommes et de femmes dans la société de leur temps avec son contexte spatio-temporel bien particulier. La dimension européenne permet de saisir les variants et invariants de l’écriture dans des conditions d’occupation et des contextes culturels nationaux très divers.

Annonce

Colloque international organisé par
  • Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (Centre d’histoire et de recherches sur la Résistance)
  • Université de Franche-Comté
  • Fondation de la Résistance

Présentation

Qu’est-ce qui pousse les femmes et les hommes à écrire pour dire leur « mal vivre » de l’occupation et leur refus de s’en accommoder qu’ils prennent la forme du non-consentement ou qu’ils aillent jusqu’à la résistance ? L’écriture est ici considérée dans ses multiples formes : écrits de la Résistance organisée (notes intérieures et publications clandestines) ; écrits privés (correspondance personnelle ou journal intime) ; écrits de fiction (romans et poésie) ; écriture savante (des journalistes et écrivains) et écriture populaire (graffiti, poésie spontanée, chants des maquis).

Pour saisir la fonction et la signification de l’écriture sous l’Occupation, deux approches sont combinées (et deux champs disciplinaires associés). Une approche par la langue, comme phénomène linguistique, instrument de communication et comme expression littéraire avec le choix de l’imaginaire comme mode de transposition d’une expérience vécue et comme moyen d’évasion d’une réalité difficilement supportable. Une approche par l’histoire, comme appréhension d’hommes et de femmes dans la société de leur temps avec son contexte spatio-temporel bien particulier ; histoire qui privilégie les dimensions sociopolitiques, culturelles et anthropologiques.

La dimension européenne (France, Belgique, Pologne) est nécessaire pour saisir les variants et invariants de l’écriture dans des conditions d’occupation et des contextes culturels nationaux très divers.

Mardi 13 octobre

Après-midi (1) – Ouverture

  • Allocutions de bienvenue
  • Bruno Curatolo (U. de Franche-Comté) et François Marcot (U. de Franche-Comté/Musée de la Résistance et de la Déportation) – Problématique générale

Après-midi (2) – 1ère séance Président : Jean Vigreux (Université de Franche-Comté)

L’écriture intime

  • Philippe Lejeune (U. Paris-Nord) – Journaux intimes en temps de guerre
  • Guillaume Piketty (IEP Paris) – Résistance et écriture intime
  • Pierre Laborie (EHESS) – L’écriture du journal intime et la résistance : mots, représentations, appréhension
  • Bruno Curatolo (U. de Franche-Comté) – Les journaux intimes des écrivains français
  • Jean-François Louette (U. Paris IV) – Le Coupable de Georges Bataille

Mercredi 14 octobre

Matin – 2ème séance Président : Pawel Rodak (Université de Varsovie) 

Résister en écrivant

  • José Gotovitch (U. Libre de Bruxelles) – La presse clandestine dans la Résistance belge
  • Waldemar Grabowski (Institut de la mémoire nationale, Varsovie) – La  presse clandestine dans la Résistance polonaise

·      Laurent Douzou (IEP Lyon) – Usages de la presse clandestine dans la Résistance française

  • Philippe Schepens (U. de Franche-Comté) – Spécificités de l’écriture de la presse clandestine
  • Bruno Leroux (Fondation de la Résistance) – Poésies anonymes et chants des maquis

Après-midi (1) – 3ème séance Président : Philippe Lejeune (Université de Paris-Nord)

Les formes de l’écriture

  • Bernard Baillaud (CNRS/IMEC) – L’un des premiers de l’équipe : Jean Paulhan
  • Jeanyves Guérin (U. Paris 3) – Écrire pour le théâtre
  • Jean-Yves Debreuille (U. Lyon 2) – Poésie engagée et poésie dégagée
  • Aude Préta de Beaufort (U. Paris IV) – La poésie française sous l’Occupation : quelles spécificités ?
  • Anne Simonin (CNRS-IRICE) – La Résistance sans fiction ? « L'Armée des ombres" » 1943

Après-midi (2) – 4ème séance Président : Jeanyves Guérin (Université de Paris 3)

Engagements d’écrivains

  • Bibiane Fréché et Cécile Vanderpelen-Diagre (FNRS- U. Libre de Bruxelles) – Les écrivains dans la résistance en Belgique francophone.
  • Pawel Rodak (U. de Varsovie) – Les attitudes des écrivains polonais sous l’occupation nazie : la vie quotidienne - la conspiration - la création - le combat (d’après les écrits autobiographiques)
  • Cécile Vast (U. de Franche-Comté) – Écrivains dans la Résistance en France
  • Jacques Lecarme (U. Paris 3) – Jean-Paul Sartre, un collaborateur capital des Lettres françaises clandestines

Jeudi 15 octobre

Matin – 5ème séance Président : José Gotovitch (Université Libre de Bruxelles)

 Face à la répression et aux persécutions

  • Jean-Marie Guillon (U. de Provence) – Les écrits clandestins face à la répression et aux persécutions
  • Michel Laffitte (Paris) – Étude comparative de journaux intimes de Juifs sous l’Occupation
  • Hélène Mouchard-Zay (CERCIL, Orléans) – Correspondances de Juifs internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande

Après-midi (1) – 6ème séance Président : Jean-Yves Debreuille (Université de Lyon 2)

Face à la mort

  • Michel P. Schmitt (U. Lyon 2) – Les murs de Fresnes d’Henri Calet : une épigraphie tragique
  • François Marcot (U. de Franche-Comté) – Lettres de fusillés de France
  • Fabrice Maerten (CEGES, Bruxelles) et Emmanuel Debruyne (FRS-FNRS de Belgique) En guise d’adieu. Les dernières lettres des résistants de Belgique exécutés lors des deux conflits mondiaux

Après-midi (2) – 7ème séance

Perspectives et conclusions

  • Pawel Sowinski (Académie Polonaise des Sciences, Varsovie) – L’écriture de résistance dans la Pologne communiste
  • Discussion générale
  • Bruno Curatolo et François Marcot – Conclusions

Responsables scientifiques : Bruno Curatolo, Professeur de Littérature française et François Marcot, Professeur émérite d’Histoire contemporaine (Université de Franche-Comté)

Comité scientifique : Laurent Douzou, José Gotovitch, Pierre Laborie, Jeanyves Guérin, Jean-Marie Guillon, Andrzej Paczkowski, Claire Paulhan, Antoine Prost

Avec le soutien de : Région Franche-Comté, Ministère de la Défense (DMPA), Ville de Besançon, Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation.

Lieux

  • Petit Kursaal, place du Théâtre, parc Granvelle
    Besançon, France

Dates

  • mardi 13 octobre 2009
  • mercredi 14 octobre 2009
  • jeudi 15 octobre 2009

Fichiers attachés

Mots-clés

  • occupation, écriture, comportements, représentations, résistance, presse, fiction

Contacts

  • François Marcot
    courriel : francois [dot] marcot [at] free [dot] fr
  • Bruno Curatolo
    courriel : bruno [dot] curatolo [at] wanadoo [dot] fr

Source de l'information

  • François Marcot
    courriel : francois [dot] marcot [at] free [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Écrire sous l’Occupation. Du non-consentement à la résistance », Colloque, Calenda, Publié le vendredi 28 août 2009, https://doi.org/10.58079/eyl

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