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Elite training : a way towards strengthening innovation ?

Formation des élites : une voie vers le renforcement de l’innovation ?

CIMQUSEF 2015

CIMQUSEF 2015

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Publicado el martes 15 de julio de 2014

Resumen

Depuis l’avènement de la mondialisation et l’éclosion de la société du savoir, les systèmes d’éducation et de formation (SEF), dans toutes les sociétés, aspirent à honorer de manière effective leurs rôles de précurseurs de développement, économique et social. Rôles qui leurs sont intrinsèques d’ailleurs et ce hormis les contraintes matérielles rencontrées dans maints cas. Partant du principe que le développement pérenne n’advient que sur la base d’un tissu économique producteur de forte valeur ajoutée, les SEF se voient dans l’impératif d’assurer pleinement leurs rôles et d’atteindre les objectifs qui leurs sont assignés. 

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Argumentaire

Depuis l’avènement de la mondialisation et l’éclosion de la société du savoir, les systèmes d’éducation et de formation (SEF), dans toutes les sociétés aspirent à honorer de manière effective leurs rôles de précurseurs de développement, économique et social. Rôles qui leurs sont intrinsèques d’ailleurs. Et ce hormis les contraintes matérielles rencontrées dans maints cas. Partant du principe que le développement pérenne n’advient que sur la base d’un tissu économique producteur de forte valeur ajoutée, les SEF se voient dans l’impératif d’assurer pleinement leurs rôles et d’atteindre les objectifs qui leurs sont assignés. Aucune priorisation entre ceux d’ordre quantitatif en termes de généralisation, d’équité et de structures adéquats, ou d’ordre qualitatif en termes de rendement, d’aptitude à doter la société de compétences de haut niveau et d’asseoir des réseaux de recherche développement, ne doit servir d’alibi pour une quelconque défaillance. Celle de manquer à sa mission de doter la société de moteurs de développement, l’élite autrement dit, serait encore plus grave.

Il va de soi certes, dans un système qui se veut égalitaire et équitable, que la base de la production de l’élite, cœur de la machine de développement, se situerait dès les paliers inférieurs des SEF. Et cela nécessite de repenser les approches de gouvernance des SEF afin de mettre en place des structures, viviers des intelligences à des âges précoces.

Il s’avère également qu’à proportions élevées, l’approche des problématiques imprégnant les SEF en ce qui concerne la dimension formation de l’élite - surtout sa composante scolaire -, n’a pas reçu l’attention qu’elle mérite côté recherche académique au regard des autres dimensions. Ne serait-ce là un dysfonctionnement à corriger, un frein à desserrer ou un mécanisme à huiler ? Ce constat est fort illustré par l’insuffisance d’études scientifiques qui devraient offrir aux décideurs politiques et aux stratèges de la gouvernance des SEF, les jalons leur permettant d’asseoir des stratégies efficientes dans ce sens.

Une nouveauté néanmoins vient soutenir ce constat, il s’agit de la mutation vers des technologies nouvelles où le champ de la créativité est aussi vaste que le potentiel offert par celles-ci en termes d’Innovation. Le village Monde a donc besoin de recréer le savoir, d’innover.  La contribution de toutes les nations à l’Innovation, aujourd’hui impératif plus que vœu, passe inéluctablement par la formation d’élites, dans tous les champs du savoir et secteurs d’activité. Car les stratégies nationales en matière d’éducation et de formation doivent, désormais, être davantage orientés recherche et innovation, maitres mots du présent et de l’avenir.

Côté problématique, un questionnement est omniprésent lorsque l’on touche au sujet de la production de l’élite : quand commence l’éducation et la formation de l’élite ou quand doit-elle commencer ? Au post secondaire ? Au secondaire supérieur ? Au secondaire inférieur ? À l’école primaire ? Ou c’est à la maternelle que la graine doit être semée ? Aussi, qu’en est-il de la dimension équité et égalité des chances ou qu’en est-il des rôles des pouvoirs publics, des opérateurs économiques…?

Sans être trop affirmatif, il semble intéressant dans ce contexte de rappeler que les études comparatives internationales démontrent de manière assez explicite que plusieurs pays montrent une incidence très forte du milieu social d'origine sur les scores obtenus au PISA par exemple. En effet, les systèmes de production de l’élite semblent bafouer à outrance le principe d’égalité des chances si l’on croit les statistiques internationales autour de cette question. Ainsi, les résultats de PISA confirment que chaque fois qu’on met en place une sélection précoce des élèves on affecte négativement les performances des élèves, sans pour autant gagner en volume d’élite.  En plus dans les pays où il existe une forte ségrégation entre établisse­ments comme l’Allemagne, les inégalités sociales ont plus d’impact négatif sur la réussite des élèves que dans les pays où cette ségrégation est faible, comme dans les pays scandinaves par exemple.

Notons ici que sur le plan conceptuel, Les élites scolaires, telles qu’elles sont définies ne renvoient pas sur les performances scolaires atteintes mais sur la maîtrise des compétences supérieures, en termes de taux des élèves de chaque pays qui ont atteint ces compétences aux tests des programmes d’évaluation internationaux (PIRLS, TIMSS, PISA). Alors que sur le plan opérationnel, l’on doit évoquer les intrants structurant le développement d’approches de la formation de l’élite scolaire tels que les préalables, leurs natures, les méthodes et outils pédagogiques, les méthodologies et outils d’évaluation, etc.

Le Cimqusef 2015 invite donc les chercheurs et experts qui veulent soumettre leurs articles à essayer de répondre aux questions problématiques que l’on peut résumer ainsi :

  • Quelles stratégies adopter afin d’asseoir un système de formation de l’élite préservant l’égalité des chances pour tous ? ;
  • Comment l’instauration de stratégies de formation de l’élite peut-elle booster l’Innovation dans les différents champs de la recherche ;
  • Comment la formation de l’Élite peut-elle devenir la locomotive de l’amélioration du rendement des SEF.

Dans un souci méthodologique, celui de couvrir les différents aspects de la problématique soumise au Congrès, l’ensemble des contributions doit essayer de répondre aux sous-problématiques réparties selon trois axes complémentaires. Ainsi, les contributions peuvent aborder l’un des trois axes. Soit l’axe « formation de l’élite scolaire » en tant que problématique d’ordre pédagogique, ou l’axe « les leviers de l’innovation » en tant que problématique d’ordre socioéconomique ou l’axe « relation entre la formation de l’élite et l’innovation » en tant que problématique de gouvernance.

Pour chaque axe abordé, les papiers couvrent les points suivants :

1–Formation de l’élite scolaire

Les résumés doivent présenter le concept « élite scolaire » en étayant des exemples d’expériences reconnues issues de cas réels.  Les points à soulever doivent contenir entre autres :

  • la définition des concepts traités ;
  • les facteurs sociétaux déterminant l’état de la formation de l’élite, avec soin particulier porté sur l’élite scolaire ;
  • la relation qui se trame entre les différences sociales et la sélection de l’élite à l’école ;
  • l’influence des politiques éducatives sur les stratégies de formation de l’élite surtout dans les pays où la problématique de l’accès à l’école persiste toujours ;
  • les aspects organisationnels et de structures préconisés dans la formation de l’élite ;
  • les approches pédagogiques favorisant la formation de l’élite ;
  • le lien entre la formation de l’élite scolaire et les dépenses éducatives dans un contexte de rétrécissement des budgets publics ;
  • la corrélation entre la formation de l’élite et le développement du secteur privé dans l’éducation ;
  • les méthodes pédagogiques introduisant les concepts liés à l’innovation ;
  • la formation des enseignants et la formation des élites scolaires ;
  • la formation des élites et le rôle de l’ascenseur social de l’école ;

2–Les leviers de l’innovation

Les résumés doivent présenter le concept innovation, en le situant dans, et le contexte de la recherche académique, et celui de la R&D au sein d’entités relavant du secteur privé.

Les points à soulever doivent couvrir entre autres :

  • le lien entre les rôles socioéconomiques de l’école et le développement ;
  • le rôle de l’élite dans la création de la richesse et sa pérennisation ;
  • l’innovation comme outil d’amélioration des SÉF ;
  • l’innovation comme levier d’adaptation aux mutations technologiques ;
  • la corrélation entre l’absence des structures de recherche et la migration des cerveaux ;
  • le rôle des établissements de l’enseignement supérieur dans la vulgarisation de l’innovation aux paliers inférieurs des SÉF.

3–La corrélation entre la formation de l’élite et le renforcement de l’innovation

Les résumés doivent approcher la relation qui lie l’action de la formation de l’élite de manière précoce et le développement et le renforcement de l’innovation dans les divers champs du savoir. Les points à soulever doivent couvrir entre autres :

  • les stratégies, basées sur les ressources disponibles, permettant aux SÉF de s’assurer des lauréats dotés de compétences de haut niveau ;
  • les carences éventuelles au niveau de l’approche post secondaire dans la formation de l’élite ;
  • les rôles des centres et instituts de recherche dans la conception et le soutien des stratégies novatrices visant la formation de l’élite ;
  • le ou les paradigme(s) conduisant au changement de représentations vis-à-vis des concepts, élite et innovation ;

La participation au congrès est ouverte aux penseurs, aux chercheurs de toutes les disciplines, aux éducateurs-praticiens et aux acteurs du monde du travail qui souhaitent présenter leurs idées et expériences pertinentes à l’égard des problématiques posées.

Modalités de soumission

Les propositions sous forme de résumés sommaires d'une page (environ 500 mots) sont à envoyer à amaquen@gmail.com (avec une copie à amaquen@amaquen.org). Les contributions doivent être soumises en ligne sur le site du congrès.

Avant le 31 octobre 2014

Les articles complets de 8 pages en moyenne suivront la même procédure de soumission lorsque les résumés seront acceptés.

Calendrier

  • La date limite de réception des résumés est le 31 octobre 2014.
  • Les auteurs seront informés de l’acceptation ou non de leurs résumés avant le 28 novembre 2014.
  • La date limite de réception des articles complets est le 13 février 2015.

Toutes les contributions validées par le comité scientifique du congrès seront publiées sur le site du CIMQUSEF, en plus celles qui seront sélectionnées par le comité scientifique de la revue scientifique internationale The Journal of Quality in Education paraitront également dans celle-ci.

Comité scientifique

  • B. ABOUL ELA, Vice President of ANQAHE, UAE
  • N. ALVES, Universidade de Lisboa, Portugal
  • L. AMMI, Institut AMAQUEN, Maroc
  • C. AMOROS BASTE, Superior Council of Assessment, Catalogna Spain
  • H. AOURID, Université Mohamed V, Rabat Maroc
  • A. ASSAREH, Azad university at Oxford, Iran
  • G. ATANASIU, Gh. Asachi Technical University, Romania
  • O. AUDEOUD, Président de l'université Paris 10 Nanterre, France
  • J. BACELAR, European University Foundation, Portugal
  • I. BAJOMI, Université Eötvos Lorand, Hungary
  • M-L BARBOSA, Université fédérale de Rio de Janeiro, Brazil
  • M. BEK Vice, Rector Masaryk University in Brno, Czech Republic
  • A. BEL LAKHDAR, Director of GRAFE, Morocco
  • L. BELLARBI, Director of ENSET of Rabat, Morocco
  • G. BENKIRANE, DG Arts & Management, France
  • B. BETTENCOURT, Universidade de Lisboa, Portugal
  • A. BOUVIER, Ancien recteur Membre du Haut conseil de l'éducation, France
  • R. CANARIO, Universidade de Lisboa, Portugal
  • A. CHABCHOUB, Université de Tunis, Tunisie
  • J-E. CHARLIER, Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCaM), Belgium
  • G. CHEVALIER, Contrôleur général des armées, France
  • N. CHIKHLADZE, Tbilisi State University, Georgia
  • S. CROCHE, Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCaM), Belgium
  • F. DAAYF, University of Manitoba, Canada
  • M. DAKKI, Scientific Institute, Morocco
  • C. DAVESNE, Higher Business School of Rouen, France
  • J-M. DE KETELE, Université Catholique de Louvain, Belgium
  • M. DEMEUSE, Université de Mons-Hainaut, Belgium
  • V. DODIKOVIC-JURKOVIC, Agency for Science and Higher Education, Croatia
  • V. DOLLE, Director of IAM Monpellier, CIDEFA, QUARES France
  • G. ELIAS, Adviser of minister of education - Ex president of ISO, Italy
  • M. ELMANDJRA, Université Mohamed V-Rabat, Morocco
  • B. ELMANSOUR, Indiana State University, USA
  • K. ELOUAZZANI, Université Hassan II AIN CHOCK, Morocco
  • J-C. G. FARACO, Université de Huelva, Spain
  • L. FAT LO, Dean of Faculty of Education, Macao-China
  • H. FERDINANDE, Président du Réseau Thématique "STEPS par EUPEN", Belgium
  • G. FIGAR,I Université Grenoble 2 (Sciences de l'éducation), France
  • M. FRANKOWICZ, Jagellonian University, Cracow Poland
  • N. FRIBERG, director/consultant at VLC, Kristianstad, Sweden
  • A. HAMMOUCHE, Vice-President University Med V Agdal Rabat, Morocco
  • M. HASSOUN ,Arab Academy for e-Business, Syria
  • V. HATZINIKITA, Université Ouverte Hellénique, Greece
  • M. HAY Executive Director, Quality Assurance Council on Higher Education, South Africa
  • R. HILYER, Sheffield Hallam University, UK
  • J.E.HINOSTROZA, University La Frontera, Chili
  • S. HORNBOSTEL, Institute for Research Information and Quality Assurance, Germany
  • K. HULKARI, University of Tampere, Finland
  • A. HUNGER, Universität Duisburg-Essen, Germany
  • M. HUTYRA, Technical University of Ostrava, Czech Republic
  • R. IUCU, Vice-Rector of University of Bucharest, Romania
  • M. JOUGLEUX, Université Paris Est, Marne la Vallée, France
  • S. KALANOVA, National Accreditation Center, Kazakhstan
  • S. KARABEKYAN, Yerevan State University, Armenia
  • R. KECHAD, Université de Blida, Algeria
  • E. KERAVNOU-PAPAILIOU, Vice-Rector of University of Cyprus, Cyprus
  • H. KRÖNNER, Ex Director of UNESCO-UNEVOC, Germany
  • K. KUTT, Institute for Substainability in Education, Work and Culture, Germany
  • M. LAHLALI, Directeur Qualité à l’ESIG, Morocco
  • J. LAMLOUMI, Recteur de l'Université de Gabès,Tunisie
  • J. LANARES, Vice Recteur Université de Lausanne, Switzerland
  • M. LANNERS, Directeur SCRIPT/MENFPS, Luxemburg
  • M. J. LEMAITRE, Presidente of INQAAHE, Chile
  • R. LEWIS, Former President of INQAAHE, United Kingdom
  • R. LLAVORI, Agencia Nacional de Evaluación de la Calidad y Acreditación (ANECA), Spain
  • R. MACLEAN, Ex Director of UNESCO-UNEVOC, Bonn Australia
  • M. A. MBARKI, Professor at ENCG Tanger, Morocco
  • I. MENEZES, University of Porto, Portugal
  • N. MESKENS, Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCaM), Belgium
  • C. MICELI, Pro-Rector for Evaluation and Quality of the University of Camerino, Italy
  • N. MONS, Université de Grenoble II, France
  • L. E. MUNJANGANJA, Head of the UNEVOC Networks, Zimbabwe
  • R. NIFLE, Institut Cohérences (Sciences Humaines), France
  • J. OBA, Hiroshima University, Japon
  • J-J. PAUL, Director of IREDU / CNRS, France
  • M. PAVLOVA, Griffith University, Australia
  • A. PAZHAKH, Islamic Azad University of Dezful, Iran
  • M. PILLET, University of Savoie, France
  • I. POULIQUEN, University Aix Marseille III, France
  • O. PREHN, Dean, Faculty of Humanities, Aalborg University, Denmark
  • B. RIVZA, Ex Minister of education and science, Latvia
  • P. QUEAU, Représentant de l'UNESCO au Maghreb, France
  • S. RAISSI, Islamic Azad University of Tehran, Iran
  • T. REIL, Director of Accreditation, Certification, Quality Assurance Institute, Germany
  • F. M. RIZO, Director of National Institute of Education Assessment, Mexico
  • C-H. RUSSON, Institut francophone d'études et d'analyses systémiques, Belgique
  • N. RYAN, University College Cork, Ireland
  • R. SARBU, Director of Academy of Economic Studies of Bucharest, Romania
  • J. SELESHO, Central University of Technology, South Africa
  • A. R. SENGHOR, Secrétaire exécutif du réseau ARCHES, Senegal
  • M. SOCHA, The Polish State Accreditation Committee, Poland
  • O. SOCK, Président de la CITEF, Sénégal
  • M. STITOU, Institut AMAQUEN, Maroc
  • J- C. TEDESCO, Ancien directeur du Bureau international de l’éducation (BIE) de Genève, Argentina
  • M. TROQUET, Director of Polytech'Marseille, France
  • N. VALLEJO-GOMEZ, Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, France
  • J. VALIJARVI, University of Jyväskylä, Finland
  • T. VARIS, University of Tampere, Finland
  • A. VEGLIANTE, DG Education et culture - Commission Européenne, Italy
  • G. VERGNAUD, Université Paris 8, France
  • T. VOLKOVA, Banking Institution of Higher Education, Latvia Latvia
  • L. WEBER, Chair of Steering Committee for Higher Education and Research in the Council of Europe State Institute for Higher Education Research and Planning (IHF) Germany
  • J. WITTE, Senior Researcher at the Bavarian Switzerland
  • G. ZIBENIENE, Vilnius Pedagogical University, Lithuania

Lugares

  • Rabat, Marruecos

Fecha(s)

  • viernes 31 de octubre de 2014

Palabras claves

  • elite, innovation, education, management, gouvernance

Contactos

  • Abdennasser Naji
    courriel : amaquen [at] gmail [dot] com

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Abdennasser Naji
    courriel : amaquen [at] gmail [dot] com

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Formation des élites : une voie vers le renforcement de l’innovation ? », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el martes 15 de julio de 2014, https://doi.org/10.58079/qgw

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