Announcement
Colloque de l’Association Internationale pour l’Histoire des Alpes
Argumentaire
Au cours des dernières décennies, l’images de Alpes en tant que réalité historique repliée sur elle-même et caractérisée par l’autarcie économique, sociale et culturelle a été radicalement remise en question par la recherche historique. De nombreuses études ont mis en évidence que, pour de nombreuses communautés alpines, les relations avec l’extérieur – dans leurs différentes formes – ont été un élément crucial de leur équilibre.
Sur le plan économique, un rôle important a indéniablement été joué par l’exportation de produits issus de l’exploitation des ressources du territoire qui ont permis de compenser, du moins en partie, des déficits agro-alimentaires chroniques. De même, les multiples formes de la mobilité du travail peuvent être lues dans cette perspective même si, comme l’attestent diverses analyses, l’émigration de métier spécialisée et les réseaux marchands ont parfois représenté une stratégie volontaire de promotion économique et d’accumulation du capital, et non pas seulement une réaction à la précarité des conditions productives.
Des interactions analogues se sont aussi manifestées en sens contraire: en effet, les Alpes ont également été le point de destination de flux de travail, d’activités entrepreneuriales et de capitaux en provenance de l’extérieur; ces flux ont été attirés par les possibilités d’emploi (par exemple dans les activités minières, dans l’exploitation des forêts, dans la production d’énergie ou dans le tourisme).
Enfin, certaines régions ont été profondément affectées par les mouvements de marchandises et de personnes traversant la chaîne alpine. Le développement de services – notamment ceux du commerce, du transport, de l’hébergement – le long des principales voies de communication a donné lieu à des processus d’organisation du territoire.
Ces flux ont aussi eu d’importantes conséquences sur l’organisation sociale et sur les processus politiques et culturels des régions concernées. La circulation d’informations et de connaissances, le développement de compétences spécifiques, les stratégies politiques, les pratiques matrimoniales et les modèles familiaux, les habitudes relatives à la consommation ne sont que quelques-uns des domaines qu’ils ont influencés.
A partir de ce vaste contexte, le colloque se focalisera sur le rôle joué par les infrastructures, à savoir les systèmes techniques et d’organisation qui exercent leurs effets sur le territoire en créant les prémisses nécessaires à la mobilité des personnes, des marchandises et des informations. Ce concept est à considérer dans une perspective élargie, incluant donc les routes, les lignes ferroviaires, les voies d’eau, mais aussi les systèmes postaux, télégraphiques et téléphoniques, les installations de production et de transport de l’énergie électrique, les ouvrages de défense hydrogéologique, etc. La prospective analytique sera donc très large et permettra de considérer les multiples dimensions du phénomène, aussi bien strictement technique qu’économique, politique, sociale et culturelle. Comme l’ont relevé entre autres Edith Saurer, Giuseppe Sergi et Pierre Toubert, la proximité d’une route crée des processus de longue durée qui intéressent les divers aspects de la réalité sociale et qui entrent en relation avec la dimension de la mobilité.
La thématique centrale du colloque sera donc l’étude du rapport entre les infrastructures et les phénomènes sociaux dans l’espace alpin de l’Antiquité à l’époque actuelle. Ceci parce qu’il s’avère que la présence d’importantes voies de trafic et de flux d’échange a été un élément qui a fortement affecté la réalité historique des territoires, avec néanmoins d’importantes différenciations à l’intérieur de l’espace alpin. De plus, la construction de nouvelles infrastructures et le déplacement des axes du trafic a produit des gagnants mais aussi des perdants parmi les groupes sociaux et les communautés alpines.
Il est suggéré que les thématiques suivantes fassent l’objet d’analyses et d’explorations :
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Infrastructures et politiques
La construction d’infrastructures est un processus qui touche de près la dimension politique. À cette perspective se rattachent des thèmes tels que le rapport coûts-bénéfices pour les finances publiques et pour les communautés locales, le problème de la gouvernance dans la construction et la gestion des infrastructures, leur conception et leur utilisation dans un but stratégique, etc. La catégorie politique de Paßsstaat, déjà amplement discutée par l’historiographie alpine est évidemment liée à la présence de certains types d’infrastructures.
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Infrastructures et économie
Ici les thèmes peuvent inclure le rôle des infrastructures dans les politiques économiques, leurs formes de financement ou leurs effets sur les activités d’un territoire et sur les processus de développement dans la longue durée.
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Infrastructures et institutions
Dans les communautés concernées, la présence d’infrastructures a donné lieu à des formes d’organisation spécifiques capables d’exploiter les avantages qui peuvent en dériver. C’est le cas, par exemple, des réseaux marchands, mais aussi des diverses typologies d’association pour la gestion des transports (Rodfuhren, "Ports", etc.).
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Infrastructures et dynamiques socio-culturelles
Existe-t-il des « zones typiques à la présence de routes » autour des infrastructures ? En d’autres termes, est-il possible de documenter, dans la longue durée, des processus particuliers liés ou déterminés par la présence d’infrastructures de trafic (qui, à leur tour, en affectent l’utilisation) ?
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Infrastructures et discours public
Toute réalisation en matière d’infrastructure génère des rivalités entre des intérêts divergents, sources de conflits potentiels. Une nouvelle route peut mettre hors jeu de vieux parcours et des formes d’organisation anciennes; le chemin-de-fer, par exemple, a effacé une bonne partie de l’économie routière et la navigation fluviale, etc. De même, toute nouvelle infrastructure affecte la gestion de l’espace et modifie l’environnement, suscitant ainsi – et pas seulement à l’heure actuelle – des phénomènes de refus (voyez par exemple les diverses formes de NIMBY – Not In My Back Yard. Dans ce cas, il peut être intéressant d’analyser comment ces conflits se traduisent dans la dialectique politique locale et dans le discours public et quels sont leurs effets.
Organisation du colloque
Le colloque aura lieu à la Libera Università di Bolzano / Freie Universität Bozen, du 10 au 12 septembre 2015. La durée de chaque intervention est fixée à 20 minutes au maximum.
Les interventions seront organisées en sessions thématiques, avec la présence d’un, voire plusieurs discutants.
Les langues du colloque sont l’allemand, l’italien et le français.
Conditions de soumission
Vous êtes invitées à envoyer vos propositions de communication à l’adresse suivante : andrea.bonoldi@unitn.it
d’ici le 31 janvier 2015.
Elles doivent inclure le titre de la communication, un résumé (max. 500 mots) et un court CV.
Les propositions de jeunes historien(ne)s sont les bienvenues.
Pour les auteurs d’une communication, les frais de séjour seront couverts par les organisateurs.
Une sélection des communications sera publiée dans la revue "Histoire des Alpes - Storia delle Alpi - Geschichte der Alpen" (vol. 21/2016).
Comité scientifique
- Luca Mocarelli (Università di Milano-Bicocca – AISA),
- Luigi Lorenzetti (Università della Svizzera italiana – AISA),
- Oswald Überegger (Centro di competenza per la storia regionale – Libera Università di Bolzano / Kompetenzzentrum für Regionalgeschichte - Freie Universität Bozen),
- Hannes Obermair (Archivio storico della città di Bolzano - Geschichte und Region / Storia e regione),
- Cinzia Lorandini (Università degli studi di Trento), Andrea Leonardi (Università degli studi di Trento),
- Andrea Bonoldi (Università degli studi di Trento – AISA).
Argomento
Negli ultimi decenni l’immagine delle Alpi come una realtà storica ripiegata su se stessa e caratterizzata da un’autarchia economica, sociale e culturale, è stata messa radicalmente in discussione dalla storiografia. Numerosi studi hanno evidenziato come per molte comunità alpine l’interazione con l’esterno sia stata un elemento essenziale del proprio equilibrio, manifestandosi in forme diverse.
In ambito economico, un ruolo importante è stato senz’altro giocato dall’esportazione di prodotti derivanti dallo sfruttamento delle risorse proprie del territorio, che ha consentito di compensare almeno in parte il cronico deficit agro-alimentare delle realtà montane. Anche le molteplici forme della mobilità del lavoro possono essere lette in questa prospettiva, sebbene sia stato messo in luce come l’emigrazione specializzata di mestiere e le reti mercantili alpine abbiano in alcuni casi rappresentato una consapevole strategia di promozione economica e accumulazione di capitale, e non solo una pura e semplice reazione a condizioni produttive difficili.
Interazioni simili hanno avuto luogo anche in direzione contraria: le Alpi sono state infatti a loro volta meta di flussi di lavoro, imprenditorialità e capitali provenienti dall’esterno, attratti da importanti possibilità di impiego (ad esempio nell’attività estrattiva, forestale, nella produzione energetica o nel turismo).
Alcune aree poi sono state profondamente segnate dai movimenti di merci e persone che attraversavano la catena alpina. La fornitura di servizi – commerciali, di trasporto, di ospitalità – lungo le principali direttrici di traffico non solo ha dato vita a significative occasioni di lavoro e produzione di reddito, ma ha anche inciso profondamente sui processi di organizzazione del territorio.
Questi flussi hanno avuto ricadute importanti sulle forme di organizzazione sociale e sui processi politici e culturali delle zone coinvolte. La circolazione di informazioni e conoscenze, lo sviluppo di competenze specifiche, le strategie politiche, le pratiche matrimoniali e i modelli familiari, le abitudini di consumo sono solo alcuni degli ambiti toccati.
Partendo da questo ampio contesto, nel convegno si cercherà di focalizzare l’attenzione sul ruolo giocato dalle infrastrutture, ovvero dai sistemi tecnici e organizzativi che incidono sul territorio costituendo il presupposto necessario alla mobilità di persone, merci, informazioni. Il concetto vuole qui essere inteso in senso ampio, ricomprendendo le strade, le ferrovie, le vie d’acqua navigabili, le funivie, ma anche i sistemi postali, telegrafici e telefonici, gli impianti di produzione e trasporto di energia elettrica, le opere di difesa idrogeologica etc. E aperta vuole essere anche la prospettiva d’analisi, considerando le molteplici dimensioni del fenomeno, da quella strettamente tecnica, a quella economica, politica, sociale e culturale. Attorno a una strada, come hanno messo in evidenza tra gli altri Edith Saurer, Giuseppe Sergi e Pierre Toubert, si generano processi di lungo periodo che coinvolgono i diversi aspetti della realtà sociale e interagiscono con la dimensione della mobilità.
Al centro dell’attenzione ci sarà dunque lo studio del rapporto fra infrastrutture e fenomeni sociali in area alpina, in un arco di tempo che va dall’antichità ad oggi. Ciò nella consapevolezza che la presenza di importanti direttrici di traffico e di flussi di scambio è stata un elemento che ha condizionato profondamente la realtà storica dei territori, con evidenti differenze all’interno dell’arco alpino. La realizzazione di nuove infrastrutture e lo spostamento degli assi di traffico inoltre, ha visto vincitori e vinti tra i gruppi sociali e le comunità delle Alpi.
Tra i possibili ambiti di approfondimento si segnalano:
- Infrastrutture e politica:
la realizzazione delle infrastrutture è un processo che coinvolge profondamente la dimensione politica. Rientrano in questo ambito temi come il rapporto costi-benefici per l’erario pubblico e le comunità locali, il problema della governance nella costruzione e gestione delle infrastrutture, la progettazione e l’utilizzo delle stesse per scopi strategici etc. La stessa categoria storiografica di Paßstaat, per quanto discussa, è evidentemente legata alla presenza di infrastrutture;
- Infrastrutture ed economia:
si parte dal ruolo che le infrastrutture possono avere nelle politiche economiche, per passare poi alle forme di finanziamento per la loro realizzazione, fino ad arrivare alle ricadute sulle attività del territorio e sui processi di sviluppo di lungo periodo;
- Infrastrutture e istituzioni:
le presenza di infrastrutture ha generato all’interno delle comunità interessate forme organizzative originali volte a sfruttarne i possibili vantaggi. Rientrano in questo ambito le reti mercantili, ma anche le varie tipologie associative per la gestione dei trasporti: Rodfuhren, Porti etc.
- Infrastrutture e dinamiche socio-culturali:
esistono "aree di strada" attorno alle infrastrutture, ovvero sono evidenti, nel lungo periodo, processi socio-culturali peculiari condizionati dalla presenza delle stesse (e che a loro volta ne condizionano l’uso)?
- Infrastrutture nel discorso pubblico:
ogni realizzazione infrastrutturale genera un contrasto tra interessi diversi, che può tradursi in forme di conflittualità. Una nuova strada può mettere fuori gioco vecchi percorsi e vecchie forme organizzative, la ferrovia ha cancellato in gran parte l’economia di strada e la navigazione fluviale etc. Ogni realizzazione poi consuma territorio e altera l’ambiente, generando, non solo in anni recenti, fenomeni di rifiuto (ad esempio le diverse forme di NIMBY – Not In My Back Yard). Qui può essere interessante analizzare come questi conflitti siano riscontrabili nella dialettica politica locale e nel discorso pubblico, e quali ricadute abbiano avuto.
Aspetti organizzativi del convegno
Il convegno si terrà presso la Libera Università di Bolzano / Freie Universität Bozen nei giorni 10-12 settembre 2015.
Gli interventi, circa una ventina di 20-30 minuti ciascuno, saranno suddivisi per sessioni tematiche, con la presenza di uno più discussant.
Come lingue di lavoro sono previste le principali lingue alpine (tedesco, italiano, francese).
Modalità di partecipazione
Si invita pertanto a inviare una proposta di intervento di max. 500 parole, corredata da un breve CV, al seguente indirizzo: andrea.bonoldi@unitn.it
entro il 31 gennaio 2015.
Particolare attenzione verrà riservata alle proposte di storiche e storici junior.
Ai relatori è garantita la copertura delle spese di vitto e alloggio.
Una selezione delle relazioni presentate al convegno verrà pubblicata sulla rivista "Histoire des Alpes - Storia delle Alpi - Geschichte der Alpen" (vol. 21/2016).
Comitato scientifico
- Luca Mocarelli (Università di Milano-Bicocca – AISA),
- Luigi Lorenzetti (Università della Svizzera italiana – AISA),
- Oswald Überegger (Centro di competenza per la storia regionale – Libera Università di Bolzano / Kompetenzzentrum für Regionalgeschichte - Freie Universität Bozen),
- Hannes Obermair (Archivio storico della città di Bolzano - Geschichte und Region / Storia e regione),
- Cinzia Lorandini (Università degli studi di Trento),
- Andrea Leonardi (Università degli studi di Trento),
- Andrea Bonoldi (Università degli studi di Trento – AISA).
Präsentation
In den letzten Jahren ist das Bild der Alpen als in sich gekehrte, von wirtschaftlicher, sozialer und kultureller Autarkie geprägte historische Realität von den Geschichtswissenschaften radikal zur Disposition gestellt worden. Zahlreiche Studien haben hervorgehoben, dass für viele alpine Gemeinschaften die Interaktion mit anderen ein grundlegendes Element für das eigene Gleichgewicht war, das sich auf unterschiedliche Weise äußerte.
Im wirtschaftlichen Bereich spielten die Exporte von im Territorium produzierten Waren eine wichtige Rolle, die es wenigstens teilweise erlaubten, das chronische Defizit an agrarisch hergestellten Lebensmitteln der alpinen Gesellschaften auszugleichen. Auch die unterschiedlichen Formen der Arbeitsmobilität können aus dieser Perspektive beleuchtet werden, auch wenn gezeigt wurde, dass die spezialisierte gewerbsmäßige Migration und die alpinen Handelsnetze in einigen Fällen eine bewusste Strategie zur Wirtschaftsförderung und der Kapitalanhäufung darstellten und keineswegs nur eine Reaktion auf schwierige Produktionsbedingungen waren.
Derartige Interaktionen hat es auch in umgekehrter Richtung gegeben: Die Alpen waren ihrerseits Ziel von Arbeitsmigrationsströmen, von unternehmerischen Aktivitäten und Auslandskapitalien, die von attraktiven Einsatzmöglichkeiten (im Bergbauwesen, in der Forstwirtschaft, in der Energieproduktion oder im Tourismus) angezogen wurden.
Einige Gebiete wurden grundlegend vom Waren- und Personenaustausch über dem Alpenhauptkamm geprägt. Die Dienstleistungen im Bereich des Warenaustausches, des Transports und der Unterbringung entlang der wichtigsten Transitachsen haben nicht nur bedeutende Arbeits- und Verdienstmöglichkeiten geschaffen, sondern haben auch grundlegend auf die Organisationsprozesse des Territoriums eingewirkt.
Diese Ströme hatten bedeutsame Auswirkungen auf die sozialen Organisationsformen, auf die politischen und kulturellen Entwicklungen der betroffenen Gebiete. Die Verbreitung von Informationen und Wissen, die Ausformung von spezifischen Kompetenzen, politische Strategien, Ehepraktiken und Familienmodelle, das Konsumverhalten stellen nur einige der zu besprechenden Themenbereiche dar.
Ausgehend von diesem breiten Kontext wird die Tagung versuchen, sich auf die Rolle der Infrastrukturen zu konzentrieren, sprich auf die technischen und organisatorischen Systeme, die auf das Territorium einwirken und die Grundvoraussetzung für die Mobilität der Personen, der Waren und Informationen darstellen. Die Idee ist hier breit gefasst, gemeint sind die Straßen, die Eisenbahn, die schiffbaren Wasserwege, die Seilbahnen, aber auch das Postwesen, die Telegrafie und das Telefon, die Produktionsstätten und Transportwege der elektrischen Energie, die Wildbachverbauung usw. Offen soll auch der analytische Zugang angesichts der unterschiedlichen Dimensionen des Phänomens sein, vom rein technischen Aspekt bis hin zum ökonomischen, politischen, sozialen und kulturellen. Um eine Straße herum, so haben unter anderen Edith Saurer, Giuseppe Sergi und Pierre Toubert aufgezeigt, entwickeln sich langfristige Prozesse, die unterschiedliche soziale Realitäten betreffen und mit der Mobilität interagieren.
Im Zentrum der Aufmerksamkeit steht also die Beziehung zwischen Infrastrukturen und sozialen Phänomenen im Alpenraum in einem langen Zeitraum von der Antike bis heute. Die Präsenz wichtiger Transportwege und Handelsflüsse, so unsere Überzeugung, hat die Geschichte der Territorien grundlegend geprägt und unterschiedliche Ausformungen im alpinen Raum erfahren. Die Realisierung neuer Infrastrukturen und die Verschiebung von Transportachsen haben Gewinner und Verlierer innerhalb der sozialen Gruppen und der alpinen Gemeinschaften hervorgebracht.
Verschiedene Themenvorschläge zur Vertiefung:
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Infrastrukturen und Politik:
die Realisierung von Infrastrukturen ist ein Prozess, in den die Politik auf grundlegende Weise eingebunden ist. Zu dieser Sektion gehören Themen wie das Verhältnis Kosten-Nutzen in Bezug auf die Staatsfinanzen und die lokalen Gemeinschaften, das Problem der Ausführung in Bezug auf die Konstruktion und die Verwaltung der Infrastrukturen, die Projektierung und die Verwendung derselben für strategische Ziele usw. Die vieldiskutierte, historiographische Kategorie des Paßstaates hängt eng mit der Existenz von Infrastrukturen zusammen;
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Infrastrukturen und Wirtschaft:
dabei soll von der Rolle ausgegangen werden, die die Infrastrukturen in der Wirtschaftspolitik einnehmen, um dann überzugehen auf die Finanzierungsformen zu deren Realisierung, bis hin zu den Auswirkungen auf die Aktivitäten des Territoriums und auf die langfristigen Entwicklungsprozesse;
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Infrastrukturen und Institutionen:
Die Präsenz von Infrastrukturen hat in den betroffenen Gemeinschaften originäre Organisationsformen hervorgebracht, die das Ziel verfolgten, möglichst Vorteile herauszuholen. Zu diesem Themenbereich gehören die Handelsnetze, aber auch verschiedene Vergemeinschaftungsformen zur Handhabung der Transporte: Rodfuhren, Porti usw.
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Infrastrukturen und sozio-kulturelle Dynamiken:
gibt es "Straßengebiete" rund um die Infrastrukturen, beziehungsweise entwickeln sich über einen längeren Zeitraum besondere, von den Infrastrukturen geprägte sozio-kulturelle Prozesse, die ihrerseits auf die Verwendungsweise der Infrastrukturen zurück wirken?
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Infrastrukturen und öffentlicher Diskurs:
jede Realisierung von Infrastrukturen schafft Konfliktlagen zwischen verschiedenen Interessenskonstellationen. Eine neue Straße kann alte Wege und alte Organisationsformen ins Abseits drängen, die Eisenbahn hat einen Großteil der Straßenökonomie und des Wassertransportwesens ersetzt usw. Jede neue Entwicklung stellt einen Eingriff im Territorium dar, beeinflusst die Umwelt, und löst Widerstand aus, nicht erst in den vergangenen Jahren (zum Beispiel die verschiedenen Formen von NIMBY – Not In My Back Yard). In diesem Zusammenhang kann es von Interesse sein, zu analysieren, wie diese Konflikte die politische Praxis und den politischen Diskurs beeinflussten, und welche Auswirkungen das hatte.
Organisatorische Aspekte der Tagung
Die Tagung findet an der Freien Universität Bozen / Libera Università di Bolzano vom 10. bis 12. September 2015 statt. Die 20- bis 30-minütigen Referate, circa 20 insgesamt, werden einzelnen thematischen Sektionen zugeordnet, die von einem oder mehreren discussant geleitet werden. Als Tagungssprachen sind die wichtigsten alpinen Sprachen vorgesehen: Deutsch, Italienisch, Französisch.
Vortragsvorschläge
Wir laden Sie ein ein Abstract im Umfang von max. 500 Worten mit einem KurzCV an folgende Adresse zu schicken: andrea.bonoldi@unitn.it
innerhalb 31. Jänner 2015.
Vorrang haben die Vorschläge von Junghistorikern und -historikerinnen.
Die Spesen für Unterkunft und Verpflegung werden gedeckt.
Eine Sektion der Tagung wird in der Zeitschrift "Histoire des Alpes - Storia delle Alpi - Geschichte der Alpen" (vol. 21/2016) veröffentlicht.
Wissenschaftlicher Beirat
- Luca Mocarelli (Università di Milano-Bicocca – AISA),
- Luigi Lorenzetti (Università della Svizzera italiana – AISA),
- Oswald Überegger (Kompetenzzentrum für Regionalgeschichte - Freie Universität Bozen / Centro di competenza per la storia regionale – Libera Università di Bolzano),
- Hannes Obermair (Stadtarchiv Bozen - Geschichte und Region / Storia e regione),
- Cinzia Lorandini (Università degli studi di Trento), Andrea Leonardi (Università degli studi di Trento),
- Andrea Bonoldi (Università degli studi di Trento – AISA).