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Modèles et transitions de la durabilité urbaine

Cities in the North, cities in South: sustainability, between readiness to think and operationality

Villes du Nord, villes du Sud : la durabilité, entre prêt à penser et opérationnalité 1

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Publicado terça, 10 de janeiro de 2012

Resumo

Dans le cadre de son cycle de journées d'étude 2012-2013, « Villes du Nord, villes du Sud : la durabilité, entre prêt à penser et opérationnalité », le Centre de recherche et d'étude en sciences sociales (CRESS EA 1334, Université de Strasbourg) lance son premier appel à communication pour la journée du 30 mai 2012 consacrée aux modèles et transitions de la durabilité urbaine.

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Villes du Nord, villes du Sud : la durabilité, entre prêt à penser et opérationnalité

Argumentaire

Plus de quinze après la Campagne européenne lancée en 1994 à Aalborg, le terme de « ville durable » s’est imposé comme une injonction et un horizon centraux des politiques urbaines. Cette diffusion témoigne d’une prise de conscience de l’inadaptation et de la rétroactivité des systèmes sociaux urbains au regard de l’émergence d’une problématique environnementale tant locale que globale. Elle procède, dans le même temps, de la percée d’une approche territorialisée du développement durable – ou non « fractale » c’est-à-dire non directement transposable du global au local. Il s’agit ainsi de prendre en compte la façon dont les enjeux et les objectifs du développement durable urbain varient d’un territoire à l’autre et sont susceptibles de se différencier selon les systèmes politiques, les configurations institutionnelles et les collectifs d’acteurs présents, ce dans un espace mondial « morcelé ».

Ce caractère volontiers pragmatique du développement durable urbain rejoint les analyses qui insistent sur son caractère non stabilisé, et le considèrent davantage comme une « problématique » plutôt qu’une « solution », faisant l’objet de multiples définitions (y compris concurrentes entre elles) et renvoyant à des conceptions de la durabilité urbaine parfois fortement éloignées les unes des autres (ville compacte, attractive, équitable…) – alors même que demeurent de nombreuses incertitudes sur la structuration urbaine « idéale » du point de vue notamment, mais sans exclusive, de la relation entre densité et réchauffement climatique et de la possibilité même d’une ville « post-carbone ».

De façon liée, sous l’impulsion d’instances européennes et nationales de pilotage et de programmation de la recherche et de la demande croissante des acteurs institutionnels locaux en direction d’outils de mise en œuvre et de normes de durabilité opératoires et adaptées aux spécificités territoriales, le développement durable urbain a donné lieu à de très nombreux travaux de recherche, malgré – il convient aussi de le souligner – certaines réticences de la communauté scientifique des Sciences Humaines et Sociales à considérer la catégorie politique du développement durable comme un objet de recherche pertinent et compte tenu du scepticisme suscité par les apories d’une durabilité du développement dans un contexte de finitude des ressources aujourd’hui acté.

À cet égard, une première grande période de lancement et d’appropriation locale du développement durable urbain, sous un format multi-scalaire, témoigne d’un investissement massif des villes et des collectivités des pays du nord de l’Europe (en Suède, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Norvège…) progressivement rattrapé par celles du sud – tout particulièrement en Espagne, Italie, voire au sud du pourtour méditerranéen (Maroc, Égypte).

Les bilans restent toutefois partagés et délicats compte tenu de trois difficultés essentielles :

  • la forte inertie des morphologies et des héritages urbains, et l’échelle de temps long pour repositionner les trajectoires de développement des villes européennes, qui simultanément invitent aussi à ne pas verser dans le catastrophisme ;
  • les enjeux spécifiques que recouvre l’urbanisation selon les échelles d’analyse et de mise en œuvre (Nord/Sud, quartier/ville/agglomération/métropole/interurbain…) et leurs interactions ;
  • la complexification apportée par les dynamiques territoriales (liées aux logiques et pratiques de mobilité résidentielle, de déplacement, de localisation des activités, du foncier…) à l’intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable urbain.

Pour autant, la nécessité d’une analyse des pratiques, représentations et discours de la durabilité urbaine, ainsi que d’un état des lieux assorti d’un recul critique s’imposent aujourd’hui. De façon conjoncturelle, un contexte mondial et européen récent de signaux contradictoires donnés par la mise au second plan de la crise climatique face à la crise de la dette, et par l’annonce d’un risque d’emballement climatique par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) à la veille de la Conférence de Durban sur le changement climatique (novembre 2011), incite à s’interroger sur les ressorts et la consistance du projet collectif de changement en direction d’un développement durable. Plus fondamentalement, on fera l’hypothèse de tensions structurantes se faisant progressivement jour en matière de développement durable urbain. Sans prétendre à l’exhaustivité, trois de ces tensions seront explorées dans ce cycle de journées d’étude (JE) :

1. Une tension entre modèles et transitions  (1ère journée d’étude)

La plupart des observateurs s’accordent pour considérer le caractère incertain du devenir et de la concrétisation des villes durables, et de nombreuses analyses s’orientent vers la question des trajectoires et des dynamiques de changement portées par la mise en durabilité urbaine.  Pourtant, force est de constater la prégnance d’une rhétorique des « modèles » de villes durables dont on peut considérer qu’elle a en partie été initialement encouragée par les initiatives d’instances internationales, puis nationales, soucieuses d’assurer la reprise des nouveaux principes d’action publique inhérents au développement durable par les différents acteurs politiques à l’échelle des territoires, via la diffusion d’expériences « réussies » ou pionnières. Dans cette optique, les expériences et les réalisations urbaines menées au Danemark, en Suède, en Finlande, ont rapidement incarné un « modèle nordique » – malgré  certains paradoxes (par exemple, une production annuelle de déchets municipaux la plus élevée de l’Union européenne pour le Danemark, ou encore une réputation « verte » précédant sa réalisation effective pour Malmö…) –, alors même que les ingrédients de durabilité propres au « modèle urbain méditerranéen » (une agriculture plus résistante à l’urbanisation, d’importantes formes sociales, notamment familiales, de solidarité, des traditions séculaires de résistance à la chaleur, etc.) restaient peu (re)connus (ou valorisés). De la même façon, de récents travaux remettent en question l’idée courante d’une irrigation des villes européennes par un modèle nordique à la pointe, pour souligner un différentiel dans la capacité des acteurs urbains à produire un « autre discours » sur la ville. Un recul semble aujourd’hui possible et nécessaire sur les modèles prévalant en la matière, tant au niveau de leur contenu, de leur efficace et dynamique (y compris sur la durée), qu’au niveau des acteurs / sphères / instances à l’origine de leur diffusion, reconnaissance, et/ou circulation. Qu’est-ce qu’un « modèle » en matière de durabilité urbaine et comment se construit-il ? Sous quelles modalités et à partir de quels enjeux et focales s’organisent et se mettent en œuvre des « passages » et des transitions en direction de la durabilité ?

2. Une tension entre gouvernance et gestion (2ème journée d’étude)

La promotion du développement durable s’est accompagnée de l’idée qu’il fallait modifier les modalités d’exercice de la démocratie via l’instauration de principes de « gouvernance » et de « participation » comme quatrième pilier (du développement durable), offrant ainsi des points d’accès aux processus décisionnels pour la société civile et les différents groupes d’acteurs (économiques, ONG, consommateurs, de protection de l’environnement…). Dans le même temps, cette mise en territoire et en démocratie « bottom up » de la durabilité a également été conçue comme un moyen de favoriser la transversalité et la coordination opératoire attendue des politiques urbaines.

 Dans les faits, cet « impératif délibératif » s’accompagne souvent de désillusions, d’incantations à la démocratie locale et au « citoyen actif » – où par incidence les échelles avancées comme pertinentes deviennent normatives à travers les appels à la « proximité » –, voire d’un essoufflement sur la durée des démarches entreprises (comme l’illustre la conversion « bureaucratique » de certains Agendas locaux 21 en Suède ou en  Grande-Bretagne). En amont de ces constats, le fait que la mise en durabilité urbaine ait précédé, côté Sud, une décentralisation administrative et/ou s’accompagne de stratégies d’« assainissement économique » promues par de grandes instances mondiales, invite aussi à reconsidérer le lien indéfectible qu’il y aurait entre développement durable et démocratie – de même que des avancées sur des questions de fond peuvent s’observer via l’émergence de mobilisations contestataires, échappant à la sphère publique institutionnelle.

 De façon liée, on observe une inflation de dispositifs gestionnaires visant une évaluation/calculabilité continues des politiques menées (à travers la profusion de méthodes de diagnostic, un regain d’intérêt pour la prospective territoriale, et la production d’indicateurs du durabilité), dont l’efficace semble avant tout celle d’insérer les collectivités dans une dynamique constante de changement et d’innovations. Les expériences menées invitent à s’interroger sur le sens même de ces innovations et leur capacité à infléchir les problèmes posés par l’expansion urbaine – et dans le même temps recomposer la division du travail de fabrique de la ville : comment gouverner la ville durable ? Quels risques et efficaces des innovations portées par la durabilité ?

3. Une tension entre ville et nature (3ème journée d’étude)

Sous l’effet de la prise de conscience d’une finitude des ressources naturelles et de la prise en compte des effets négatifs de « l’urbanisme fonctionnel », le développement durable urbain se présente comme une tentative pour penser autrement les relations ville/nature dans le sens d’une intégration croissante respective et d’une transformation d’une représentation négative de la ville (comme consommatrice de ressources et émettrice de rejets et pollutions diverses). Les espaces urbains sont dorénavant conçus comme lieu d’accueil possible de la biodiversité (trames bleue, verte), la nature élargie à l’environnement de proximité (y compris dans ses aspects d’autosuffisance alimentaire avec un retour recherché d’une complémentarité entre ville et agriculture), l’esthétique de la ville redéfinie à travers des stratégies de « renaturation ». Dans ce contexte, le réquisit de « construire la ville sur la ville » se double, dans de nombreuses villes européennes, de projets et de réalisations visant à inverser l’ordre des priorités : renaturer et préserver d’abord, construire ensuite. Mais cette intégration devient aussi un affichage (en témoigne l’inflation des projets urbains revendiquant cette dimension), soit relativement pauvre dans sa capacité à concilier urbanisme et nature – sans prendre la mesure des changements de mode de vie liés –, soit sélectif socialement (les exemples d’écoquartiers sont sur ce plan-là assez fréquents, les bailleurs sociaux étant encore assez peu nombreux à pouvoir se positionner sur ce créneau). Cette tension entre ville et nature recèle donc aussi son idéologie, dont d’aucuns pourraient voir un habillage, voire une extension des usages de la nature. A l’heure où les villes européennes multiplient les initiatives en la matière, il s’agit de s’interroger sur les limites et la portée de cette intégration : assiste-t-on effectivement à un « changement de paradigme » ? Comment cette intégration recherchée se traduit-elle tant du côté des usagers que des professionnels (qu’il s’agisse d’élus ou de professionnels de l’urbain) ?

L’analyse de ces tensions structurantes sera centrée sur les villes européennes du Nord et du Sud. Elle pourra toutefois concerner d’autres villes – hors Europe – dans la mesure où les travaux menés autoriseront une mise en perspective pertinente avec les dynamiques européennes, ceci afin d’éviter un européanocentrisme aveugle aux grands enjeux de la problématique du développement durable urbain.

Trois entrées transverses seront privilégiées. Il est attendu qu’elles enrichissent la démarche de questionnement et contribuent à défaire des catégories trop durcies (local/global, nord/sud, développement urbain/protection de la nature…) :

  1. la dimension socio-culturelle des situations et des expériences menées
  2. l’entrée par les échelles des espaces urbains et les échelles d’analyse
  3. les dynamiques de production et de préservation d’une « urbanité ».

Privilégiant une démarche comparative, les travaux pourront mobiliser différentes disciplines des Sciences Humaines et Sociales (sociologie, géographie, urbanisme, science politique, littérature et civilisation, droit, économie…), et seront sensibles aux différents niveaux de comparaison possibles (entre sites, terrains, échelles ; entre disciplines ; sur le sens même d’une comparaison, tout particulièrement autour de la notion de « modèle » de développement durable urbain).

Ce cycle de journées est ouvert aux travaux de chercheurs confirmés et à ceux de doctorants et de jeunes chercheurs, et aura en lieu en présence de « grands témoins », spécialistes internationaux des questions liées au développement durable : C. Emelianoff (CNRS, Université du Maine), J.-P. Lévy (CNRS),  C. Voiron (CNRS, Université de Nice Sophia Antipolis), E. Zaccaï (CEDD, Université Libre de Bruxelles)… Il a pour vocation d’initier la mise en place d’un réseau de collaborations et d’échanges scientifiques sur les questions de durabilité urbaine entre Nord et Sud.

Plusieurs formes de valorisation et de prolongement favoriseront l’assise de réelles coopérations scientifiques à l’issue de ces rencontres, dont :

  • la publication d’un ouvrage collectif dans la série « Des textes et des lieux » aux Éditions Orizons (Paris), dirigée par A. Choné et Ph. Hamman, et dont sont membres du comité scientifique international les coordinateurs des journées et des chercheurs associés à leur organisation courant 2014 ;
  • la publication d’un dossier thématique dans une revue scientifique courant 2014 ;
  • la participation envisagée au programme interdisciplinaire de recherche de la Maison Inter-universitaire des Sciences de l’Homme Alsace (MISHA),  « La nature à la lettre. Ecritures et production des savoirs sur la nature dans l’Europe moderne et contemporaine » (2013-2017), que coordonnent Ph. Hamman et I. Hajek. 

Organisation du cycle de journées d’étude :

Responsable scientifique :

Hajek I., MCF en sociologie, Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS, EA 1334), UdS.

Comité de pilotage et d’organisation des journées :

  • Hajek I., MCF en sociologie, Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS, EA 1334), UdS
  • Hamman Ph., PR en sociologie, Directeur du Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS, EA 1334), UdS
  • Piermay J.-L., PR en géographie, Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS, EA 1334), UdS.

Comité scientifique :

  • Blanc M., PR émérite en sociologie, Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS), EA 1334, UdS
  • Camproux M.-P., MCF HDR en droit de l’environnement, Centre de droit de l’environnement, EA 3394, UdS
  • Choné A., MCF en études germaniques, Equipe de recherche en Etudes germaniques, EA 1341, UdS
  • Donzel A., CR en sociologie, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES), CNRS UMR 6127, Université de Provence
  • Gazzola A., PR en sociologie, Directrice du Laboratoire Communication, Recherche Appliquée et de Formation sur les dynamiques Territoriales et Sociales (CRAFTS), Faculté d’Architecture de Gênes
  • Hajek I., MCF en sociologie, Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS), EA 1334, UdS
  • Hamman Ph., PR en sociologie, Directeur du Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS), EA 1334, UdS
  • Lévy J.-P., Directeur de recherche CNRS, Directeur du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (LAVUE), CNRS UMR 7218
  • Mohnike T., MCF en études scandinaves, Equipe de recherche en Etudes germaniques, EA 1341, UdS
  • Piermay J.-L., PR en géographie, Centre de recherche et d’étude en sciences sociales (CRESS), EA 1334, UdS
  • Stoessel-Ritz J., MCF HDR en sociologie, Groupe de Sociologie Politique Européenne (GSPE), UMR 7012, Université de Haute Alsace (Mulhouse)
  • Zaccaï E., PR à l’Université Libre de Bruxelles, Directeur du Centre d’Etudes du Développement Durable (CEDD), ULB.

 Calendrier des journées d’étude :

  • JE 1 « Modèles et transitions de la durabilité urbaine » : 30 mai 2012
  • JE 2 « Gouvernance et innovations de la ville durable » : 4 et 5 octobre 2012
  • JE 3 « Quelles natures dans la ville durable ? » : mars 2013

Lieu des journées d’étude :

Collège Doctoral Européen - 46 bd de la Victoire, 67 000 Strasbourg.

Plan d’accès : http://cde.u-strasbg.fr/

Modalités d’envoi des propositions

pour la Première Journée d’étude « Modèles et transitions de la durabilité urbaine » du 30 mai 2012

Calendrier :

  • Envoi des propositions de communication pour la JE 1 : 28 février 2012

  • Information aux auteurs des résultats de la sélection : 15 mars 2012
  • Envoi des textes des communications : 30 avril 2012
  • Date de la 1ère journée d’étude : 30 mai 2012

Modalités de soumission des propositions de communication :

Les auteurs sont invités à envoyer deux types de documents :

  • une fiche A4 mentionnant le nom de l’auteur, son rattachement institutionnel, sa fonction, ses adresses électronique, postale et son numéro de téléphone
  • en format A4, le titre de la communication et un résumé de deux pages (8 000 signes maximum).

Les langues de la journée d’étude seront le français et l’anglais. Les propositions de communication peuvent donc être envoyées dans ces deux langues.

Les propositions de communication sont à faire parvenir par voie électronique

au plus tard le 28 février 2012

à : isabelle.hajek@wanadoo.fr et phamman@unistra.fr

Les auteurs sélectionnés devront faire parvenir leur texte de communication (45 000 signes maximum) le 30 avril 2012. Les communications en langue anglaise retenues devront s’appuyer sur un court powerpoint rédigé en français, et inversement (un court powerpoint rédigé en anglais) pour les communications en langue française retenues.

Le présent appel à communication ne concerne que la JE1. Les appels pour les JE 2 et 3 seront respectivement publiés aux mois d’avril et octobre 2012.

Locais

  • 46 bd de la Victoire (Collège Doctoral Européen)
    Estrasburgo, França

Datas

  • terça, 28 de fevereiro de 2012

Ficheiros anexos

Palavras-chave

  • villes, développement durable, Nord, Sud

Contactos

  • Philippe Hamman
    courriel : phamman [at] unistra [dot] fr
  • Isabelle Hajek
    courriel : hajek [at] unistra [dot] fr

Fonte da informação

  • Isabelle Hajek
    courriel : hajek [at] unistra [dot] fr

Licença

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Para citar este anúncio

« Modèles et transitions de la durabilité urbaine », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado terça, 10 de janeiro de 2012, https://doi.org/10.58079/jwt

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