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Colloque
organisé par : |
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Comité
d'organisation : Jean-François Sirinelli (IEP Paris) et |
Introduction | Programme | Lieux colloque | Renseignements | ||
Le but de ce Colloque est d'analyser les rapports entre la Guerre froide et la Culture. Deux remarques préliminaires: il ne s'agit pas d'évoquer la notion de "culture de Guerre froide", qui renvoie à quelque chose de tout à fait différent, mais les facteurs et enjeux culturels de la Guerre froide. D'autre part l'analyse se veut internationale: les aspects nationaux internes des rapports entre communisme et culture, Guerre froide et culture, etc., ne font pas partie du Colloque, s'ils ne concernent pas la résistance face aux influences culturelles provenant de l'autre camp, ou la volonté d'agir sur celui-ci au moyen de vecteurs culturels. D'autre part les moyens d'action culturels ne doivent pas être confondus avec la propagande au sens strict, qui est de nature politique et sociale, sans bien entendu sous-estimer les possibilités d'isntrumentaliser la culture et les échanges (ou oppositions) culturels. On privilégiera des vues cavalières sur des périodes suffisamment longues pour être significatives. En effet le Colloque ambitionne de couvrir l'ensemble de la période de la Guerre froide, des années 40 aux années 80. C'est-à-dire de la période la plus dure de la Guerre froide à sa phase finale, en passant par les phases de Détente (y compris leurs ambiguïtés) et de nouveaux durcissements. Trois grands thèmes, correspondant aux trois demi-journées du Colloque, ont été retenus: a) La culture comme combat idéologique, comme affirmation de valeurs intellectuelles et artistiques antagonistes. b) La politique culturelle comme instrument de rapprochement entre les deux mondes; étant entendu que le terme de "rapprochement" est ici fort ambigu et dialectique, chacun des deux camps ne renonçant pas, derrière la phraséologie de la Détente, à tenter d'influencer l'autre par sa politique d'échanges culturels Est-Ouest. D'autre part il est bien clair que les échanges culturels officiels, même lors des époques de Détente, sont restés fort encadrés. En même temps et malgré tout ces échanges, même limités et contrôlés, ont pu provoquer dans les systèmes fermés de l'Est des effets dépassant ce que les dirigeants de ces pays avaient pu penser pouvoir maîtriser. c) La culture comme précurseur de la fin de la Guerre froide. On veut souligner par là que la libération de l'Europe de l'Est ne s'est pas faite brutalement en 1989, mais a été précédée par tout un courant d'émancipation intellectuelle bien antérieur et reposant sur des échanges culturels non contrôlés avec l'Ouest. D'autre part certains milieux, comme par exemple les scinetifiques, ont pu maintenir des liens fondés sur l'universalité de leur discipline, dès lors du moins que l'Est abandonnaient, après la mort de Staline, l'extrémisme jdanovien. On admettra enfin qu'il y a pu avoir des glissements entre le thème précédent et celui-ci, dans la mesure où des échanges au départ contrôlés ont pu donner lieu à des développements imprévus.
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Le jeudi 20 octobre 2005, de 14 à 19 heures
DEUXIEME PARTIE: LA POLITIQUE CULTURELLE COMME INSTRUMENT DE RAPPROCHEMENT ENTRE LES DEUX MONDES Vendredi 21 octobre, 9 à 13 heures
TROISIEME PARTIE: LA CULTURE COMME PRECURSEUR DE LA FIN DE LA GUERRE FROIDE Vendredi 21 octobre, 14 à 19 heures
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Le
jeudi 20 octobre, Le
Vendredi 21 octobre,
Renseignements et inscriptions: carole.gautier@sciences-po.fr |