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Plains, flatlands and plans

La plaine, le plat, le plan

Cahiers Thématiques n°17, Laboratoire conception, territoire, histoire (LaCTH)

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Published on Friday, September 23, 2016

Abstract

Le laboratoire de recherche de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (LACTH / Laboratoire conception, territoire, histoire) publie annuellement les Cahiers thématiques. En convoquant tout à la fois la figure géomorphologique de la plaine, la topologie du plat, et la dimension représentationnelle des plans, le dix-septième numéro des Cahiers Thématiques, qui paraîtra en octobre 2017, voudrait rassembler des contributions interrogeant d’hypothétiques relations entre la planéité et la planification.

Announcement

Argumentaire

Le laboratoire de recherche de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille (LACTH/Laboratoire Conception, Territoire, Histoire) publie annuellement les Cahiers thématiques. En convoquant tout à la fois la figure géomorphologique de la plaine, la topologie du plat, et la dimension représentationnelle des plans, le dix-septième numéro des Cahiers Thématiques, qui paraîtra en Octobre 2017,voudrait rassembler des contributions interrogeant d’hypothétiques relations entre la planéité et la planification. S’intéressant à la poétique d’une forme géographique singulière, la plaine, à la bidimensionnalité comme condition de la conception, et à l’épistémologiede la planification, ce numéro propose d’envisager et d’interroger les conditions et les moyens pour le regard de se porter au loin.

L’évocation de la plaine peut nous placer au centre d’un espace immense, illimité, sinon par la clôture relative et optique de l’horizon. Sa surface incommensurable est entièrement disponible à une action libérée de toute contingence, à laquelle elle n’impose aucun protocole, n’apporte le conseil d’aucune règle. Socle parfait parce que neutre, piédestal abstrait, table rase sur laquelle toute construction, tout aménagement s’édifie «librement», la plaine semble être le terrain privilégié d’une indifférence au paysage et au contexte, terrain privilégié sur lequel le projet pourrait venir sans égard se «plaquer». Cette figure archétypale dirige souvent nos pensées vers l’étendue des plaines agricoles mécanisées ou des plate-formes logistiques. Terrain favorable pour une planification jugée brutale, la plaine se présenterait comme la condition de possibilité de la planification, mais aussi comme son résultat formel. La planification est, en effet, souvent accusée de n’engendrer elle-même que des espaces plats, dépourvus d’épaisseur, de saveurs et de profondeur, surdimensionnés, exténuants, avalant l’étendue des champs pour la restituer sous la forme de parkings, de plate-formes autoroutières interminables, d’espaces verts sans relief et pour finir, de terrains vagues. Il y aurait donc possiblement à mettre au jour des rapports de conséquences réciproques entre l’entité physique et paysagère de la plaine et l’herméneutique de la planification territoriale.

Cette hypothèse nous invite à considérer le plat et la planéité comme des qualités avec lesquelles, qu’il le veuille ou non, tout projet se doit de composer. Le «plat» renvoie aux  différentes conditions bidimensionnelles de la pensée spatiale occidentale, aussi bien dans ses dimensions programmatiques que projectuelles qui permettent de voir l’«avenir en plan» (Gaudin, 1985). La surface plane de la feuille de papier, du fond de plan, l’horizontalité de la table à dessin, la verticalité de l’écran d’ordinateur, le plan de la projection orthogonale propre à la representation architecturale, la mise à plat opérée par le regard cartographique, sont, on le sait, autant de conditions par lesquelles les concepteurs représentent et visualisent l’espace existant et leurs projets (Söderstrom 2000, Pousin 2005). Ce large dispositif bidimensionnel de la conception, tant physique que psychophysique, prédisposerait-il la projetation et la programmation dans le sens d’une géographie préconçue, celle de la plaine, du plateau, de l’esplanade, de la surface constructible, ou de la zone traduite sur la planéité d’un PLU sous la forme d’un aplat?

Si ces question sont légitime, il va de soi qu’elle trouve leur contrepartie dans les liens qui unissent la représentation bidimensionnelle aux théories dites non-représentationnelles et plus généralement à la contextualisation et à l’expérimentation des projets d’aménagement. Des plus abstraits héritages du planisme à la projection cartographique contemporaine, comment se refondent les approches complexes du lieu et du quotidien, aussi plats soient-ils, dans la représentation spatiale?

Ce nouveau numéro des Cahiers Thématiques veut donc explorer les nouvelles associations qui se construisent entre les trois concepts de la Plaine, du Plat et du Plan.

Axe 1 A plat. Conditions bidimensionnelles de la pensée aménagiste.

On s'intéresse ici aux effets de la bidimensionnalité des modes de visualisation et de représentation sur la conception et l’aménagement de l’espace, ainsi qu’aux modalités canoniques de représentation du projet, et particulièrement à ce qui relève de la visée prospective permise en propre par cette bidimensionnalité (Chapel 2001, Dorian, Pousin 2012). On s’intéresserait alors avec attention à tout ce dont la bidimensionnalité  «débarrasse» la pensée comme la perception de l’espace, comme l’ont affirmé, par exemple, les limites de la théorie des lieux centraux de W. Christaller et A. Lösch. La réflexion pourrait aussi être engagée au regard de l’ensemble des moyens d’échapper ou de s’émanciper de cette condition bidimensionnelle parfois dénoncée comme totalitaire. Ainsi peut être considérée,  par exemple,  l’émergence de nouveaux modes de conception graphique telle que la modélisation numérique dite «en trois dimensions» et son influence réelle ou supposée sur les espaces ainsi conçus et produits. La réflexion pourra plus largement être engagée sur la paradoxale condition bidimensionnelle de la 3D induite par l’univers numérique. S’agit-il d’un «effet de science» comme le remarquait déjà Saunier (1995) à propos des plans d’urbanisme du début du XXe siècle? Il est en effet admis que l’avancée technologique contribue parfois à des relents de positivisme. En quoi cette façon d’opérer par la carte une « lecture globale et instantanée » de l’information (Levy, 2000) est-elle efficiente ? Et surtout, comment les travaux critiques de Harley (p.e ; 1989) sur la production subjective et rhétorique de la cartographie sont-ils intégrés dans les propositions actuelles.

Peuvent également être considérées certaines démarches de conception qui refusent de passer par le truchement du plan, et lui préfèrent une disposition immédiate et concertée des tracés et des programmes sur le terrain, telle que promue par certaines démarches dites participatives, sensibles ou expérimentales. Que dire du passage de «l’avenir en plan» à un «flux expérientiel» de la pensée aménagiste (Chalas et Soubeyran, 2009)? Ou encore de cette «urbanisation sans urbanisme» qui caractériserait des formes prégnantes de la production urbaine moderne et contemporaine (Grosjean, 2011)?

On pourra encore se demander si le fait de projeter dans des contextes physiques particulièrement accidentés et résistants à la representation bidimensionnelle induit l’invention de modes de visualisation et de représentation du projet non-plans. Comment cerner la dépendance et l’effet d’une pensée projectuelle ou programmatique, toujours et nécessairement, à un moment ou à un autre, mise à  plat dans un «espace / temps si spécifique à la planification» (O. Labussière, 2009)?

On pourra aussi envisager de cerner la limite de cet effet et de la possible incarnation du plan sur ou dans l’espace. On s’intéresserait alors à des projets déployés en plaine, en tentant d’évaluer si l’itération entre le projet tel que planifié et le projet tel que mis en œuvre devient parfaitement linéaire, et si le lieu produit tend à devenir la traduction littérale du plan jusque dans les encodages les plus abstraits de la grille et des trames, des aplats et des formes géométriques.

Axe 2 Physique de la planification, le plat

On instruira ici la question des effets physiques et spatiaux de la dialectique du plan et du terrain. Comme le démontre par l’absurde Edwin Abbott dans sa fiction Flatland, le plan constitue par nature une abstraction plus ou moins radicale du contexte dans lequel il opère, sa mise en œuvre concrète génère nécessairement des écarts, des hiatus et des discontinuités que le planificateur voudrait sans doute gommer, mais que le paysage rend bien souvent hautement sensibles (Parvu 2011). L’accroissement de moyens techniques offerts à l’aménagement des villes, des infrastructures et des territoires à partir des années d’après-guerre, en dotant la planification d’une capacité inédite de niveler, de profiler, de drainer le sol, n’a nullement réduit ces écarts fatals, puisqu’en allongeant les plateformes, il a fallu aussi accroître l’emprise des franges et de la latéralité, le domaine des talus, des fossés et des friches, échappant souvent à tout contrôle organisé. On s’intéressera donc ici spécialement à ces espaces de l’entre-deux, induits plus que produits, par la pensée plane de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, dans le but à la fois de documenter les conditions de leur production et de comprendre la nature et l’importance, environnementale, sociale et culturelle de leur réception dans le paysage urbain et les espaces collectifs (Delbaere 2016). Les conditions de leur production pourront être envisagées tant du point de vue des techniques de représentation - en se demandant par exemple comment la cartographie s’efforce d’anticiper les écueils liés à la complexité d’un territoire, comment est assumée l’incertitude liée aux fameux «blancs des cartes» - que de celui des techniques de mise en œuvre, notamment sous l’égide de professionnels de la construction et de l’aménagement tels que les géomètres, les économistes du projet, les entreprises de démolition, mais aussi, au sein des entreprises de BTP, les conducteurs d’opération et les conducteurs d’engins. Les techniques de viabilisation du sol, les vastes projets de préverdissement, toutes entreprises visant à préparer un terrain pour le rendre ultérieurement constructible ou habitable, ont elles aussi connu un essor considérable pendant les grandes heures de l’Etat planificateur et de la pragmatique qu’il promouvait : le planisme. Des travaux de Philippe Lamour, à l’origine de ce mouvement prônant la modernité technique et la planification économique prenant pour modèle aussi bien l’Union Soviétique de l’époque de Staline, l’italie fasciste et l’Allemagne nazie que paradoxalement les États-Unis à l’époque de Roosevelt (rallié à la planification suite à la Grande Dépression), aux propositions d’un urbanisme social, tel que le plan de topographie sociale que Gaston Bardet mettait en projet avant 1950 (Manzione, 2010), comment la planification a-t-elle su, en dépit des épaisseurs de l’espace, conserver l’aplat comme méthode?

Il s’agira, au travers des réponses apportées, d’évaluer le statut de ces espaces de marge dans la vie des villes et des territoires. Issus d’un déficit de la pensée aménagiste, demeurent-ils des espaces muets, des marges notoirement invisibles, ou tendent-ils à accueillir des pratiques et des usages sociaux, à rendre des services écosystémiques, à stimuler de nouvelles pratiques de gestion de l’espace, qui finiraient peut-être par inverser l’ordre des valeurs affectées aux espaces par le projet initial, où le centre et la marge échangeraient leur rôle ? D’un éloge du vide à celui du fade, nous questionnerons ici – mais toujours dans sa realtion génétique à l’aménagement planiste – l’apport substantiel des espaces tiers qui n’ont pas su intégrer de nomenclature et qui, pourtant, jouent parfois un rôle charnière des plus utiles.

Axe 3 La plaine, une esthétique de la moindre forme.

La critique de la planification s’ancre souvent dans le fait que, justement, elle produit du plat, résultat de l’objectivation positiviste de l’aménagement issue d’un taylorisme social et du planisme. Il faut entendre ici que le plat, ou son incarnation géographique dans la plaine, serait un espace de faible valeur, que les groupes humains ne s’y identifieraient pas, qu’ils ne lui affecteraient pas de valeur d’usage ou ne l’investiraient d’aucun imaginaire, bref, que la plaine ne ferait pas paysage. Les problèmes que pose la représentation de la plaine - quoi de moins photogénique qu’une étendue plate ? - confirmeraient, voire expliqueraient, sa faible réception paysagère. La grande diversité des occurrences paysagères de la plaine et de ses représentations laisse soupçonner cependant qu’un tel rejet n’est pas si univoque. Les conditions subjectives de production de l’espace ont ainsi renoué avec la planification et fournissent aujourd’hui un matériau exploitable par les méthodologies contemporaines. Du plat-pays de Brel à l’Homme des Hautes-plaines de Clint Eastwood, de «Ceux de la plaine» décrit par Olivier Maison à la « Flandres » de Bruno Dumont, en passant par les «Cités de la plaine» de Robert Kramer, par quels procédés esthétiques et narratifs, la figure de la plaine résiste-t-elle aux critiques de sa fadeur et de sa neutralité? Comment les esthétiques de la plaine exploitent-elles ses qualités géomorphologiques, morphogénétiques, pédologiques ? Ou, à l’inverse, jusqu’où peut aller la malléabilité d’un terme qui peut être associé à des géographies physiques parfois bien éloignées de la stricte planéité («la plaine de Versaille», ou de façon plus ordinaire, ces « plaines » en fait ondulantes que les agriculteurs associent à toute parcelle de grande étendue.

Les contributions s’insérant dans cet axe chercheront à mettre en évidence les affects associés à une esthétique propre à la plaine selon deux modalités distinctes. Il s’agira d’une part de considérer cette esthétique telle qu’elle est déployée par les arts (peinture, littérature, cinéma, musique) aussi bien que par des représentations populaires (ouvrages pédagogiques par ex.) ou publicitaires (Tixier 2011) ; d’autre part de considérer la manière dont elle peut se trouver réinvestie dans des formes ou des figures paysagères (Alonzo 2005, Blanchon 2010). Ainsi, aussi bien le champ que le pré, la plage que le polder, la place centrale de la ville que le Champ-de-Mars, le plat pays que le terrain vague, mais encore la «grande pelouse», le boulingrin, l’esplanade, le plateau, etc., peuvent être envisagés comme autant de figures paysagères assimilables ou exploitant une esthétique propre à la plaine, dont on chercherait à cerner les qualités génériques et généralisables (Blanchon 1999). Au-delà du plan et de la carte, le «pouvoir des mots» (Arnaud, 1989) est-il encore en place?

Direction scientifique

  • Nicolas Canova, géographe et docteur en géographie, chercheur du LaCTH (domaine de recherche « Territoires et Situations Métropolitaines), maître-assistant à l’ENSAP de Lille
  • Denis Delbaere, paysagiste DPLG, Professeur HDR, chercheur au LaCTH (domaine de recherche « Territoires et Situations Métropolitaines), professeur à l'ENSAP de Lille
  • Sabine Ehrmann, plasticienne et docteur en esthétique, chercheur au LaCTH (domaine de recherche « Territoires et Situations Métropolitaines), maître assistante à l’ENSAP de Lille

Comité de lecture

  • François Andrieux, architecte (ENSAPL)
  • Céline Barrère, sociologue (LaCTH / ENSAPL)
  • Nicolas Canova, géographe (LaCTH/ENSAPL)
  • Denis Delbaere, paysagiste (LaCTH/ENSAPL)
  • Sabine Ehrmann, plasticienne (LaCTH/ENSAPL)
  • Bénédicte Grosjean, architecte (LaCTH/ENSAPL)
  • Catherine Grout, historienne de l’art (LaCTH/ENSAPL)
  • Luc Guinguet, architecte (ENSAPL)
  • Ghislain His, architecte (LaCTH/ENSAPL)
  • Véronique Patteuw, architecte (ENSAPL)

Calendrier

  • Septembre 2016 : Lancement de l’appel à contributions
  • 25 Novembre 2016 : Réception des abstracts

  • Début Janvier 2017 : Avis du comité de lecture sur les propositions
  • 3 Avril 2017 : Réception des articles
  • Octobre 2017 : Parution des Cahiers thématiques

Modalités de contribution

Une proposition résumée de 1500 à 2000 signes sera transmise au secrétariat du LaCTH

pour le 25 Novembre 2016

afin d’être soumise au comité scientifique.

Les contributions définitives doivent parvenir avant le 3 Avril 2017 dernier délai, à l’École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, par courrier électronique. Les textes, qui comporteront entre 15 000 et 20 000 signes maximum (espaces compris et notes non comprises), seront accompagnés d’un résumé de 2000 signes maximum ainsi que d’une présentation de l’auteur (5 lignes maximum). Les notes figureront en fin de texte et seront tapées en linéaire (pas de notes automatiques en bas de page ou en fin de document et pas d'appels de note automatiques).

Les illustrations (4 illustrations noir et blanc maximum), fournies sur support traditionnel ou numérique (300 Dpi minimum en format TIF), devront être libres de droits. Ces illustrations seront légendées et l’auteur mentionnera l’ordre et la localisation vis-à-vis du texte. Si ces illustrations sont extraites de revues, d’ouvrages ou proviennent de sources d’archives privées ou publiques, les auteurs joindront les autorisations écrites des détenteurs de droits (photographes, éditeurs, centre d’archives…) et devront nous confirmer qu’elles sont bien libres de droit.

Les auteurs, en répondant à cet appel à contribution, autorisent l’ENSAP de Lille à publier leur contribution dans le cadre des Cahiers thématiques N° 17. Ces contributions ne sont pas rétribuées.

Contacts

Isabelle Charlet, secrétariat général du LACTH

Tél : 03.20.61.95.78 e mail : lacth@lille.archi.fr

Nicolas Canova, Denis Delbaere, Sabine Ehrmann, direction et coordination des Cahiers thématiques n°17

École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille

2 rue verte, Quartier de l’Hôtel-de-Ville

59650 Villeneuve d’Ascq

Bibliographie

Alonzo E., Du rond-point au giratoire, Parenthèses, 2005

Abott, E., Flatland, 1884

Arnaud, P., «Pouvoir des mots et limites de la cartographie dans la géographie grecque et romaine», in Dialogues d'histoire ancienne Année 1989  Volume 15  Numéro 1  pp. 9-29

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Blanchon, B., Delbaere, D.,  & Garleff, J., Le paysage dans les ensembles urbains de logement en France de 1940 à 1980, rapport d’étude, Direction de l’Architecture et du Patrimoine, Juin 2010

Chambard P., Exposer la ville : Patrick Geddes et le Town planning movement, thèse de doctorat en architecture (sous la dir. de Y. Tsiomis), Paris, Université de Paris VIII, 2008.

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Delbaere D., Table rase et paysage, Pétra, 2016

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Dorian M. & Pousin F (dir.)., Vues aériennes. Seize études pour une histoire culturelle, MetisPresses, 2012

Gaudin JP., L’avenir en plan, Paris, Champ-Vallon, 1985.

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Labussière O., « Les stratégies esthétiques dans la contestation des projets d'aménagement : le milieu géographique entre singularité et exception », in L'information géographique, Armand Colin, 2009, 73 (2), pp.68-88.

Le Moigne JL., Les épistémologies constructivistes, PUF, Que sais-je?, 1995

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Söderström,O., Des images pour agir. Le visuel en urbanisme, Lausanne, Payot, 2000

Tixier, N. (dir.), L’ambiance est dans l’air : la dimension atmosphérique, CRESSON, rapport de recherche, Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville et Environnement, Ministère de l’Ecologie, 2011

Places

  • 2 rue Verte
    Villeneuve-d'Ascq, France (59650)

Date(s)

  • Friday, November 25, 2016

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Keywords

  • planification, plaine, planéité, paysage, projet, plan, plat

Contact(s)

  • Isabelle Charlet
    courriel : lacth [at] lille [dot] archi [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Denis Delbaere
    courriel : d-delbaere [at] lille [dot] archi [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Plains, flatlands and plans », Call for papers, Calenda, Published on Friday, September 23, 2016, https://doi.org/10.58079/vry

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