La loi du 20 août 2008, qui a profondément réformé les règles de la représentativité syndicale en France, a fait couler beaucoup d’encre : mais que sait-on de la manière dont cette question se pose dans les pays étrangers ? Quelles règles appliquent-ils ? Comment évoluent-elles ? À quels débats et contestations donnent-elles éventuellement lieu dans les organisations syndicales de salariés, du côté des organisations patronales et au niveau des États ? Peut-on déceler à l’étranger des tensions qui évoqueraient celles qui existent dans notre pays ? Sur le plan de la représentativité syndicale, peut-on repérer des spécificités propres au « Nord », et d’autres propres au « Sud » ?

Présentation

La loi du 20 août 2008, qui a profondément réformé les règles de la représentativité syndicale en France, a fait couler beaucoup d’encre : mais que sait-on de la manière dont cette question se pose dans les pays étrangers ? Quelles règles appliquent-ils ? Comment évoluent-elles ? A quels débats et contestations donnent-elles éventuellement lieu dans les organisations syndicales de salariés, du côté des organisations patronales et au niveau des Etats ? Peut-on déceler à l’étranger des tensions qui évoqueraient celles qui existent dans notre pays ? Sur le plan de la représentativité syndicale, peut-on repérer des spécificités propres au « Nord », et d’autres propres au « Sud » ?

Ces interrogations seront abordées le 1er février 2013 à la faveur de la deuxième journée que le Réseau Thématique « Relations professionnelles » de l’AFS a décidé de consacrer aux enjeux de la représentativité syndicale : Les interventions de la journée du 19 octobre dernier et d’autres documents sont consultables en ligne à l’URL : http://rt18.hypotheses.org/129

Programme de la journée

« Principe de la représentativité syndicale à l’étranger et en  France : Convergences et divergences », le vendredi 1^er février 2013, 9h15-17h45. Conservatoire national des arts et métiers, Salle des Conseils.

• Osvaldo Battistini  (Professeur à l’UBA, Université de Buenos Aires, chercheur au CONICET, Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Tecnológicas) : «  Représentation syndicale en Argentine : apogée, déclin, réactivation et crise ».
• Armando Boito  (Professeur de Science Politique à l'Université de Campinas, Unicamp) : « L'institution syndicale au Brésil : intégration à l'État et représentation par en haut ».
• Salah Hamzaoui  (Docteur d’Etat sociologie, ancien enseignant-chercheur et permanent syndical en Tunisie) : « Raisons de la pérennité du pouvoir des directions syndicales (cas de la Tunisie) ».
• Donna Kesselman  (Professeure à l’Université Paris Est-Créteil, IMAGER) : « La réforme de la représentativité syndicale aux EU : une promesse non tenue ».
• Paula Marcelino  (Maître de Conférences, Université de São Paulo, USP) : « La représentation syndicale sous les gouvernements du Parti des Travailleurs (PT) au Brésil ».
• Udo Rhefeldt et Catherine Vincent (Chercheur-euse à l’Institut de Recherche Economique et Sociale, IRES) :  « La réforme de la représentativité en Italie : quelle influence du modèle espagnol ? »
• En conclusion : Sophie Béroud (Maître de conférences en science politique à l’Université Lyon II, UMR Triangle) et Cécile Guillaume (Maître de conférences en sociologie à l’Université Lille 1, UMR Clersé) confronteront les situations étrangères aux conclusions tirées de deux ans de recherches sur l’appropriation par les acteurs sociaux en France de la loi 20 d’août 2008 (Recherche d’une équipe interuniversitaire, soutenue par la Dares du Ministère du travail).

La séance sera présidée et introduite par Marnix Dressen (Professeur à l’UVSQ, UMR Printemps).