AccueilGeste transcendantal, démarche génétique

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Geste transcendantal, démarche génétique

Transcendental gesture, genetic approach

Du bon et du mauvais usage de l’étonnement en philosophie

The good and bad use of surprise in philosophy

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Publié le lundi 27 janvier 2014

Résumé

L'objectif de ces journées n'est pas de réécrire l’histoire du geste transcendantal tel qu’il est thématisé dans la tradition kantienne et en phénoménologie, ni d’en restituer la critique wittgensteinienne, mais de resituer l’« esprit » de ce geste dans l’espace d’un ensemble d’arguments philosophiques plus vaste, qui dépasse la seule époque contemporaine ou la seule tradition phénoménologique.

Annonce

Nous souhaitons ainsi interroger la pertinence d’une certaine position critique, qui consiste à refuser – non sans parfois quelques ambiguïtés – une manière, classique, de poser les problèmes philosophiques, depuis ce que l’on peut appeler génériquement une position transcendantale. Celle-ci est alors comprise, de façon critique, comme une « vue de côté », un mouvement de retrait, de désengagement, un point de vue « de nulle part » (from sideways on, comme dirait John McDowell). Un tel point de vue, c’est en un mot celui du pas encore – consistant par exemple à lire une capacité, un phénomène, voire la réalité elle-même, par la négative, d’un point de vue extérieur à eux, en se situant en un point où ils ne sont pas, comme si un tel suspens ou un tel détachement étaient en l’occurrence pensables. C’est la tentative même de rapporter le réel à ses conditions de possibilité, pour parvenir à une forme de genèse ou de fondation ultimes, qui passe alors au tamis du soupçon critique : toute entreprise philosophique visant ainsi à re-constituer le réel depuis un point où la pensée n’aurait pas, ou pas encore, prise sur lui, et, ainsi, à atteindre à une forme d’explication fondamentale de celui-ci, serait disqualifiée au profit de la seule ambition descriptive.

C’est donc le geste transcendantal – ainsi sommairement problématisé – et sa critique qui seront au cœur de ces journées d’étude. Il s’agira en particulier de nous demander si ce geste est ou non inhérent à toute démarche théorique comportant une dimension génétique ; formulée dans sa généralité, une des questions auxquelles nous voudrions contribuer à répondre est donc la suivante : la critique du thème transcendantal doit-elle conduire la philosophie à abandonner toute prétention spécifique à produire des genèses pour les objets qui l’occupent ?

  • Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (PhiCo EA3562) – composante EXeCO
  • Ecole Doctorale de Philosophie de l’Université Paris I

Programme 

Attention : la salle n’est pas la même le vendredi et le samedi

Vendredi 14 février

Centre 17, rue de Tolbiac, Salle d’EXeCO

  • 10h-10h30 - Introduction par Manuel Leval-Duché et Jeanne-Marie Roux
  • 10h30-11h30 - Antoine Grandjean (Université de Nantes) : Kant et le discours du transcendantal
  • 11h30-12h30 - Raphaël Ehrsam (University of Cambridge) : De la modestie de l’enquête transcendantale kantienne

12h30-14h - Déjeuner

  • 14h-15h - David Zapero (Université Paris I) : La vérité du transcendantal
  • 15h-16h - Alexis Anne-Braun (Université Paris I) : Le problème des justifications chez Nelson Goodman : correction, implantation et habitude

16h-16h15 Pause

  • 16h15-17h15 - Florian Forestier (Université Paris IV) : Y a-t-il un sens proprement philosophique de la démarche génétique ?

Samedi 15 février

(Centre Panthéon, 12 place de la Sorbonne, salle 216)

  • 9h30-10h30 - Charlotte Gauvry (Université de Liège, Marie Curie COFUND) : "Tout se passe dans le langage"
  • 10h30-11h30 - Anne Le Goff (CURAPP-ESS, CNRS, Université de Picardie Jules Verne) : La seconde nature chez McDowell : rejet ou renouvellement du problème transcendantal ?

11h30-11h45 - Pause

  • 11h45-13h - Etienne Bimbenet (Université Jean Moulin Lyon III) : Une défense de l'empirico-transcendantal

Information : manuel.leval-duche@univ-paris1.fr / jeanne-marie.roux@univ-paris1.fr

Catégories

Lieux

  • 12 place de la Sorbonne | 17, rue de Tolbiac
    Paris, France (75005 | 75013)

Dates

  • vendredi 14 février 2014
  • samedi 15 février 2014

Mots-clés

  • transcendantal, genèse, langage, perception, Kant, Husserl, Wittgenstein, Merleau-Ponty, Goodman, McDowell

Contacts

  • Manuel Leval-Duché
    courriel : manuel [dot] leval-duche [at] univ-paris1 [dot] fr
  • Jeanne-Marie Roux
    courriel : jeanne-marie [dot] roux [at] univ-paris1 [dot] fr

Source de l'information

  • Manuel Leval-Duché
    courriel : manuel [dot] leval-duche [at] univ-paris1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Geste transcendantal, démarche génétique », Journée d'étude, Calenda, Publié le lundi 27 janvier 2014, https://doi.org/10.58079/pa5

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