Página inicialPolitique communautaire et réforme de l’État en Europe post-communiste (2013-2014)

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Politique communautaire et réforme de l’État en Europe post-communiste (2013-2014)

EU policies and State Reform in Post-Communist Europe (2013-2014)

Séminaire mensuel PCREPPC (2013-2014)

Monthly PCREPPC seminar (2013-2014)

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Publicado terça, 19 de novembro de 2013

Resumo

Le séminaire « Politique communautaire et réforme de l'État en Europe post-communiste » (anciennement connu sous le nom « La réforme de l’État dans les pays post-communistes ») est animé par Elise Bernard et Julien Arnoult (CERSA/CNRS/université Panthéon-Assas Paris 2). Il se tient depuis 2005 au Centre d'études et de recherches en sciences administrative et politique (CERSA). Le séminaire accueille chaque mois des spécialistes qui partagent leurs connaissances et leurs recherches sur une partie ou l'ensemble de l'Europe post-communiste.

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Présentation

Le séminaire « Politique communautaire et réforme de l'État en Europe post-communiste » (anciennement connu sous le nom « La réforme de l’État dans les pays post-communistes ») est animé par Elise Bernard et Julien Arnoult (CERSA/CNRS/Université Panthéon-Assas Paris 2). Il se tient depuis 2005 au Centre d'études et de recherches en sciences administrative et politique (CERSA).

Il accueille chaque mois des universitaires, des chercheurs, des experts, des professionnels, des doctorants principalement issus du droit et de la science politique, ainsi que d'autres disciplines (sociologie, géopolitique, etc.) qui partagent leurs connaissances et le résultat de leurs recherches concernant les changements politiques et institutionnels dans les pays post-communistes : Europe centrale, Europe orientale, Europe balkanique, Caucase.

Horaires : 17h-19h. Entrée libre. Lieu : salle de réunion du CERSA

Programme

Mercredi 30 octobre 2013

« Les cabinets politiques entre les logiques experte, politique et biographique : le cas de la Pologne »

par Anna Sterczyńcka, doctorante à Sciences Po

Les cabinets politiques dans les ministères et auprès du Premier ministre ont été créés en Pologne en 1997, dans le cadre d’une réforme de l'administration centrale, et d’après des modèles occidentaux.

L’objectif de l’intégration de ces cellules dans les structures ministérielles et la Chancellerie du Président du Conseil des ministres était de renforcer la qualité de gouvernance et de séparer plus nettement les tâches de collaborateurs d’hommes politiques, en facilitant une réalisation fluide de programmes stratégiques à long terme. Les cabinets étaient censés rassembler des experts qui disposeraient à la fois du savoir spécialisé et d’une vision politique. La pratique institutionnelle, correspond-elle à ce modèle de départ ? À quels défis sont confrontés aujourd'hui les cabinets ? Qui sont les conseillers formant ces cellules, et selon quels critères sont-ils sélectionnés ? Nous allons traiter cette problématique en analysant le contexte de la création des cabinets, leurs modèles sources européens et des profils de conseillers, surtout ceux entourant les premiers ministres successifs. La question sous-jacente à ces réflexions serait comme suit : est-il possible de démêler le nœud liant l’expertise politique à des logiques partisanes et des contextes biographiques, qui nourrissent la confiance d'hommes politiques vers leurs conseillers ?

Mercredi 27 novembre 2013

« Le dilemme actuel des « critères de Copenhague » - le cas hongrois et les possibilités de mécanismes de surveillance dans l’UE »

par Eszter Oroszlány, ancienne analyste politique à la Commission européenne et doctorante à la Freie Universität Berlin

Cela fait déjà cinq fois que la constitution hongroise d’avril 2011 est amendée par le même gouvernement qui avait œuvré pour son adoption. La quantité et la nature de ces modifications de l’ordre constitutionnel et législatif, ainsi que la vitesse à laquelle elles ont été adoptées, ont fait s’engager des débats au Conseil et au Parlement européens – en particulier cet automne 2013 - quant aux moyens à envisager pour la sauvegarde des valeurs fondamentales dans les États membres de l’UE. On pourrait imaginer un nouveau mécanisme de surveillance mais, au regard de la montée des populismes et les résultats incertains des prochaines élections européennes de 2014, est-il envisageable ? Peut-on entrevoir la possibilité d’un instrument efficace, un instrument « conscient » des réalités politiques, au sein de l’Union ?

Jeudi 12 décembre 2013

« Yougonostalgie ou Europe libérale ? Débats actuels et remise en cause de l’intégration européenne »

par Jean-Baptiste Kastel, conseiller pour le ministère de l’intégration européenne du Kosovo

La disparition de la République fédérative socialiste de Yougoslavie n’entraîne pas uniquement la création de nouveaux États : elle a mis fin à un modèle de société. Le titisme, l’autogestion, le mouvement des non-alignés étaient des éléments inhérents à la nation Yougoslave. L’intégration européenne, le respect des critères de Copenhague et de l’Acquis communautaire sont perçus par certains comme étant contraires aux valeurs de la Yougoslavie disparue et regrettée. Ainsi, l’intégration européenne est non seulement rejetée par les partis nationalistes mais bien plus sérieusement par la yougonostalgie. Cette dernière fait partie intégrante du débat actuel et mérite une attention particulière. En quoi remet-elle en question l’intégration telle qu’elle est programmée ? Comment les promoteurs de l’intégration européenne se positionnent-ils par rapport à ce mouvement ?

Mercredi 29 janvier 2014

« Biélorussie, l’exception européenne – Les mutations de la République du Belarus au travers du prisme constitutionnel »

par Laurent Bauer, assistant de recherches à l'ICEE - Université Sorbonne Nouvelle (Paris 3)

Alors que le Conseil de l’Union européenne vient de proroger en octobre 2013 ses sanctions à l’égard de la Biélorussie, pour des motifs de non-respect des droits de l’Homme et de la démocratie, ce pays continue de faire exception en Europe. La crise constitutionnelle de 1996 avait déjà poussé le Conseil de l’Europe à lever le statut d’invité spécial de la République du Belarus et à geler de facto sa candidature d’adhésion. Si le Président Alexandre Loukachenko impulse un modèle politique mêlant populisme et néosoviétisme, Minsk tente malgré tout de se présenter au niveau institutionnel comme une République de type présidentiel. Si les standards du modèle occidental d’État de droit ne sont pas en vigueur, la constitution, dans ses versions de 1994 et 1996, semble s’y référer ; du moins en partie. De quelle manière la « voie particulière » biélorusse fait-elle exception en Europe ? Quelles ont été les évolutions qui ont mené à l'instauration de ce système?

Jeudi 20 février 2014

« République tchèque, Pologne, et Estonie dans la politique européenne vers l’Est : entre européanisation et affirmation des intérêts nationaux »

par Elsa TULMETS, chargée de recherche / Marie Curie Fellow, CERI / Sciences Po, chercheure associée à l’Institut de Relations Internationales (IIR) de Prague et au Centre Marc Bloch de Berlin, interviendra sur le thème :

Cette intervention portera principalement sur les résultats d’un projet de recherche qui consistait à analyser la politique étrangère des pays d’Europe centrale et orientale ayant adhéré à l’Union européenne (UE) en 2004 et 2007, notamment leur politique vers l’Est. Elle présentera dans un premier temps le cadre analytique qui s’inspire des travaux sur l’identité en politique étrangère et l’approche constructiviste en Relations internationales pour montrer ensuite quels sont les résultats – parfois contre-intuitifs – des analyses produites dans le cadre de publications collectives et d’une monographie sur les pays de cette zone. Enfin, il fera le lien avec les travaux actuels de l’auteur qui portent sur l’interprétation et la diffusion des normes et valeurs européennes par quelques États membres, en abordant les cas de la République tchèque, de la Pologne et de l’Estonie dans la Politique européenne de voisinage. La présentation mettra en particulier l’accent sur la problématique de l’européanisation versus imposition d’approches nationales, mais aussi sur les notions de solidarité et de responsabilité, dans la politique extérieure de l’UE vers l’Est.

Jeudi 13 mars 2014

Marie-Sophie PEYRE, Conseiller scientifique pour l'Agence exécutive du Conseil européen de la Recherche, ex-Directrice générale de l'Encyclopédie universelle des droits de l'Homme, interviendra sur le thème :

« La Moldavie : l’allié inattendu de l’Union européenne »

Est ou Ouest ? Russie ou Union européenne (UE) ? Slavophone ou roumanophone ? La Moldavie est scindée par ces lignes de fracture qui soumettent le pays à une instabilité politique chronique et s'illustrent avec dureté au cœur du conflit gelé de la Transnistrie.

Pays ayant le revenu par habitant le plus faible du continent européen, la Moldavie a pourtant réussi à devenir le bon élève du Partenariat oriental de l'UE. Face à la défection de l'Arménie, la faiblesse de la Géorgie et le chaos ukrainien actuel, l'UE devra compter avec l'inattendue Moldavie pour redorer sa politique à l'Est.

Jeudi 22 mai 2014

Lena MOROZOVA-FRIHA, Parlement européen (Partenariat oriental)

 « Union européenne et Ukraine : regards croisés sur leur futur énergétique »

La disparition de l'Union soviétique a établi de nouvelles frontières et entraîné le partage de son grand réseau de transport gazier et pétrolier, notamment orienté vers l’Europe de l’Ouest. La Russie hérite de la production d’hydrocarbures et l'Ukraine reçoit la gestion du transit. Les relations entre les deux ex Républiques soviétiques sont, depuis le départ, marquées par une tension croissante et ponctuées de crises préoccupantes pour l’Union européenne (UE), soucieuse de son approvisionnement énergétique.

L’Ukraine voit les prix du gaz russe augmenter, alors que ses revenus de transit diminuent et envisage une nouvelle politique énergétique, alors que l’UE s’emploie à diversifier ses approvisionnements.

Aujourd’hui, l’Ukraine, la Russie et leurs partenaires occidentaux traversent une crise politique délicate. Comment l’UE et l’Ukraine perçoivent leurs relations et comment leurs politiques énergétiques s’inscrivent dans ce contexte ?

ATTENTION ! Cette séance n'aura pas lieu au CERSA, comme à l'habitude mais à l'adresse suivante : Université Panthéon-Assas, 12 place du Panthéon, 75005 Paris (métro ligne 10, Cluny-La Sorbonne ; RER B, Luxembourg). Le séminaire se tiendra dans la salle 4 (escalier M, 1er étage).

Jeudi 12 juin 2014

Jean-François BOUDET, maître de conférences (HDR) en droit public (Université Paris 5), membre du CERSA/CNRS/Paris 2, collaborateur scientifique au Centre Montesquieu d'action publique (Université catholique de Louvain), et Gabriela CONDURACHE, doctorante – allocataire de recherche en droit public (Université Lille 2), membre du CERAPS/CNRS/Lille 2), référent français de l'Observatoire de l'autonomie locale, interviendront sur le thème :

« Les systèmes financiers roumain et bulgare : états des lieux (1995-2014) » 

Les finances publiques bulgares et roumaines connaissent depuis la chute du communisme à l’Est une mutation considérable pour se confondre dans le paysage occidental. Cette orientation politique conduit officiellement les pouvoirs publics de ces deux pays à tourner une page de l’histoire pour entrer dans l’économie capitaliste et dans le marché commun. Ils proposent même des chiffres budgétaires pouvant rendre jaloux l’ensemble des États occidentaux. Ces efforts doivent pourtant être nuancés car ils se font le plus souvent au détriment des populations (affairisme, corruption, instabilité ministérielle, libertés publiques, etc.). L’objet de la présente communication est de visiter l’économie politique de la Bulgarie et de la Roumanie pour illustrer l’étau des finances publiques dans une économie mondialisée qui se cherche. 

Un cocktail de fin de saison sera donné après la séance du 12 juin 2014, à partir de 19h00. Merci de nous annoncer par avance votre participation.

Locais

  • CERSA - 10 - 10, rue Thénard
    Paris, França (75005)

Datas

  • quarta, 30 de outubro de 2013
  • quarta, 27 de novembro de 2013
  • quinta, 12 de dezembro de 2013
  • quarta, 29 de janeiro de 2014
  • quinta, 20 de fevereiro de 2014
  • quinta, 13 de março de 2014
  • quinta, 22 de maio de 2014
  • quinta, 12 de junho de 2014

Palavras-chave

  • Hongrie, Union européenne, Copenhague, Eszter Oroszlany, post-communisme, communisme,

Contactos

  • Julien Arnoult Elise Bernard
    courriel : pcreepc [at] gmail [dot] com

Fonte da informação

  • Julien Arnoult Elise Bernard
    courriel : pcreepc [at] gmail [dot] com

Licença

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Para citar este anúncio

« Politique communautaire et réforme de l’État en Europe post-communiste (2013-2014) », Seminário, Calenda, Publicado terça, 19 de novembro de 2013, https://doi.org/10.58079/omn

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