L'entrée au cycle de conférences « Fictions, école et société » est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Programme

Mercredi 5 avril  - 18h

Quand la littérature de jeunesse pense l’éducation et l’école : Harry Potter une saga sur l’école et l’éducation

Par Marie-louise Martinez, Professeure des Universités en Sciences de l’Education - Université de Rouen

La saga des romans « Harry Potter », présente à travers la transposition des disciplines scolaires dans la fiction magique, les grandes questions qui structurent les divers systèmes éducatifs : l’apprentissage, l’enseignement, l’organisation des études, l’évaluation, l’autorité et la sanction etc. Chacun désormais, fut-il orphelin maltraité doit et peut devenir un apprenti sorcier averti pour affronter les forces du mal. On interrogera les réponses originales apportées par la fiction littéraire aux grandes questions actuelles telles que : l’éducation à l’émancipation, à la solidarité, à la responsabilité, à l’esprit critique, aux risques terroristes, à l’écocitoyenneté. L’exposé insistera sur l’approche philosophique et anthropologique de l’éducation, assumé par le roman lui-même, dans la définition des finalités et des valeurs, dans la description des relations éducatives, dans la compréhension des rapports aux savoirs, à soi, à l’autre, à la cité, à la nature.

Mercredi 7 juin à 18h

Shakespeare et les séries télévisées

Par Sarah Hatchuel  - Professeur en littérature anglaise et cinéma anglophone - Université du Havre

Si les pièces de Shakespeare ont, dans un premier temps, été sérialisées pour la BBC , elles se sont aussi disséminées dans d’autres productions sérielles, qui se retrouvent hantées par Shakespeare. Il existe ainsi un très large spectre d’adaptations shakespeariennes dans les séries télévisées, allant de l’emprunt de l’intrigue (Sons of Anarchy, Empire, Boss) à la citation de quelques répliques (Star Trek, Buffy, Person of Interest, Westworld), en passant par l’appropriation de personnages (House of Cards), d’effets de langage (Deadwood, Rome, Game of Thrones) ou de procédés théâtraux comme l’aparté (Profit, House of Cards). Comme les plus grandes séries contemporaines, Shakespeare pose un regard kaléidoscopique quasi parfait sur ses protagonistes : les héros sympathiques peuvent se révéler des criminels de guerre tandis que les plus grands scélérats pourront nous faire comprendre leurs desseins et acquérir une profondeur exceptionnelle.

Inscription

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.