HomeMale/Female Equality and its Relation to Work and Family: Towards a New Model

HomeMale/Female Equality and its Relation to Work and Family: Towards a New Model

Male/Female Equality and its Relation to Work and Family: Towards a New Model

Égalité hommes / femmes et articulation travail / famille : vers un nouveau modèle

*  *  *

Published on Monday, September 13, 2010

Abstract

Grâce à l’apport des recherches sur les femmes, sur le genre et sur la division sexuelle du travail, les grands principes fondateurs de la relation travail/famille dans les sociétés salariales sont à présent connus et reconnus. Les mêmes travaux montrent qu’aujourd’hui les logiques de régulation traditionnelles de l’articulation travail/famille touchent à leur point d’horizon. Mais, paradoxalement, les travaux sur la mise à l’épreuve des principes fondateurs et, surtout, sur la construction sociale et l’émergence d’alternatives restent en France un espace scientifique peu balisé et peu structuré. Le colloque propose à la fois, de faire le point des travaux existants sur les conditions d’émergence ces alternatives et de réfléchir sur la perspective d’un renforcement et d’une meilleure coordination de ce champ scientifique.

Announcement

Jeudi 30 septembre et Vendredi 1 octobre 2010 au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris)
http://colloquemodelesconciliation2010.yolasite.com/ 

colloque international

Cnam, Paris 2010 

Egalité hommes femmes et articulation travail/famille : vers un nouveau modèle ? 

Comité d’organisation  :

  • Chantal Nicole-Drancourt, CNRS-Lise-CNAM, Paris
  • Sandrine Dauphin, Cresppa-Cnrs, Paris
  • Bernard Fusulier, Université catholique de Louvain, GIRSEF-& CIRFASE, Belgique
  • Olivier Giraud, CNRS-Lise-CNAM, Paris
  • Barbara Lucas, Resop, Université de Genève 

Colloque initié par le Groupe Genre du LaboratoireInterdisciplinaire de Sociologie Economique (Lise-CNAM) www.lise.cnrs.fr

PROBLEMATIQUE  

Une longue tradition de travaux sur  genre, travail , modèles et conciliation et  Etat-providence. 

Grâce à l’apport des travaux féministes, les grands principes fondateurs de la relation travail/famille dans les sociétés salariales sont à présent nombreux, connus et reconnus. Les principes de cette relation renvoient à l’émergence des économies industrielles et à leur grands référentiels d’organisation basés sur la division sexuelle du travail de production et de reproduction : l’assignation prioritaire des femmes à la prise en charge de la famille et la responsabilité prioritaire des hommes au pourvoi des ressources économiques. 

Grâce à l’apport des travaux  qui, dans le sillage des études féministes, ont pris au sérieux l’importance des rapports sociaux de sexe dans l’analyse du travail et de la famille, on sait comment a évolué la relation travail/famille à l’épreuve de la modernisation des modes de vie : aujourd’hui comme on dit « les femmes travaillent », mais les grands principes de la division du travail perdurent dans de nouveaux arrangements sexués où les hommes maintiennent leur assignation prioritaire dans la sphère productive pendant que les femmes cherchent un introuvable équilibre entre investissement professionnel et investissement familial.  

Plus récemment, grâce au renouveau des études féministes issu des recherches sur les fondements des Etats providence, les travaux se sont  consacrés à comparer les différents « régimes » (de protection sociale, de care, de conciliation travail/famille) et à classer les Etats le long d’un continuum où ils s’affichent plus ou moins  bons  (friendly) et plus ou moins source d’émancipation des femmes. Dans  ces travaux, la notion de « contrats sociaux de sexe »  (chez Carole  Pateman)  ou celle de « Social-care » (chez Jane Lewis) comme l’importance accordée aux droits sociaux (chez Diane Sainsbury) sont quelques uns des apports majeurs de la dynamique récente des études de genre. Au-delà des typologies rendant compte de convergences inattendues ou de nouveaux clivages d’un pays à l’autre, ces travaux ont permis non seulement de reconnaître le genre  comme principe organisateur des Etats-providence mais de penser les modes de production du soin sur autrui (le care) comme un des piliers du développement durable des sociétés à venir.  

Enfin, après une longue période d’analyses et de déconstructions épistémologiques, les études féministes montrent que les logiques de régulation traditionnelles de l’articulation travail/famille touchent à leur point d’horizon. En dépit de l’accroissement des taux d’activité des femmes et des aides aux mères travailleuses, une série d’indicateurs « passe  au rouge » : comme la part croissante des mères dans la population des pauvres ou des travailleurs pauvres, la stagnation des taux d’activité des mères, la persistance du « plafond de verre », l’ inadéquation persistante des services aux besoins des familles etc. Autrement dit nombre de stigmates qui témoignent qu’en dépit des incontestables améliorations de ce qu’on appelait jadis « la condition féminine », la liberté et la parité de participation à toutes les sphères d’activités sociales, économiques et civiques entre homme et femmes ne sont en aucun cas garantie , ni pour maintenant ni pour l’avenir.  

Un chantier qui reste une boite noire : les alternatives possibles au fondement de la relation travail/famille traditionnelle 

Imaginer des perspectives alternatives au fondement genré de la relation travail/famille issue des premières sociétés salariales est une  des voies majeures vers l’effectivité du droit fondamental des hommes et des femmes à participer, à égalité et en toute parité, à l’ensemble des espaces d’activités d’une société. Mais, paradoxalement, la recherche de cette alternative reste aujourd’hui peu balisée et peu structurée. Au moment où les modes de vie se déstandardisent à l’épreuve des transformations du Travail et de la Famille, au moment où le sens de l'engagement professionnel des  hommes se dilue dans d’autres engagements et où l’engagement familial des femmes n’est plus  pensé en termes d’alternative à leur engagement professionnel, au moment où  le travail est considéré comme nécessaire à l’autonomie de toute personne mais non suffisant à son épanouissement personnel, n’est il pas temps d’aller vers une nouvelle étape, celle  qui consiste à s’interroger sur les conditions d’émergence d’un nouveau modèle de division sociale des activités socialement utiles, plus égalitaire, plus en adéquation avec les grands enjeux des sociétés démocratiques à venir ?  

Considérant la nature et l’évolution des différents schémas de relation travail/famille dans les sociétés développées contemporaines, Rosemary Crompton (1999) [1] a par exemple stylisé ses acquis en plaçant la variété des modèles de conciliation contemporains le long d’un continuum qui oppose le modèle traditionnel (l’homme au travail, la femme au foyer) à un modèle d’avenir (égalité des hommes et des femmes dans le travail et la famille). Elle montre bien qu’au sein du continuum, entre les extrêmes que sont d’un côté « le salaire familial » et de l’autre le « double salaire », se déclinent aujourd’hui beaucoup de variantes dont la plupart relève d’une logique non alternative : celle du  « salaire d’appoint » qui va du modèle où les mères n’exercent que des petits boulots jusqu’au modèle où elles travaillent de manière discontinue en passant par le modèle de l’engagement à temps partiel ou celui de l’emploi stable family-compatible,  moins payé mais plus flexible. Cette logique du  « salaire d’appoint » est non alternative dans la mesure où elle ne remet pas en cause les fondements sexués de la division des activités socialement utiles. Et c’est là que le « continuum de Crompton » est intéressant dans la mesure où il donne à voir la nature de la contradiction à résoudre : dans la plupart des sociétés salariales, la modernisation et la démocratisation des modèles familiaux reposent sur des principes de conciliation qui ne remettent pas en cause les fondements sexués de la division des activités socialement utiles.  

Comment sortir de cette contradiction qui associe une dynamique  de progrès et le maintien de fondement qui en neutralise la portée transformatrice? comment envisager les conditions d’émergence d’un modèle de division sociale des activités socialement utiles réellement alternatif ? tel est le chantier que se propose d’ouvrir le colloque proposé. Des travaux existent ouvrant des pistes de réflexion considérables mais qui gagneraient à être mieux balisées. Dans cette perspective, systématisons deux espaces de réflexion et quatre axes thématiques autour desquels pourraient se situer les contributions attendues.  

Perspectives de questionnement 

Deux espaces de réflexion 

Ces espaces sont privilégiés parce qu’ils se revendiquent chacun de rompre avec les fondements naturalistes de la division du travail et évacuent d’entrée toute forme à même de réïfier une affectation sexuée des activités.  

1- Dans un premier espace, les travaux défendent l’hypothèse qu’un modèle alternatif aux fondements genrés de la relation travail/famille se dégage, dont la figure forte serait l’ universal bread winner. L’universal bread winner généralise un pourvoyeur de revenu non genré et s’appuie sur une intégration des femmes sur le marché du travail égale à celle des hommes tout au long de la vie. L’ universal bread winner model consacrerait donc un recentrage fort sur le droit à l’emploi et le basculement de l’assignation prioritaire de la force de travail de tous les individus (hommes et femmes) sur la sphère professionnelle. Dans ce modèle alternatif non genré, la famille est peu sollicitée pour sa capacité productive et l’aménagement du temps de travail (au premier rang duquel s’affiche le temps partiel) est discuté et discutable comme pourvoyeur de sous emploi. A contrario, toute progression vers la carrière continue tout au long de la vie s’affiche comme « émancipatrice », dès lors que cette perspective est ouverte sans distinction de sexe. Ce modèle s’appuierait sur une marchandisation maximale des tâches domestiques et familiales, sur l’extension de la professionnalisation de l’emploi de care (offerts, vendus ou  subventionnés par l’Etat et/ou l’Entreprise) et sur la re-commodification /re-marchandisation des Régimes d’Etat Providence (en  limitant l’indépendance d’existence  hors revenus -issus ou dérivés- du travail et en ré-adossant les droits sociaux à l’exercice immédiat d’un emploi).  

2- Comme en miroir à ces travaux, on repère aujourd’hui une perspective qui fait rupture, la rupture dont parle Nancy Fraser[2] dès 1994 quand elle s’oppose à une logique d’émancipation universelle par le travail . Elle y substitue une  autre logique qui reposerait sur une autre façon de penser la nature et la place du travail (à même de brouiller les frontières qui séparent le travail dit productif et le travail non productif) et sur une autre façon de penser le monde » (où la richesse ne serait plus pensée au seul prisme du travail dit productif mais aussi à partir d’une éthique du care). En termes d’idéal type, le modèle de Nancy Fraser correspondrait à une famille où l’homme et la femme seraient responsabilisés à égalité pour prendre en charge eux-mêmes le noyau dur des tâches familiales (grâce à temps de travail à géométrie variable tout au long de la vie) et assistés d’un accompagnement à la carte (qui irait du minimum à la prise en charge maximale du care). Dans un contexte d’accompagnement, de professionnalisation et de revalorisation des tâches de care, cette perspective s’accompagnerait d’une relance du processus de dé-commodification  (qui assure la sécurité économique  hors revenus immédiats du travail) mais dans des formes alternatives rompant avec la logique des transferts sociaux familialisés. Dans cette perspective, la figure forte du modèle familial est duale et non genrée, sorte d’universal earner/carer  qui consacre le déclin de la séparation et de la hiérarchisation du travail issu des sphères professionnelles et familiales. On retrouve dans  beaucoup de réflexions récentes (sur la redéfinition des droits sociaux, la citoyenneté sociale, le care, l’éthique du care ou le Social care ou la conciliation vie professionnelle/vie familiale) des préoccupations qui renvoient à cette perspective alternative ouverte par Nancy Fraser.  

Quatre axes thématiques

Il s’agit moins de prendre position (et d’inscrire sa contribution dans un espace ou dans un autre) que de s’interroger sur les grands référentiels implicites véhiculés dans nos travaux, tant dans la formulation de nos hypothèses ou dans nos grilles d’analyse que dans la mise en forme des principes alternatifs que nous formulons. Dès lors, les entrées thématique sont vastes. Pour en circonscrire l’étendue, les communications attendues seront inscrites et discutées dans le cadre d’ateliers organisés autour des quatre axes thématiques suivants :  

Atelier 1. Care, Social care, Ethique du care

Suggestions d’entrées possibles : modes de gouvernance, professionnalisation du care,  nature du travail familial et parental, nouvelles approches de la dépendance et construction de l’autonomie,  nouvelles figures de la relation de care etc.  

Atelier 2 - Régime de citoyenneté

Suggestions d’entrées possibles : citoyenneté sociale  nouveaux risques et nouveaux droits sociaux, Action publique et intervention sociale, partage des responsabilités dans le losange de la protection sociale,  « féminisme d’Etat », les luttes pour la reconnaissance etc. 

Atelier 3 - Travail, organisations, conciliation 

Suggestions d’entrées possibles : flexicurité ; work life balance, congés parentaux, organisation du travail, modèles de carrière, mode de management, mixité du marché du travail, diversification des modes d’emploi, modalités d’activité des hommes et des femmes etc. 

Atelier 4- Parcours de vie, construction des capacités et libre choix, accompagnement social

Suggestion d’entrées possibles : au cœur des inégalités homme/femmes et de la distribution des temps travaillés, il y a l’inégalité des chances à maintenir son autonomie. Quels instruments soutenir et/ou inventer pour  sauvegarder les pouvoirs d’agir des personnes dans les interactions sociales (conjugales, familiales, professionnelles, sociales), et ce tout au long de la vie ? quels  régimes temporels favoriser pour valoriser l’ensemble des activités socialement utiles ? 

[1] Rosemary Crompton (1999) restructuring gender relations and employment : the decline of the male bread winner Oxford University press, Oxford UK

[2] Nancy Fraser (1994) “After the Family Wage : Gender Equity and the Welfare State” Political Theory Vol 22, n°4 p. 591-618 

PROGRAMME COMPLET

Jeudi 30 septembre 2010

8h30-9h : Accueil

9h-9h20 : Ouverture, Chantal Nicole-Drancourt (Cnrs-Lise-Cnam, Paris)

9h20-9h45 : présentation des ateliers, Le comité d’organisation

9h45-11h : Plénière  d’introduction

« Transformation de la relation travail/famille et flexicurité », Pascale Vielle, Professeure de droit social à l'Université de Louvain

11h-11h30 : Pause

11h30-13h00 : Ateliers en parallèle

jeudi 11h30-13h  Atelier1 : Care et conciliation

Séance 1 - Prendre soin d’un parent âgé: contextualiser les choix privés

Présidence :

  • Blanche Le Bihan-Youinou et Claude Martin - Travailler et prendre soin d’un parent âgé dépendant – analyse comparative dans six pays européens
  • Florence Degrave et Marthe Nyssens - Des régimes de care aux constellations de care – articuler l’Etat et les individus
  • Olivier Giraud et Barbara Lucas - Moments cruciaux et réseaux de soin. Le cas des malades Alzheimer en Suisse

Jeudi 11h30-13h  Ateliers  2 : Action publique, rapports de genre et conciliation

Séance 1- Articulation travail/famille : l’impact de l’européanisation

Présidence : Marie-Thérèse Letablier

  • Sophie Jacquot, Clémence Ledoux et Bruno Palier - Politiques publiques, articulation travail/famille et usages politiques stratégiques de l’Europe : entre fanfaronnades et apprentissage
  • Mark Smith et Paola Villa - Réconciliation et entrepreneuriat en Europe : buts contradictoires
  • Pascale Vielle - Conciliation travail/famille, une affaire de genre, ou une affaire de société

Jeudi 11h30-13h  Atelier  3 : Travail, organisation et conciliation

Séance 1 - Le dilemme des mères et des pères en emploi

Présidence : Jacques Commaille

  • Patricia González Almeida - Être mère et réaliser une carrière professionnelle, deux concepts inconciliables dans le secteur des hypermarchés
  • Alexandra Heron - « Flexibilité et temps partiel en Australie : des réponses à la conciliation ? » (titre indicatif)
  • Abigail Gregory , Susan Milner - Les pères et l’articulation travail-famille: réflexions à partir d’une étude comparative franco-britannique

13h-14h30 : Déjeuner

14h30-16h : Ateliers en parallèle

jeudi 14h30-16h  Atelier 1 : Care et conciliation

Séance 2 - Care et conciliation au masculin : quelle place pour les pères ?

Présidence : Jacqueline Heinen

  • Brigitte Beauzamy - Problématiser la place des hommes dans les politiques de conciliation vie familiale – professionnelle. Quel rôle est assigné aux politiques destinées aux pères ?
  • Denyse Côté - Prise en charge égalitariste et flexible du soin des enfants : nouvelles familles, nouvelles régulations, nouveaux rapports genrés ?
  • Laurence Cocandeau-Bellanger - Un modèle féminin de conciliation travail/famille à l’épreuve des hommes

jeudi 14h30-16h  Atelier  2 : Action publique, rapports de genre et conciliation

Séance 2- Parents et travailleurs : vers la promotion d’un nouveau modèle ?

Présidence : Claude Martin

  • Dominique Méda -Les résistances à la mise en place d’un modèle à deux pourvoyeurs de revenu/deux pourvoyeurs de soins
  • Gesine Fuchs - Swiss equal opportunity policies and the lack of public discourse on gender relations
  • Marie Schots - Concilier les disponibilités : l’expérience des parents travailleurs

jeudi 14h30-16h  Atelier  3 : Travail, organisation et conciliation

Séance 2 - L’entreprise : un acteur incontournable

Présidence : Jeanne Fagnani

  • Marie-Thérèse Letablier - Les entreprises : un nouvel acteur de la politique d'accueil des enfants
  • Stéphanie Lachat - La relation famille/travail traditionnelle « défiée » dès ses origines, ou le rapport positif des femmes à l’emploi
  • Romaine Malenfant  - La reproduction des iniquités liées au travail et à l’emploi : une perspective critique des politiques de conciliation axées sur le temps de travail offertes par les entreprises

jeudi 14h30-16h  Atelier  4 : Temps sociaux /parcours de vie et conciliation

Séance 1 - Au-delà des frontières activité/inactivité : ambivalence des engagements  et porosités des sphères  d’activités  (1)

Présidence : Pascale Molinier

  • Julie Landour - « Si ça va pas au boulot, je fais un bébé »
  • Nancy Côté, Larue Andrée, Romaine Malenfant et Renée Bourbonnais. - Rapport au travail, vie familiale et parcours de vie : enjeux identitaires et négociations
  • David Laloy  et Bernard Fusulier - Autonomie d’organisation temporelle dans les « métiers du liens » : contrainte ou ressource vers une meilleure harmonisation des temps  de vie ?

16h-16h30 : Pause

16h30-18h : Ateliers en parallèle

jeudi 16h30-18h Atelier  3 : Travail, organisation et conciliation

Séance 3- Les modèles masculin/féminin en question

Présidence : Olivier Thévenon

  • Annalisa Murgia et Barbara Poggio - Nouvelles formes de masculinités dans les organisations. L'expérience des congés parentaux racontée par les hommes
  • Anne-Catherine Rodrigues - Des femmes conductrices de poids lourds, quelle place pour des femmes dans un métier masculin réputé incompatible avec une vie de famille ?
  • Bernard Fusulier et Ballatore Magali. - Usage et légitimité des mesures légales d’articulation travail/famille : effet genre et effet profession. Une comparaison des professions de policier, d’infirmière et d’assistante sociale

jeudi 16h30-18h Atelier  4 : Temps sociaux /parcours de vie et conciliation

Séance 2 - Au-delà des frontières activité/inactivité : ambivalence des engagements  et porosités des sphères  d’activités  (2)

Présidence : Dominique Méda

  • Bénédicte Galtier –L’interruption des mères de jeunes enfants : le cumul des facteurs individuels, familiaux et d’emploi pour les plus modestes
  • Emmanuelle Crenner – Le congé parental
  • Anne-Marie Dieu, Cornet A. - Les rapports méconnus à l’emploi des femmes dites au foyer

Vendredi 1er octobre

9h-10h30 : Ateliers en parallèle

vendredi 9h-10h30 Atelier 1 : Care et conciliation

Séance 3- Demande de care et redéfinition de l’offre : débats récents et enjeux de genre

Présidence : Barbara Lucas

  • Agnès Hubert et Maryse Huet - Les grandes étapes du développement du care dans les politiques européennes
  • Blaise Guinchard - Des soins au rabais. Une analyse du processus parlementaire de définition des soins dans l’assurance maladie suisse
  • Aurélie Damamme - Les relations de care dans le champ de la prise en charge des troubles envahissants du développement ou d’autisme : quelle place pour de nouvelles configurations des relations de genre ?
  • Guénolé Marchadour - Demande d’éducation ou demande de care : les écoles brésiliennes au Japon

vendredi 9h-10h30 Atelier 2 : Action publique, rapports de genre et conciliation

Séance 3 - Parcours professionnels, gardes d’enfants et égalité des sexes

Présidence : Jeanne Fagnani

  • Emmanuelle Crenner, Emilie Legendre, Isabelle Robert-Bobée, Olivia Sautory, Solveig Valnovermeir - Quelles transformations d’activité professionnelle avant et après un complément de libre choix d’activité (CLCA) ?
  • Aurélie Fillod-Chabaud -  Les enjeux et adaptations professionnels liés à la demande de garde après les séparations conjugales : une entrée par les pères
  • Benoît Céroux - Les politiques familiales et l’articulation des temps. Le Colca (prestations associés au congé parental), un rendez-vous manqué ?
  • Caroline Henchoz - Construction des capacités et libre-choix dans le couple

vendredi 9h-10h30 Atelier 3 : Travail, organisation et conciliation

Séance 4 - L’entrée par les groupes professionnels

Présidence : Marie-Thérèse Letablier

  • Julie Jarty - Comparer et comprendre les dynamiques de la relation emploi-famille : en quoi les pratiques des enseignants du secondaire français et espagnols diffèrent ?
  • Céline Khaldi - De nouvelles formes d'articulation vie professionnelle/vie privée : la situation des hommes kinésithérapeutes salariés
  • Emilie Sanchez, Tremblay Diane-Gabrielle, Bernard Fusulier  - La conciliation travail/famille dans la profession de policier
  • Lee Shao-fen - Concilier travail et famille en étant flexible ? Le cas des aides-soignantes en France et à Taïwan

vendredi 9h-10h30 Atelier 4 : Temps sociaux /parcours de vie et conciliation

Séance 3 - Indépendance et néo-indépendance professionnelle: un laboratoire social de nouveaux régime temporels ?

Présidence : Isabelle Berrebi-Hoffmann  

  • Stephanie Chasserio, Corinne Poroli,  Philippe Pailot Conciliation vie professionnelle/vie privée chez les femmes entrepreneures
  • Sophie Touchais - La néo-dépendance : un laboratoire de questionnements des cadres normatifs des parcours de vie professionnels
  • Nathalie Lapeyre et Nicky Le Feuvre - Féminisation des groupes professionnels : vers de nouvelles configurations travail/famille
  • Magdalena Rosende - Ne plus sacrifier sa vie au travail : émergence ‘un nouveau rapport au travail chez les médecins de la « jeune génération »

10h30-11h : Pause

 11h-12h30 : Ateliers en parallèle

vendredi 11h-12h30 Atelier 1 : Care et conciliation

Séance 4- Les conditions sociales du care et de la conciliation : inégalités et mondialisation

Présidence : Olivier Giraud

  • Olivia Sautory - Qui sont les parents qui gardent leurs enfants ?
  • François-Xavier Devetter - Externalisation marchande des tâches domestiques et inégalités
  • Sophie Divay - Inégalités entre travailleuses du care
  • Rosemyrlie Joseph - Mondialisation du care et travail des femmes migrantes - entre sexe, classe et races

vendredi 11h-12h 30 Atelier 3 : Travail, organisation et conciliation

Séance 5 - Le genre de l’espace et du temps

Présidence : Catherine Marry

  • Estelle Bonnet  et Beate Collet - La mobilité géographique au travail des femmes et des hommes, un révélateur des modèles conjugaux
  • Anne Bustreel, Frédérique CornuauMartine Pernod-Lemattre - Conditions temporelles d’emploi et vie familiale : quelles contraintes pour les  hommes et les femmes ?
  • Marie-Pierre Moreau - Les usages du « temps libre » chez les enseignant-e-s : un prisme pour l’analyse des inégalités entre les hommes et les femmes

vendredi 11h-12h30 : Atelier 4  Temps sociaux /parcours de vie et conciliation

Séance 4 - Articulation carrière d’emploi/carrière parentale

Présidence : Françoise Vouillot

  • Annie Cornet - Avenir professionnel et conciliation vie professionnelle/vie privée : les représentations des jeunes
  • Renaud Orain - Paternités, maternités et affiliations liées au travail
  • Valéria Insarauto - Le travail à temps partiel et stratégie de conciliation : y a-t-il un scare effect ?

12h30-14h : Déjeuner 

14h-15h30 : Table ronde

vendredi 14h-15h30 : Table ronde « Famille et boulot : duel ou duo? »

Introduction et animation : Bernard Fusulier et Olivier Giraud

Intervenant(e)s :

  • Jérôme Ballarin, Président de L'Observatoire de la Parentalité en Entreprise
  • Florence Chappert, Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail - ANACT
  • Pierre Fonlupt (Medef), auteur de « Patrons papas : paroles de dirigeants  sur l'équilibre travail et vie privée »
  • Guillemette Leneveu, Directrice générale de l'Union Nationale des Associations Familiales - UNAF
  • Veronica Nilsson, Confédération Européenne des Syndicats - CES

15h30-16h : Pause

16h-17h15 : Plénière de clôture

“Gender inequality, work-life reconciliation, and national differences” Rosemary Crompton, Professor émérite of Sociology at City University, London, UK

17h15-18h15 : Perspectives  d’avenir

Les personnes qui sont intéressées par la construction d’un Réseau thématique autour des questions : Genre, relation emploi/famille, Etat social, entreprises et temps sociaux sont invitées à se réunir pour en discuter et en envisager la mise en œuvre.

Places

  • Conservatoire des Arts et Métiers, 292 rue Saint Martin
    Paris, France

Date(s)

  • Thursday, September 30, 2010
  • Friday, October 01, 2010

Keywords

  • genre, relation travail/famille, conciliation,politiques sociales, égalité hommes/femmes, temps sociaux, care, changement social

Contact(s)

  • Chantal Nicole-Drancourt
    courriel : drancourtchantal [at] hotmail [dot] com

Reference Urls

Information source

  • Chantal Nicole-Drancourt
    courriel : drancourtchantal [at] hotmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Male/Female Equality and its Relation to Work and Family: Towards a New Model », Conference, symposium, Calenda, Published on Monday, September 13, 2010, https://calenda.org/201789

Archive this announcement

  • Google Agenda
  • iCal
Search OpenEdition Search

You will be redirected to OpenEdition Search