Puisque nous vivons une époque de transformations de notre relation à l'écrit et que ceci n'est pas sans impacter directement les travaux des sujets apprenants de tous nos établissements, nous tenterons de poser cette question en nous aidant d'approches raisonnées et critiques, avec l'association pour le développement des méthodes pédagogiques dans l'enseignement supérieur (ce qui inclut, Universités centres de formation, classes préparatoires, de BTS, etc..), l’ADMES propose un colloque de chercheurs et de praticiens (enseignants et formateurs).

Argumentaire

Depuis cinq millénaires, la culture de l’alphabet a inscrit nos sociétés dans l’histoire. Chacun s’accorde pour constater que nous vivons aujourd’hui une révolution intellectuelle et culturelle sans précédent, quand nos significations imaginaires partagées sont largement revisitées, quand une spirale interactive entrecroise nombre d’interactions sociales et technologiques en un ballet multiréférentiel et transculturel.

Ainsi, se poser la question de l’avenir de l’écrit et des écrits en formation et éducation nous semble symptomatique des inquiétudes soulevées par  les nouvelles modalités de communication décrites par les auteurs (de Mac Luhan à Castells via Debray ou Flusser, Levy et Maffesoli) analysant  le passage de la galaxie Gutenberg  ou graphosphère à celle de l’Internet ou numérisphère,  au cœur de ce que l’on a nommé la «digital economy», quand surgissent les « technomagies », quand notre relation au temps se mue en Instant Eternel.

Les changements technologiques accélérés et en augmentation exponentielle impactent directement la quantité d’information, conservée, transmise et sans cesse revisitée. Ils interrogent de fait la production et la conservation/transmission des savoirs comme celle, plus herméneutique, de la Connaissance.

Quelle relation et /ou modification de nos imaginaires dans la construction du social est-elle ainsi à l’œuvre ? quels impacts sur les écrits des apprenants ? 

La société de l’écriture fut elle celle de la grande séparation ? La société digitale sera-t-elle de la grande coïncidence des opposés, quand la figure de l’homme se réconcilie avec celle de l’Univers ?

Dans cette re-instauration d’une unité symbolique, quelle place pour l’écriture et la pensée critique ? Quand, comme l’écrivait Gilbert Durand, « le poète et le sorcier demeurent et le savant vieillit ».  

Puisque nous vivons une époque de transformations de notre relation à l'écrit et que ceci n'est pas sans impacter directement les travaux des sujets apprenants de tous nos établissements, nous tenterons de poser cette question en nous aidant d'approches raisonnées et critiques, avec l'association pour le développement des méthodes pédagogiques dans l'enseignement supérieur (ce qui inclut, Universités centres de formation,  classes préparatoires, de BTS, etc..), l’ADMES propose un colloque de chercheurs et de praticiens (enseignants et formateurs). 

Le 13 décembre 2014, au CNAM Pays de la Loire, centre d’Angers, 165 rue de la Barre.

Soumission des propositions

Les propositions de communications seront reçues

jusqu’au 14 octobre.

Les adresser à communication.admes@gmail.com 

Comité scientifique

• Richard Lescure, linguiste, spécialiste FLE, Université d’Angers. 
• Alain Lefebvre, inspecteur d’académie e.r., agrégé de lettres, chargé d’enseignements UCO. 
• Catherine Nafti Malherbe, sociologue de l’Education, UCO. 
• Georges Bertin, socio-anthropologue, directeur de recherches CNAM Pays de la Loire. 
• Jacqueline Branger, sciences de l’Education, directrice CDDP. er.