Cette journée réunira anthropologues, historiens et linguistes autour de la question de l’énonciation linguistique et de ses liens avec l’action menée par l'intermédiaire des énoncés. Qui parle lorsque le locuteur se désengage au profit d’une parole proverbiale ? Qui est celui qui agit lorsque l’énoncé est le fait d’un secrétaire différent de celui qui dit je ? L’énonciation écrite favorise-t-elle des actions différentes de celles rendues possibles par l’énonciation orale ?

Programme

Jeudi 24 novembre 2016

• 9h30 : François Recanati, « Stratification du sens, contexte et simulation »
• 10h15 : Kohei Kida « Analyse argumentative et énonciative du proverbe les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils »

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• 11h30 : Julien Longhi, « Quand nommer, c’est performer : le rôle pivot de l’énonciation dans la construction du sens en discours »
• 12h15 : Marion Carel et Dinah Ribard, « Action avec le langage et énonciation linguistique. Les lettres de cachet. »

Vendredi 25 novembre 2016

• 9h00 : Corinne Rossari, « Les différents niveaux d’analyse des formes à valeur modale. L’exemple de peut-être »
• 9h45 : Claudia Ricci, « Les différents niveaux d’analyse des formes à valeur modale. L’exemple des temps verbaux »

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• 11h00 : Tomonori Okubo, « Pourquoi l’ironie typique est toujours antiphrastique et critique »
• 11h45 : Alda Mari, « Verbes de croyance et subjonctif »

Vendredi 25 novembre 2016

• 15h00 : Michel de Fornel, « Acte de parole, référence et deixis sociale »
• 15h45 : Alfredo Lescano, « à propos de la construction des positions dans les conflits sociaux : une approche sémantique »

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• 17h00 : Béatrice Fraenkel, « Actes d’écriture, le cas des promesses de mémoire »
• 17h45 : Anouch Bourmayan, « sans doute et probablement : quelles différences ? »