Le champ contemporain québécois de la santé des populations est confronté à de nombreuses contraintes qui proviennent de sources diverses. On constate ainsi la mise en place de nouvelles politiques de santé et de gouvernance marquée par des transformations dans les modes d’organisation et de gouvernance dans les réseaux de santé et de services sociaux. Celles-ci visent à améliorer l’intégration des différents services offerts à la population dans une perspective territoriale, ce qui nécessite de nombreuses adaptations au plan juridique et administratif, financier et organisationnel.

Mercredi 11 mai 2016

Université du Québec à Montréal

Session organisée par le Regroupement stratégique de recherche sur les TIC et la santé (TIC & santé) du Réseau de recherche en santé des populations du Québec (RRSPQ) en collaboration avec ComSanté

Description

Le champ contemporain québécois de la santé des populations est confronté à de nombreuses contraintes qui proviennent de sources diverses. On constate ainsi la mise en place de nouvelles politiques de santé et de gouvernance marquée par des transformations dans les modes d’organisation et de gouvernance dans les réseaux de santé et de services sociaux. Celles-ci visent à améliorer l’intégration des différents services offerts à la population dans une perspective territoriale, ce qui nécessite de nombreuses adaptations au plan juridique et administratif, financier et organisationnel. Mais elles s’accompagnent aussi de tendances à la privatisation privilégiant une approche de type entrepreneurial, d’où une reconfiguration des rapports entre les domaines public/privé. Les mesures d’austérité économiques ne sont pas non plus sans avoir des conséquences sur le financement des services et leur accès.

Dans ce contexte de grands changements, le Regroupement TIC et santé, en collaboration avec ComSanté organisent dans le cadre des activités du colloque international du RRSPQ une session sur l’usage des jeux, d’applications mobiles et d’outils de cueillette de métadonnées sur la santé. Cette session vise à questionner comment ces stratégies peuvent contribuer à de nouvelles formes de gouvernance de la santé ; comment elles peuvent favoriser une plus grande démocratisation de la santé ; quels sont leurs coûts et bénéfices, et pour qui.

Cette session se penchera donc plus spécifiquement sur les questions suivantes :

1. Comment ces stratégies interviennent-elles sur la gestion de la santé et du risque : pour l’individu, la santé publique, ou les entreprises privées ?
2. Comment ces stratégies redéfinissent-elles la distribution des responsabilités dans le maintien de la santé et la gestion du risque ?
3. Comment ces stratégies interviennent-elles sur la surveillance d’épidémies et les pratiques en santé publique ?
4. Comment ces stratégies interviennent-elles sur la pratique des professionnels de la santé ?
5. Comment ces stratégies interviennent-elles sur la dynamique de pouvoir entre le patient et le traitant, ainsi qu’entre le patient et le système de santé dans son ensemble ?
6. Quels enjeux éthiques ces stratégies peuvent-elles soulever pour l’organisation du système de santé, la pratique des professionnels en santé, et la formation de la relève?

Les propositions de communications peuvent porter sur la ludification, les applications mobiles et les métadonnées en lien aux thématiques suivantes :

• gouvernance en santé
• gestion d’épidémies et de catastrophes
• prévention du risque ou éducation à la santé
• promotion de la santé
• économie de la santé
• aide aux personnes vulnérables
• éthique en santé

Soumission

Vous êtes invité/e à proposer une communication dans le cadre de cette thématique en complétant le formulaire ci-joint.

La date limite pour la présentation d’un résumé de communication est le 29 janvier 2016.

Suite à l’évaluation par le comité scientifique, l’acceptation finale de votre communication vous sera communiquéele 8 février 2016.

Comité scientifique

• Joseph Lévy, professeur, Département de sexologie, UQAM
• Chantal Robillard, professeure, Département de sexologie, UQAM
• Christine Thoër, professeure, Département de communication sociale et publique, UQAM
• Laurence Charton, professeure agrégée au Centre - Urbanisation Culture Société (Montréal), responsable du programme de doctorat en démographie