Announcement
Présentation
Le Comité National Français de Géographie organise un forum avec le soutien de l’UGI sur le rapport entre la langue et les contextes sociétaux de production de la connaissance et, plus largement, la langue internationale de l’échange scientifique : l’anglais. Il y invite tous les géographes francophones et francophiles, de contextes nationaux et linguistiques variés, mais aussi tous les géographes intéressés à partager leur expérience de la production et de la diffusion du savoir dans la mondialisation.
En effet, il importe de se questionner sur les effets que la « globalisation » a sur la production et la diffusion du savoir géographique. Comme c’est le cas dans de très nombreux pays, les géographes français sont plus que jamais soumis à la pression de publier en Anglais, et cette pression se répercute sur les revues scientifiques. Cette situation est souvent appréhendée avec fatalisme, sinon comme une nécessité afin de faire connaître ses travaux à l’échelle internationale. Mais n’y a-t-il pas quelque chose qui se perd avec la traduction ? Avec la transposition ? Plus important peut-être, y a-t-il quelque chose qui se perd avec une production scientifique en sciences sociales réduite à une seule langue globale d’expression ? Ce questionnement va plus loin que la problématique du déclin du Français comme langue internationale, il s’agit plutôt de se pencher sur la production du savoir telle qu’elle se réalise par le processus en cours de normalisation par l’Anglais scientifique. Que devient la diversité des démarches dans une science globale ? Qu’en est-il de la valeur des études locales, etc. ?
L’Anglais n’a qu’un mot pour parler de « globalisation » : « globalization » ! En Français, il y en a deux : globalisation et mondialisation. Si l’on considère que le concept de mondialisation est lié à un contexte scientifique particulier (français), que peut-on dire de l’influence du contexte (sociétal, national, linguistique) qui ne produit qu’un seul concept (globalization) pour rendre compte de ce même processus ? L’un n’est pas l’autre, mais surtout que veut dire qu’il n’y ait pas un mot tel que mondialisation – worldization – en Anglais ? Serait-ce que « globalization » devient ipso facto un concept global parce qu’il est l’expression d’un langage scientifique global ? Enfin, s’il est maintenant établi que la « globalisation » ne peut être appréhendée sans son rapport au local, quelle est la place et le rôle du « local » dans la globalisation de la connaissance ? Il s’agit bien là de questions qui se posent à l’ensemble des géographes, quels que soient leurs sujets d’étude, leurs orientations ou leurs pratiques dans divers contextes « locaux ».
PROGRAMME
Aucun frais d'inscription n'est demandé pour assister et participer au forum. Les déjeuners et dîners seront réservés en fonction du nombre d'inscrits (déjeuner : 15 euros ; dîner : 25 euros).
Quatre ateliers sont prévus sous forme de tables rondes. Plusieurs tables rondes autour du même thème pourront se dérouler en parallèle en fonction du nombre de participants, chacune traitée sous le même format : état des lieux avec témoignages d'expériences puis débats avec l'assistance. L'objectif du forum est de recueillir l'ensemble des témoignages et débats de ces tables rondes afin de les présenter sous forme de rapport, lequel sera mis à la disposition de la communauté des géographes ainsi qu'auprès des instances gouvernementales européennes et nationales, sous format numérique (seuls quelques exemplaires seront imprimés).
3 JUILLET 2014
CONFERENCE D’OUVERTURE
ATELIER 1. Globalisation / mondialisation du savoir : quels sont les modes de production et de diffusion d’un savoir globalisé ?
ATELIER 2. Production scientifique et contexte « local » (sociétal, national, linguistique) : quelle place pour la diversité des contextes « locaux » dans la production scientifique mondialisée ?
4 JUILLET 2014
ATELIER 3. Diffusion du savoir : quels sont les moyens d’expression et les réseaux d’une collectivité géographique scientifique particulière et sa validation scientifique aux échelles locale et internationale ?
ATELIER 4. Formation : quels liens entre la publication des travaux scientifiques des géographes et la formation supérieure, plus particulièrement la formation à la recherche en géographie des étudiants de Master et de Doctorants ?
CONFERENCE DE CLOTURE
Contacts :
- Antoine Le Blanc, CNFG, Vice-président en charge de l’International et des relations avec l’UGI : vp.international@cnfg.fr
- Nathalie Lemarchand, CNFG, Vice-présidente en charge des manifestations et de la communication : vp.manifestations@cnfg.fr
Argument
The CNFG (French National Committee for Geographers) in collaboration with IGU organizes a two-day forum to discuss the relationship between languages, social contexts of scientific production, and the overtly admitted language of scientific exchange, that is, English. It invites all French-speaking geographers, from different “national” and “linguistic” contexts, but also all geographers and geographies interested in sharing their views and experience on the diffusion and production of knowledge in the global context.
Indeed, globalization affects both the production and diffusion of scientific knowledge in all regions of the World, where English has become the de facto lingua franca of science. As it is the case in many countries, French geographers are more than ever under pressure to publish in English, and so are their scientific journals. This is often talked about as a fatality or else, as a necessity, in order to make one’s work known in world geographic circles. But is there something lost in the translation? More importantly, is there something lost in the production of scientific work in the social sciences within a single global language? Those questions go far beyond the simple question of the decline of French as an international language; it raises crucial interrogations such as the normalizing process of “scientific English” in the social sciences, the input of diversity in the global science, the disqualification of “local” case studies, etc.
English has one word to talk about globalization, that is: globalization. French has two: globalisation and mondialisation. What is the meaning of mondialisation, if it does not mean globalization? And what is the significance of not having a word such as “worldization” in English? If the concept of mondialisation can be said to be a by-product of the French context, what can be said of the context (social, national, linguistic) that produces only “one-word, one-concept” to explain the global process? Does globalization become a global concept because it is expressed in the global scientific language? Moreover, if it is now admitted that globalization cannot be understood without the local - hence the concept of “glocalization” -, what is the place and the role of the local in the globalization of knowledge? Those are certainly questions for geographers from different geographic perspectives and practices in different “local” contexts!
PROGRAM
The participation at the forum is free. Lunches and dinners will be reserved according to registrations (lunch: 15 euros; dinner: 25 euros).
Four roundtables will be organized on specific themes relating to the forum, with possible parallel roundtables. Each of them will have the same format: experiences by witnesses, then debates with the public. The goal is to record the related experiences and the debates of each roundtable and publish them in a book accessible to the community of geographers, as well as the political instances at the European and national levels. It will be accessible by Internet.
JULY 3rd
OPENING CONFERENCE
ATELIER 1. Globalization of knowledge: What are the patterns of production and dissemination of knowledge in the global era?
ATELIER 2. Global science and the local: What place for the diversity of the local contexts (societal, national, and linguistic) in the globalized scientific production?
JULY 4th
ATELIER 3. Knowledge dissemination: What are the forms of expression and what are the networks for the geographic scientific community; what are the scientific validation processes at the local and international levels?
ATELIER 4. Academic Formation: What are the connections between the publication of scientific work by geographers and higher education’s programs, particularly the research training of Master and PhD students in geography?
CLOSING CONFERENCE
Contacts :
- Antoine Le Blanc, CNFG, Vice-President International Relations and IGU : vp.international@cnfg.fr
- Nathalie Lemarchand, CNFG, Vice-President Events and Communication: vp.manifestations@cnfg.fr
Das Comité National Français de Géographie mit der Unterstützung der IGU organisiert ein Forum zu den Beziehungen zwischen der Sprache und den gesellschaftlichen Kontexten der Produktion von Wissen und im weiteren Sinn der Sprache wissenschaftlichen Austauschs: dem Englischen. Dazu lädt es alle französischsprechenden und frankophilen Geografen, gleich welchen nationalen und sprachlichen Hintergrunds, ein. Es richtet sich an alle Geografen, die Interesse haben, ihre Erfahrung über die Produktion und Verbreitung von Wissen in der Globalisierung zu teilen.
Es scheint wichtig, sich zu fragen, welche Folgen die Globalisierung für die Produktion und Verbreitung geografischen Wissens hat. Wie in vielen anderen Ländern, unterliegen die Geografen in Frankreich mehr denn je dem Druck auf Englisch zu publizieren. Dieser Zwang wirkt sich auf die wissenschaftlichen Zeitschriften aus. Diese Tatsache wird oft wie eine Fatalität oder eine Notwendigkeit akzeptiert, um die Arbeiten im internationalen Maßstab bekannt zu machen. Aber geht nicht bei jeder Übersetzung, bei jeder Übertragung, etwas verloren? Was vielleicht noch bedeutsamer ist, geht etwas verloren, wenn die wissenschaftliche Produktion der Geisteswissenschaften in einer einzigen globalen Sprache ausgedrückt wird? Diese Fragestellung geht über die Problematik des Niedergangs des Französischen als internationale Sprache hinaus. Es geht vielmehr darum, die Art und Weise zu hinterfragen, wie die Produktion von Wissen unter den Bedingungen des laufenden Prozesses der Normalisierung durch das Wissenschaftsenglisch realisiert wird. Was wird aus der Vielfalt der Methoden und Ansätze in einer globalen Wissenschaft? Welchen Wert haben lokale Studien usw. ?
Das Englische hat nur ein Wort für „Globalisierung“: „globalization“! Im Französischen gibt es zwei: globalisation und mondialisation. Wenn man in Betracht zieht, dass das Konzept mondialisation an einen besonderen wissenschaftlichen (französischen) Kontext gebunden ist, was kann man über den Einfluss eines (gesellschaftlichen, nationalen, sprachlichen) Kontexts sagen, der nur ein Wort schafft, um denselben Prozess zu bezeichnen? Beide Begriffe hängen zusammen, was aber hat es zu bedeuten, dass es im Englischen kein dem Begriff mondialisation vergleichbares Wort gibt, etwa worldization? Liegt das daran, dass „Globalisation“ allein dadurch ein globales Konzept wird, dass dieses Ausdruck einer globalen Wissenschaftssprache ist? Schließlich, wenn man heute davon ausgeht, dass die Globalisierung nicht ohne ihre Beziehung zur lokalen Ebene erfasst werden kann, welchen Stellenwert und welche Rolle hat die lokale Ebene in der Globalisierung des Wissens? Diese Fragen stellen sich der Gesamtheit der Geografen, welche auch immer ihre Forschungsthemen, ihre Forschungsrichtungen und ihre verschiedenen „lokalen“ Kontexte seien.
Programm
Dieses international geplante Forum wird in Arbeitsgruppen organisiert, in denen auf der Grundlage von Erfahrungen und Zeugnissen der eingeladenen Geografen diskutiert werden soll. Dabei soll der gegenwärtige Zustand, ausgehend von Zeugnissen von Geografen aller Generationen, französischer, frankophoner und frankophiler, die in höheren frankophonen oder nicht frankophonen Bildungseinrichtungen, Universitäten und Forschungseirichtungen arbeiten, untersucht werden. Berufstätige oder emeritierte Professoren für Geografie und Forschungsleiter sind ebenso eingeladen wie junge Doktoranden oder Doktoren.
Programm
3. Juli 2014
ERÖFFNUNGSKONFERENZ
Arbeitsgruppe 1 Globalisierung/mondialisation des Wissens: auf welche Weise wird globalisiertes Wissen produziert und verbreitet?
Arbeitsgruppe 2 Wissenschaftliche Produktion und « lokaler » Kontext : welchen Platz hat die Vielfalt der „lokalen“ Kontexte in der globalisierten Produktion von Wissenschaft?
4. Juli 2014
Arbeitsgruppe 3 Verbreitung von Wissen: welches sind die Ausdrucksmittel und Netzwerke einer bestimmten wissenschaftlichen, geografischen Gemeinschaft und ihre wissenschaftliche Anerkennung auf lokaler und internationaler Ebene?
Arbeitsruppe 4 Ausbildung: Welche Beziehungen bestehen zwischen der Publikation wissenschaftlicher Arbeiten von Geografen und dem höheren Bildungswesen, besonders das Heranführen an die geografische Forschung der Masterstudenten und der Dokoranden?
ABSCHLUSSKONFERENZ
Kontakte :
- Antoine Le Blanc, CNFG, Vice-président en charge de l’International et des relations avec l’UGI : vp.international@cnfg.fr
- Nathalie Lemarchand, CNFG, Vice-présidente en charge des manifestations et de la communication : vp.manifestations@cnfg.fr
El comité nacional francés de geografía con el apoyo de la UGI organiza un foro sobre la relación entre el idioma y los contextos sociales de producción del conocimiento y más ampliamente con respeto al idioma internacional del intercambio científico: el inglés. Se invita a todos los geógrafos francófonos y francófilos, de contextos nacionales y lingüísticos diversos y también a todos aquellos geógrafos interesados en compartir su experiencia de la producción y de la difusión del conocimiento dentro de la mundialización.
En efecto, parece importante preguntarse qué incidencias tiene la “globalización” sobre la producción y la difusión del saber geográfico. Como es el caso en muchos países, los geógrafos franceses están más que nunca obligados a publicar en inglés y esto se refleja en las mismas revistas científicas. Esta situación los geógrafos franceses la consideran a menudo con fatalismo, o al menos como una necesidad para dar a conocer sus trabajos a nivel internacional. Pero, ¿no se perderá algo con la traducción? ¿Con la trasposición? Este cuestionamiento supera la problemática del declive del francés como idioma internacional. ¿Qué es de la diversidad de los enfoques dentro de una ciencia global? ¿Qué del valor de los estudios locales? Etc.
El inglés no tiene más que una palabra para hablar de “globalización” : ¡”globalization”! En francés, tenemos dos : globalisation y mondialisation. Si se considera que el concepto de mundialización está vinculado a determinado contexto científico (el contexto francés), ¿ qué puede decirse de la influencia de aquel contexto (social, nacional, lingüístico) que no produce más que “un concepto” (globalization) para informar de ese proceso. Ambas palabras no son equivalentes, pero sobre todo ¿qué significa que no haya una palabra parecida a mundialización en inglés –wordization-?¿ Será que “globalization” pasa a ser ipso facto un concepto global por ser la expresión de un lenguaje científico global? Por último, se ha establecido que la “globalización” no puede abarcarse sin tener en cuenta su relación al “local”, ¿ cuál es el lugar y el papel del “local” en la globalización del conocimiento? Se trata precisamente de cuestiones que se plantean a todos los geógrafos, sean los que sean sus temas de estudios, sus orientaciones o sus prácticas en diversos contextos “locales”.
PROGRAMA
Este foro de carácter internacional está organizado en seminarios en los que el debate se realizará sobre la base de las experiencias y testimonios de los geógrafos invitados. Se tratará de hacer un "état des lieux » a partir de los testimonios de geógrafos de todas generaciones, franceses, francófonos y francófilos, ejerciendo en establecimientos superiores, francófonos y no francófonos, universidades y organizaciones de investigación. Así se invitará a participar a geógrafos, profesores o directores de investigación eméritos, en activo o a jóvenes doctorantes y doctores.
4 DE JULIO DE 2014
CONFERENCIA DE APERTURA
SEMINARIO 1. Globalización / mundialización del saber: ¿cuáles son los modos de producción y de difusión de conocimientos globalizados?
SEMINARIO 2. Producción científica y contexto "local" (social, nacional, lingüístico):
¿ Que lugar para la diversidad de los contextos "locales" en la producción científica mundializada?
5 DE JULIO DE 2014
SEMINARIO 3. Difusión del conocimiento: ¿cuáles son los medios de expresión y las redes de una comunidad geográfica científica especial y su validación científica a nivel local e internacional?
SEMINARIO 4. Formación: ¿Qué vínculos entre la publicación de los trabajos científicos de los geógrafos y la formación superior, más especialmente la formación a la investigación en geografía de estudiantes de Master y Doctorantes?
CONFERENCIA DE CIERRE
Contactos:
- Antoine LE BLANC, CNFG, Vicepresidente en carga del internacional y de las relaciones con la UGI: vp.international@cnfg.fr
- Nathalie LEMARCHAND, CNFG, Vicepresidenta en carga de las manifestaciones y de la comunicación: vp.manifestations@cnfg.fr
Il Comité National Français de Géographie con il sostegno del IGU organizza un forum sul rapporto tra lingua e contesti sociali di produzione della conoscenza e più generalmente sulla lingua internazionale dello scambio scientifico, cioè l’inglese. Il forum è aperto a tutti i geografi francofoni e francofili, provenienti da vari contesti nazionali e linguistici, ma anche i geografi semplicemente interessati a condividere le loro esperienze di produzione e diffusione scientifica nella globalizzazione.
In effetti, è importante interrogarsi sugli impatti della globalizzazione sulla produzione e la diffusione della conoscenza geografica. I geografi francesi, come quelli di tanti altri paesi, sono sottomessi ad una forte pressione per pubblicare in inglese, e questa pressione si fa sempre più acuta sulle riviste scientifiche. Questa situazione viene spesso considerata con fatalismo, se non come una necessità nell’obiettivo di far conoscere delle ricerche al livello internazionale. Ma c’è sempre qualcosa che si perde nella traduzione, nella transposizione…? Inoltre, questione forse più importante e più probabile, cosa si perde ad utilizzare una sola lingua per la produzione scientifica nelle scienze sociali ? Queste interrogazioni non si riducono al problema del declino della lingua francese come lingua internazionale ; si tratta, più che altro, di capire che cambiamenti della produzione propria della conoscenza sono consecutivi a questa normalizzazione indotta dall’inglese scientifico. Cosa adviene della diversità degli approcci in una scienza globale ? Che valore resta per gli studi locali ? ecc.
L’inglese ha solo una parola per dire « globalizzazione » (globalization). In francese, si puo’ dire « globalisation » ma anche « mondialisation ». Se consideriamo che il concetto di mondialisation è strettamente collegato ad un contesto scientifico particolare (francese), che conclusioni trarre dell’influenza di un contesto (sociale, nazionale, linguistico) che produce solo un concetto (globalization) per rendere conto di questo stesso processo ? I due concetti non sono identici, e soprattutto, come si puo’ analizzare il fatto che l’inglese non abbia una parola per tradurre mondialisation – sarebbe worldization… ? Ne dobbiamo concludere che globalization diventa un concetto globale grazie al solo fatto che è l’espressione di un linguaggio scientifico globale ? Finalmente, se consideriamo che la globalizzazione non puo’ essere analizzata senza prendre in conto il contesto locale, che spazio e che ruolo puo’ avere questo « locale » nella globalizzazione della conoscenza ? Queste sono interrogazioni per tutti i geografi, qualunque siano le loro tematiche o pratiche in diversi contesti « locali ».
PROGRAMMA
Questo forum a vocazione internazionale sarà diviso in quattro workshops ; in ognuno, si terrà un dibattito sulla base delle esperienze e testimonianze di geografi invitati. L’obiettivo sarà di proporre un’analisi della situazione attuale a partire da testimonianze di geografi di ogni generazione, sia francesi che francofoni o francofili, ricercatori ed insegnanti all’università. Saranno parte del dibattito geografi sia riconosciuti a livello internazionale che giovani dottori o dottorandi.
3 LUGLIO 2014
CONFERENZA DI APERTURA
WORKSHOP 1. Globalizzaione della conoscenza : quali modi di produzione e di diffusione per una conoscenza globalizzata ?
WORKSHOP 2. Produzione scientifica e contesto « locale » (sociale, nazionale, linguistico) : quale spazio per la diversità dei contesti « locali » nella produzione scientifica globalizzata ?
4 LUGLIO 2014
WORKSHOP 3. Diffusione della conoscenza : quali modalità di espressione, quali reti, per una communità geografica scientifica particolare e la sua validazione scientifica a scala locale ed internazionale ?
WORKSHOP 4. Formazione : che relazioni tra la pubblicazione di lavori scientifici da geografi e la formazione universitaria, più particolarmente la formazione alla ricerca geografica dei laureandi e dottorandi ?
CONFERENZA DI CHIUSURA
Contacts :
- Antoine Le Blanc, CNFG, vice-presidente relazioni internazionali e relazioni con l'UGI: vp.international@cnfg.fr
- Nathalie Lemarchand, CNFG, vice-presidente manifestazioni e communicazione: vp.manifestations@cnfg.fr
O Comitê Nacional da Geografia francesa com o apoio da IGU organiza um fórum sobre a relação entre a linguagem e os contextos societais de produção de conhecimento e, mais amplamente, a língua internacional de intercâmbio científico: o Inglês. Convida a todos os geógrafos francófonos e francófilos , de contextos nacionais e linguísticas variados, mas também todos os geógrafos interessados em compartilhar suas experiências da produção e da difusão do conhecimento na globalização.
De facto, o que importa, é questionar os efeitos que a "globalização" tem sobre a produção e a difusão dos conhecimentos geográficos. Como é o caso em muitos países, os geógrafos Franceses mais do que nunca estão sujeitos a pressão para a publicar em inglês, e esta pressão é refletida nas revistas científicas. Esta situação é muitas vezes apreendida com fatalismo, se não como uma necessidade, a fim de tornar conhecido o seu trabalho na escala internacional. Mas serà que não tem algo que esta se perdendo com a tradução? Com a transposição? Talvez mais importante, há algo que se perde com a produção científica em ciências sociais reduzida a apenas uma linguagem global de expressão? Este questionamento vai alèm da problemàtica do declínio do francês como língua internacional, para considerar a produção do conhecimento no seu conjunto e da sua normalização pelo Inglês cientifico . O que seria da diversidade de abordagens numa ciencia global ? Qual o valor dos estudos locais, , etc ?
O Inglês só tem uma palavra para falar da globalização: " globalização "!
Em francês, há duas : a mundialização e a globalização. Se considarmos que o conceito de mundialização é relacionado a um determinado contexto científico (Francês), o que se pode dizer sobre a influência do contexto (societal, nacional, lingüístico) que produz um só conceito (globalização) para dar conta desse mesmo processo ? Um não é o outro, mas, sobretudo, qual o significado de não ter uma palavra com a de mundialização - "worldization "- em Inglês ? Serà que "globalização" torna-se ipso facto um conceito global porque é a expressão de uma linguagem científica global ? Finalmente, se agora é estabelecido que a "globalização" não pode ser apreendida sem a sua relação com o local, qual é o lugar e o papel do “local” na globalização do conhecimento? Trata-se bem aqui de questões que se colocam para todos os geógrafos, qualquer que sejam seus temas de estudos, suas orientações ou as suas práticas em vários contextos "locais".
PROGRAMA
Este fórum com vocação internacional é organizado em ateliers nos quais o debate será realizado à partir das experiências e testemunhos dos geógrafos convidados. Se tratarà de fazer um balanço a partir de depoimentos dos geógrafos de todas as gerações, franceses, francófonos e francófilos, exercendo em universidades e instituições de pesquisa de língua francesa ou não. Assim, serão convidados a participar geógrafos, tanto professores ou pesquisadores eméritos, quanto academicos em atividade, e jovens doutorandos e doutores.
3 de julho 2014
CONFÊRENCIA DE ABERTURA
ATELIER 1. globalização/mundialização do conhecimento: quais são os modos de produção e de difusão de um conhecimento globalizado?
ATELIER 2. Produção científica e contexto "local" (societal, national, linguística): qual lugar para a diversidade dos contextos “locais” na produção científica globalizada?
4 de Julho 2014
ATELIER 3. Difusão do conhecimento: quais são os meios de expressão e as redes de uma determinada comunidade geográfica científica e sua validação científica nas escalas local e internacional ?
ATELIER 4. Formação: quais relações entre a publicação dos trabalhos científicos dos geógrafos e a formação superior, em particular a formação à pesquisa em geografia dos alunos de master e de doutorado?
CONFÊRENCIA DO FIM
Contactos:
- Antoine Le Blanc, CNFG, Vice-presidente da Comissão e responsável do internacional e das relações com a UGI: vp.international@cnfg.fr
- Nathalie Lemarchand, CNFG, Vice-presidente encarregada das manifestações e da comunicação: vp.manifestations@cnfg.fr