StartseiteMusiques noires : l'histoire d'une résistance sonore

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Musiques noires : l'histoire d'une résistance sonore

Black music: the history of sound resistance

Appel à contribution pour un ouvrage collectif aux Éditions du Camion Blanc

Call for contributions to a collective work to be published by Éditions du Camion Blanc

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Veröffentlicht am Donnerstag, 30. Oktober 2014

Zusammenfassung

Dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire qui pourra faire appel autant aux réflexes d’historiens que de sociologues, d’anthropologues, d’ethnologues, de musicologues, de civilisationistes ou de spécialistes des études postcoloniales, cet ouvrage collectif se propose de s’intéresser aux différentes manifestations musicales dites « noires ». Au-delà de simples études chronologiques de cas, les articles proposés auront pour objectif une réflexion scientifique autour de questionnements de ce type : Quand et comment se sont développées ces musiques noires ? Dans quel(s) contexte(s) ? Quel est le but de telle(s) manifestation(s) ? Quelles pratiques comportementales (rituelles, vestimentaires, corporelles, sexuelles, etc.) s’associent à de tels courants musicaux ? Quels messages – politique, social, idéologique – se diffusent par leur biais ? Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à ces musiques ? En quoi s’inscrivent-elles dans une culture de résistance ? Résistance contre qui ou quoi ? En quoi jouent-elles un rôle de contre-pouvoir ?

Inserat

Titre provisoire du livre

Musiques noires : l'histoire d'une résistance sonore.

Appel à contribution pour un ouvrage papier collectif aux Éditions du Camion Blanc sous la direction de Jérémie Kroubo Dagnini, chercheur associé au Centre d’Études Politiques Contemporaines (CEPOC), composante du laboratoire POLEN (Pouvoirs, Lettres, Normes), Université d’Orléans (France). Publication prévue fin 2015.

Argumentaire

L’expression « musiques noires » est un terme générique désignant l’ensemble des genres musicaux créés et influencés par les Afro-Américains, ces descendants d’esclaves africains représentant une part importante de la population états-unienne, renfermant des caractéristiques qui puisent leur origine dans des traditions musicales issues d’Afrique noire. De la sorte, le blues, le jazz, le swing, le be-bop, le rhythm and blues, le rock and roll, la soul, le funk et le rap parmi tant d’autres sont considérés comme étant des musiques noires puisque, n’en déplaise à certains musicologues comme Philip Tagg, ces courants musicaux sont nés et se sont développés au sein des populations afro-américaines, et possèdent certaines caractéristiques musicales originaires d’Afrique subsaharienne. Compte-tenu des caractéristiques géographiques du continent américain, il semble toutefois maladroit de cantonner l’expression « musiques noires » ou « musiques afro-américaines » aux États-Unis. En effet, il serait plus judicieux de l’étendre à l’ensemble des Amériques et ainsi de tenir compte de toutes les musiques ayant pris corps dans les diasporas africaines de ces régions du monde telles que la rumba (afro-)cubaine, la samba (afro-)brésilienne, le merengue (afro-)dominicain, le calypso (afro-)trinidadien, le zouk (afro-)antillais et le reggae (afro-)jamaïcain. L’une des caractéristiques communes à ces différents genres: ils sont tous symboliquement nés dans les cales des bateaux négriers lors de la traversée de l’Atlantique des côtes africaines vers le continent américain (middle passage), expérience marquant le début d’une résistance culturelle (mais aussi physique et mentale) constante des Noirs pour le regain de leur dignité bafouée par des siècles d’oppression. Et même si elle n’est pas toujours aisément perceptible, cette culture de la résistance se retrouve de manière indéniable dans l’ensemble des musiques noires ayant émergé dans les Amériques.

Dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire qui pourra faire appel autant aux réflexes d’historien que de sociologue, d’anthropologue, d’ethnologue, de musicologue, de civilisationiste ou de spécialiste des études postcoloniales, cet ouvrage collectif se propose donc de s’intéresser à ces différentes manifestations musicales dites « noires ».  Au-delà de simples études chronologiques de cas, les articles proposés auront pour objectif une réflexion scientifique autour de questionnements de ce type : Quand et comment se sont développées ces musiques noires ? Dans quel(s) contexte(s) ? Quel est le but de telle(s) manifestation(s) ? Quelles pratiques comportementales (rituelles, vestimentaires, corporelles, sexuelles, etc.) s’associent à de tels courants musicaux? Quels messages – politique, social, idéologique – se diffusent par leur biais ? Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à ces musiques ? En quoi s’inscrivent-elles dans une culture de résistance ? Résistance contre qui ou quoi ? En quoi jouent-elles un rôle de contre-pouvoir ? Il est également conseillé aux contributeurs de garder à l’esprit les notions de « production », de « réception », de « circulation » et d’ « hybridation », et de prendre ces musiques comme objets d’analyse dans un monde en perpétuelle évolution. Afin d’embrasser le plus grand nombre de territoires et de champs disciplinaires, nous souhaiterions que les propositions d’articles touchent des genres musicaux extrêmement divers, parmi lesquels : le blues, le jazz, le swing, le be-bop, le rhythm and blues, le rock and roll, la soul, le funk, le rap, l’électro, la rumba, la samba, le merengue, le calypso, le zouk, le gwoka, le reggae, le ska, le dancehall, le reggaeton etc. etc. etc., cette liste est évidemment loin d’être exhaustive.

Modalités de soumission

Les propositions (titre, résumé et cinq mots-clés) ne doivent pas excéder 300 mots et doivent être adressées à l’adresse suivante jeremiekroubo[arobase]hotmail.com

avant le 31 décembre 2014.

Indiquez en OBJET : « Musiques noires ». Les propositions seront accompagnées des informations suivantes relatives au contributeur: nom et prénom, profession, email.

La date limite d’envoi des articles et les normes typographiques seront envoyées ultérieurement aux auteurs sélectionnés.

Relecteurs 

  • Dr. Jérémie Kroubo Dagnini
  • Sébastien Raizer, éditeur et co-fondateur de Camion Blanc

Membres de l'équipe du CEPOC

  • Pierre Allorant (MCF HDR Histoire du droit)Kamila Benayada (MCF Anglais)
  • Aude Bonord (MCF Littérature contemporaine)
  • Noëlline Castagnez (MCF Histoire contemporaine)
  • Marc Decimo (MCF HDR Linguistique)
  • Anne Delouis (MCF Anthropologie sociale)
  • Aude Déruelle (PR Lettres)
  • Alain Fleury (PR Civilisation allemande)
  • Jean Garrigues (PR Histoire contemporaine)
  • Cécile Girardin (MCF Littérature anglophone)
  • Corinne Legoy (MCF Histoire contemporaine)
  • Éric Nadaud (MCF Histoire contemporaine)
  • Catherine Saupin (MCF Espagnol)
  • Anne Verdet (MCF Sociologie)

Daten

  • Mittwoch, 31. Dezember 2014

Schlüsselwörter

  • contre-pouvoir, diaspora, identité, musiques afro-américaines, musiques afro-caribéennes, résistance culturelle

Kontakt

  • Jérémie Kroubo Dagnini
    courriel : jeremie [dot] kroubo-dagnini [at] univ-orleans [dot] fr

Informationsquelle

  • Jérémie Kroubo Dagnini
    courriel : jeremie [dot] kroubo-dagnini [at] univ-orleans [dot] fr

Lizenz

CC0-1.0 Diese Anzeige wird unter den Bedingungen der Creative Commons CC0 1.0 Universell .

Zitierhinweise

« Musiques noires : l'histoire d'une résistance sonore », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am Donnerstag, 30. Oktober 2014, https://doi.org/10.58079/r4y

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