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Mobilités et migrations académiques

Mobility and academic migration

ICAMM3

ICAMM3

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Publicado el miércoles 13 de julio de 2011

Resumen

Conférence bilingue (français / anglais) présentée par la Faculté des Langues modernes et de la communication, Universiti Putra Malaysia, Serdang, Selangor, Malaisie. 4-5 Juillet 2012. Cette conférence internationale de deux jours met l’accent sur les mobilités et migrations académiques (MMA). Elle fait suite à deux conférences précédentes qui se sont tenues en Finlande (Turku, 2006) et en Estonie (Tallinn, 2009). Renommée ICAMM3 pour l’occasion, cette conférence se tiendra aux environs de Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie. Ce premier déplacement de la conférence hors d’Europe est important car il marque une volonté d’inclure l’Asie et les autres continents dans la recherche sur ces phénomènes.

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Appel à contributions (Soumission des résumés: 1er nov. 2011)

Conférence internationale sur les Mobilités et Migrations académiques (ICAMM3)

Conférence bilingue (français/anglais)
Présentée par la Faculté des Langues modernes et de la Communication,
Universiti Putra Malaysia, Serdang, Selangor, Malaisie
4-5 Juillet 2012

Plénaristes:

  • Anthony Welch, Professeur (Education), University of Sydney, Australie
  • Sarjit Kaur, Professeur associé (Etudes anglaises), Universiti Sains Malaysia (USM), Penang, Malaisie
  • Terry Kim, Professeur associé (Education), Brunel University, Londres, GB
  • Sylvie Mazzella, Professeur (Sociologie) CNRS/ Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES), France

Argumentaire

Cette conférence internationale de deux jours met l’accent sur les Mobilités et Migrations Académiques (MMA). Elle fait suite à deux conférences précédentes qui se sont tenues en Finlande (Turku, 2006) et en Estonie (Tallinn, 2009). Renommée ICAMM3 pour l’occasion, cette conférence se tiendra aux environs de Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie. Ce premier déplacement de la conférence hors d’Europe est important car il marque une volonté d’inclure l’Asie et les autres continents dans la recherche sur ces phénomènes.
L’enseignement supérieur malaisien n’est d’ailleurs pas étranger à la mobilité. Des stratégies d’internationalisation tant comme pays d’accueil que comme pays pourvoyeur ont été définies depuis un certain temps déjà. Dans un chapitre publié en 2008, Anthony Welch, spécialiste des pratiques et politiques éducatives à l’international nous met en garde contre l’idée que les mobilités académiques ne concerneraient que « l’Occident ». La conférence qui se tiendra en Malaisie sera l’occasion de prendre note des nombreuses actions en relation avec l’internationalisation dans d’autres pays du monde.

La tradition de cette conférence veut que les intervenants aient la possibilité de présenter leurs travaux en français ou en anglais. Inutile de dire que cela est un atout renforçant l’originalité de cet événement et la richesse des échanges.

Des Mobilités académiques aux Mobilités et Migrations académiques ?

La mobilité académique est souvent présentée comme « systématique, dense, multiple et transnationale » (Kim, 2010). Il est assez généralement admis qu’elle concerne la plupart des pays et des régions du monde. Les MMA font maintenant partie intégrante des « interdépendances complexes entre les diverses mobilités et leurs conséquences sociales » qui marquent notre période (Urry, 2010) et elles contribuent à transformer le « social en tant que société » en « social en tant que mobilité » (ibid.).
Les chiffres semblent parler d’eux-mêmes pour décrire le « succès » et la « généralisation » des mobilités académiques actuelles : selon les dernières statistiques de l’UNESCO, le nombre d’étudiants internationaux a augmenté de plus de 75% entre 2000 et 2009, et il devrait atteindre 3,7 millions en 2015 (Bhandari & Blumenthal, 2011). De nouveaux marchés émergent aussi. La Chine par exemple désire attirer 500.000 étudiants internationaux dans un proche futur alors que selon BBC News (mars 2011) « l’ensemble de la population étudiante étrangère en Chine aurait jadis pu voyager dans un minibus. Au début des années 50, elle ne consistait qu’en 20 étudiants d’Europe de l’Est ». En 2010, la Malaisie elle-même enregistrait plus de 87.000 étudiants internationaux dont plus d’un tiers étaient originaires de trois pays seulement: l’Iran (12.000), la Chine et l’Indonésie (10.000 chacun). Au même moment, quelque 80.000 Malaisiens suivaient des études dans des institutions du monde entier, essentiellement en Australie (20.000), au Royaume-Uni et en Irlande (14.000) et aux Etats-Unis (6.000). L’Egypte (8.500), l’Indonésie (5.500) et Taiwan (5.100) ne sont pas en reste.
Même si l’augmentation des recherches sur les mobilités académiques laissent à penser qu’un nouveau domaine de recherches a vu le jour au cours des dix dernières années (Byram & Dervin (eds.), 2008; Dervin (ed.), 2011), de nombreuses questions restent en suspens quant à l’essence même des mobilités académiques.
Pour commencer, il faut noter que de nombreux étudiants et enseignants en situation de mobilité académique n’ont jamais étudié ou travaillé dans d’autres pays et/ou n’ont en fait jamais étudié ou travaillé dans leur pays d’origine. Les Migrations académiques (à long terme, voire définitives) sont à distinguer des Mobilités académiques (à court terme) et deviennent un compagnon de recherche – qui peut par exemple devenir un point de comparaison. Les organisateurs de la conférence ont intégré cette dimension en ajoutant le terme de Migrations aux Mobilités académiques. Les intervenants sont invités à le prendre en compte.
Un autre aspect important nécessitant un éclaircissement est la séparation faite entre mobilités académiques inter-nationales et intra-nationales. Dans une période de gloCalité où le local ne peut échapper à l’emprise du global et vice-versa, la distinction est-elle toujours « valable » ? Pour Urry (2010) : « Toutes deux sont reliées par une relation dynamique, puisque d’immenses courants de ressources s’avancent et refluent entre le global et le local. Ni le global, ni le local ne peuvent exister l’un sans l’autre ». Les organiseurs de la conférence suggèrent donc de prendre en compte les impacts glocaux des MMA et leurs implications.
ICAMM3 réunira des chercheurs et des praticiens internationaux venant de profils et d’institutions diverses afin de discuter des mobilités et migrations académiques. Les thèmes de cette conférence sont, entre autres:

  • l’enseignement et l’apprentissage des langues
  • les aspects éducatifs
  • les perspectives diachroniques des MMA
  • les mythes des MMA
  • les formes de MMA
    • court terme /long terme /mobilités multiples (‘multimovers’)
    • mobilités académiques virtuelles
    • mobilités académiques ‘locales’ (par ex.: Paris-Sorbonne University Abu Dhabi, Middlesex University-Dubai Campus, Monash University Malaysia, The University of Nottingham-Malaysia Campus ou Curtin University Sarawak)
    • Mobilité des objets, images, de l’information et détritus (“wastes”, Urry, 2010) dans les réseaux et flux académiques globaux.
  • les catégories d’individus mobiles
    • La question du genre
    • Minorités
    • Migrants académiques (il/légaux)
    • Enseignants/ Étudiants de retour
  • Impact à long terme / conséquences des MMA
    • Employabilité
    • Politiques linguistiques
    • Dimension “interculturelle”
    • Identité
    • Impact ‘local’
    • Impact social
  • • Stratégies officielles vs. réalité
  • • Socialisation (long terme/ court terme)
    • Familles, relations intimes
    • ‘Amitiés’
    • Appartenance communautaire
    • Réunions
  • • Méthodes de recherche: comment étudier les MMA?
  • • …

Soumission des contributions:

Nous invitons les chercheurs et personnes impliquées dans les mobilités et migrations académiques à soumettre un résumé (en français ou en anglais) pour le 1er novembre 2011.

Le résumé est soumis à travers le système Easyabstracts à l’adresse suivante : http://linguistlist.org/confcustom/icamm3

Des communications mais aussi des tables-rondes (« colloquia ») peuvent être soumis.

  • Communications individuelles (résumé de 200-300 mots ; durée : 30 minutes, présentation 20 minutes et 10 minutes de questions et discussion)
  • Tables-rondes (« colloquia ») (résumé général de 200 mots et un résumé par communication de 200-300 mots ; durée : 3 heures, maximum 5 participants – organisateur(s) et commentateur inclus).

Notez qu’une seule communication est autorisée par personne.
Les résumés seront évalués par le comité scientifique selon les critères suivants : originalité, importance du sujet, clarté et rigueur académique.
Les décisions d’acceptation/refus seront envoyées pour le 15 décembre 2011
Des publications suivront la conférence. Plus d’informations seront communiquées aux participants.
Les questions seront envoyées à icamm3@yahoo.com
Site de la conférence : www.fbmk.upm.edu.my/ICAMM3

Frais d’inscription:

Inscriptions « Early bird » (31 janvier 2012 au plus tard)

Participants locaux : 400 RM

Participants internationaux : 120 €/ 175 USD

Inscription entre le 1er février et le 15 mai 2012 

Participants locaux : 500 RM

Participants internationaux : 150 €/ 220 USD

Partenaires:

  • Faculté des langues modernes et la communication, Universiti Putra Malaysia
  • University of Turku, Finlande
  • Association malaisienne des Professeurs de Français (AMPF)

Présidents du Comité d’Organisation et du Comité Sscientifique:

  • Président du comité d’organisation : Dr. Régis Machart, Universiti Putra Malaysia, Serdang, Malaisie
  • Vice-président du comité et Directeur scientifique: Prof. Fred Dervin, University of Turku, University of Eastern Finland and University of Helsinki, Finlande (créateur d’ICAMM en 2006)

Comité scientifique international:

  • Ain Nadzimah Abdullah, Universiti Putra Malaysia
  • Barbot Marie-José, University of Lille, France
  • Byram Michael, University of Durham, England, UK
  • Chan Mei Yuit, Universiti Putra Malaysia
  • Chan Swee Eng, Universiti Putra Malaysia
  • Cicchelli Vincenzo, University of Paris Descartes, France
  • Develotte Christine, ENS-Ifé, Lyon, France
  • Fahey Johannah, Monash University, Australia
  • Guo Shibao, University of Calgary, Canada
  • Kim Terry, Brunel University, London, England, UK
  • King Russell, University of Sussex
  • Ljalikova Aleksandra, University of Tallinn, Estonia
  • Mazzella Sylvie, University of Aix-en-Provence, France
  • O’Dowd Robert, University of Lèon, Spain
  • Ogay Tania, University of Fribourg, Switzerland
  • Papatsiba Vassiliki, University of Sheffield, UK
  • Pietsch Tamon, University of Oxford, England, UK
  • Risager Karen, University of Roskilde, Denmark
  • Vogl Gillian, Macquarie University, Australia
  • Wagner Anne-Catherine, EHESS, Paris, France
  • Welch Anthony, University of Sydney, Australia
  • Wong Bee Eng, Universiti Putra Malaysia

Lugares

  • Kuala Lumpur, Malasia

Fecha(s)

  • martes 01 de noviembre de 2011

Palabras claves

  • mobilité académique, migration, université

Contactos

  • Fred Dervin
    courriel : fred [dot] dervin [at] helsinki [dot] fi

Fuente de la información

  • Fred Dervin
    courriel : fred [dot] dervin [at] helsinki [dot] fi

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Mobilités et migrations académiques », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el miércoles 13 de julio de 2011, https://doi.org/10.58079/itk

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