Au Musée de l’histoire de l’immigration, les revues Hommes & Migrations et Rue Saint Ambroise célèbrent les 40 ans de présence en France des exilés chiliens. Dans les années 70, la société française accueille des milliers d’exilés chiliens qui pour une grande majorité vont s’installer durablement. De nombreux comités se forment pour faciliter l’installation des militants et de leurs familles, entraînant un formidable mouvement de sympathie des milieux associatifs, artistiques, intellectuels, politiques etc. Ce capital de sympathie persiste dans les années 80, même si les migrations en provenance d’Amérique latine évoluent vers des profils de travailleurs économiques et de sans-papiers. Avec le retour de la démocratie au Chili, près de 30 % des réfugiés chiliens décident de retourner dans leur pays d’origine, en conservant avec la France et la culture française de fortes attaches.

Programme

Jeudi 12 septembre 2013 

• 11h00 | La revue Araucaria, entre dans les collections de la médiathèque Abdelmalek Sayad du Musée de l’histoire de l’immigration |

En présence de Manuel Cariz, donateur et Mélina Cariz, professeur de littérature latino-américaine à l’université de Marne-la-Vallée, Luc Gruson, directeur général du Musée de l’histoire de l’immigration et Stéphanie Alexandre, responsable de la médiathèque.

• 14h00 | Ouverture de l’événement | par Messieurs Jorge Edwards, ambassadeur du Chili, Roberto Romero, vice-président du Conseil régional Ile-de-France et Jacques Toubon, président du Conseil d’orientation du Musée de l’histoire de l’immigration.

14h30 | L’installation des exilés chiliens en France | 1ère table-ronde

• Avec la participation de Raul Morales La Mura, sociologue, chercheur au Laboratoire Lorrain en Sciences Sociales (2L2S-ERASE) de l’Université de Lorraine et Responsable du développement associatif de l’APF, L’accueil des exilés latino-américains en Europe : la place de la France, Nicolas Prognon, chercheur associé au GRHI (Groupe de recherche en histoire immédiate) du Framespa-UTM, Réalités sociologiques et politiques des exilés chiliens en France : une histoire contrastée, Fanny Jedlicki, enseignantechercheure en sociologie, Université du Havre, IDEES/URMIS, Venceremos, Pinocho y las empanadas... «Grandir en exil à l’ombre du retour».

16h00 | L’accueil des exilés chiliens par la société française | 2e table-ronde

• Avec la participation de Olivier Cogne, Directeur du Musée de la Résistance et de la déportation de l’Isère - Maison des Droits de l’homme “Pourquoi revenir sur l’histoire des exilés chiliens et de leur accueil en France ? L’exposition Exiliados en Isère”, Aline Angoustures, chef de la mission histoire et exploitation des archives de l’OFPRA, L’OFPRA et le traitement des demandes d’asile des Chiliens en France, Marie-Christine Volovitch- Tavares, vice-présidente du CERMI (Centre d’études et de recherches sur les migrations ibériques), L’accueil en France des exilés en provenance du Chili (1943-1976). Le rôle des associations dans la mise en place d’un progrès déterminant dans l’accueil des réfugiés politiques, Yvon Le Bot, Ehess (sous réserve), Les relations entre intellectuels chiliens et français.

Lieu : Musée de l’histoire de l’immigration, Palais de la Porte Dorée,
Tél : 01 53 59 68 63 (revue Hommes & Migrations)
mail : karima.dekiouk@histoire-immigration.fr - métro : Porte Dorée (ligne 8)

Vendredi 13 septembre 2013 

19h00 | La littérature chilienne hors les murs | 3e table-ronde

• Avec la participation d’Adélaïde de Chatellus, Maître de conférences, Université Paris IV-Sorbonne, Université de La Sorbonne, Littérature et exil dans l’oeuvre de Bolaño, Jorge Edwards, Ambassadeur du Chili en France, Paris et la littérature chilienne, Catherine Pelage, Maître de conférences, Université d’Orléans, Université d’Orléans, Le thème de l’exil à travers quelques oeuvres et Benoît Santini, Maître de conférences, Université du Littoral-Côte d’Opale, Université du Littoral-Côte d’Opale, La poésie chilienne écrite en exil (1973-1990).

Lieu : Maison de l’Amérique latine
mail : contact@mal217.org - métro : Solférino ou Rue du Bac (ligne 12)