Announcement
Argumentaire
La parution de « La renaissance rurale » (B. Kayser, 1990) et la naissance du laboratoire ‘Dynamiques Rurales’ (1991) sont quasiment concomitantes. Un quart de siècle plus tard, quel sort faisons-nous à « La renaissance rurale » ? L’objectif n’est pas tant de reprendre la polémique entre les tenants de la crise rurale et de sa disparition programmée, opposés aux tenants d’une renaissance rurale aux accents parfois localistes et militants. Il s’agit plutôt de revenir sur le fond, sur le projet qui a guidé l’ouvrage : une tentative de synthèse des réflexions des années 1970 et 1980 en vue de refonder l’objet « rural », de donner les grands axes d’un modèle de compréhension d’un rapport société – espace. Qu’en est-il aujourd’hui de ce projet ?
Axes thématiques
Dans l’objectif de construire un bilan et des perspectives, nous proposons de centrer le colloque sur des points de controverse qui ont animé les études rurales durant ces dernières décennies, autour de 3 axes thématiques :
Usages
S’appuyant sur de nombreux travaux, B. Kayser constatait un retournement de tendance démographique à partir des années 1970 : les campagnes d’Europe et d’Amérique du Nord commençaient à se repeupler. L’auteur n’y voyait pas seulement un phénomène de périurbanisation, dont l’ampleur n’a cessé de croître depuis lors, mais plus largement une « renaissance rurale ». La société villageoise, la localité, entendue comme une organisation spécifique de phénomènes globaux, apparaissait en pleine recomposition, que ce soit au niveau de ses secteurs d’activité, de ses groupes sociaux ou de ses pratiques culturelles.
Depuis lors, du « repeuplement des campagnes » à l’économie résidentielle, de « la recomposition de la société villageoise » à la transition mobilitaire, de « la culture au village » au marketing territorial, les mutations constatées sont considérables et appellent un profond renouvellement des catégories permettant d’en rendre compte. En sommes-nous aujourd’hui, dans le cadre du « village planétaire », à une uniformisation des usages et des usagers des espaces agricoles et des espaces de moindre densité ? Les pratiques spatiales des acteurs du quotidien, conjuguées à la force des représentations sociales, contribuent à modifier et marquer les territoires (M. De Certeau, 1990, G. Di Méo, 1996, N. Mathieu, 1998, J. Viard, 1996). En particulier, les catégories spatiales de l’urbain et du rural et leurs usages se transforment, de façon diffuse, parce qu’ils sont mis en actes, et ces transformations interrogent sur :
- ce qui a changé dans les relations villes-campagnes : ces relations ne sont-elles pas déclinées désormais sur le mode de l’hybridation, au-delà d’une relation d’interdépendance ? N’assiste-t-on pas à une circulation parfois inédite de normes depuis les villes vers les campagnes, mais aussi des campagnes vers les villes ?
- la validité de la grille de lecture urbain versus rural : les positions sociales ne sont-elles pas plus opérantes pour expliquer les différents modes d’habiter et les recompositions de pratiques spatiales entre habitants des territoires dit urbains, périurbains ou ruraux?
- l’implacable uniformisation des pratiques socio-spatiales qui s’affranchiraient des différences territoriales : si rapprochement il y a, n’observe-t-on pas néanmoins des nuances entre urbain et rural ? Elles peuvent porter sur les formes de mobilité, de rapport à la nature, du rapport au travail, des modes d’approvisionnement, du rapport au numérique.
Ressources
« La renaissance rurale » dressait un bilan contrasté de la grande transformation de l’agriculture, celle qui devait provoquer la fin des paysans et voir l’avènement des chefs d’entreprise agricole. Le constat de la diversité des dynamiques à l’œuvre, dans les pays du Nord, rejoignait les analyses, dans les pays du Sud, sur « le retour des paysans (M. Haubert, 1991) et la transformation des cultures vivrières en cultures commerciales, face à une demande urbaine en forte croissance (J-L Chaléard, 1996). Aujourd’hui, en sommes-nous à l’éternel retour des paysans ou à la coexistence inévitablement pérenne de différents modèles d’agriculture ? Alors que le XXème siècle a donné lieu, sur fond d’exode rural et de modernisation agricole, à des études en termes de sauvegarde du paysannat, les approches sur la cohabitation et l’hybridation entre des modes différents de production agricole se multiplient à présent. Trois catégories d’analyse se détachent : l’idéal-type de l’agriculture familiale, encadré par le type des agricultures paysannes et par celui des agricultures d’entreprise. Les observations de terrain et la mise en perspective n’incitent-elles pas à distinguer de manière plus fine la diversité existante au sein de chacune de ces catégories ? N’ont-elles pas propension, au-delà les conflits d’appropriation des ressources, à développer des formes d’hybridation et de complémentarité à la fois dans l’espace, sur les marchés et dans leur rapport au consommateur final ?
Ce questionnement rejoint celui sur l’organisation des filières et des espaces productifs. Dans de nombreux cas, les espaces productifs sont mis au défi des filières longues : comment les logiques économiques et financières, qui orientent des modèles agricoles à la recherche d’économies d’échelle, d’optimisation productive et d’insertion dans les chaînes de valeur globalisées, ont-elles des effets structurants pour les territoires ruraux et des impacts sur le lien rural-urbain, du fait de la multi-territorialité des acteurs ? Bien d’autres cas (et parfois les mêmes) interrogent sur le repositionnement des productions agroalimentaires affichant un lien au territoire : les indications géographiques et la valorisation du terroir continuent de se développer, mais ne sont-elles pas concurrencées par d’autres formes de territorialisation ? Celles-ci répondent à de nouvelles attentes, concernant les modes de production (le bio, le bien-être animal…), la citoyenneté (l’équitable, la relocalisation de l’économie par les circuits courts…), l’appropriation politique (marques territoriales, marché …) ou de nouvelles pratiques (oenotourisme, itinéraires de goût…). Quelles sont les dynamiques mondialisées de circulations, hybridations et métissages qui aboutissent à de nouvelles combinaisons de ressources territorialement ancrées, voire à une redéfinition de ce qui fait ressource en espace rural ? Les analyses peuvent être sensiblement différentes selon le type de production étudié. Une attention particulière sera accordée aux propositions concernant la vigne et le vin, avec le projet d’y consacrer un atelier dans le cadre du colloque, ‘Dynamiques Rurales’ étant membre du groupement de recherche In Vino Varietas.
Plus largement, si les ressources localement situées en milieu rural (foncières, hydriques, minières, énergétiques, etc.) ont toujours été convoitées et ont été des objets de recherche privilégiés, leur valorisation actuelle suscite de grandes interrogations. Elle provoque en effet une connexion très rapide au monde d’espaces ruraux jusqu’alors marginalisés. Elle interpelle également de par l’envergure des projets extractifs ou productifs, et les nouveaux liens rural-urbain qu’ils suscitent, les investissements en milieu rural étant commandés depuis les centres urbains. Ces activités sont souvent le fait d’acteurs globalisés que les autorités nationales appuient et présentent comme garantes de développement des espaces ruraux concernés et que les populations locales ont tendance à rejeter, dénonçant les conséquences néfastes et le creusement des inégalités socio-spatiales. Il s’agira d’analyser les jeux d’acteurs (privés, publics, collectifs), les jeux d’espace (produit/productif, commandé/commandeur, consommé/consommant, etc.) et les jeux d’échelle (local, régional, national, global) qui participent à la définition du devenir d’espaces ruraux (et de leurs villes) dont les ressources sont à la fois sources de conflits et de profits, selon les relations de pouvoir, de coexistence et/ou de coaction en vigueur.
Gouvernances
« La renaissance rurale » privilégiait deux échelles d’analyse : d’une part, un panorama des politiques d’aménagement rural dans quelques pays donnait à voir la prédominance du cadre étatique. D’autre part, l’engouement de multiples acteurs pour le développement endogène, autocentré et ascendant, amenait l’auteur à poser « le passage, en une dizaine d’années, de l’hypothèse générale (le plus souvent implicite) d’un pouvoir local anachronique, soumis aux forces extérieures, fictif pour tout dire, à celle d’un pouvoir disposant de réelles capacités d’initiatives et de décision et tendant donc à reprendre vigueur ». En sommes-nous aujourd’hui aux lendemains désenchantés du développement local ? De « la localité redécouverte » décrite hier à « l’interterritorialité » recherchée aujourd’hui, les débats se poursuivent sur les modalités d’invention, de production et de maîtrise de la ruralité dans les politiques publiques, du local au global :
- Quelle est la pertinence des territoires hérités ? Dans leur recherche constante d’un optimum territorial, les aménageurs prônent-ils un effacement de territoires hérités… qui néanmoins se reproduiraient sans cesse et avec de remarquables permanences ? Dans les pays du Nord, avec par exemple la décentralisation des politiques européennes, comme dans les pays du Sud, avec la décentralisation à l’œuvre dans de nombreux pays ou, dans le cadre de la mondialisation, une gestion des terres qui demeure foncièrement l’affaire de l’Etat, la réflexion sur l’égalité des territoires (Ph. Estèbe, 2015, M. Vanier, 2008) se renouvelle et appelle de nouvelles approches du politique (D. Constant-Martin, 2010).
- Au-delà d’une uniformisation supposée des politiques publiques, les travaux de terrain ne montrent-ils pas la reproduction de pratiques différenciées entre urbain et rural ? Quels en sont les ressorts ? Le traitement public de la ruralité se résume-t-il à un enjeu de lutte des places (M. Lussault, 2009) ? Les termes de cette lutte sont-ils réellement renouvelés à chaque chambardement territorial, par exemple à l’occasion de l’actuelle réforme territoriale en France ?
- Ni propriétés individuelles, ni biens publics, considérés un temps comme voués à disparaître, les biens communs sont-ils la voie d’avenir pour la gestion des espaces de faible densité et/ou les écosystèmes fragiles ? Quel est leur rôle dans la définition des fonctions globales de la ruralité ? Plus largement, qui sont les acteurs et quelles sont les formes de gestion collective aujourd’hui en cours de réinvention lorsque l’action publique fait défaut ? Quelles sont les réappropriations du politique à l’échelle locale ?
- Dans un contexte de renforcement des interactions entre villes et campagnes (accroissement des mobilités résidentielles, multiplication des échanges matériels et immatériels, renforcement des politiques interterritoriales) qui interroge la pertinence de la catégorisation urbain/rural, les nouvelles formes de dialogue entre territoires urbains et territoires ruraux constituent un nouveau champ d’investigation. Aussi, au-delà̀ des dispositifs publics qui promeuvent aujourd’hui la coopération urbain/rural et des approches thématiques qu’ils peuvent conduire à privilégier, l’objectif est de comprendre comment se construit une hybridation urbain/rural à travers une action locale concrète, institutionnelle mais aussi plus informelle (R. Pasquier et al. 2007), saisie à travers ses objectifs, ses déclinaisons opérationnelles et les modalités d’intervention des acteurs locaux (V. Dubois 2009).
Qu’il s’agisse des usages, des ressources ou des gouvernances, une attention particulière sera accordée dans chaque axe à des thématiques transversales : la réflexion épistémologique, les enjeux de formation et le développement de nouvelles compétences, l’évolution des rapports société – nature, la prise en compte des rapports de genre pour lire l’évolution des ruralités.
Modalités pratiques d'envoi des propositions
La date limite de réception des propositions de communication ou de poster est fixée au
10 janvier 2016
Adresse d’envoi des propositions de communication : <rural.conference@univ-tlse2.fr>
Chaque proposition de communication doit comporter : Noms et prénoms des auteurs (le nom de l’auteur qui présentera la communication sera en caractères gras), fonction, affiliation, laboratoire, courriel, numéro de téléphone, adresse, Mots clés, Titre et Texte, ainsi l’axe du colloque dans lequel s’inscrit la proposition. Le corps du résumé sera limité à 3 000 caractères, espaces compris (Police Times New Roman, taille 12, interligne simple). Il précisera obligatoirement la problématique, la méthodologie (y compris le ou les terrains retenus pour les approches empiriques) et les principaux résultats qui seront soumis à discussion. Les éléments de la proposition seront susceptibles d’échanges entre tous les membres du comité scientifique et ne doivent donc pas avoir un caractère confidentiel.
Les auteurs seront prévenus de la sélection de leur proposition fin janvier 2016, et devront remettre leur communication écrite, ou à défaut un long résumé, fin avril 2016, pour la diffusion d’un pré-recueil d’actes aux participants au colloque, sous forme de clé USB, afin de faciliter les discussions en séance.
Les communications seront présentées dans une des quatre langues du colloque, des instructions seront données quant à l’opportunité de présenter des diaporamas bilingues français / anglais.
Après le colloque, les auteurs auront jusqu’au 20 septembre 2016 pour soumettre des textes révisés en vue de leur publication, qui sera envisagée par le comité scientifique sous forme de dossiers proposés à des revues reconnues ou d’ouvrages collectifs proposés à des éditeurs scientifiques éprouvés, en tenant compte des thématiques et du choix de langue de chaque auteur. Aucune garantie de publication n’est apportée par le comité scientifique, qui préviendra fin 2016 les auteurs de la proposition qui leur est faite, sous réserve d’avis favorable des relecteurs externes des revues et des éditeurs sollicités.
Pour une proposition de poster, les informations requises sont les mêmes que pour une proposition de communication. Veuillez préciser en en tête « Proposition de poster ». Les dimensions de celui-ci ne devront pas dépasser 120 cm de haut et 90 cm de large.
Avant-programme
Les Journées Rurales 2016 seront l’occasion de célébrer les 25 ans du laboratoire ‘Dynamiques Rurales’. Aussi le programme envisagé permettra de retrouver, de manière transversale, différents points forts de ce laboratoire : l’interdisciplinarité, des travaux au Nord et au Sud, l’importance accordée à la formation, dont la formation doctorale. Des animations spécifiques pour les doctorants sont en préparation (« Le temps des doctorants », en 3 parties). La réflexion sur les méthodes et notamment l’écriture filmique, autre point fort de ‘Dynamiques Rurales’, fera également l’objet d’un temps spécifique.
23 mai
- Matin : 4 voire 5 ateliers en parallèle, chacun initié par une conférence
- Après-midi : 4 voire 5 ateliers en parallèle
- Le temps des doctorants + Film documentaire sur le devenir des docteurs (partie 1)
- Mise en perspective des quelques 130 thèses soutenues à Dynamiques Rurales
24 mai
- Matin : conférence plénière – réflexion épistémologique sur les ruralités
- Après-midi : 4 voire 5 ateliers en parallèle
- Le temps des doctorants + Film documentaire sur le devenir des docteurs (partie 2)
- Assemblée Générale de la Commission de Géographie Rurale
- Dîner de gala
25 mai
- Journée terrain en Pays Midi-Quercy
26 mai
- Matin : 4 voire 5 ateliers en parallèle
- Après-midi : table-ronde plénière avec les opérateurs de terrain
- Plénière sur l’écriture filmique : présentations sur les apports en termes d’analyse, de trace, de communication des résultats, positionnement par rapport à d’autres outils et méthodes
- Hommage aux fondateurs de Dynamiques Rurales (film documentaire)
- Cocktail
27 mai
- Matin : 4 voire 5 ateliers en parallèle, débat final dans chaque atelier
- Le temps des doctorants + Film documentaire sur le devenir des docteurs (partie 3)
- Après-midi : séance de clôture plénière – table-ronde ouvrant sur les partenariats à l’international
Les informations détaillées sont consultables à l’adresse :
http://blogs.univ-tlse2.fr/dynamiquesrurales/
Comité scientifique
- Josefa Salete Barbosa Cavalcanti, Universidade Federal de Pernambuco (Brésil)
- Laurence Barthe, Université Toulouse 2
- Famoï Beavogui, Institut de Recherche Agronomique, Conakry (Guinée)
- Mary Cawley, NUI Galway (Irlande)
- Bernard Charlery, Université Toulouse 2
- Claire Delfosse, Université Lyon 2
- Javier Esparcia, Universidad de Valencia (Espagne)
- Guy Faure, CIRAD Montpellier
- Ana Firmino, Nouvelle Université de Lisbonne (Portugal)
- Mohamed Gafsi, ENFA Toulouse
- Mélanie Gambino, Université Toulouse 2
- Alma Amalia González Cabañas, UNAM - CIMSUR (Mexique)
- Ulrike Grabski-Kieron, Université de Münster (Allemagne)
- Hélène Guétat-Bernard, ENFA Toulouse
- Martine Guibert, Université Toulouse 2
- Didas Kimaro, Sokoine University, Morogoro (Tanzanie)
- Martin Kueté, Université de Dschang (Cameroun)
- Romain Lajarge, Université de Grenoble
- Sergio Leite, Université Fédérale Rurale Rio de Janeiro – CPDA (Brésil)
- Christine Margetic, Université de Nantes
- Monique Poulot, Université Paris-Ouest
- Michaël Pouzenc, Université de Toulouse 2
- Laurent Rieutort, Université de Clermont-Ferrand
- Serge Schmitz, Université de Liège (Belgique)
- Marcelo Sili, Universidad nacional del Sur (Argentine)
Comité d’organisation
Maylis Asté, Laurence Barthe, Adriana Blache, Rémi Benos, Olivier Bories, Jean-Michel Cazenave, Marie-Claude Cassé, Fabienne Cavaillé, Bernard Charlery, Floriane Chouraqui, Dominique Deligny, Mathilde Denoël, Corinne Eychenne, Jean-Pascal Fontorbes, Mohamed Gafsi, Anne-Marie Granié, Hélène Guétat-Bernard, Martine Guibert, Marie-Christine Henninger, Bernard Mondy, Jérémy Pasini, Michaël Pouzenc, Agnès Terrieux
Argument
Anlässlich des 25. Jahrestages des „Laboratoire Dynamiques Rurales“ an der Jean Jaurès Universität Toulouse findet vom 23. bis 27. Mai 2016 ein internationales und multidisziplinäres Symposium statt. Die Veranstaltung ist mit den Journées Rurales 2016 » (ländlichen Tagen) der französischen Kommission für ländliche Geographie verbunden. Im Rahmen dieser Doppelveranstaltung wird zu Beiträgen Human- und Sozialwissenschaftlicher Disziplinen (Geographie, Soziologie, Ethnologie, Wirtschaftswissenschaften, Rechtswissenschaft etc.), die sich mit Fragestellung des ländlichen Raums befassen, aufgerufen. Ganz in der Tradition des „Laboratoire Dynamiques Rurales“ steht während der Veranstaltung der Austausch zwischen den Disziplinen im Vordergrund. Die Veranstaltung lädt ein zur Vernetzung und Herstellung von Kooperationen, mit sowohl den historischen Partnern des „Laboratoire Dynamiques Rurales“ (insbesondere aus Ländern Lateinamerikas und Afrikas) als auch mit den europäischen Partnern der französischen Kommission für ländliche Geographie im Rahmen des europäischen Netzwerks für ländliche Geographie (Belgien, Deutschland, Großbritannien, Italien, Spanien, Portugal und weitere).
Die Gründung des „Laboratoires Dynamiques Rurales“ im Jahr 1991 folgte kurz auf die Erscheinung des Buches « La renaissance rurale » (B. Kayser, 1990). Was bleibt heute, ein viertel Jahrhundert später, von dieser „renaissance rurale“, die Kayser in seinem Werk damals beschrieb? Es soll heute nicht darum gehen, die alte polemische Auseinandersetzung zwischen denjenigen, die den Untergang des ländlichen Raums nahen sahen, und jenen, die für dessen Wiedergeburt eintraten und dabei nicht selten lokalistische und aktivistische Ansätze verfolgten, fortzusetzen. Vielmehr geht es darum, auf den Kern des Buches zurückzukommen: Das Werk Kaysers stellte einen Versuch der Synthese vorangegangener Überlegungen zum Thema Ruralität dar. Es bestand auch darin, ein Modell der Beziehungen von Gesellschaft und Raum zu erstellen. Doch wie sieht dieses Projekt heute aus?
Themen
Um ein Fazit aus den vergangenen Forschungsjahrzehenten zu ziehen und eine aktuelle Perspektive herauszuarbeiten, schlagen wir vor, das Symposium entlang der Streitpunkte und Kontroversen, die die ländlichen Studien in den vergangenen Dekaden belebt haben, auszurichten. Den inhaltlichen Rahmen geben daher die nachfolgenden drei thematischen Achsen.
Achse 1 Nutzungsformen
Basierend auf zahlreichen vorausgehenden Studien beobachtete Kayser schon Anfang der 1970er Jahre eine demographische Wende auf der Nordhalbkugel: Die ländlichen Räume Europas und Nordamerikas begannen neu besiedelt zu werden. Der Autor betrachtete diese Bevölkerungszunahme im ländlichen Raum nicht nur als Folge der bis heute andauernden Peri-Urbanisierung, sondern auch als ein Indiz für eine „renaissance rurale“, die Wiedergeburt des ländlichen Raums. Die traditionelle Dorfgemeinschaft, die Lokalität, verstanden als eine spezifische Form der Organisation globaler Phänomene, begann sich gänzlich umzustrukturieren und neu zu definieren, sei es hinsichtlich ihrer Betätigungsfelder, ihrer sozialen Organisation oder kulturellen Praktiken.
Die seither vorzufindenden gesellschaftlichen Veränderungen sind beachtlich: von „der Wiederbevölkerung des ländlichen Raums“ bis zur „Wohnungswirtschaft“, von der „Wiederzusammensetzung ländlicher Gemeinschaften“ bis zur „Mobilitätswende“, von „Dorfkultur“ bis hin zum „Standortmarketing“. Wir brauchen daher eine grundlegende Erneuerung bestehender Forschungskategorien um diesen Entwicklungen gerecht werden zu können. Sind wir heute, unter Bedingungen eines „globalen Dorfs“, Zeugen einer Vereinheitlichung der Nutzungsformen und der Nutzer des landwirtschaftlichen und dünn besiedelten Raums?
Die räumlichen Praktiken von Akteure und ihre Kraft gesellschaftlicher Repräsentanz tragen zur territorialen Umgestaltung bei (M. De Certeau, G. Di Méo, N. Mathieu, J. Viard). Insbesondere die räumlichen Kategorien, urban und rural sowie ihre Nutzung haben sich in der Vergangenheit gänzlich verändert. Folgende Fragen scheinen bei diesem Vorgang relevant:
- Sich wandelnde Beziehungen zwischen Land und Stadt: Sind die bestehenden Stadt-Land-Beziehungen eher eine Form von Hybridisierung als von Interdependenz? Sind wir nicht Zeugen einer völlig neuen Form der Normenzirkulation zwischen Städten und Dörfern und Dörfern und Städten?
- Die Gültigkeit der Lesart des Städtischen gegenüber dem Ländlichen: Ist ein Stadt-Land-Dualismus heute noch sinnvoll? Ist der gesellschaftliche Status nicht einflussreicher und erklären sich die unterschiedlichen Formen des Wohnens und die neuen räumlichen Praktiken städtischer, peri-urbaner und ländlicher Bewohner mit ihm nicht besser?
- Die unerbittliche Uniformierung sozialräumlicher Praktiken, die die Unterschiede zwischen den Räumen rasant abnehmen lassen: Auch wenn sich rurale und urbane Praktiken weiter annähern, beobachten wir nicht weiterhin noch unterschiedliche Nuancen zwischen Ländlichem und Städtischen, insbesondere was die Mobilität, die Beziehung zwischen Mensch und Natur, das Verhältnis zur Arbeit, die Versorgungsmodalitäten und das Verhältnis zu digitalen Medien angeht?
Achse 2 Ressourcen
In der « renaissance rurale » kam Kayser zu anderen Schlussfolgerungen als die üblichen Annahmen über die große landwirtschaftliche Transformation, die das Ende der Bäuerlichkeit und die Übernahme der Landwirtschaft durch Agrarunternehmen kommen sahen. Dabei stützte er sich auf Studien zur Vielfalt der ländlichen Dynamiken, die sich im Globalen Norden zu jener Zeit abspielten. Eine Vielzahl von Analysen beschrieb auch die Diversität der ländlichen Entwicklung im Globalen Süden. M. Haubert beispielsweise beschrieb die Rückkehr der Bauern (« le retour des paysans», 1991) und J.-L. Chaléard (1996) die auf die städtische Nachfrage zurückzuführende Kommerzialisierung des Anbaus der Nahrungsmittelpflanzen. Doch wo stehen wir heute? Finden wir eine ewige Wiederkehr der Bäuerlichkeit vor oder eine unvermeidbare, fortwährende Koexistenz der verschiedenen Agrarmodelle? Auch wenn das 20. Jahrhundert von Modernisierung und Landflucht geprägt war zeigen aktuelle Studien die Zunahme der Koexistenz und Hybridisierung unterschiedlicher Formen der Landwirtschaft. Für deren Analyse bieten sich drei Kategorien landwirtschaftlicher Produktion an: die familiäre, die bäuerliche und die unternehmerische Landwirtschaft. Aber geben die Beobachtungen im Feld nicht Anlass dazu, diese Kategorien weiter aufzuschlüsseln und sich auf ihre inneren Dynamiken zu konzentrieren? Besteht nicht eine Tendenz – jenseits von Konflikten der Ressourcenaneignung – der Herausbildung neuer Formen von Hybridisierung und Komplementarität, und das sowohl im räumlichen als auch in den Märkten oder dem Verhältnis zum Endverbraucher?
Ganz ähnliche Überlegungen müssen auch zu den gewachsenen Organisationsformen globaler Wertschöpfungsketten und ihrer Verbindung zu einzelnen Produktionsbereichen angestellt werden. In vielen Fällen müssen sich einzelne Produktionsbereiche den Herausforderungen der Eingliederung in globale Wertschöpfungsketten stellen. Die Logik der Markt- und Geldwirtschaft stellen auch den Orientierungsrahmen für die Landwirtschaft, welche sich meist an den Prinzipien der Produktionsoptimierung und der Eingliederung in die Wertschöpfungskette ausrichtet. Doch wie strukturieren sie damit den ländlichen Raum, welche Beziehungen zwischen Land und Stadt erwachsen mit ihnen und der resultierenden Multiterritorialität der Akteure? Diese Umformung der Landwirtschaft stellt ein attraktives Forschungsfeld dar, bei dem meist die Verbindung zum Raum als Ausgangspunkt gilt. Wir erstellen weiterhin geographische Indikatoren auf und erheben die regionalen Konstellationen. Aber sollten wir nicht auch verstärkt weitere, mit ihnen konkurrierende Formen der „Territorialisierung“ in unsere Betrachtungen einbeziehen? Solche, die auf die neuen Anforderungen des Marktes hinsichtlich der Produktionsweise (Bioprodukte, artgerechte Haltung), sozialer Verantwortung (fairer Handel, regionale Beschaffung), politische Vorgaben („territoriale Marken, Gütesiegel), oder neue Konsumentenpraktiken (Weintourismus, Gourmetreisen) reagieren. Wie sehen die neuen globalen Dynamiken aus, die schließlich zu neuen Kombinationen und Erscheinungsformen führen, um nicht zu sagen einer Neudefinition von jenem, was eine Ressource im ländlichen Raum überhaupt ausmacht. Das „Laboratoire Dynamiques Rurales“ ist Mitglied im Forschungsverbund „In Vino Varietas“ und möchte dem Themengebiet Rebe und Wein ein eigenes Panel auf dem Symposium widmen. Beiträge aus diesem Gebiet werden daher besonders begrüßt.
Die im ländlichen Raum verorteten Ressourcen wie Land, Wasser, Bodenschätze und fossile Energieträger werden seit jeher stark begehrt und stellen auch dadurch privilegierte Forschungsgegenstände dar. Muss ihre gegenwärtige wissenschaftliche Inwertsetzung daher nicht grundlegend hinterfragt werden? Tatsächlich scheint diese dazu zu führen, dass marginalisierte ländliche Gebiete besonders schnell erschlossen werden. Das hebt auch die externe Einflussnahme hervor: Projekte der Rohstoffförderung oder der großflächigen Landwirtschaft werden meist von urbanen Zentren in Auftrag gegeben und verursachen neue Land-Stadt-Verbindungen. Diese Aktivitäten werden häufig von globalen Akteuren unternommen, die in den ländlichen Raum investieren und dabei mit den örtlichen Autoritäten kooperieren und ihnen damit einen lokalen Entwicklungsschub garantieren. Diese extern initiierten Großprojekte stoßen aber häufig auf Widerstand bei den betroffenen lokalen Bevölkerungsgruppen, die verhängnisvolle Folgen für ihre Umwelt und sozial-räumliche Disparitäten befürchten. Es geht also vor allem auch darum, das Zusammenspiel der Akteure (private, öffentliche oder kollektive), des Raums (Produkt/Produktivität, Bestellung/Bestellender, Konsumierter/Konsumentin, etc.) und des räumlichen Ausmaßes (lokal, regional, national, global) zu erfassen und zu analysieren. Diese Faktoren bestimmen die Zukunft eines ländlichen Raumes, dessen Ressourcen gleichzeitig Konfliktpotential und Gewinngrundlage darstellen, je nach Ausprägung von Machtverhältnissen, Koexistenz und/oder laufende „Co-aktion“.
Achse 3 Governance
Das Buch „La renaissance rurale“ macht besonders zwei Forschungsfelder stark: Auf der einen Seite zeigt es die staatliche Vorherrschaft in ländlicher Raumordnungspolitik in einigen Weltregionen auf. Auf der anderen Seite hat die Begeisterung unterschiedlicher Akteure für endogene, autozentrische Aufwärtsentwicklung den Autor dazu veranlasst, im vergangenen Jahrzehnt einen Übergang von einer (meist impliziten) Hypothese einer anachronistischen, ja fiktiven lokalen Macht, die externen Kräften untergeordnet ist, hin zu einem Postulat einer lokalen Macht mit realen Entscheidungs- und Handlungskapazitäten zu erkennen. Müssen wir heute ernüchtert auf lokale Entwicklungsverläufe blicken? Von der gestern beschriebenen „wiederentdeckten Lokalität“ bis zur heute gesuchten „Inter-territorialität“, von lokaler bis hin zu globaler Ebene beziehen sich die Debatten auf die Erfindungs-, Produktions- und Kontrollverfahren der Ruralität in öffentlichen Politiken.
- Welche Relevanz haben vererbte Territorien heute noch? Verkünden Raumplaner bei ihrer fortwährenden Suche nach einer optimalen territorialen Entwicklung nicht das Ende vererbter Territorien? Reproduzieren sich diese nicht aber dennoch immer wieder und mit erstaunlicher Beständigkeit? In den Industriestaaten, bspw. durch die Dezentralisierung von Kompetenzen im Zuge der Europäischen Einigung, im Globalen Süden, bspw. durch Dezentralisierungsprozesse in vielen einzelnen Ländern, oder im Rahmen der Globalisierungsfolgen verändern sich die Bedingungen von Territorialität und werfen neue Fragen zu Land und staatlicher Zuständigkeit auf. Überlegungen zu gerechter Landverteilung (Ph. Estèbe, 2015, M. Vanier, 2008) müssen diese Änderungen mit einbeziehen und neue politische Antworten gefunden werden (D. Constant-Martin, 2010).
- Jenseits dieser angenommenen Vereinheitlichung der Politik, zeigen die Felduntersuchungen nicht eine fortwährende Differenzierung städtischer und ländlicher Praktiken? Wie können wir diese Ausdifferenzierung interpretieren? Die öffentliche Behandlung des ländlichen Raums, ist sie am Ende nur eine Aufsummierung von Auseinandersetzungen um Raum (M. Lussault, 2009)? Werden die Elemente dieser Auseinandersetzung tatsächlich jedes Mal neu definiert, wenn Gebietsreformen ausgeführt werden, wie zum Beispiel die laufende Neueinteilung des französischen Territoriums?
- Sind Allmendegüter, die weder zu Privateigentum noch zu öffentlichen Gütern zählen, die ideale Lösung für das Management von schwach besiedelten Räumen und/oder labilen Ökosystemen? Welche Rolle spielen sie für die Beschreibung globaler Funktionen des Ruralen? Von einem allgemeineren Standpunkt aus gesehen, wer sind die Akteure und welche kollektiven Regulierungsformen bestehen, die, wenn es an behördlicher Aktion mangelt, eine Neuerfindung des Ruralen einleiten können? Welche Wiederaneignungsformen des Politischen gibt es auf lokaler Ebene?
- Im Kontext der Zunahme von Stadt-Land-Interaktionen (Zuwachs an materiellem und immateriellen Austausch, Intensivierung residentieller Mobilität oder Ausweitung inter-territorialer Politiken), die die aufgestellte Stadt-Land-Dualität infrage stellt, erzeugen die neuen Dialogformen zwischen städtischen Ballungsgebieten und ländlichen Territorien ein neues Forschungsfeld. Zudem, abgesehen von der Beurteilung staatlicher Vorstöße, die die Stadt-Land-Zusammenarbeit fördern sollen, geht es darum, nachzuvollziehen, auf welche konkreten lokalen, institutionalisierten oder informellen Aktionsformen die Hybridisierung des Urbanen und Ruralen zurückzuführen ist (R. Pasquier et al. 2007), welche Zielstellungen dabei verfolgt und welche neuen Interventionsformen durch lokale Akteure angewandt werden (V. Dubois 2009).
Sei es bei der Diskussion der Nutzungsformen, der Ressourcen oder der Governance, bei allen drei Themengebieten möchten wir auch ein besonderes Gewicht auf die Betrachtung der nachfolgenden Querschnittsthemen legen: epistemologische Reflektionen, Herausforderungen für die Entwicklung neuer Ansätze für Aus- und Weiterbildung, die Umstrukturierung des Gesellschaft-Natur-Zusammenhanges, die Berücksichtigung von Geschlechterverhältnissen in der Deutung sich wandelnder Ruralität.
Vortragsvorschläge
Wir bitten um Zusendung von Beitragsvorschlägen für Vorträge und Posterpräsentationen bis zum
10 Januar 2016
an rural.conference@univ-tlse2.fr
Wir bitten Sie, Ihrem Beitragsvorschlag die folgenden Informationen beizufügen: Name und Vorname der Autoren (den Namen der referierenden Person bitte in Großbuchstaben angeben), Funktion und institutionelle Anbindung, Emailadresse, Telefonnummer, Anschrift, Schlagwörter zum Beitrag, Titel und Text sowie den Themenkomplex, dem Sie Ihre Arbeit zuordnen möchten. Der Abstract, mit einem maximalen Umfang von 3000 Zeichen (inkl. Leerzeichen, Times New Roman, Schriftgröße 12, einfacher Zeilenabstand) sollte Aufschluss geben über Problematik und Methodologie, bei empirischen Studien mit Angaben zum Feld, sowie über die zentralen Ergebnisse, die zur Diskussion gestellt werden. Die Beitragsvorschläge sind allen Mitgliedern des Wissenschaftlichen Beirates zugänglich, ihre Inhalte sollten daher nicht vertraulich sein.
Die Auswahlergebnisse werden Ende Januar 2016 bekanntgegeben. Um eine produktive Diskussion während des Symposiums zu fördern, möchten wir den Teilnehmenden die Beiträge bereits im Vorfeld zur Verfügung stellen. Daher sollten die endgültigen Beiträge, bzw. eine längere Zusammenfassung dieser, bis Ende April in elektronischer Form (gespeichert auf einem USB Stick) eingereicht werden.
Die Beiträge können in einer der vier Veranstaltungssprachen vorgetragen werden. Hinweise und Informationen, was das Zurückgreifen auf bilinguale englisch/französisch Power-Point-Präsentationen angeht, werden während der Veranstaltung vergeben.
Im Anschluss an das Symposium, bis zum 20. September 2016, haben die Referenten die Möglichkeit ihre Beiträge zu redigieren und mit Gesuch um Veröffentlichung einzureichen. Der Wissenschaftliche Beirat wird diese mit Empfehlung an einschlägige wissenschaftliche Zeitschriften oder renommierte Herausgeber thematisch relevanter Sammelbände weitergeben. Es gibt jedoch keine Garantie für die Publikation des eingereichten Textes. Über die Beurteilung durch die externen Lektoren der wissenschaftlichen Zeitschriften und Herausgeber wird der Wissenschaftliche Beirat bis Ende 2016 informieren.
Die Anforderungen und Rahmenbedingungen der Bewerbung auf eine Posterpräsentation sind dieselben wie für einen Vortrag. Bitte vermerken sie in der Kopfzeile Ihres Abstracts „Beitragsvorschlag für „Posterpräsentation“. Die Poster sollten eine maximale Größe von 120 cm Höhe und 90 cm Breite haben.
Vorläufiges Programm
Die Ländlichen Tage 2016 finden anlässlich des 25. Jahrestages des Forschungszentrums „Laboratoire Dynamiques Rurales“ an der Jean Jaurès Universität Toulouse statt. Seine Arbeitsschwerpunkte und Forschungsstärken spiegeln sich im gesamten Programm wider:
Die Interdisziplinarität, die Ausrichtung der Forschung sowohl auf den Norden als auch auf den Süden sowie die besondere Bedeutung, die der Aus- und Weiterbildung speziell der Promovierenden beigemessen wird, sind daher wichtige Pfeiler im Programm. Es werden spezielle Programmpunkte für Promovierende (drei Teile der „Zeit der Promovierenden“) angeboten werden. Aber auch die Reflektion über angewandte Methodologien, insbesondere der „filmischen Handschrift“, die einen weiteren Schwerpunkt des „Laboratoire Dynamiques Rurales“ darstellt, wird einen besonderen Platz im Programm einnehmen.
23. Mai:
- Vormittag: 4 bis 5 parallele Panels, jeweils mit einer Keynote eingeleitet
- Nachmittag: 4 bis 5 parallele Panels
- „Zeit der Promovierenden“ + Dokumentarfilm zur Zukunft von Doktoren (Teil 1)
- Perspektiven auf 130 abgeschlossene Promotionsprojekte am „Laboratoire Dynamiques Rurales“
24. Mai:
- Vormittag: Plenum – epistemologische Überlegungen zu Ruralitäten
- Nachmitttag: 4 bis 5 parallele Panels
- „Zeit der Promovierenden“ + Dokumentarfilm zur Zukunft von Doktoren (Teil 2)
- Vollversammlung der Kommission für ländliche Geographie
- Abendessen und Empfang
25. Mai:
- Exkursion ins „Pays Midi-Quercy“
26. Mai:
- Vormittag: 4 bis 5 parallele Panels
- Nachmittag: Podiumsdiskussion mit Praktikern
- Plenum zu filmischer Handschrift: Vorträge zum Beitrag visueller Methoden in den Sozial- und Humanwissenschaften
- Hommage an die Gründungsmitglieder des „Laboratoire Dynamiques Rurales“
- Cocktail
27. Mai:
- Vormittag: 4 bis 5 parallele Panels mit jeweiliger Abschlussdiskussion
- „Zeit der Promovierenden“ + Dokumentarfilm zur Zukunft von Doktoren (Teil 3)
- Nachmittag: Abschlussplenum – Podiumsdiskussion mit internationalen Partnern
Für weiterführende Informationen folgen Sie bitte dem nachfolgenden Link:
http://blogs.univ-tlse2.fr/dynamiquesrurales/
Wissenschaftlicher Beirat
- Josefa Salete Barbosa Cavalcanti, Universidade Federal de Pernambuco (Brazil)
- Laurence Barthe, University of Toulouse 2
- Famoï Beavogui, Institut de Recherche Agronomique, Conakry (Guinea)
- Mary Cawley, NUI Galway (Irlande)
- Bernard Charlery, University of Toulouse 2
- Claire Delfosse, University of Lyon 2
- Ana Firmino, Nouvelle Université de Lisbonne (Portugal)
- Mohamed Gafsi, ENFA Toulouse
- Mélanie Gambino, University of Toulouse 2
- Alma Amalia González Cabañas, UNAM - CIMSUR (Mexique)
- Hélène Guétat-Bernard, ENFA Toulouse
- Martine Guibert, University of Toulouse 2
- Christine Margetic, University of Nantes
- Monique Poulot, University of Paris-Ouest
- Michaël Pouzenc, University of Toulouse 2
- Laurent Rieutort, University of Clermont-Ferrand
- Javier Esparcia, Universidad de Valencia (Espagne)
- Guy Faure, CIRAD Montpellier
- Ulrike Grabski-Kieron, University of Münster (Allemagne)
- Didas Kimaro, Sokoine University of Agriculture, Morogoro (Tanzania)
- Martin Kueté, University of Dschang (Cameroun)
- Romain Lajarge, University of Grenoble
- Sergio Leite, Université Fédérale Rurale Rio de Janeiro – CPDA (Brésil)
- Serge Schmitz, University of Liège (Belgique)
- Marcelo Sili, Universidad nacional del Sur (Argentine)
Organisationsteam
Maylis Asté, Laurence Barthe, Adriana Blache, Rémi Benos, Olivier Bories, Jean-Michel Cazenave, Marie-Claude Cassé, Fabienne Cavaillé, Bernard Charlery, Floriane Chouraqui, Dominique Deligny, Mathilde Denoël, Corinne Eychenne, Jean-Pascal Fontorbes, Mohamed Gafsi, Anne-Marie Granié, Hélène Guétat-Bernard, Martine Guibert, Marie-Christine Henninger, Pascal Lombard, Bernard Mondy, Jérémy Pasini, Michaël Pouzenc, Agnès Terrieux
Argumento
En ocasión de los 25 años del Grupo de investigación « Dynamiques Rurales », tendrá lugar un coloquio internacional pluridisciplinario en Toulouse (Francia) del 23 al 27 de mayo de 2016. El coloquio estará articulado a las Jornadas Rurales 2016 del la Comisión francesa de geografía rural (« Comité National Français de Géographie »). En este doble evento, se abre una convocatoria a contribuciones de todas las ciencias humanas y sociales que trabajan sobre la ruralidad (geografía, sociología, economía, antropología, gestión, derecho, estudios visuales,…), a la imagen del diálogo, entre las disciplinas, propio de « Dynamiques Rurales ». Invita a desarrollar las colaboraciones con los socios históricos de « Dynamiques Rurales », en particular los de América latina y de Africa, y con los homólogos de la Comisión francesa de geografía rural en distintos países europeos (Alemania, Bélgica, España, Italia, Portugal, Reino Unido, …), en el marco de la Red Europea de Geografía rural.
A un cuarto de siglo de la publicación « El renacimiento rural » (« La renaissance rurale ») (B. Kayser, 1990) y de la creación del grupo de investigación « Dynamiques Rurales » (1991) -casi concomitantes- , ¿cuál sería la salida o qué solución tenemos para « La renaissance rurale »? El objetivo no es solo retomar el debate entre los partidarios de la crisis de lo rural y de su desaparición programada, en oposición a los partidarios de un renacimiento rural con acento localista y militante. Sino también se busca volver al objetivo del proyecto que guió el libro: un intento de síntesis de las reflexiones de los años 1970 y 1980 sobre el objeto “rural”, mostrando los principales ejes de un modelo para la comprensión de la relación sociedad-espacio. ¿Cómo está hoy en día ese proyecto?
Ejes temáticos
Con el objetivo de construir un balance y perspectivas, proponemos focalizar el coloquio sobre puntos de controversia que han dinamizando los estudios rurales durante estas últimas décadas, en torno a tres ejes temáticos:
Eje 1 – Usos
Apoyándose en numerosos trabajos, B. Kayser constataba un retorno de la tendencia demográfica a partir de los años 1970: el campo de Europa y de América del Norte empezaba a repoblarse. El autor no solamente veía un fenómeno de peri-urbanización que no paraba de crecer, sino que veía también un « renacimiento rural ». La sociedad local, del pueblo, la localidad entendida como una organización específica de fenómenos sociales globales, aparecía en plena recomposición más allá de los sectores productivos, de los grupos sociales y de sus prácticas culturales.
Desde entonces, del « repoblamiento de los campos » a la economía residencial, de la « recomposición de la sociedad del pueblo » (« recomposition de la société villageoise ») a la transición de la movilidad, de « la cultura del pueblo » al marketing territorial, las mutaciones identificadas son considerables y llaman a una profunda renovación de las categorías que permitan dar cuenta de estas transformaciones. ¿Estamos hoy, en el marco de la « aldea global », en la uniformización de los usos y usuarios de los espacios agrícolas y de los espacios de baja densidad? Las prácticas espaciales de los actores del cotidiano, combinadas con la fuerza de las representaciones sociales, contribuyen a modificar y a marcar los territorios (M. De Certeau, 1990, G. Di Méo, 1996, N. Mathieu, 1998, J. Viard, 1996). En particular, las categorías espaciales de lo urbano y de lo rural, y sus usos, se transforman de manera difusa y estas transformaciones suscitan interrogaciones:
- Lo que ha cambiado en las relaciones ciudad-campo: ¿no son ahora relaciones de hibridación, más allá de relaciones de interdependencia? ¿No asistimos a una circulación, a veces inédita, de las normas de las ciudades hacia el campo, pero también del campo hacia las ciudades?
- la validez de la grilla de lectura urbano versus rural: ¿las posiciones sociales no son ahora más adecuadas para explicar los diferentes modos de vivir y, también, las recomposiciones de las prácticas espaciales entre habitantes de los territorios dichos urbanos, periurbanos o rurales?
- la uniformización implacable de las prácticas socio-espaciales que se liberarían de las diferencias territoriales: ¿si bien hay un acercamiento, no se observan también matices entre urbano y rural? Estas pueden estar relacionadas con las formas de movilidad, de relación con la naturaleza, con el trabajo y con los modos de abastecimiento y con lo digital.
Eje 2 - Recursos
« El renacimiento rural » dibujaba un balance diferenciado de la grande transformación de la agricultura, transformación que debía provocar el fin de los campesinos y ver el advenimiento de los empresarios agropecuarios. La constatación de la diversidad de las dinámicas en obra, en los países del Norte, alcanzaba los análisis, en los países del Sur, sobre « el retorno de los campesinos » (M. Haubert, 1991) y la transformación de los cultivos de subsistencia en cultivos comerciales, frente a una demanda urbana en fuerte crecimiento (J-L Chaléard, 1996). ¿Hoy, estamos o no en el eterno retorno de los campesinos o en la coexistencia inevitablemente duradera de los diferentes modelos de la agricultura? Mientras el siglo XX – sobre fonde de éxodo rural y de modernización agrícola – ha dado lugar a estudios sobre la salvaguardia del campesinado, en la actualidad se multiplican los enfoques sobre la cohabitación y la hibridación entre modos diferentes de producción agrícola. Tres categorías de analisis se desprenden: el ideal-tipo de la agricultura familiar, enmarcado por el tipo de las agriculturas campesinas y por él de las agriculturas empresariales. ¿Las observaciones sobre el terreno y la puesta en perspectiva no incentivan a distinguir de manera más clara la diversidad existente en cada una de las categorías? ¿No tienen éstas la propensión, más allá de los conflictos por la apropiación de los recursos, a desarrollar formas de hibridación y de complementariedad a la vez en el espacio, en los mercados y en su relación con el consumidor final?
Estos interrogantes se vincula al de la organización de las cadenas y de los espacios productivos. En numerosos casos, los espacios productivos enfrentan el desafío de las cadenas largas: ¿cómo las lógicas económicas y financieras que orientan los modelos agrícolas en la búsqueda de economías de escala mundial, de la optimización productiva y de la inserción en las cadenas de valor globalizados, tienen efectos estructurales en los territorios rurales e impactos sobre la relación rural-urbano, dado la multi-territorialidad de los actores? Otros casos (a veces los mismos) cuestionan el reposicionamiento de las producciones agroalimentarias que muestran un vinculo con el territorio: ¿las indicaciones geográficas y la valorización del territorio continúan a desarrollarse, pero no compiten con otras formas de territorializacion? Estas responden a nuevas expectativas respecto a los modos de producción (lo orgánico, el bienestar animal…), la ciudadanía (comercio justo, la relocalización de la economía por los circuitos cortos…), la apropiación política (marcas territoriales, mercado…) o nuevas prácticas (oenoturismo, itinerarios de gustos…). ¿Cuáles son las dinámicas mundializadas de circulaciones, hibridaciones y mestizajes que logran nuevas combinaciones de recursos territorialmente anclados, o incluso una redefinición de lo que hace recurso en los espacios rurales? Una atención particular será acordada a las proposiciones referidas al viñedo y al vino, con el proyecto de consagrar un taller en el marco del coloquio, « Dynamiques Rurales » siendo miembro del grupo de investigación sobre In Vino Varietas.
Mas ampliamente, si los recursos localmente situados en el medio rural (tierras, hídricos, minerales, energéticos, etc.) fueron siempre buscados y fueron objetos de investigación privilegiados, su valorización actual suscita grandes preguntas. Ella provoca una conexión muy rápida al mundo, de espacios rurales hasta entonces marginalizados. Interroga igualmente sobre la envergadura de los proyectos extractivos o productivos, y sobre las nuevas relaciones rural-urbano que ellos suscitan, las inversiones en el medio rural estando dirigidos desde los centros urbanos. Estas actividades son a menudo el hecho de actores globalizados que las autoridades nacionales apoyan y presentan como garantes del desarrollo de los espacios rurales y que las poblaciones locales tienden a rechazar, denunciando las consecuencias nefastas y el agudizamiento de las desigualdades socio-espaciales. Se analizará los juegos de actores (privados, públicos, colectivos), los juegos de espacios (producto/productividad, demandando/demandante, consumido/consumando, etc), y los juegos de escala (local, regional, nacional, global), que participan en la definición del devenir de los espacios rurales (y de las ciudades), en los cuales los recursos son a la vez fuentes de conflictos y de beneficios, según las relaciones de poder, de coexistencia y/o de coacción vigentes.
Eje 3 –Gobernanza
« El renacimiento rural » privilegiaba dos escalas de análisis: de una parte, un panorama de las políticas de ordenación rural que en algunos países mostraba el predominio estatal. Por otra parte, el interés de múltiples actores por el desarrollo endógeno, autocentrado y ascendente, llevaba al autor a plantear “el paso, en una decena de años, de la hipótesis general (implícita, en la mayoría de las veces) de un poder local anacrónico, sometido a fuerzas exteriores, ficticio, a la de un poder que dispone de capacidades reales de iniciativa y de decisión y que por ende, tiende a recobrar vigor” ¿Hoy estamos viviendo días desencantados del desarrollo local? De « la localidad redescubierta » descrita ayer, a la « interterritorialidad » que se busca hoy, los debates continúan en torno a las modalidades de invención, de producción y de control de la ruralidad en las políticas públicas, de lo local a lo global:
- ¿Cuál es la pertinencia de los territorios heredados? ¿En su búsqueda constante de un óptimo territorial, los urbanistas y planificadores predican el borrado de los territorios heredados que sin embargo se reproducirían sin cesar y con permanencias notables? En los países del Norte, por ejemplo con la descentralización de las políticas europeas, como en los países del Sur, con la descentralización en marcha, o en el marco de la mundialización, la gestión de tierras que permanece como asunto del Estado, la reflexión sobre la igualdad de los territorios (Ph. Estèbe, 2015, M. Vanier, 2008), se renueva y demanda nuevos enfoques del político (D. Constant-Martin, 2010).
- ¿Más allá de una supuesta uniformización de las políticas públicas, los trabajos de terreno no muestran la reproducción de prácticas diferenciadas entre urbanos y rurales? ¿Cuáles son las dinámicas? ¿Se resume el tratamiento público de la ruralidad en una “lucha de los lugares” (M. Lussault, 2009)? ¿Los términos de esta lucha son realmente renovados con cada reforma territorial, por ejemplo, en ocasión de la actual reforma en Francia?
- ¿Ni propietarios individuales, ni bienes públicos, considerados otrora como en vías de desaparición, les bienes comunes son la vía a venir para la gestión de los espacios de poca densidad y/o de los ecosistemas frágiles? ¿Cuál es su rol en la definición de las funciones globales de la ruralidad? Más ampliamente, ¿quiénes son los actores y cuáles son las formas de gestión hoy en curso de reinvención, cuando falta la acción pública? ¿Cuáles son las reapropiaciones de lo político a la escala local?
- En un contexto de fortelacimiento de las interacciones entre las ciudades y el campo (crecimiento de la movilidad residencial, multiplicación de los intercambios materiales e inmateriales, reforzamiento de las políticas inter-territoriales) que cuestiona la pertinencia de la categorización urbano/rural, las nuevas formas de diálogo entre territorios urbanos y territorios rurales constituyen un nuevo campo de investigación. También, más allá de los dispositivos públicos que promueven hoy en día la cooperación urbano/rural y los enfoques temáticos que pueden conducir a privilegiar, el objetivo es de comprender cómo se construye una hibridación urbano/rural a través de una acción local concreta, institucional pero también más informal (R. Pasquier et al., 2007), entendida a través de sus objetivos, sus declinaciones operacionales y las modalidades de intervención de los actores locales (V. Dubois, 2009).
Ya se trate de los usos, de los recursos o de la gobernanza, una atención particular será dada en cada eje a temáticas transversales: reflexión epistemológica, desafíos para la formación y el desarrollo de nuevas competencias, evolución de las relaciones sociedad-naturaleza, consideración de las relaciones de género, para leer mejor la evolución de las ruralidades.
Modalidades de sumisión
La fecha límite de recepción por e-mail de las propuestas de comunicación o de poster
es el 10 de enero de 2016
La dirección electrónica es: <rural.conference@univ-tlse2.fr>
Cada propuesta de comunicación debe indicar: apellidos y nombres de los autores (el apellido del autor que presentará la ponencia estará mencionada en negrita), función, pertenencia institucional, grupo de investigación, e-mail, teléfono, dirección postal, palabras-claves, título y texto, y también el eje del coloquio elegido. La propuesta tendrá como máximo 3.000 caracteres, espacios incluidos (Times New Roman, tamaño 12, interlineado simple). Presentará obligatoriamente la problemática, la metodología (con los terrenos estudiados en los casos empíricos) y los principales resultados que se debatirán. Los elementos de la propuesta serán susceptibles de intercambios entre todos los miembros del Comité científico y no deberán contener carácter confidencial.
A fines de enero de 2016, se avisará a los autores la selección de su propuesta. Entonces, deberán enviar la comunicación escrita (o un largo resumen si acaso) a fines de abril de 2016, para difundir entre los participantes de una pre-presentación de las actas del Coloquio, en un pen-drive, que facilite los intercambios en los talleres.
Las ponencias se podrán hacer en uno de los cuatro idiomas del coloquio (francés, inglés, castellano, alemán). Instrucciones serán dadas en relación con la presentación de « diaporamas » bilingües francés/inglés.
Después del coloquio, los autores tendrán hasta el 20 de septiembre de 2016 para entregar el texto revisado para su publicación. Esta podrá realizarse, según la decisión del Comité científico, como artículo en una revista reconocida o como capítulo de un libro colectivo, teniendo en cuenta las temáticas o el idioma de cada autor. No se garantiza la publicación de los textos seleccionados, la cual dependerá de la aceptación por parte de los referees de las revistas y de las editoriales solicitadas. El Comité científico informará sobre lo mismo, a fines del año 2016.
Con respecto a la propuesta de un poster, recibirá el mismo tratamiento que las propuestas de comunicación. Deberá precisarse en el encabezado « Propuesta de poster ». Las dimensiones del poster son como máximo 120 cm de alto por 90 cm de ancho.
Pre-Programa
Las « Jornadas Rurales 2016 » darán la oportunidad de conmemorar los 25 años del Grupo de investigación « Dynamiques rurales ». De hecho, el programa planteado permitirá evocar, de manera transversal, múltiples puntos fuertes del grupo: la interdisciplinaridad, trabajos al Norte y al Sur, la importancia acordada a la capacitación como la formación de nivel doctoral. Momentos específicos para los doctorandos están previstos (« Le temps des doctorants », en 3 partes). Otro momento específico será igualmente la reflexión sobre los métodos y la escritura fílmica.
23 de mayo
- Mañana: 4 o 5 talleres en paralelo, cada uno iniciado por una conferencia
- Tarde: 4 o 5 talleres en paralelo
- « Le temps des doctorants » + Documentario visual sobre el devenir de los doctores (Parte 1)
- Puesta en perspectiva de unas 130 tesis de doctorado defendidas en « Dynamiques Rurales »
24 de mayo
- Mañana: conferencia plenaria – reflexión epistemológica sobre las ruralidades
- Tarde: 4 o 5 talleres en paralelo
- « Le temps des doctorants » + Documentario visual sobre el devenir de los doctores (Parte 2)
- Asamblea General de la Comisión francesa de Geografía Rural
- Cena de gala
25 de mayo
- Salida de campo en el « Pays Midi-Quercy »
26 de mayo
- Mañana: 4 o 5 talleres en paralelo
- Tarde: mesa-redonda plenaria con actores de terreno
- Plenaria sobre la escritura fílmica : presentaciones sobre sus aportes en términos de análisis, de huellas, de comunicación de resultados, de posicionamiento en relación con otros herramientas y métodos
- Homenaje a los fundadores de « Dynamiques Rurales » (documentario)
- Cóctel
27 de mayo
- Mañana: 4 o 5 talleres en paralelo, debate de clausura en cada taller
- « Le temps des doctorants » + Documentario visual sobre el devenir de los doctores (Parte 3)
- Tarde: clausura en plenaria – mesa redonda sobre las relaciones y los socios internacionales
- Tarde: clausura en plenaria – mesa redonda sobre las relaciones y los socios internacionales
Comité científico
- Josefa Salete Barbosa Cavalcanti, Universidade Federal de Pernambuco (Brasil)
- Laurence Barthe, Universidad Toulouse 2
- Famoï Beavogui, Instituto de investigación agronómica, Conakry (Guinea)
- Mary Cawley, NUI Galway (Irlanda)
- Bernard Charlery, Universidad Toulouse 2
- Claire Delfosse, Universidad Lyon 2
- Javier Esparcia, Universidad de Valencia (España)
- Guy Faure, CIRAD Montpellier
- Ana Firmino, Nueva Universidad de Lisboa (Portugal)
- Mohamed Gafsi, ENFA Toulouse
- Mélanie Gambino, Universidad Toulouse 2
- Alma Amalia González Cabañas, UNAM - CIMSUR (México)
- Ulrike Grabski-Kieron, Universidad de Münster (Alemania)
- Hélène Guétat-Bernard, ENFA Toulouse
- Martine Guibert, Universidad Toulouse 2
- Didas Kimaro, Sokoine University, Morogoro (Tanzania)
- Martin Kueté, Universidad de Dschang (Camerún)
- Romain Lajarge, Universidad de Grenoble
- Sergio Leite, Universidad Federal Rural Rio de Janeiro – CPDA (Brasil)
- Christine Margetic, Universidad de Nantes
- Monique Poulot, Universidad Paris-Ouest
- Michaël Pouzenc, Universidad de Toulouse 2
- Laurent Rieutort, Universidad de Clermont-Ferrand
- Serge Schmitz, Universidad de Liège (Bélgica)
- Marcelo Sili, Universidad nacional del Sur (Argentina)
Comité organizador
Maylis Asté, Laurence Barthe, Adriana Blache, Rémi Benos, Olivier Bories, Jean-Michel Cazenave, Marie-Claude Cassé, Fabienne Cavaillé, Bernard Charlery, Floriane Chouraqui, Dominique Deligny, Mathilde Denoël, Corinne Eychenne, Jean-Pascal Fontorbes, Mohamed Gafsi, Anne-Marie Granié, Hélène Guétat-Bernard, Martine Guibert, Marie-Christine Henninger, Pascal Lombard, Bernard Mondy, Jérémy Pasini, Michaël Pouzenc, Agnès Terrieux
Argument
On the occasion of the 25th anniversary of the laboratory ‘Dynamiques Rurales’, an international and multidisciplinary Symposium will be held in Toulouse from 23 to 27 May 2016. This Symposium will be coupled with the 2016 Journées Rurales (Rural Days) of the French Commission of Rural Geography (French National Committee of Geography). This double event calls for contributions from the entire range of social and human sciences which deal with ruralities (geography, sociology, economics, anthropology, management, law, audiovisual studies…), reflecting the ‘Dynamiques Rurales’ own dialogue among all the disciplines represented in the laboratory. This event provides for an opportunity to develop collaboration with both historical ‘Dynamiques Rurales’ partners, especially in Latin America and Africa, and the counterparts of the French Commission of Rural Geography in various European countries (Germany, Belgium, Spain, Italy, Portugal, United-Kingdom…), as part of the European Network of Rural Geography.
The publication of “Rural renaissance” (B. Kayser, 1990) and the launching of the laboratory ‘Dynamiques Rurales’ in 1991 are almost concomitant. A quarter of a century later, how do we deal with the “Rural renaissance”? The aim is not so much to feed the controversy between the advocates of the rural crisis and its disappearance and those who argue for a rural renaissance and who very often adopt a localistic and activist approach. Rather it is to return to the problematical basis, to the initial project which has guided the publication: an attempt to synthetize the reflections of the 1970s and 1980s in order to reform the “rural” object, to give the main axes of a comprehensive model of a society-space relation. What is the present situation with regard to this project?
Main themes
With the aim of building an assessment and perspectives, we propose to focus the Symposium on the controversial issues that have been at the core of rural studies in the recent decades, and build it around the three following thematic axes:
Uses
Relying on numerous studies, B.Kayser observed a reversal in the demographic trend from the 1970s: The European and North American countryside was becoming more and more populated. Not only was the author talking of the periurbanization phenomenon –whose scale kept on increasing since then, but more broadly a “rural renaissance”. The village society, the locality, considered as a specific organization of global phenomena, was undergoing fundamental changes, in terms of economic activities, social groups and cultural practices.
Since then, from “rural resettlement” to the residential economy, from the “reconfiguration of village society” to the “mobility transition”, from “village culture ” to territorial marketing, the mutations observed are significant and call to a deep renewal of different categories which can be used to report these changes.
Nowadays, as part of the “global village”, are we at a stage of a standardization of the uses and users of the agricultural and less populated spaces? The everyday spatial practices of the actors, combined with the strength of social representations contribute to the alteration and labeling of territories (M. De Certeau, 1990, G. Di Méo, 1996, N. Mathieu, 1998, J. Viard, 1996). In particular, the spatial categories of “urban” and “rural” and their uses evolve in a diffuse manner because they are put into practice, and those transformations raise several questions related to:
- What has changed in the city-campaign relationship: Do the relations exist today as hybridization rather than an interdependent relation? Don’t we not also observe unrivaled circulation of norms from urban to rural areas as well as from rural to urban areas?
- The validity of the “urban vs rural” reading grid: Is the social position more effective in order to explain the different settlement patterns and reconfigurations of spatial practices between inhabitants from the so-called urban, suburban and rural territories?
- The relentless standardization of the socio-spatial practices that would be freed of territorial differences: even if there is a convergence, can we not observe some nuances between urban and rural? These latest can be related to the forms of mobility, to the relationship to nature, relationship to work, supply and transport models as well as to the relation to the numerical technologies.
Resources
« The rural Renaissance » was all about a contrasted picture of the great transformation of agriculture, one which would have led to the end of peasants and seen the arrival of agricultural business leaders of agricultural enterprises. The statement of the vast dynamics diversity in the Northern countries was linked to the analysis in the South of a “comeback of the peasants” (M. Haubert, 1991) and the transformation from food crops to commercial crops stimulated by a huge growth in urban demand (J-L Chaléard, 1996). Nowadays, are we still observing the eternal comeback of the peasants or the inevitable perennial coexistence between different agricultural models? Whereas in a context of rural exodus and agricultural modernization, the 20th century gave birth to several studies related to the preservation of the peasantry, currently, the contributions based on the coexistence and hybridization between different modes of agricultural production are snowballing. Three main analytical categories can be differentiated though: the ideal type of family farming, along with peasant agriculture and agribusiness. Do the field observations and the broadening of perspectives encourage the distinguishing in a finer way of the diversity which exists within each of the different categories? Do they have a particular propensity - hereafter the conflicts of resource appropriation - to develop new forms of hybridization and complementarity, in terms of space, markets and through their relationships with the final consumer?
This questioning relates to channels organizationand the spaces of production. In many cases, the productive spaces are challenged by extended channels: thanks to the multi-territoriality of the players, how do the economic and financial logics – which guide the agricultural models to achieve economies of scale, productive optimization and insertion in the globalized value chains – have structural effects on rural territories and impacts on the rural-urban linkage? Many other cases (and sometimes the same ones) question the repositioning of agri-food production that somehow is linked to the territory: the geographical indications and the valorization of terroir continue to expand, but are they not challenged by other forms of territorialization? These latest meet with new demands, concerning the method of production (organic, animal welfare…), citizenship (fair trade, relocation of the economy through short circuits), political ownership (territorial brands, market…) or new practices (oenotourism, flavor travels/paths/itinerary…). What are the globalized dynamics of circulations, hybridizations and interbreeding that lead to new combinations of territorially anchored resources, and even to a redefinition of what makes a “resource” in a rural space? The analysis can be substantially different according to the type of production studied. As “Dynamiques Rurales” is one of the members of the Vino Varietas research network, particular attention will be granted to proposals regarding vine and wine, with the aim of dedicating one workshop to the latter during the Symposium.
More broadly, even if the resources located in rural areas (land, water, mineral, energy, etc.) have always been coveted and have been privileged objects of research; their actual valorization raises major key issues. Indeed, it induces a very fast connection to the world from rural spaces that have so-far been marginalized. With the scope of the extractive or productive projects and the new rural-urban links that the latest generate, it questions the role of investments in rural areas that are ordered from urban centers. These activities often involve globalized stakeholders supported and backed up by national authorities in the concerned rural areas. These stakeholders tend to be rejected by the local populations who denounce the damaging consequences and the increase in socio-spatial inequalities.
The purpose is to analyze the game played by the various players (private, public, collective), the relationships around and among spaces (product/productive, ordered/commander, consumed/consuming, etc.) and scales (local, regional, national, global), which participate to define the future of rural spaces (and their cities) of which the resources are both sources of conflicts and profits, according to the existing power relationships of coexistence and/or co-action.
Governances
« The rural renaissance » emphasized two scales of analysis: on one hand, a comprehensive overview of rural development policies in some countries which highlighted the predominance of the state framework. On the other hand, the craze of multiple actors to spur endogenous, self-centered and bottom-up development, which led the author to postulate“the transition, in one decade, of the general hypothesis (generally implied) of an anachronistic local power, subject to external forces, rather fictive, to the one of a power with real capacities for initiatives and decisions, with a tendency to revitalization”.
Are we nowadays facing disenchanted consequences when it comes to local development? From the “rediscovered locality” described yesterday to the “inter-territoriality” pursued today, the debates around the invention, production and control of rurality in public policies, from local to global scales, are still there:
- What is the relevance of the inherited territories? In their constant research of an optimum territorial development, do the land planners efficiently advocate the inherited territories… which would nevertheless continuously replicate themselves with considerable continuities? In Northern countries, with for example the decentralization of the European policies, as in the South with the decentralization program going on in several countries, in the context of globalization, land management which is fundamentally a state affair, the reflection on territorial equality (Ph. Estèbe, 2015, M. Vanier, 2008), is renewed and requires new approaches of politics (D. Constant-Martin, 2010).
- Beyond the presumed standardization of public policies, does field research evidence the replication of differentiated practices between urban and rural areas? What are their strengths? Is the public treatment of rural areas only summed up by the existing struggles for places (M. Lussault, 2009)? Are the terms of this struggle really renewed at each territorial upheaval, for example with the actual territorial reform going on in France?
- Neither individual property nor public goods, considered once as doomed to disappear, are the common goods the way of the future for the low density spaces and/or fragile ecosystems management? What is their role in the definition of the global functions of rurality? More broadly, who are the actors and the collective governance systems being reinvented nowadays when public action is lacking? What are the forms of political reappropriation at the local level?
- In a context of intensification of rural-urban interactions (increase of residential mobility, multiplication of material and immaterial exchanges, reinforcement of inter-territorial policies) which question the pertinence of the “urban-rural” category, new forms of dialogue between urban and rural territories represent a new field of investigation. Similarly, beyond the public system which nowadays promotes rural-urban cooperation and the thematic approaches that the latter may lead to favor, the objective is to understand how the hybridization between urban and rural is building, through concrete local action that can be institutional but also more informal (R. Pasquier et al. 2007), seen through its objectives, its operational declinations and forms of action by the local actors (V. Dubois 2009).
Whether it comes to the use, resources or governance, particular attention will be given in each of the previous axes to transverse themes: the epistemological reflection, training challenges and development of new skills, the evolution of relationships between society and nature, the inclusion of gender relations to read the evolution of the different forms of rurality.
Submission guidelines
The proposals (communication or poster) must be submitted by
January 10, 2016
Address for sending proposals by mail : <rural.conference@univ-tlse2.fr>
Each proposal for communication must contain: the authors’ names and surnames (the details of the author who will present should be written in bold), position, affiliation, laboratory, e-mail, phone number, postal address, key words, title and text, and the axis of the Symposium in which the proposal fits. The abstract should not be longer than 3,000 characters including spaces (Times New Roman font, 12 pt, single line spacing). The abstract will necessarily specify the problematic, the methodology (including the fieldwork(s) selected for the empirical approaches) and the main results which will be subject to discussion. The essential components of the proposal may be discussed among all the scientific committee members and therefore should not be confidential.
All authors will be notified of their proposal’ selection at the end of January 2016 and will have to send their written final document, or failing that, a long summary by the end of April 2016 for the distribution of a pre-collection of conference proceedings to the Symposium participants (on a flash drive), in order to facilitate the discussions and debates.
Papers will be presented in one of the four languages of the Symposium, and some instructions will be given regarding the possibility to present French/English bilingual slideshows.
After the Symposium, the authors will have until September 20, 2016 to submit revised texts for publication, which will be considered by the scientific committee as folders, submitted to peer-reviewed journals or as collective works submitted to reputable scientific publishers, taking into account the different themes and the language choice of each author. The scientific committee members do not guarantee that any publication will be printed but will notify the authors at the end of 2016 of the offer made to them, subject to favorable opinions of the solicited journals and publishers’ external reviewers.
For a poster proposal, the required information is the same as for the communication proposals. Please indicate on the letterhead “proposal for poster”. Dimensions should not exceed 120cm height by 90cm width.
Before-program
The “Journées Rurales 2016” will be the occasion to celebrate the 25th anniversary of “Dynamiques Rurales” laboratory. Therefore, the proposed program will be transversal, introducing different key strengths of this laboratory: the interdisciplinarity, the work undertaken both in North and South countries, the emphasis on training, including doctoral training. Specific activities for PhD students are being prepared (“PhD times” divided into three parts). The reflection on the different methods and especially on the filmic writing – which is another major strength of “Dynamiques Rurales” – will be the subject of a specific session.
May, 23rd
- Morning : 4 or possibly 5 parallel workshops, each of them initiated by one conference
- Afternoon : 4 or even 5 parallel workshops
- PhD time + documentary film on the evolution of Dynamiques Rurales’ Doctors (part 1)
- Perspectives sharing on some of the130 thesis defended in Dynamiques
May, 24th
- Morning: plenary conference – epistemological reflection on « ruralities »
- Afternoon : 4 or even 5 parallel workshops
- PhD time + documentary film on the evolution of Dynamiques Rurales’ Doctors (part 2)
- General Assembly of the Rural Geography Commission
- Gala dinner
May, 25th
- Field trip in Pays Midi-Quercy
May, 26th
- Morning : 4 or even 5 parallel workshops
- Afternoon : plenary round table with field operators
- Plenary session on filmic writing : Presentations of its benefits in terms of analysis, data collection, results reporting, its positioning in relation to other tools and methods
- Tribute to the Dynamiques Rurales founders (documentary film)
- Cocktails
May, 27th
- Morning : 4 or even 5 parallel workshops, final debate in each of the workshops
- PhD time + documentary film on the evolution of Dynamiques Rurales’ Doctors (part 3)
- Afternoon : closing plenary session – round-table opening on the international partnerships
Scientific committee
- Josefa Salete Barbosa Cavalcanti, Universidade Federal de Pernambuco (Brazil)
- Laurence Barthe, University of Toulouse 2
- Famoï Beavogui, Institut de Recherche Agronomique, Conakry (Guinea)
- Mary Cawley, NUI Galway (Irlande)
- Bernard Charlery, University of Toulouse 2
- Claire Delfosse, University of Lyon 2
- Javier Esparcia, Universidad de Valencia (Espagne)
- Guy Faure, CIRAD Montpellier
- Ana Firmino, Nouvelle Université de Lisbonne (Portugal)
- Mohamed Gafsi, ENFA Toulouse
- Mélanie Gambino, University of Toulouse 2
- Alma Amalia González Cabañas, UNAM - CIMSUR (Mexique)
- Ulrike Grabski-Kieron, University of Münster (Allemagne)
- Hélène Guétat-Bernard, ENFA Toulouse
- Martine Guibert, University of Toulouse 2
- Didas Kimaro, Sokoine University of Agriculture, Morogoro (Tanzania)
- Martin Kueté, University of Dschang (Cameroun)
- Romain Lajarge, University of Grenoble
- Sergio Leite, Université Fédérale Rurale Rio de Janeiro – CPDA (Brésil)
- Christine Margetic, University of Nantes
- Monique Poulot, University of Paris-Ouest
- Michaël Pouzenc, University of Toulouse 2
- Laurent Rieutort, University of Clermont-Ferrand
- Serge Schmitz, University of Liège (Belgique)
- Marcelo Sili, Universidad nacional del Sur (Argentine)
Organizing committee
Maylis Asté, Laurence Barthe, Adriana Blache, Rémi Benos, Olivier Bories, Jean-Michel Cazenave, Marie-Claude Cassé, Fabienne Cavaillé, Bernard Charlery, Floriane Chouraqui, Dominique Deligny, Mathilde Denoël, Corinne Eychenne, Jean-Pascal Fontorbes, Mohamed Gafsi, Anne-Marie Granié, Hélène Guétat-Bernard, Martine Guibert
Marie-Christine Henninger, Pascal Lombard, Bernard Mondy, Jérémy Pasini, Michaël Pouzenc, Agnès Terrieux