InicioTraductions latines d'oeuvres vernaculaires au Moyen Âge et à la Renaissance

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Traductions latines d'oeuvres vernaculaires au Moyen Âge et à la Renaissance

Latin translations of vernacular works in the Middle Ages and the Renaissance

Première journée d’étude du groupe TradLat

First conference of the Tradlat group

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Publicado el miércoles 11 de enero de 2012

Resumen

Le groupe Tradlat organise le jeudi 9 février 2012, à l’Institut de recherche et d’histoire des textes, en collaboration avec l’EA 4116 SAPRAT et l'École pratique des hautes études (4e section) une journée d’étude sur les traductions latines d’œuvres vernaculaires.

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Argumentaire

Les plus célèbres des traductions latines médiévales – depuis longtemps connues et étudiées – sont issues de l’arabe, du grec ou de l’hébreu, et beaucoup ont, à leur tour, fait l’objet de traduction vers les langues vernaculaires.

À côté de ce mouvement, coexiste un autre aspect – peu exploré à ce jour – de la littérature latine : le phénomène des traductions latines fondées sur des œuvres composées directement en langues vernaculaires (langues romanes, germaniques, anglo-saxonnes, scandinaves…).

Les questions soulevées par l’étude des traductions latines d’œuvres vernaculaires sont nombreuses. Les unes regardent l’histoire littéraire : remaniements, changements de registre, diffusion, statut hiérarchique des textes ; d’autres intéressent l’histoire de la culture : personnel des traducteurs, transformations de la « bibliothèque latine », publics des langues vernaculaires et du latin, positions réciproques des langues vernaculaires et latine selon le discours théoriques et selon les pratiques effectives ; d’autres encore concernent la linguistique et la stylistique : apports et modifications au vocabulaire, à la syntaxe et à l’orthographe du latin, aspects proprement « traductologiques », socio-linguistique du bilinguisme des traducteurs et lecteurs.

Il ne faut pas oublier que le latin et les langues vernaculaires constituent des univers qui ne sont pas étanches, mais s’interpénètrent : le latin est ressenti comme le trait d’union de la chrétienté médiévale, par ailleurs morcelée entre des langues vernaculaires. Dès lors, quel rôle le latin « langue véhiculaire européenne » par excellence joue-t-il dans cette sorte de « mondialisation » des savoirs et des cultures à l’échelle du Moyen Âge et de la Renaissance ?

Accès libre, particulièrement ouvert aux étudiants.

Inscription obligatoire pour le buffet

Programme

Autour du livre :Traduire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance

Méthodes et finalités

9h : accueil des participants

9h15 : ouverture de la journée par Nicole Bériou (IRHT)

  • 9h45 : Beata Spieralska (Université Cardinal Stefan Wyszynski – Varsovie, Pologne) : « Entre latin et ancien francais : deux versions des sermons de Maurice de Sully. »
  • 10h15 : Laurent Brun (Université d’Ottawa - Ottawa, Canada) : « Le Romulus Roberti, traduction latine partielle de l’Esope de Marie de France. »
  • 10h45 : Patricia Cañizares Ferriz (Universidad Complutense de Madrid – Madrid, Espagne) : « Traducción, manipulación y cambio de género : los Sept sages de Rome, la Historiaseptem sapientum Romae y el Libro de los siete sabios de Roma. »

11h : pause

  • 11h15 : Françoise Fery-Hue (IRHT – CNRS, Paris, France) : « Le Lapidaire du roi Philippe et son prétendu original latin. »
  • 11h45 : Christine Gadrat (LAMM – CNRS, Aix-en-Provence, France) : « Une traduction humaniste ? la version LA du récit de Marco Polo. »
  • 12h15 : Hélène Bellon-Méguelle (Université de Genève, Suisse/Université de Paris IV Sorbonne, France)et Géraldine Châtelain (Université de Genève, Suisse) : « Chanter en son latin : Des Voeux du paon français à leur traduction latine en prose (Vatican, Archivio di San Pietro E36). »

12h45 – 14h : déjeuner-buffet

  • 14h : Frédéric Duval (École nationale des Chartes – Paris, France) : « La traduction latine du Pèlerinage de l’âme de Guillaume de Digulleville par Jean Galopes. »
  • 14h30 : Saverio Campanini (IRHT – CNRS, Paris, France) : « De Leone Ebreo à Leo Hebraeus. Un texte philosophique de la Renaissance et l’impact de sa traduction latine. »
  • 15h : Christel Nissille (Université de Neuchâtel – Neuchâtel, Suisse) : « La traduction comme espace didactique interlinguistique latin/langues vulgaires dans l’enseignement des langues à la fin du Moyen Âge. »

15h30 : pause

15h45-18h : Table ronde de conclusion

animée par Fabio Zinelli (EPHE), avec le concours de Jean-Pierre Rothschild (IRHT) et Anna Gudayol (Biblioteca nacional de Catalunya, Barcelone).

Le volume Traduire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités paraîtra en 2012 dans la collection Études et rencontres de l’École des Chartes.

Lugares

  • 40 avenue d'Iéna (Institut de recherche et d'histoire des textes)
    París, Francia

Fecha(s)

  • jueves 09 de febrero de 2012

Archivos adjuntos

Palabras claves

  • littérature médiévale, littérature de la Renaissance, traduction, latin

Contactos

  • Françoise Fery-Hue
    courriel : f [dot] fery-hue [at] irht [dot] cnrs [dot] fr

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Françoise Fery-Hue
    courriel : f [dot] fery-hue [at] irht [dot] cnrs [dot] fr

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Traductions latines d'oeuvres vernaculaires au Moyen Âge et à la Renaissance », Jornada de estudio, Calenda, Publicado el miércoles 11 de enero de 2012, https://doi.org/10.58079/jww

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