L’accent placé sur les déterminants sociaux et économiques de la santé accroit la nécessité de recourir à une diversité de champs théoriques et de pratiques méthodologiques pour mener les recherches en ce domaine. Parmi celles-ci, le croisement d’approches qualitative et quantitative apparaît comme une voie pour rencontrer les diverses sources de complexité mobilisées par la production de la santé d’une population : multiplicité des acteurs et des niveaux d’intervention, diversité des types de déterminants (sociétaux et structurels, personnels ou collectifs, biologiques ou ancrés dans la culture …), etc.

Présentation

L’accent placé sur les déterminants sociaux et économiques de la santé accroit la nécessité de recourir à une diversité de champs théoriques et de pratiques méthodologiques pour mener les recherches en ce domaine. Parmi celles-ci, le croisement d’approches qualitative et quantitative apparaît comme une voie pour rencontrer les diverses sources de complexité mobilisées par la production de la santé d’une population : multiplicité des acteurs et des niveaux d’intervention, diversité des types de déterminants (sociétaux et structurels, personnels ou collectifs, biologiques ou ancrés dans la culture …), etc.

Si les approches quantitatives et qualitatives sont associées depuis de nombreuses années dans différents champs de recherche, ce n’est que récemment que cette association a été conceptualisée en termes de recherche par les méthodes mixtes (« mixed methods »). Ces méthodes sont présentées comme offrant la possibilité d’intégrer plusieurs perspectives pour répondre à des questions de recherche complexes et pluridisciplinaires.

Cependant, cette utilisation n’est pas sans soulever de nombreux débats à la fois épistémologique (validité des combinaisons d’approches quantitatives et qualitatives) et technique (questions de compétences des acteurs, de gestion des ressources, d’articulation des résultats, de critères de qualité des travaux et de transmission vers les professionnels et les décideurs).

Dans quelle mesure, de quelle manière et dans quelles conditions, les méthodes mixtes favorisent-elles la prise en compte de cette complexité ? Quelles en sont les limites ? Telles sont les questions au centre de ce séminaire.

Découvrez l’espace dédié aux méthodes mixtes

Programme prévisionnel

8h45-9h : Accueil des participants

9h-9h10 : Ouverture du séminaire, Jeanine Pommier, enseignante-chercheure, EHESP / Laboratoire CRAPE

9h10-9h40 : Conférence « Complexité et méthodes mixtes : enjeux et limites », Corinne Mérini, maître de conférences, Laboratoire ACTé

9h40-10h50 : Table ronde – Réflexions à partir d’exemples de travaux utilisant les méthodes mixtes

Animation :

• Gaëtan Absil, chercheur, APES-Université de Liège / Laboratoire LASC
• Marie-Renée Guével, ingénieure de recherche, EHESP / Laboratoire ACTé

10h50-11h10 : Pause

11h10-12h20 : Table ronde – Réflexions à partir d’exemples de travaux utilisant les méthodes mixtes
Animation :

• Marie-Renée Guével, ingénieure de recherche, EHESP / Laboratoire ACTé
• Chantal Vandoorne, chercheure et directrice, APES-Université de Liège

12h20-12h50 : Que retenir des présentations et des échanges ?, Gaétan Absil, chercheur, APES-Université de Liège / Laboratoire LASC & Chantal Vandoorne, chercheure et directrice, APES-Université de Liège

12h50-13h : Clôture du séminaire, Jeanine Pommier, enseignante-chercheure, EHESP / Laboratoire CRAPE

13h : Buffet

Téléchargez le programme prévisionnel complet

Public

Chercheurs, enseignants, doctorants, étudiants, chargés d’études.

Inscription et informations pratiques

Les inscriptions sont gratuites et obligatoires (dans la limite des places disponibles).
Complétez le formulaire en ligne !
Date limite d’inscription : 4 novembre 2013

Organisation : EHESP avec le soutien de la Maison des sciences de l'homme en Bretagne (MSHB)

Lieu : EHESP – Petit amphithéâtre

Date : 20 novembre 2013, de 8h45 à 13h

Contact : Marie-Renee Guevel