Les débats actuels sur le genre sont emblématiques des questions épistémologiques, théoriques, politiques et sociétales qu’il cristallise. Le principal objectif de cette journée consiste à prendre de la distance par rapport aux positionnements idéologiques afin de faire un point scientifique sur ce que le genre signifie et sur la façon dont il travaille le domaine de l’éducation-formation.  De l’école à l’université, de l’éducation informelle à la socialisation professionnelle, des pratiques des enseignant×e×s aux questions de didactique, les intervenant×e×s se penchent sur les enjeux et paradoxes genrés qui s’en dégagent.

Présentation

Les débats actuels sur le genre sont emblématiques des questions épistémologiques, théoriques, politiques et sociétales qu’il cristallise. Le principal objectif de cette journée consiste à prendre de la distance par rapport aux positionnements idéologiques afin de faire un point scientifique sur ce que le genre signifie et sur la façon dont il travaille le domaine de l’éducation-formation. 

 De l’école à l’université, de l’éducation informelle à la socialisation professionnelle, des pratiques des enseignant×e×s aux questions de didactique, les intervenant×e×s se penchent sur les enjeux et paradoxes genrés qui s’en dégagent.

Entre sexisme et hétérosexisme, entre racisme et classisme, les travaux empiriques mis en discussion portent autant sur l’analyse des injonctions et de leur incorporation que sur la manière dont les personnes les remettent en cause et les dépassent.

Ces aspects sont appréhendés à travers des recherches dont la diversité se déploie à travers les objets d’étude et les terrains d’investigation, la démarche méthodologique et les ancrages disciplinaires.

Coordination par Isabelle Collet & Caroline Dayer

Programme

9 h 00 – 9 h 30 : Ouverture par la Présidence des Sciences de l’éducation

Accueil par les coordinatrices et organisation de la journée

9 h 30 – 10 h 30 : Conférence

• Dans le genre gênant. Éric Fassin, Université Paris VIII

Pause

11 h 00 – 12 h 00 : Ateliers en parallèle

Atelier 1 : Questions d’histoire(s)

• Les origines du scoutisme et son implantation à Genève : entre « nature de l’enfant » et intérêts des élites. Anne-Françoise Praz, Université de Fribourg / Christian Schiess, Université de Genève.
• Parcours de formation de trois féministes africaines-américaines, au croisement du racisme, du sexisme et du classisme. Nassira Hedjerassi, Université de Reims Champagne Ardenne

Atelier 2 : De l’école à l’université, des injonctions hétérosexistes ?

• Des enseignant.e.s face aux injures homophobes. Gaël Pasquier, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
• Construction des savoirs et socialisation professionnelle genrées. Une épistémologie du plafond ? Caroline Dayer, Université de Genève

Repas de midi

13 h 30 – 14 h 30 : Conférence

• Les enseignant.e.s romand.e.s face au genre : pratiques, savoirs et expérience. Farinaz Fassa, Université de Lausanne

14 h 30 – 15 h 30 : Ateliers en parallèle

Atelier 1 : Entre intériorisation et transgression

• Rire et humour dans la classe : stratégies de résistance et de domination. Isabelle Collet , IUFE / Université de Genève
• « Le bon corps au bon endroit ». Incorporation des normes de genre en formation professionnelle en alternance. Nadia Lamamra, IFFP Lausanne

Atelier 2 : Ce que le genre fait à la didactique

• Le genre de l’histoire scolaire. Valérie Opériol, IUFE, Université de Genève
• Du non verbal à « l’impensable du genre » en éducation physique et sportive. Martine Vinson, Université de Limoges / Chantal Amade-Escot, Université de Toulouse 2- Le Mirail

Pause

15 h 45 – 16 h30 : Synthèse de la journée

• Nicole Mosconi, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Apéritif