Argumentaire
Cet appel à articles vise à faire réfléchir sur les dernières évolutions perceptibles du rôle des États et de la place des collectivités locales dans un contexte de contraction des finances publiques. Après de longues décennies de montée en puissance des collectivités infra étatiques dans la plupart des pays deux tendances se dessinent. La première s’appuie sur une remise en cause de cette multiplication d’échelons plus ou moins indépendants au nom du renouveau d’une certaine forme de légitimité technique et d’une volonté de limiter le coût de l’action publique. À l’inverse, la seconde renvoie à la volonté d’États désargentés de se décharger encore davantage sur les collectivités locales. L’exemple français n’est pas isolé. Cet appel à articles est ouvert à la comparaison internationale, tant cette triple question de la construction du sens de l’action collective territoriale, du jeu des échelles et de la rationalisation de l’action publique dans un contexte financier tendu concerne la plupart des États. Les cas étudiés pourront être analysés à partir d’un regard sociologique comme d’un point de vue plus institutionnel. Par delà l’évolution des jeux de pouvoir entre les États et les collectivités infra-étatiques, cet appel à articles vise à analyser les conséquences sociales et territoriales des recompositions en cours.
Les échelles de la gestion du territoire
La plupart des États sont aujourd’hui confrontés à une réflexion sur une meilleure organisation politico-administrative de leur territoire. Le débat français sur le « mille-feuille territorial », la suppression graduelle des 36 700 communes ou la limitation des financements croisés a ses équivalents ailleurs. Ce débat a pris une importance croissante avec l’accentuation de la crise des finances publiques. Pressés de faire des économies, tant par les contribuables que par les créanciers, la plupart des États européens (notamment la France, l’Espagne, l’Italie ou le Royaume-Uni) travaillent à la réorganisation et à la rationalisation de leur organisation interne.
Cet appel à articles est ouvert à la comparaison internationale, tant cette triple question de la construction du sens de l’action collective territoriale, du jeu des échelles et de la rationalisation de l’action publique, dans un contexte financier tendu, concerne tous les pays. Il s’agit de montrer en quoi la crise des finances publiques change le regard et les pratiques dans l’organisation politico-administrative du territoire : l’État central tente-t-il une re-centralisation pour rationaliser la carte des compétences et des financements ou, au contraire, avec la crise économique et la fin des politiques keynésiennes de redistribution, se décharge-t-il encore davantage sur les collectivités locales, tout en prétendant « approfondir » leur rôle ?
Ce mouvement clôt un long cycle durant lequel les pouvoirs locaux infra-étatiques ont progressivement acquis une réelle autonomie, parfois suffisante pour s’opposer au gouvernement central. La littérature sur le développement économique local, les réflexions sur la démocratie locale et les initiatives politiques européennes ont porté aux nues, durant trente ans, la montée en puissance des collectivités. Peu d’États ont échappé à ce mouvement de croissance des compétences des pouvoirs locaux. Ces mutations ont entraîné une multiplication de pouvoirs plus ou moins autonomes et de mécanismes de coopération multi-niveaux entre entités politiques quasi souveraines. Gouvernance, partenariats, contractualisation, financements croisés et appels à projets sont autant de termes qui ont bercé les vingt dernières années de l’action publique.
Depuis quelques années, les stratégies de rationalisation de la gestion publique, sous contrainte financière, bouleversernt cette organisation. Souvent pensées par le « haut », national ou supra-national (Union européenne par exemple), ces réformes pourraient changer l’équilibre des pouvoirs sur les territoires :
- Elles achèvent les évolutions issues de la décentralisation. Dans certains pays, l’institution de pouvoirs locaux autonomes a rendu moins nécessaire le maintien de puissants services de l’État. Avec la contraction rapide de l’État, les collectivités se retrouvent avec plus d’autonomie et elles se reconfigurent pour combler un vide.
- En se contractant, l’État se replie sur ses missions traditionnelles de contrôle, aux dépens de missions plus transversales d’animation ou de coordination. La montée en puissance des régions, le développement rapide des regroupements urbains et des métropoles, finalement acceptés par la plupart des communes, montrent la re-création, par les collectivités, de nouveaux services comblant le vide laissé par l’État.
- À l’inverse, dans d’autres pays, la place des collectivités est amoindrie par la reprise en mains par les services de l’État des politiques territoriales, dans un vaste mouvement de recentralisation mettant en avant un souci de rationalisation.
Ces réflexions s’appuient également sur le renouveau d’une légitimité technocratique aux plans local, national ou international. La culture de l’ingénieur prend une place croissante et débouche sur la recherche d’indicateurs de performance, censés mesurer la prise en compte des approches du développement durable par les politiques publiques. Dans ces conditions, l’action publique se veut faussement dépolitisante, fondée sur des approches techniciennes-rationnelles des problèmes contraignant les choix par la multiplication des indicateurs et des dispositifs techniques. Certains nouveaux modèles d’action se passeraient volontiers de cette multiplicité des niveaux de décision politique.
Les cas étudiés pourront être analysés à partir de multiples regards (économique, géographique, juridique, politiste, sociologique, etc.). Par-delà l’évolution des jeux de pouvoir entre les États et les pouvoirs infra- ou supra-étatiques, cet appel à articles vise à analyser les conséquences sociales et territoriales des recompositions en cours.
Modalités de soumission
La revue ne demande pas de propositions d’articles, mais directement les articles,
- Les articles ne dépassent pas 42 000 signes (espaces compris) en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes, mais hors résumés.
- Les conseils aux auteurs figurent dans chaque numéro.
- Les normes de présentation et les conseils aux auteurs (disponibles sur le site de la revue : http://www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/conseils.html)
- Espaces et Sociétés est une revue pluridisciplinaire et internationale d'analyse critique de l'espace dans ses relations avec les sociétés et la vie sociale, considérées sous leurs divers aspects (politique, économique, culturel, etc.)
- Espaces et Sociétés publie des textes inédits en français, exceptionnellement la traduction d'un texte déjà publié dans une autre langue. Eventuellement, un texte peut être soumis en anglais, allemand, portugais, espagnol ou italien. Mais, une fois le texte accepté, c'est la responsabilité de l'auteur de fournir une traduction en un français correct.
- Les auteurs peuvent répondre à un appel à articles proposé par la revue mais aussi soumettre un article hors dossier sur une thématique spécifique à condition qu'elle appartienne au champ couvert par la revue.
- Le(s) auteur(s) qui soumet(tent) un manuscrit doi(ven)t fournir soit quatre exemplaires papier et une version informatique (par courrier postal), soit une version électronique suvi d'un exemplaire papier, pour vérification. Ils doivent indiquer uniquement sur une page indépendante du texte (qui n'est pas envoyée aux lecteurs) le nom de(s) auteur(s), l'appartenance institutionnelle et l'adresse. L'article commence à la page suivante par son titre et il ne doit évidemment pas être signé à la fin. La taille des articles doit être comprise entre 35 000 signes (espaces compris) minimum et 42 000 signes (espaces compris) maximum en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes mais sans compter les résumés en trois langues. La plupart des logiciels fournissent le nombre de signes.
- Les articles sont à soumettre à Espaces et Sociétés, en exclusivité
- Les articles reçus sont soumis anonymement à deux lecteurs, puis débattus par le Comité de rédaction qui se réunit en séance plénière quatre fois par an. Il peut, en cas de désaccord, demander un troisième avis. Le Comité de rédaction peut :
- accepter l'article tel quel
- l'accepter moyennant modifications mineures
- donner un accord de principe, sous réserve d'une révision substantielle. Dans ce cas, la nouvelle version sera soumise à une deuxième évaluation.
- rejeter l'article, en motivant son refus.
-
- Les auteurs sont avisés dans les meilleurs délais de la décision prise par le Comité (ce qui prend habituellement de trois à six mois, exceptionnellement plus). Les manuscrits ne sont pas retournés. Les articles publiés engagent la seule responsabilité des auteurs.
- Les articles définitivement acceptés par la revue devront respecter certaines normes de présentations (références bibliographiqes, notes, tableaux, résumés, support disquette ou CDROm...). Ces informations sont disponibles sur le site et peuvent être adressées aux auteurs par le secrétariat de rédaction.
Coordination du dossier
Jérôme Dubois et Jean-Pierre Gaudin
Calendrier
-
1er septembre 2013 : date limite de remise des articles
- 1er octobre 2013 : information des auteurs
Adresse pour la correspondance
- de préférence en version électronique par courriel
j.dubois.iar@wanadoo.fr
jean-pierre.gaudin@sciencespo-aix.fr
- ou par voie postale en quatre exemplaires
Jérôme Dubois
Institut d'Urbanisme et d'Aménagement Régional
3 avenue Robert Schuman
13628 Aix-en-Provence
Comité de rédaction
- Jean-Yves Authier,
- Christian Azaïs,
- Bernard Barraqué,
- Catherine Bidou-Zachariasen,
- Maurice Blanc,
- Florence Bouillon,
- Alain Bourdin,
- Olivier Chadoin,
- Anne Clerval,
- Jérôme Dubois,
- Jean-Pierre Garnier,
- Joëlle Jacquin,
- Leïla Kebir
- Albert Lévy,
- Jérôme Monnet,
- Stephane Nahrath,
- Jean Remy,
- Thomas Sauvadet,
- Stéphanie Vermeersch
Argument
Levels of territorial management
A major challenge for most countries today is to improve their political and administrative territorial organisation. In France there is much debate about: (i) its territorial “mille-feuille” (proliferation of administrative arrangements in which new layers do not erase the old ones); (ii) its tiny 36 700 communes and/or (iii) restrictions to joint funding by central, regional and local governments. Many other countries face the same issues, but in specific terms. It becomes a major concern with the increasing crisis of public funding. Urged to spend less, both by tax-payers and creditors, most EU countries (France, Spain, Italy, U-K…) aim to design anew and to rationalise their internal governance.
This Call welcomes international comparisons as the following issues are a main concern everywhere: (i) the sense given to collective action; (ii) relevance of scale locally and regionally and (iii) public policy coherence when funding becomes scarce. Papers should scrutinise how the public funding crisis challenges prospects and practices concerning territorial political and administrative organisation: is it a move back towards re-centralisation? Adversely, in the context of the economic world crisis and the end of re-distributive Keynesian policies, central governments may be tempted to pass on the financial burden to local and regional governments, wrapped up in the rhetoric of “strengthening” their role.
In France, this move has happened at the end of a long cycle giving increasing autonomy to local and regional governments, thereby increasing their capacity to resist their central government. For some thirty years, the literature on local economic development and local democracy and also some European Union initiatives have praised empowerment forms of local and regional authorities. Hardly any country remained outside of this global trend of increasing local authority capacity. This radical shift gave birth to a wide range of new authorities with varying degrees of independence and multi-level co-operative mechanisms among quasi-sovereign political entities. Governance, partnership, partnership agreement, joint funding, subsidiarity and call for projects became the trendy key-words in the field of public policy.
Under current financial pressure, the recent strategy of public management rationalisation has now been turned upside down with the power balance again in a top-down mode, in which the “top” might be national or supra-national (European Union for instance):
- These reforms recognise the effects of de-centralisation. Independent local powers reduce the need for powerful central government services and with the State rapidly contracting, local authorities are therefore becoming increasingly more autonomous.
- A “shrinking” central government folds back upon itself and retreats into its traditional functions of control, neglecting transversal demands for co-ordination and animation. This gap is filled by new configurations of more local powers for example the rise of the regions, the fast development of metropolises and the reforms to local government arrangements.
- On the other hand, rationalisation in other countries has generated massive recentralisation programmes thereby reducing the role of local authorities. .
This move is also based on a dominant technician culture which legitimises the search for relevant performance indicators measuring sustainable development policies. This plays an increasingly central role and because it is based on technical and rational approaches, it is erroneously presumed to be de-politicised. Choice is thus constrained by technical indicators and devices. Some of these approaches may easily circumvent the multiplicity of levels of political decision-making.
Among others, relevant approaches may come from economics, geography, law, political science and/or sociology. The focus of this Call for Papers is first upon the transformations of the power relationships between infra-national, national and supra-national governments, and last but not least on the social and territorial consequences of these transformations.
Submission Guidelines
- Only full articles are taken into account.
- Papers should be under 42 000 signs (including spaces notes, references and appendixes (but not abstracts).
- Advice to authors is included in each issue.
- Advice to authors and presentation norms of manuscripts are available on the website: http://www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/conseils.html
Coordinators
Jérôme Dubois and Jean-Pierre Gaudin
Deadlines
-
1. 09. 2013: reception of full papers
- 1. 10. 2013 feedback to the authors
Address
j.dubois.iar@wanadoo.fr
jean-pierre.gaudin@sciencespo-aix.fr
Jérôme Dubois
Institut d'Urbanisme et d'Aménagement Régional
3 avenue Robert Schuman
13628 Aix-en-Provence, France
Editorial Board
- Jean-Yves Authier,
- Christian Azaïs,
- Bernard Barraqué,
- Catherine Bidou-Zachariasen,
- Maurice Blanc,
- Florence Bouillon,
- Alain Bourdin,
- Olivier Chadoin,
- Anne Clerval,
- Jérôme Dubois,
- Jean-Pierre Garnier,
- Joëlle Jacquin,
- Leïla Kebir
- Albert Lévy,
- Jérôme Monnet,
- Stephane Nahrath,
- Jean Remy,
- Thomas Sauvadet,
- Stéphanie Vermeersch
Presentación
Escalas de gestión territorial
La mayoría de los Estados se enfrentan hoy a la cuestión de cómo mejorar la organización político-administrativa de sus territorios. El debate francés sobre el "milhojas territorial", la supresión gradual de 36.700 municipios o la limitación de la cofinanciación pública tiene sus equivalentes en otros países. Este debate se ha vuelto cada vez más importante con el agravamiento de la crisis de las finanzas públicas. Obligados, tanto por los contribuyentes como por los acreedores, a reducir el gasto público, la mayor parte de los países europeos (en particular Francia, España, Italia o el Reino Unido) se plantean la reordenación y racionalización de su organización interna.
Esta convocatoria de artículos está abierta a la comparación internacional en la medida en que todos los países se ven concernidos por esta triple cuestión de (i) la construcción de sentido de la acción colectiva territorial, (ii) el juego de escalas y (iii) la racionalización de la acción pública en un contexto de estrechez financiera. Se trata de mostrar cómo la crisis de las finanzas públicas ha cambiado la perspectiva y las prácticas de organización político-administrativa del territorio: ¿el Estado central intenta una re-centralización para racionalizar el mapa competencial y la financiación o, por el contrario, con la crisis económica y el fin de las políticas keynesianas de redistribución, intenta trasferir mayores cargas sobre los gobiernos locales o regionales so pretexto de que éstos "profundicen" en su papel?
Esta tendencia pone fin a un largo ciclo durante el cual poderes locales y regionales han ido ganando autonomía real, a veces suficiente para oponerse al gobierno central. Durante treinta años, la literatura sobre desarrollo económico local, las reflexiones sobre la democracia local y las iniciativas políticas europeas han ensalzado el aumento de poder de los gobiernos locales o regionales. Pocos Estados han escapado a la tendencia de crecimiento de las competencias de los poderes locales. Estos cambios han dado lugar a una multiplicación de poderes más o menos autónomos y de mecanismos de cooperación multi-nivel entre entidades políticas cuasi-soberanas. Gobernanza, partenariados, contratos interadministrativos, cofinanciación pública y convocatorias competitivas para subvencionar proyectos han sido términos habituales en la acción pública de las últimas dos décadas.
Sin embargo, desde hace pocos años, con el aumento de los problemas financieros, las estrategias de racionalización de la gestión pública han cambiado. Las reformas, a menudo ideadas desde "arriba", desde lo nacional o supra-nacional (Unión Europea, por ejemplo), podrían cambiar el equilibrio de poderes sobre los territorios.
- Ciertas reformas han completado los procesos de descentralización. En algunos países, el establecimiento de poderes locales autónomos ha reducido la necesidad de mantener servicios estatales fuertes. Con la rápida contracción del Estado, los gobiernos locales y regionales se han reconfigurado y han visto aumentar su autonomía.
- Al contraerse, el Estado se ha replegado sobre sus tareas tradicionales de control a expensas de otras transversales de fomento o de coordinación. El auge de las regiones y el rápido desarrollo de entidades supramunicipales y áreas metropolitanas (que han terminado siendo aceptadas por la mayoría de los municipios) se han acompañado de la creación de nuevos servicios locales y regionales que vienen a llenar el vacío dejado por el Estado.>
- En cambio, en otros países, so pretexto de racionalización, un amplio movimiento de recentralización ha devuelto a manos del Estado las políticas territoriales y, con ello, se ha reducido el papel de los gobiernos locales y regionales.
Estas reflexiones se apoyan también en la renovación de una cierta legitimidad tecnocrática a nivel local, nacional o internacional. La cultura técnica se ha vuelto cada vez más importante y ha llevado a la búsqueda de indicadores de rendimiento capaces de medir la asunción de criterios de desarrollo sostenible por parte de las políticas públicas. En estas condiciones, la acción pública se pretende falsamente despolitizada, fundada en enfoques técnico-racionales de problemas cuyas soluciones quedan constreñidas por la proliferación de indicadores y dispositivos técnicos. De hecho, algunos nuevos modelos de acción aceptarían gustosamente prescindir de la multiplicidad de niveles de decisión política.
Los casos de estudio podrán analizarse desde múltiples perspectivas (económica, geográfica, jurídica, política, sociológica, etc.). Más allá de la evolución de las relaciones de poder entre Estados y poderes infra o supraestatales, esta convocatoria de artículos tiene como objetivo analizar las consecuencias sociales y territoriales de las transformaciones en curso.
Propuestas de comunicaciones
- La revista no recibe propuestas de artículos, sino directamente artículos completos.
- Los artículos (texto, notas, referencias bibliográficas y anexos), resúmenes aparte, no sobrepasarán los 42 000 caracteres (espacios incluidos).
- Los consejos a los autores figuran en cada número.
- Las normas de presentación y los consejos a los autores están disponibles en la página web de la revista: http://www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/conseils.html
Coordinación del monográfico
Jérôme Dubois y Jean-Pierre Gaudin
Calendario
-
1 de septiembre 2013: fecha límite de recepción de artículos
- 1 de octobre de 2013 : información a los autores
Dirección para la correspondencia
- preferentemente en versión electrónica por correo electrónico a:
j.dubois.iar@wanadoo.fr
jean-pierre.gaudin@sciencespo-aix.fr
- o enviando cuatro ejemplares por vía postal a:
Jérôme Dubois
Institut d'Urbanisme et d'Aménagement Régional
3 avenue Robert Schuman
13628 Aix-en-Provence
Editorial Board
- Jean-Yves Authier,
- Christian Azaïs,
- Bernard Barraqué,
- Catherine Bidou-Zachariasen,
- Maurice Blanc,
- Florence Bouillon,
- Alain Bourdin,
- Olivier Chadoin,
- Anne Clerval,
- Jérôme Dubois,
- Jean-Pierre Garnier,
- Joëlle Jacquin,
- Leïla Kebir
- Albert Lévy,
- Jérôme Monnet,
- Stephane Nahrath,
- Jean Remy,
- Thomas Sauvadet,
- Stéphanie Vermeersch