Il s’agit de proposer dans un haut lieu scientifique une réflexion collective et ouverte au public sur les conditions, les buts et les problèmes de l’édition en sciences humaines. L’intervention des chercheurs aux côtés de professionnels du livre garantit la singularité de ce cycle, par les positions multiples qu’ils occupent dans la chaîne du livre : producteurs de savoirs, lecteurs, prescripteurs, usagers des bibliothèques, des médias et librairies, parfois éditeurs, enfin auteurs attentifs à leur public. À l’initiative des Éditions de l’EHESS, ce cycle se fait en partenariat avec une cellule de chercheurs animée par Pierre Judet de La Combe. Les séances (trois par an) associent chercheurs, acteurs de la chaîne du livre (éditeurs, bibliothécaires, libraires, traducteurs), institutionnels et praticiens des sciences sociales (journalistes et autres professions faisant appel aux sciences sociales).

Quelles langues pour les sciences sociales aujourd’hui ? Entre mondialisation et standardisation

16 juin 2009

Il s’agit de proposer dans un haut lieu scientifique une réflexion collective et ouverte au public sur les conditions, les buts et les problèmes de l’édition en sciences humaines. L’intervention des chercheurs au côté de professionnels du livre garantit la singularité de ce cycle, de par les positions multiples qu’ils occupent dans la chaîne du livre : producteurs de savoirs, lecteurs, prescripteurs, usagers des bibliothèques, des médias et librairies, parfois éditeurs, enfin auteurs attentifs à leur public.

Comment penser, écrire et éditer les sciences sociales aujourd’hui? La question des langues, cruciale tant elle touche à la réalité des modes d’écriture, de transmission, d’échange sera le premier volet du cycle « Éditer les sciences sociales aujourd’hui ». La science ayant par définition une vocation universelle, doit-elle pour cela recourir à une langue commune ? Ou au contraire la pluralité des langues n’est-elle pas le vecteur de la mondialisation intellectuelle ? À quel moment du travail scientifique cette pluralité est-elle enrichissante ou bien un obstacle à sa conception, sa mise en forme, sa diffusion ?
Ce débat « Quelles langues pour les sciences sociales ? Entre mondialisation et standardisation » a eu lieu le 16 juin, à 18h30 (cafétéria FMSH).

Avec :

• Françoise Benhamou (économiste de la culture, Paris 1),
• Philippe Büttgen (philosophe, CNRS),
• Barbara Cassin (philosophe, CNRS),
• Antoine Lilti (directeur de la rédation des Annales),
• Éric Vigne (directeur de la collection « Essais » chez Gallimard).

Cette table ronde a inauguré le cycle « Éditer les sciences sociales aujourd’hui » qui se poursuivra à l’automne. Les séances (trois par an, à l’EHESS) associeront chercheurs, acteurs de la chaîne du livre (éditeurs, bibliothécaires, libraires, traducteurs), institutionnels et praticiens des sciences sociales (journalistes et autres professions faisant appel aux sciences sociales). L’objectif est de discuter des défis que l’édition en sciences humaines doit aujourd’hui relever, des contraintes intellectuelles, économiques, politiques que chaque acteur a. Circulation des savoirs et des livres, évaluation scientifique, numérisation, utilité de la recherche et des publications scientifiques, choix de la langue, coût de l’édition : autant d’aspects qui seront posés et discutés. L’intervention des chercheurs garantit un éclairage inédit et indispensable.

Quel texte lit-on ? L’édition critique, de l’écrit à l’écran

Jeudi 19 novembre 2009 • 18h30 – 20h30

EHESS • Cafétéria • 54 bd Raspail • 75006

L’édition critique offre un éclairage crucial sur la production, la diffusion et la réception de textes découverts ou redécouverts. Coeur de métier d’une partie de l’édition traditionnelle sur papier, elle est confrontée actuellement à de fortes turbulences qu’expriment en partie les vifs débats autour de la numérisation. Les Éditions de l’EHESS proposent une réflexion collective sur la situation, les enjeux et l’avenir de l’édition critique, de l’écrit à l’écran.

La mise à disposition sur le Web de pans entiers du « patrimoine » imprimé et la constitution de bases de données qui à terme constitueront un appareil critique et explicatif soulèvent des questions d’ordre à la fois éditorial, économique, éthique et culturel. Cette deuxième séance du cycle « Éditer les sciences sociales aujourd’hui » se veut un laboratoire de réflexion, totalement ouvert, sur l’édition critique. Les perspectives pour sa forme papier, les opportunités qu’offre sa version numérique et les changements de lecture et de recherche dans le texte qu’elle induit, le rôle du chercheur dans la constitution et la diffusion de ce patrimoine en ligne : autant de questions qui intéresseront toute la profession du livre, depuis le producteur du savoir jusqu’au lecteur.

Avec :

• Roger Chartier, historien (EHESS, Collège de France) et président du conseil scientifique de la BNF,
• Pierre Antoine Fabre, historien (EHESS),
• Jean-Luc Veyssy, directeur des éditions Le Bord de L’eau,
• Bertrand Marchal, philologue (PAris-Sorbonne), responsable de la nouvelle édition des OEuvres complètes de Mallarmé dans la Bibliothèque de la Pléiade,
• Pierre Mounier, responsable du pôle formation et usages du Centre pour l’édition électronique ouverte (CLEO/Revues.org).

La table ronde sera animée par Pierre Judet de La Combe, helléniste et philosophe (EHESS).


La prochaine séance se déclinera dans le cadre du Salon du livre, sous forme de rendez-vous quotidiens autour du thème « Trente ans de sciences humaines ».