Announcement
Argumentaire
L’entrepreneuriat est une thématique qui fait l’objet de nombreuses recherches consacrées aux grandes comme aux petites entreprises, dans les pays développés comme dans les pays sous-développés et les pays en voie de développement. Ce numéro spécial d’Etudes Caribéennes se penche sur le cas de l’entrepreneuriat en Haïti, qui selon un rapport spécial du Financial Times (2015) présente la particularité d’être le pays d’Amérique latine qui génère le plus grand nombre d’entrepreneurs tout en étant celui où les crédits sont les moins accessibles. Ce paradoxe peut s’expliquer par une nécessité de survie, un fort ancrage culturel de l’entrepreneuriat ; une confiance dans l’entrepreneuriat comme moteur de développement économique.
La recherche académique sur l’entrepreneuriat dans le contexte de pays sous-développés montre que cette démarche entrepreneuriale est avant tout basée sur le manque d’options et la nécessité de subvenir de manière quotidienne à des besoins primaires (Séraphin, 2012 ; Mshenga & Owuor, 2009). Les ouvrages écrits sur Haïti corroborent cette idée. Ainsi, Magdalie, l’un des deux personnages clés de l’ouvrage de Laura Rose Wagner ‘Hold tight don’t let go’ (2015) se lance après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 dans l’achat et la revente de sachets d’eau dans la perspective de subvenir à ses besoins primaires à savoir boire et manger. Dans ‘Bonjour blanc a journey through Haïti’, Ian Thomson (2014, 2004) nous explique comment Richard Morse devient entrepreneur dans le secteur hôtelier de manière tout à fait fortuite (Séraphin, 2014, 2013).
En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique,, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait doit de citer comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial.
L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011).
Considérant cette évolution historique, à quelle forme d’entrepreneuriat peut-on s’attendre dans les années à venir, au vu des efforts gouvernementaux (avec des initiatives comme le concours jeunes entreprises innovantes, le projet ‘Mon Entreprise Mon Avenir’, etc.) et des efforts du secteur privé (comme le programme Digicel Entrepreneur de l’année, les activités de la Fondation Etre Ayisyen, le programme de formation à la création d’entreprises du Centre d’Entrepreneuriat et d’Innovation de l’université Quisqueya)) depuis 2011 ? Comment les porteurs de projets réagissent-ils aux incitations et institutions mises en place pour les accompagner vers la réalisation de leur projet ? Comment cette nouvelle dynamique entrepreneuriale affecte-t-elle ou affectera-t-elle le développement économique national ? Le problème d’accès au financement est souvent posé, dans ce pays encore marqué par la pauvreté. Comment alors financer l’entrepreneuriat ? Quelles ressources mobiliser ? Quel(s) secteur(s) privilégier ? L’intérêt très récent du secteur privé et du secteur public pour le développement de l’entrepreneuriat, permettra-t-il une mutation de l’entrepreneuriat informel à un entrepreneuriat formel ?
Ce numéro a pour objectif de provoquer une réflexion large sur l’entrepreneuriat, en publiant des contributions conceptuelles et empiriques sur les dynamiques à la base du développement économique dans les pays en développement. Si ce numéro porte sur Haïti, il n’en demeure pas moins que des articles basés sur d’autres pays, notamment latino-américains et africains ayant un profil plus ou moins similaire à Haïti, seront également acceptés. Dans le cadre de ce numéro thématique, l’entrepreneuriat est envisagé de manière multi et pluridisciplinaire (économie, gestion, sociologie, géographie, ethnologie, anthropologie, politique, etc.) et toute contribution originale sera analysée sans discrimination disciplinaire.
Thématiques privilégiées
(il ne s’agit pas d’une liste exhaustive)
- Les définitions de l’entrepreneuriat et ses relations avec le développement : entrepreneuriat et innovation, entrepreneuriat et développement économique, entrepreneuriat et création de richesse, entrepreneuriat et développement durable
- L’entrepreneuriat dans sa relation avec le territoire : comment rompre avec la république de Port-au-Prince et provoquer une décentralisation économique en Haïti ?
- Les stratégies entrepreneuriales dans un contexte de pauvreté et de rareté de capitaux
- Les arrangements institutionnels et le développement de l’entrepreneuriat
- Le développement conjoint du système financier et de l’entrepreneuriat
- Les changements récents dans le tissu entrepreneurial d’Haïti
- Les tensions entre l’entrepreneuriat commercial et l’entrepreneuriat productif
- L’accroissement récent des investissements dans le tourisme
- Les changements récents de politiques gouvernementales en matière entrepreneuriale
- Entrepreneuriat dans l’immatériel (culturel, artisanal, symbolique, etc.)
- L’entrepreneuriat et la diversité des porteurs de projets (femmes, jeunes, étudiants, seniors, handicapés, etc.)
- L’entrepreneuriat au sein de la classe prolétarienne : les paysans sont-ils des entrepreneurs ?
- Relation entre entrepreneuriat et niveau d’étude de la population
- Le vide légal limitant le développement de l’entrepreneuriat agricole
La revue acceptera des contributions originales en français, en anglais et espagnol.
Calendrier
15 juillet 2015: Date limite d’envoi des propositions d’articles (résumé de 500 mots)
- 15 décembre 2015: Date limite d’envoi des articles
- 15 mai 2016: Date limite de soumission des textes finalisés par les auteurs
- Juillet 2016: Edition et parution du numéro thématique (Mise en ligne des articles)
Adresse d’expédition des articles:
hugueser.tourism@gmail.com et benedique.paul@uniq.edu.ht
Coordination
- Hugues SERAPHIN (The University of Winchester, Angleterre)
- Bénédique PAUL (Université Quisqueya et Université d’Etat Haïti)
Argument
Entrepreneurship is a well researched topic that covers Small and Medium Enterprises (SMEs), corporate, developed countries, under developed countries and developing countries. This special issue is about entrepreneurship in Haiti which according to a Financial Times (2015) report is the Latin American country with the greatest number of locals opening their own business each year and yet the country where there is the least financial support for entrepreneurs. This paradox could be due to a need for locals to survive, it could also be a cultural factor; a strong belief that entrepreneurship can improve the economic development of Haiti, etc.
Academic research in the field of entrepreneurship in undeveloped countries show that locals are deeply interested in creating their own businesses because it is the only option for them to make a living and meet their primary needs (Séraphin, 2012 ; Mshenga & Owuor, 2009). Books about Haiti support this point. InLaura Rose Wagner’s book ‘Hold tight don’t let go’ (2015), Magdalie, the main character opened her business of selling water right after the January 12, 2010 earthquake. The only purpose was to make a living. In ‘Bonjour blanc a journey through Haiti’, Ian Thomson (2014, 2004) explains how Richard Morse became an entrepreneur in the hospitality sector by chance (Séraphin, 2014, 2013).
In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR).
This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue.
For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011).
With programmes like ‘Mon Entreprise Mon Avenir’ or programmes for young entrepreneurs (public sector) and Digicel Entrepreneur of the Year (private sector), how are the locals responding to this financial support? How are all these changes impacting on the economic development of the country? Despite the different initiatives to develop entrepreneurship, there is still a dearth of financial support for locals. How can entrepreneurs be supported? What sectors have an edge? Is the fact that public and private sectors are keen to develop entrepreneurship going to turn the ‘informal’ entrepreneurship sector in Haiti into a ‘formal’ entrepreneurship sector?
This special issue is going to consider conceptual and empirical papers. Even if this special issue is about Haiti, destinations with a similar profile will also be considered (Latin American countries, Haiti, etc). In this issue, multi disciplinary approaches will also be considered (management sociology, geography, ethnology, anthropology, politics, etc)
Key themes
(this is not a comprehensive list):
- The link between entrepreneurship and economic development
- Entrepreneurship and territorial development. How to move from ‘the Port-au-Prince Republic’ to a more decentralised development?
- Entrepreneurship strategy in a poor country context / scarce availability of financial support
- Public sector policy and entrepreneurship schemes
- Co development of entrepreneurship and financial systems
- Recent changes in the entrepreneurship system of Haiti
- The relation between commercial entrepreneurship and productive entrepreneurship
- Recent investments in tourism
- Recent governemnt policy for the development of entrepreneurship
- Entrepreneurship and immaterial resources (cultural, artisanal, symbolic, etc.)
- Entrepreneurship and a variety of projects (women, youth, students, seniors, disabled, etc.)
- Entrepreneurship and the working class: Can poor people be considered entrepreneurs?
- The link between entrepreneurship and education
- The legal vacuum limiting the development of agricultural entrepreneurship
Papers in English and Spanish are welcomed.
Deadlines
-
July 15, 2015: Abstract (500 words)
- December 15, 2015: Full paper
- May 15, 2016: Reviewed paper
- July, 2016: Publication of the paper
Papers to be sent to:
hugueser.tourism@gmail.com et benedique.paul@uniq.edu.ht
Guest editors
- Hugues SERAPHIN (The University of Winchester, Angleterre)
- Bénédique PAUL (Université Quisqueya et Université d’Etat Haïti)
Argumentos
El emprendimiento es un tema que es objeto de mucha investigación en tanto grandes como las pequeñas empresas; los países desarrollados asi como los países subdesarrollados a través de los países en desarrollo. Este número especial de Etudes Caribéennes examina el caso de la iniciativa empresarial en Haití que, según un informe especial por el Financial Times (2015) tiene la distinción de ser el país de América Latina que produce el mayor número de empresarios, mientras que siendo el país donde el crédito es menos accesible. Esta paradoja se explica por una necesidad de supervivencia, un fuerte anclaje cultural de la iniciativa empresarial; una confianza en la iniciativa empresarial como motor de desarrollo económico, etc.
La investigación académica sobre el emprendimiento en el contexto de los países subdesarrollados muestra que este enfoque empresarial se basa principalmente en la falta de alternativas y la necesidad de satisfacer las necesidades básicas diarias (Seraphin, 2012; Mshenga y Owuor, 2009). Los libros escritos sobre Haití confirman esta idea. Así Magdalie, una de las dos figuras clave en la obra de Laura Rose Wagner ‘Hold tight don’t let go’ (2015) se inicia después del terremoto del 12 de enero de 2010, sobre la compra y reventa bolsitas de agua con el motivo de proveer para sus necesidades básicas a saber, alimentos y bebidas. En ‘Bonjour blanc a journey through Haïti’, Ian Thomson (2014, 2004) explica cómo Richard Morse se convierte en empresario de la industria de la hospitalidad de manera enteramente fortuita (Seraphin, 2014, 2013).
En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC).
Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial.
Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011).
Tomando en cuenta este desarrollo histórico, cual forma de la iniciativa empresarial se puede esperar en los próximos años, en vista de los esfuerzos del gobierno (con iniciativas como las de apoyo a jóvenes empresas innovadoras, el proyecto 'Mi Empresa Mi Futuro', etc. ) y los esfuerzos del sector privado (como el programa Empresario Digicel del Año, las actividades de la Fundación Etre Ayisyen, el programa de formación para la creación de empresas del Centro de Emprendimiento e Innovación de la Universidad Quisqueya) desde 2011? ¿Cómo los desarrolladores de proyectos que responden a los incentivos y las instituciones en lugar de acompañarlos hacia la realización de su proyecto? ¿Cómo afecta esta nueva dinámica empresarial o afecta el desarrollo económico nacional? El problema del acceso a la financiación es a menudo planteado en este país todavía marcado por la pobreza. Entonces, ¿cómo financiar el emprendimiento? Cual recursos movilizar? ¿Cual sector debe ser preferido? La muy reciente interés del sector privado y el sector público para el desarrollo de la iniciativa empresarial, permitirá una cambio del informal a la iniciativa empresarial formal?
Este número tiene como objetivo provocar un amplio debate sobre el emprendimiento, y la publicación de las contribuciones conceptuales y empíricos sobre la base del desarrollo económico dinámico en los países en desarrollo. Si este problema se encuentra en Haití, no es menos cierto que los artículos basados en otros países, incluyendo América Latina y África, con un perfil más o menos similar a Haití, también serán aceptadas. Como parte de este número especial, el emprendimiento se considera de manera multi e interdisciplinario (economía, administración, sociología, geografía, etnología, la antropología, la política, etc.) y cualquier contribución original será analizada sin discriminación disciplinaria.
Temas sugeridos
(no es una lista exhaustiva):
Las definiciones del emprendimiento y su relación con el desarrollo: el emprendimiento y la innovación, el emprendimiento y el desarrollo económico, el emprendimiento y la creación de riqueza, el emprendimiento y el desarrollo sostenible
- El emprendimiento en su relación el teritorio: cómo romper con la República de Puerto Príncipe y causar la descentralización económica en Haití?
- Las estrategias empresariales en un contexto de pobreza y escasez de capital
- arreglos institucionales y el desarrollo del emprendimiento
- El desarrollo conjunto del sistema financiero y el emprendimiento
- Los recientes cambios en el tejido empresarial de Haití
- La tensión entre el emprendimiento comercial y productiva
- El reciente aumento de la inversión en el turismo
- Los recientes cambios en las políticas gubernamentales con respecto al emprendimiento
- El emprendimiento en lo inmaterial (culturales, artesanales, simbólico, etc.)
- El emprendimiento y la diversidad de los líderes del proyecto (mujeres, jóvenes, estudiantes, personas mayores, discapacitados, etc.)
- El emprendimiento dentro de la clase proletaria: son agricultores emprendedores?
- Relación entre el emprendimiento y el nivel de educación de la población
- El vacío legal que limita el desarrollo del emprendimiento agrícola
La revista aceptará contribuciones originales en francés, Inglés y Español.
Calendario
-
15 de julio 2015: Fecha límite para el envío de artículos (resumen de 500 palabras)
- 15 de diciembre 2015: Fecha límite para el envío de artículos
- 15 de mayo 2016: Fecha de presentación de los textos finalizados por los autores
- Julio 2016: Edición y publicación de la edición especial (a través de Internet)
Dirección de envío de los artículos:
hugueser.tourism@gmail.com y benedique.paul@uniq.edu.ht
Coordinación
- Hugues SERAPHIN (Universidad de Winchester, Inglaterra)
- Bénédique PAUL (Universidad Quisqueya, Universidad Estatal de Haití)