1| Une ré-interrogation du concept d'architecture ou d'urbanisme symbolique.

Qu'est-ce véritablement ? Doit-on se limiter à ce qui est démonstratif ? La réponse ne dépend-elle pas, finalement, des contextes socioculturels ? Par ailleurs, à partir de quel moment une architecture ou un urbanisme devient-il symbolique ? Quelle est la part de l'architecte, du politique ou de la qualité du marketing urbain dans une telle prise en compte ?

2| Une analyse du lien entre architecture symbolique et processus de renouveau.

Il s'agira ici de faire ressortir l'importance de l'oeuvre dans le phénomène de renaissance, voire de montrer des parallèles entre des situations et, éventuellement, d'estimer les possibilités de transferts de savoir-faire, en termes politiques, de psychologie sociale,…

3| Des monographies éclairantes

La présentation de monographies permet de montrer des cas concrets, en insistant sur les différents temps du renouveau, sur  les périodes charnières, sur le jeu des acteurs clés. De la même manière il serait bon d'exposer des situations d'échec malgré, quelquefois, la présence de grands noms de la profession.

4| La question de la labellisation

Elle est également une question intéressante. Elle permet de mobiliser des moyens humains et financiers et d'attirer le regard avant, pendant et après un événement. Le label de "capitale européenne de la culture" est une opportunité, selon les études de la Commission européenne, pour régénérer des villes,développer leur visibilité et d'améliorer leur image. Quel est donc l'impact réel de ce label ? Que deviennent les équipements construits, notamment pour ce qui est de la réorganisation de l'espace ?

5| Résilience urbaine et transformations sociales

Le renouveau n'est pas neutre. Les transformations de l'espace urbain et son retour à une dynamique économique plus forte ne sont pas sans conséquences. La ville va devenir attractive, du moins en certains lieux étiquetés. Progressivement, le foncier va prendre de la valeur sur ces espaces valorisés. Des fronts pionniers vont s'organiser,… Dans cette perspective, quelles sont les mutations sociales et spatiales, à quelles échelles se produisent-elles et, bien entendu, que deviennent les populations les plus modestes ?

6| Des éléments de prospective, plus ou moins transversaux, seraient également bienvenus.

Modalités de soumission

Les propositions, de 2 000 signes environ, accompagnées du nom de l'auteur et d’un résumé, sont à renvoyer au format électronique (.doc ou compatible) à l’adresse suivante : chignierriboulon@free.fr

avant le 1er septembre 2011

Comité scientifique

• Saliha Abdou Lecturer, architect École d'Architecture de Constantine (Algérie)
• Jacques Bonnet Professor, geographer Université Jean Moulin - Lyon 3
• Laurent Carroué IGEN, geographer Ministère de l'Éducation Nationale
• Franck Chignier-Riboulon Professor, geographer Université Blaise Pascal – ENSACF Clermont-Ferrand
• Mike Devereux Senior lecturer, architect Université de Bristol (RU)
• Irena Latek Professor, architect Université de Montréal (Canada)
• Yves Pedrazzini Urban sociologist Faculté d’Architecture de l’École Polytechique de Lausanne (Suisse)
• Stéphane Sadoux Assistant professor, town planner ENSA Grenoble
• Nora Semmoud Professor, architect Université François Rabelais - Tours
• Julio Villar Castro Professor, geographer Université de Salamanque (Espagne)
• Thierry Verdier Senior lecturer, architect and art historian Université Paul Valéry-Montpellier, UTM, EHESS)