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Forms of (the) Apocalypse
Formes d(e l)'Apocalypse
Published on Friday, March 11, 2016
Abstract
Au début du XXIe siècle, les thèmes apocalyptiques et post-apocalyptiques envahissent tout autant les bulletins d’information du monde réel que la fiction, dans un contexte culturel dominé par les peurs qui ont accompagné l’histoire des hommes (prophéties religieuses annonçant l’apocalypse et la révélation, peur des fléaux susceptibles d’anéantir l’humanité, etc.). Parallèlement, les transformations technologiques rapides ont ouvert d’innombrables possibilités, y compris celle d’un devenir « posthumain ». Ce que « Formes d(e l’) Apocalypse » se propose alors d’explorer ne se limite pas à la simple persistance des peurs apocalyptiques archaïques ou à l‘émergence de nouvelles frayeurs, mais prend en compte les discours et les motifs spécifiques de l’apocalypse, véhiculés par la littérature, le cinéma et autres formes.
Announcement
Programme
Du 15 au 17 mars 2016
Mardi 15 mars
Université́ Paris 8 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Métro ligne 13 : Saint-Denis Université——— Espace Deleuze, bât. A - Salle des conseils ———
09h30 : Accueil
09h45 : Ouverture du colloque
Présidence : Arnaud Regnauld, U. Paris 8
- 10h00-11h15 : Conférence plénière de Michaël Fœssel, École Polytechnique « Le désir d’apocalypse »
11h15-11h30: Pause café
Présidence: Monica Michlin, U. de Montpellier 3
11h30-13h15: Apocalypse et destruction
- Lori Maguire, U. Paris 8, « The Scientific World Faced with the Apocalypse of Its Own Creation: A Comparison of Dr Strangelove and Nine Days in One Year »
- Hélène Machinal, U. de Bretagne Occidentale, « Faire monde après le cataclysme : résidus et vestiges dans The 100 et The Leftovers »
- Isabelle Percebois, U. Paris-Sorbonne, « Le déluge de feu : l’apocalypse nucléaire dans l’œuvre de René Barjavel »
13h15-14h30 : Pause déjeuner
Présidence : Sylvie Allouche, U. Catholique de Lyon
- 14h30-15h45 : Conférence plénière d’Éric Vial, U. de Cergy-Pontoise « Les débuts de la fin : les fins du monde des origines à l’entre-deux-guerres »
15h45-16h00 : Pause café
Présidence : Arnaud Regnauld, U. Paris 8
16h00-17h45 : Apocalypse, science et technologie
- Mathieu Corteel, U. Paris-Sorbonne, « Eschatologie du virus, la pathocènose et l’imaginaire de la pandémie »
- Cléo Collomb, U. de Technologie de Compiègne, « Par-delà les formes anthropocentrées de l’apocalypse : pour une narration technologique du big data »
- Sara Touiza-Ambroggiani, U. Paris 8, « La cybernétique, une science apocalyptique ? »
Mercredi 16 mars
Msh Paris-Nord (Salle 414 Sud Puis Amphi 140) 20 av George Sand 93210 St-Denis la Plaine RER B : « La Plaine - Stade de France » / Métro ligne 12 : « Front populaire »——— Salle 414 Sud ———
09h00 : Accueil
Présidence : Hélène Machinal, U. de Bretagne Occidentale
09h15-11h00 : Apocalypse et environnement
- Elaine Després, U. de Montréal, « Apocalypses climatiques : l’hiver perpétuel dans la fiction post-1945 »
- Léa Mestdagh, U. Paris-Descartes, « Vers un retour aux valeurs : enjeux idéologiques de la catastrophe écologique au cinéma »
- Gabriel Bortzmeyer, U. Paris 8, « Externaliser les déchets, extérioriser les périls : l’apocalypsehollywoodienne comme catharsis du capitalisme »
11h00-11h15 : Pause café
Présidence : Rémy Bethmont, U. Paris 8
11h15-13h00 : Apocalypse et sens
- Tommaso Guariento, U. di Palermo, « Effondrement du sens et radicalisation. L’apocalypse dans le djihadisme et dans la nouvelle droite européenne »
- Jean-Marc Chadelat, U. Paris-Sorbonne, « L’Apocalypse sens dessus dessous : des visions célestes de Jean de Patmos au spectacle des attentats du 11 septembre 2001 »
- Caroline Duvezin, U. de Nice, « Apocalypse for Laughs: Neil Gaiman and Terry Pratchett’s Good Omens »
13h00-14h15 : Pause déjeuner
Présidence : Sylvie Allouche, U. Catholique de Lyon
14h15-16h00 : Apocalypse et musique
- Chloé Huvet, U. Rennes 2 & U. de Montréal, « Traitement musico-sonore de l’apocalypse dans La Guerre des mondes (Spielberg, 2005) »
- Jeremy Michot, U. Rennes 2, « Écouter la fin du monde : The Walking Dead et la musique en dé-composition »
- Christophe Lebold, U. de Strasbourg, « “I’ve seen the Future baby, it is murder”: Spiritual and rhetorical uses and refractions of the Apocalypse in Leonard Cohen’s pop theology »
16h00-16h15 : Pause café
——— Amphi 140 ———
Présidence Monica Michlin, U. de Montpellier 3
16h15-17h30 : Conférence plénière de Pacôme Thiellement « L’Alphabet Secret : Les signes de la fin des temps dans les romans de Thomas Harris, Seven de David Fincher, la série Millennium de Chris Carter et la série Hannibal de Bryan Fuller »
17h30-19h00 : Projection du film Immobilité (2009) de Mark Amerika (U. of Colorado & La Trobe U.) en présence de l’artiste
Jeudi 17 mars
Le cube 20, Cours Saint Vincent 92130 Issy-les-Moulineaux TRAM T2 station “Les Moulineaux” (sortie 2) / RER C : Station “Issy” - sortie “Allée des Carrières”, puis à gauche dans l’avenue de Verdun jusqu’au Cours Saint-Vincent.——— Jardin divers ———
09h15-09h30 Accueil
Présidence Hélène Machinal, U. de Bretagne Occidentale
- 09h30-10h45 Conférence plénière de Jean-Paul Engélibert, U. de Bordeaux-Montaigne « Apocalypses imminentes et apocalypses immanentes dans le roman contemporain »
10h45-11h00 Pause café
Présidence : Stéphane Vanderhaeghe, U. Paris 8
11h00-12h45 Que faire face à l’apocalypse ?
- Yannick Rumpala, U. de Nice, « Que faire face à l’apocalypse ? Sur les représentations et les ressources de la science-fiction devant la fin d’un monde »
- Pauline Macadré, U. Paris-Sorbonne, « Le sacrifice et la perte : cadavres, ossements et paysages post-apocalyptiques chez Virginia Woolf »
- Mélanie Bourdaa & Stéphanie Cardoso, U. de Bordeaux-Montaigne, « All of this has happened before and will happen again: robots et soulèvements des machines dans des futurs apocalyptiques »
12h45-14h00 Pause déjeuner
Présidence : Lori Maguire, U. Paris 8
14h00-15h45 Apocalypse et narration cinématographique
- Illya Szilak, chercheure et artiste indépendante, « The Failure of Narrative: Cinema and Storytelling at the End of the World »
- Elise Domenach, ENS Lyon, « Les mots d’‘après’ l’apocalypse cinématographique: narration, contes et poésie dans Death in the Land of Encantos (Lav Diaz) et Sound of the Waves, Voices from the Waves, Storytellers (Sakai et Hamaguchi) »
- Hugo Clémot, U. Paris 1, « Apocalypse, horreur et caducité »
15h45-16h00 Pause café
Présidence : Marjolaine Boutet, U. de Picardie Jules Verne
16h00-17h45 Apocalypse et temporalité
- Felix Kirschbacher, U. Mannheim, « ‘There must be some way out of here.’ Temporality and Hope in (Post)Apoca- lyptic Films and Series »
- Charles Joseph, U. de Tours, « Fear the Walking Dead, Apocalypse au ralenti »
- Alban Leveau-Vallier, U. Paris 8, « Retrouver le temps : l’erreur et le mal dans le mythe apocalyptique de la singularité »
17h45-18h15 Clôture
Argumentaire
Au début du 21ème siècle, les thèmes apocalyptiques et post-apocalyptiques envahissent tout autant les bulletins d’information du monde réel que la fiction, dans un contexte culturel dominé par les peurs qui ont accompagné l’histoire des hommes (prophéties religieuses annonçant l’apocalypse et la révélation, peur des fléaux susceptibles d’anéantir l’humanité, le ravissement qui pourrait ne laisser la Terre qu’aux misérables, abandonnés de Dieu). Or, face aux réalités du vingtième siècle (deux guerres mondiales, la bombe atomique) et aux événements du tournant du siècle (les terreurs millénaristes, le 11 septembre), ces thématiques se sont faites plus pressantes. Parallèlement, les transformations technologiques rapides, le tournant numérique, le développement de l’intelligence artificielle et le séquençage du génome humain ont ouvert d’innombrables possibilités, y compris celle d’un devenir « posthumain » à court terme d’une humanité qui ne serait peut-être pas juste augmentée, mais immortelle, débarrassée d’un corps périssable en se téléchargeant sur des machines. Ce que d’aucuns annoncent comme une utopie transhumaniste, d’autres perçoivent comme une dystopie radicale, l’extinction d’un homme « naturel », originaire transformé en une figure blasphématoire, celle du cyborg. De nombreuses œuvres explorent ainsi, de bien des manières — de l’absurde au satirique, du thriller dystopique au film d’aventure (héroïque) — ce qui pourrait advenir si le « progrès » actuel devait signifier un retour brutal au passé (Cartographie des nuages, La route, Le livre d’Eli etc.), voire la disparition de l’humanité même. La relation entre la technoscience et la métaphysique dans la représentation d’un monde sans Dieu, c’est-à-dire la mise sous rature d’un sens eschatologique assignable à la fin du monde (et du verbe) se trouve compliquée par l’impossibilité de l’histoire. En effet, après la catastrophe, qu’elle soit technologique — la bombe atomique (Günther Anders) — ou cosmique — la mort solaire (Jean-François Lyotard, L’Inhumain. Causeries sur le temps, Paris : Galilée, 1988, pp. 17-31) — il n’y aura plus personne pour historiciser, ou créer une archive des récits à venir.
Dès lors que l’histoire des religions se concentre sur les mouvements millénaristes, elle fait apparaître la résurgence de mouvements fondamentalistes et/ou sectaires qui « se spécialisent » dans la fin du monde. Les mouvements millénaristes ont émergé à travers l’histoire britannique et américaine, avec des pics contextuels tels que les guerres civiles anglaises du 17ème siècle ou encore à la fin du 19ème siècle avec l’émergence de puissants courants millénaristes parmi les Evangélistes, souvent liés au développement du fondamentalisme protestant. Depuis le début du vingtième siècle, on constate également un retour à la conscience eschatologique chrétienne au sein des confessions traditionnelles, retour qui a eu un impact sur la pensée et la pratique religieuses. Le millénarisme et la conscience eschatologique sont susceptibles de transformer la vie des communautés religieuses et de renouveler l’imaginaire religieux. En un sens, la fin des temps révélée dans la Bible par les récits apocalyptiques se trouve ramenée au présent pour interroger ce qu’être humain veut dire. Ces interrogations peuvent aussi bien se déployer selon des lignes conservatrices que donner lieu à des percées radicales (à l’occasion de récents débats ecclésiastiques, la pensée eschatologique a fourni de solides arguments en faveur de l’ordination des femmes et du mariage homosexuel, par exemple). Jean-Paul Engélibert analyse la tragédie contemporaine comme une forme laïque de fiction qui place l’homme non plus sous l’œil de Dieu, mais plutôt sous son propre regard critique et rétrospectif (Jean-Paul Engélibert,Apocalypses sans royaume - Politique des fictions de la fin du monde, XXe-XXIe siècles, Paris : Garnier, 2013, p. 10). Cependant, les interrogations métaphysiques des mouvements millénaristes trouvent à coup sûr un écho, non seulement dans diverses formes de fiction contemporaine, mais aussi dans l’historicisation complexe de ce qui apparaît comme un présent suspendu, prêt à basculer dans une fin des temps (et de l’histoire) par trop imminente, ce qui interroge à la fois le concept de temps de même que la possibilité d’un récit historique/fictionnel de la fin du monde. Comme l’écrit Michael Fœssel : « ‘le monde’ désigne une transcendance de type résiduel » (Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique, section 2, chapitre 6, Paris : Le Seuil, 2012, édition Kindle np) qui ne satisfera ni le dévot ni l’artiste posthumain. Il faut encore que les récits fictionnels et historiques s’attaquent au paradoxe suivant : « la fin du monde est l’horizon du monde même » (Après la fin du monde, section 2, chapitre 4).
Si l’on garde à l’esprit le bon mot de Fredric Jameson selon lequel l’humanité a moins de mal à imaginer la fin du monde que celle du capitalisme, on peut interroger les fondements politiques du discours apocalyptique (lié à la peur, servant à manipuler les populations pour qu’elles acceptent un message politique ou religieux donné, à l’instar d’un perpétuel état d’urgence — voir Giorgio Agamben). On peut également souligner que le capitalisme semble en effet précipiter la fin du monde, si bien que nous vivons un moment culturel dans lequel capitalisme et fin du monde sont devenus indissociables (voir Tout peut changer de Naomi Klein, 2015). Si l’on a pu accuser la théorie postmoderniste de sonner le glas de l’histoire, Linda Hutcheon rejette l’accusation selon laquelle le postmodernisme est, par essence, soit anhistorique, soit nihiliste. Ce qui n’empêche pas d’interroger malgré tout les ambiguïtés des textes apocalyptiques et post-apocalyptiques. La prolifération de la fiction apocalyptique est-elle le signe de nos fantasmes les plus secrets qui se jouent d’abord sur la scène fictionnelle avant de s’incarner dans les scripts du « monde réel » (voir Baudrillard sur le 11 septembre ou encore la notion de terreur virtuelle développée par Marc Redfield dans The Rhetoric of Terror) ? L’itérabilité même du récit apocalyptique est-elle une forme toxique/prophylactique — une forme pharmacologique de préparation affective et/ou prophétique aux chocs réels encore à venir (voir Premediation : Affect and Mediality after 9/11 de Richard Grusin) ? De même que les jeux vidéo et les simulateurs de vol servent à entraîner les soldats et les pilotes, sommes-nous en train de nous préparer à l’apocalypse plutôt que de l’éviter en transformant la société ? La nature cyclique et récurrente de ce qui a trait à l’apocalypse en tant que peur culturelle et thématique fictionnelle vide-t-elle paradoxalement cette peur de toute substance, ou bien ces réécritures constituent-elles, au contraire, des manières d’imprimer au fer rouge les exigeantes urgences de l’heure présente (citant Martin Luther King dans un tout autre contexte) dans l’inconscient politique collectif ?
Ce que « Forme d(e l’) Apocalypse » se propose d’explorer ne se limite pas à la simple persistance des peurs apocalyptiques archaïques ou à l‘émergence de nouvelles frayeurs, mais les discours et les motifs spécifiques de l’apocalypse, véhiculés par la littérature, le cinéma et autres formes… Le thème de l’apocalypse contamine-t-il la langue en retour (voir la langue confuse des sections post-apocalyptiques de Cartographie des nuages, ou les formes hybrides qui mêlent code informatique et langues naturelles dans différents exemples de la fiction et/ou de la poésie numérique) ? Si la postmodernité est hantée par des formes de l’apocalypse passées (les guerres mondiales, la Shoah, Hiroshima…) et par celles qui restent à venir (cf. Derrida), les représentations de l’apocalypse miment-elles de fait les mécanismes traumatiques —répression, ellipse, blanc, auxquels s’ajoutent le retour du refoulé ou de souvenirs verrouillés sous formes de flashes post-traumatiques, formes ou récits violents, « embrouillés », chaotiques, et non linéaires ? Les théories de Vilèm Flusser contribueront ici à nous aider à penser ce qui pourrait être un nouveau paradigme technologique tandis que « la linéarité de l’histoire se voit opposée à la circularité des images techniques. L’histoire avance pour se traduire en images — en une posthistoire » (Into the Universe of Technical Images, Nancy Ann Roth tr., Electronic Mediations, vol. 32, Minneapolis, MN, et Londres, GB : University of Minnesota Press, 2011, p. 57). En d’autres termes, la fin de la narrativité. L’apocalypse convoque la notion d’horizon non seulement en tant que fin téléologique, mais aussi en tant que champ de potentialités qui caractérisent le monde indéfini qui va finir, ce qui implique la délinéation de sa, ou de ses formes. Tandis que le genre semble exclure tout récit linéaire, toute profondeur psychologique des personnages et toute fin heureuse, un certain nombre de romans post-apocalyptiques semblent suivre un scénario optimiste, à défaut d’être réconfortant — alors même que d’autres abordent « l’après » catastrophe avec un humour noir, distancié, absurde, et désincarné.
Comité scientifique
- Sylvie Allouche, UMRS 449, Laboratoire de reproduction et développement comparé, EPHE/Laboratoire de biologie générale, Université Catholique de Lyon, Université de Lyon
- Rémy Bethmont, EA 1569, Transferts critiques et dynamique des savoirs (domaine anglophone), Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis
- Marjolaine Boutet, EA 4389, Centre d'histoire des sciences, des sociétés et des conflits, Université de Picardie Jules Verne
- Carine Le Malet, Directrice de la programmation artistique et de la création, Le Cube, Centre de création numérique, Issy-les-Moulineaux
- Hélène Machinal, EA 4249, Héritage et construction dans le texte et l'image (HCTI), Université de Bretagne Occidentale
- Lori Maguire, EA 1569, Transferts critiques et dynamique des savoirs (domaine anglophone), Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis
- Monica Michlin, EA 741 Études montpelliéraines du monde anglophone (EMMA), Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Arnaud Regnauld, EA 1569, Transferts critiques et dynamique des savoirs (domaine anglophone), Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis
- Stéphane Vanderhaeghe, EA 1569, Transferts critiques et dynamique des savoirs (domaine anglophone), Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis
Subjects
- Representation (Main category)
- Mind and language > Thought > Philosophy
- Society > Sociology
- Mind and language > Language > Literature
- Mind and language > Religion
- Society > History
- Society > Political studies
Places
- MSH Paris-Nord, RER B : « La Plaine - Stade de France » / Métro ligne 12: « Front populaire » - 20 av George Sand
Saint-Denis, France (93210) - Le Cube, TRAM T2 station “Les Moulineaux” (sortie 2) / RER C : Station “Issy” - sortie “Allée des Carrières”, puis à gauche dans l’avenue de Verdun jusqu’au Cours Saint-Vincent - 20 Cours Saint Vincent
Issy-les-Moulineaux, France (92130)
Date(s)
- Tuesday, March 15, 2016
- Wednesday, March 16, 2016
- Thursday, March 17, 2016
Attached files
Contact(s)
- apoc 2016
courriel : 2016apoc [at] gmail [dot] com
Reference Urls
Information source
- Sylvie Allouche
courriel : sallouche [at] univ-catholyon [dot] fr
License
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To cite this announcement
« Forms of (the) Apocalypse », Conference, symposium, Calenda, Published on Friday, March 11, 2016, https://doi.org/10.58079/umg