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How art can film and represent a sensitive univers
Filmer et représenter le sensible
Appel à contribution de La revue du sensible
Published on Friday, December 11, 2009
Abstract
Announcement
Le LISAA (CCAMAN) Université Paris-Est EA 4120 et le CRIR Conventionné CNRS EA 4400 Sorbonne Nouvelle Paris 3
La revue du sensible, revue en ligne, numéro intitulé : Filmer et représenter le sensible
Si le sensible est ce qui peut être perçu par les sens, les sens sont souvent trahis par notre volonté de nous rassurer sur nos perceptions, leur infidélité singulière, notre émoi de ne pas en croire nos yeux. On se méfierait donc de nos sens. Mais pour quelle raison ?
Nous nous méfions de la sensation, du perçu, presque autant que de l’intelligible et de la pensée. Le sensible est ce qui apparaît égal par nos cinq sens dans l’indistinction culturelle du travail de réception de nos sens. Le domaine des sensations relève de ce qui émeut les sens et bouleverse, de ce qui est perçu au sein d’une sensation immédiate. Il révèle ce qui peut être émotionnel, affectif. Il révèle les sensibles au sens d’Aristote. Mais il va au-delà. Par la médiation de l’image les sens atteignent la représentation visible et la construction de l’invisible
Peut-on alors filmer le sensible, toucher l’image dans l’art contemporain et le cinéma ? Peut-on toucher le corps, filmer la chair dans l’acte de la révélation du sensible ? Quel est le lien au cinéma entre la sensation et le désir, la chair et le visible, le sujet du désir et l’objet du désirant ? Peut-on envisager un film tactile qui suggère le vivant, l’immédiateté de la sensation ? L’art-vidéo atteint-il les rives du tactile ?
Peut-on alors mettre en scène un acteur touchant qui suggère le toucher, qui produise du senti dans la réception ? De fait, sommes-nous entrés dans un mode de reconnaissance du sensible dans la philosophie de l’art et dans les usages sociaux de la société? Ou les pratiques sensorielles ne sont-elle qu’un leurre dans l’ordre de la pratique filmique et artistique du sensible contemporain ?
Voir l’image, est-ce lire un texte comme si on vivait le toucher, comme si on touchait la brûlure des rêves ou la brûlure textuelle du monde ? Ou au contraire ne sentons-nous rien avec notre corps dans un monde fondé le déni du sensible dans l’art et les lieux de savoir ?
Contacts : bernas.steven@live.fr et Jolylaurie@gmail.com
La revue du sensible, laboratoire de recherche en ligne
envoi par mail avant le 15 mars 2010
(12 pages, illustrations libres de droits, texte en times 11 notes en 9 times, images libres de droit)
Comité scientifique :
- Miguel Almiron
- Steven Bernas
- Kévin Dahan
- Jocelyne Kiss
- Geneviève Mathon
Subjects
- Representation (Main category)
- Mind and language > Representation > Cultural history
- Mind and language > Thought > Philosophy
- Mind and language > Language > Literature
- Mind and language > Representation > History of art
- Society > Ethnology, anthropology > Cultural anthropology
- Mind and language > Representation > Visual studies
Places
- S Bernas, Bat IFI bureau 362, 4 Allée du Promontoire
Noisy-le-Grand, France
Date(s)
- Monday, March 15, 2010
Keywords
- arts visuels, sensible, tactile, représentation, sensations
Contact(s)
- Steven Bernas
courriel : s [dot] bernas [at] univ-nancy2 [dot] fr
Information source
- Steven Bernas
courriel : s [dot] bernas [at] univ-nancy2 [dot] fr
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« How art can film and represent a sensitive univers », Call for papers, Calenda, Published on Friday, December 11, 2009, https://doi.org/10.58079/fka