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The construction of qualitative analysis - perspectives on processes of collaboration

La fabrique des analyses qualitatives

Regards sur les processus de collaboration

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Published on Monday, March 20, 2017

Abstract

Dans le cadre de ce colloque de l’Association pour la recherche qualitative (ARQ), les conférenciers posent un regard distancié et resocialisant sur la « fabrique » des analyses qualitatives, plus précisément sur les processus de collaboration mis en œuvre au cours de leur production. Ce faisant, ils rendront compte de l’organisation sociale, c'est-à-dire de la division du travail qui permet la coordination des personnes ou des groupes se livrant à des activités différentes qui s’intègrent les unes aux autres dans la production des analyses qualitatives.

Announcement

Argumentaire

Mais pour pouvoir continuer plus loin, nous allons devoir […] faire porter l’attention,
dans l’analyse des perspectives possibles, non plus sur l’objet produit – le « savoir » – mais sur l’acte de production – les opérations de connaissance, l’activité de connaissance.

(Darré, 1977, p. 36)

Depuis trois ans, l’Association pour la recherche qualitative (ARQ) poursuit une réflexion méthodologique sur l’analyse qualitative. Les derniers colloques qu’elle a organisés ont notamment mis en relief les apprentissages nécessaires pour se livrer à une analyse qualitative (2015), dégagés à partir d’expériences « sur le tas », de même que différents usages des repères théoriques dans la production de données qualitatives (2016). Entamant la dernière phase de cette programmation, l’ARQ souhaite maintenant aborder la question sous un autre angle que celui des démarches analytiques qui sont bien documentées dans le cadre de certaines traditions (Creswell, 2013 ; Denzin & Lincoln, 2005, 2011 ; Paillé & Mucchielli, 2013). Elle s’intéresse plutôt cette fois-ci à la pratique « ordinaire » de l’analyse, telle qu’elle se réalise au cœur des rencontres de travail entre collègues-chercheurs souvent aujourd’hui de divers horizons disciplinaires, étudiants-chercheurs et même parfois acteurs sociaux de diverses appartenances.

Aujourd’hui, le travail collaboratif est très encouragé en recherche, notamment dans la production des analyses, mais il est souvent passé sous silence, voire complètement occulté en raison des limites et exigences des formats de publication habituels. L’ARQ souhaite donc ouvrir cette boite noire pour examiner ces interactions au cœur du travail concret d’analyse, en le réinsérant dans les pratiques sociales qui le mettent en œuvre, le concevant comme une action collective négociée entre les personnes impliquées dans la production du sens des matériaux étudiés. L’éclairage anticipé revêt une grande importance puisque le travail collaboratif qui se réalise à l’ombre des démarches plus visibles impacte les choix retenus en termes de direction et crée ce qui éventuellement est présenté en termes de résultats de recherche. Ainsi, quelles sont les interactions qui participent à la production des analyses ? Quels sont les objets de négociation qu’elles révèlent ? Quelles sont les normes ou conventions qui balisent les décisions prises (Rix & Lièvre, 2005) ? Quels compromis sont nécessaires au maillage d’idées de toutes provenances et comment celles-ci sont-elles sélectionnées, hiérarchisées, pour permettre l’avancée du processus analytique ?

Ce questionnement se veut une contribution au projet scientifique initié par Bruno Latour. En collaboration avec différents collègues (Callon & Latour, 1990 ; Latour et Woolgar, 1996), cet anthropologue des sciences a observé des scientifiques au travail, ce qu’ils font précisément dans leur laboratoire, et décrit le processus de production de données comme un travail de construction sociale. Il a ainsi montré comment celles-ci sont suscitées, construites, entre autres à la faveur de la coopération de tout un réseau d’acteurs. Les travaux de Latour s’inscrivent plus largement dans le domaine de la sociologie des sciences ou de la connaissance, initié dans le monde anglo-saxon par des auteurs tels que Thomas Samuel Kuhn et développé aujourd’hui par bon nombre de chercheurs posant un regard distancié et resocialisant sur la production scientifique (ex : Callon, Lascoumes & Barthe, 2001 ; Collins & Pinch, 1993 ; Darré, 1977, 1999 ; Larochelle & Désautels, 2002).

Axes thématiques

Le colloque de l’ARQ qui se tiendra le mercredi 10 mai 2017 lors du 85e congrès de l’ACFAS apportera une contribution à cette réflexion, mais selon le périmètre de la « fabrique » des analyses qualitatives. Il permettra ainsi d’examiner précisément les façons dont des personnes occupant des positions variées (chercheurs, étudiants-chercheurs, acteurs ou groupes sociaux divers dont des populations marginalisées / négligées, etc.) collaborent, coordonnent leurs activités et en négocient le sens pour arriver à dégager des données, des « obtenues » dirait Latour, qui viennent éclairer la complexité des phénomènes contemporains de toutes les sphères sociales. C’est donc l’examen de la « pensée plurielle » telle qu’elle émerge des interactions collaboratives favorisant la création de sens autour du matériau d’analyse qui sera privilégié dans les présentations des conférenciers. Ancrée dans des expériences concrètes de recherche empirique, les présentations prévues s’inscrivent dans l’un ou l’autre de ces axes:

(a)   l’axe de la division du travail. La fabrique des analyses qualitatives renvoie à une organisation sociale ayant pour effet de coordonner des personnes ou des groupes se livrant à des activités différentes qui s’intègrent les unes aux autres. De fait, l’exploitation collective des matériaux peut impliquer différentes opérations telles qu’une appropriation de textes théoriques qui seront mis à contribution pour y donner sens, un repérage sélectif dans des verbatim pour répondre aux questions de recherche, des processus de thématisation, de catégorisation et de conceptualisation, divers procédés de validation, etc. L’ensemble de ces opérations met en œuvre une division du travail, telle qu’étudiée dans diverses professions (Demazière & Gadéa, 2009; Freidson, 1970; Hughes, 1958; Menger, 2003), impactée par divers enjeux dont la formation de jeunes chercheurs à l’analyse qualitative. Bref, un ensemble de composantes et d’enjeux viennent configurer ce qui se passe au sein de la distribution des tâches et de la coordination nécessaire à la fabrique des analyses qualitatives. Comment agissent-ils sur les rapports de collaboration entre les personnes impliquées, au cœur de cet ensemble d’opérations coordonnées ? Il serait également intéressant d’examiner des enjeux issus du contexte social élargi affectant potentiellement aussi la division du travail qui met en œuvre les analyses. Pensons aux organismes subventionnaires qui accordent des financements selon certaines idéologies. Comment des équipes de travail affairées à l’analyse de matériaux composent-elles avec celles-ci ? Comment négocient-elles la prise de distance critique, en tant que norme de la recherche scientifique, et le respect de leurs engagements auprès des commanditaires qui s’attachent à certaines orientations ? Quelles tâches, dans la division du travail, sont plus sensibles à ce genre d’enjeux ? Bref, est-ce les exigences des partenaires affectent certaines des tâches mises en œuvre lors de la phase d’exploitation du matériau d’analyse, et si oui, en quoi ?

(b)  l’axe de la négociation des positions de savoir. Si la collaboration implique une certaine complémentarité entre collègues, jeunes chercheurs, acteurs sociaux, elle questionne d’emblée le statut accordé au savoir de chacun et la négociation des « positions de savoir » (Darré, 1999; Morrissette & Desgagné, 2009) devant l’objet d’analyse à élaborer entre des personnes qui interagissent entre elles. La question n’est pas tant que les collaborateurs engagés dans le processus analytique possèdent des savoirs différents qui doivent s’interféconder, que celle de la reconnaissance qu’ils accordent au savoir de l’autre, s’ils lui en reconnaissent un (pensons entre autres à ceux à qui l’on reconnaît moins ou peu de capital symbolique), de même que la reconnaissance de leur propre savoir. S’ils sont choisis pour participer au projet d’analyse, c’est que le chercheur reconnait qu’ils peuvent contribuer à la production de savoirs avec leur bagage biographique et professionnel, un choix qui participe d’un mouvement de démocratisation de l’expertise (Callon & al., 2001; Campenhoudt, Chaumont & Franssen, 2005). Comment se passe la négociation de leurs positions de savoir au cœur de la fabrique des analyses qualitatives, compte tenu que les partenaires ont des statuts dissymétriques ? Comment la position que chacun se négocie dans le groupe de travail impacte-elle l’engagement dans le projet commun ? Par ailleurs, au cœur des rapports de pouvoir qui se jouent nécessairement dans le travail collaboratif, qu’est-ce qui se négocie ou s’avère non négociable, dans la confrontation potentielle des savoirs disciplinaires et méthodologiques ou des savoirs experts et profanes qui occupent des positions variables dans une hiérarchie socialement située ? Et finalement, comment la négociation des positions de savoir au cœur du travail commun contraint-elle l’analyse ou l’enrichit-elle, et quelle(s) position(s) joue le chercheur dans ce jeu d’équilibre fragile, sous tensions, mais nécessaire à la production des analyses ?

(c)   l’axe des médiations construites par le chercheur. La collaboration en recherche se fait souvent à l’intersection de divers univers au sein même de la communauté scientifique ou entre la communauté scientifique et divers groupes sociaux. Pour rapprocher ces univers qui procèdent de définitions de la situation, d’enjeux et d’intérêt distincts, il faut un minimum de langage commun, de visions convergentes (Star & Griesemer, 1989). Dit autrement, il faut créer une certaine « culture de travail » (Desgagné, 1997) reposant sur des compréhensions partagées (Becker, 2006) qui permettent la mise en place d’un modus operandi – toujours à réinventer – afin que les analyses progressent pour éclairer l’objet de préoccupation mutuelle. Le chercheur joue un rôle prépondérant dans le rapprochement de ces univers, notamment par un effort de traduction du savoir théorique ou méthodologique qu’il privilégie, afin que ses collaborateurs s’en saisissent et le transforment en quelque chose de fédérateur et significatif qui permettra au projet analytique d’aboutir. Quelles médiations met-il en œuvre pour créer cette culture commune de travail, pour atténuer la barrière des possibles frontières au cours de la fabrique des analyses? Par exemple travaille-t-il à partir d’« objets frontières » (Star & Griesemer, 1989; Trompette & Vinck, 2009), c’est-à-dire d’artéfacts concrets (classifications, cartes, dessins, etc.) ou abstraits (concepts) qui favorisent l’émergence et la coordination de connaissances distribuées, suffisamment malléables pour être reconnus et utilisés par les différentes personnes impliquées dans l’analyse ? Comment s’y prend-t-il pour traduire des voix hétérogènes, les rendre accessibles en tant que ressources au service d’une compréhension du matériau d’analyse ?

(d)  l’axe de la pensée plurielle en tant que potentiel d’innovation. Le consensus n’est pas nécessaire à la collaboration en recherche (Star & Griesemer, 1989), la divergence de points de vue pouvant au contraire se révéler féconde, favoriser par exemple l’émergence de nouvelles manières d’analyser qui permettent au chercheur de sortir des sentiers qu’il connait, qu’il a maintes fois empruntés et balisés. L’implication de collègues détenteurs d’autres perspectives théoriques et privilégiant d’autres traditions méthodologiques, d’étudiants ayant été formés à d’autres sensibilités et d’acteurs sociaux ayant leurs propres façons d’analyser les phénomènes qui les concernent peut permettre en effet de (ré)inventer de nouveaux modes d’analyse pour renouveler le regard posé sur un objet d’étude. Comme l’ont montré certains chercheurs (Giroux & Marroquin, 2005; Grosjean, 2011), les discussions et récits qui nourrissent les réunions de travail ont un impact qui va bien au-delà d’un transfert de savoirs; ils sont en effet créateurs de savoirs et les interactions en favorisent la circulation, la traduction. Ainsi, comment un collectif [potentiellement hétérogène] de travail, réuni autour d’un projet commun, en vient-il à créer du « neuf », à innover au plan analytique ? Quelles fécondités originent du croisement d’une diversité de postures? En d’autres mots, en tant que dispositif relationnel qui encadre et rend possibles les interactions, que système d’attentes réciproques quant à la nature d’un projet collectif (Frame, 2013), comment l’intersubjectivité permet-elle d’enrichir une démarche analytique, d’accéder à une compréhension renouvelée de l’objet et même d’innover sur le plan méthodologique ? Quelles en sont les traces dans les activités discursives autour du matériau d’analyse ? Enfin, y a-t-il des freins ou des limites à l’innovation à plusieurs voix ?

Ces quatre axes de réflexion combinés permettront de mieux comprendre la fabrique des analyses qualitatives en la (ré)insérant dans l’ensemble de pratiques sociales qui la mettent en œuvre. Les présentateurs, par leurs contributions à ces axes, mettront en lumière des aspects de la recherche qui ne sont jamais discutés dans les manuels de méthodologie qualitative ; ils nous amèneront nécessairement à réinterroger la formation des jeunes chercheurs, afin qu’ils puissent développer les habiletés de collaboration aujourd’hui nécessaires au travail analytique, tel qu’il se fait concrètement.

Programme

Colloque de l’ARQ lors du 85e congrès de l’Acfas

Université McGill, Montréal

Mercredi 10 mai 2017

La fabrique des analyses qualitatives :  regards sur les processus de collaboration

8h30 - 8h45

Accueil

Joëlle Morrissette & Annie Malo

8h45 - 9h45

Conférence d’ouverture

Titre : La fabrique de données et d’analyses: une approche ventriloque

  • François Cooren, professeur titulaire, Département de communication Université de Montréal

9h45 - 10h15

Présentation 1

Titre : La fabrique des outils de récolte de données et d’analyse comparative internationale : un préalable nécessaire à la fabrique des analyses

Intervenants

  • France Picard, professeure titulaire, Faculté des sciences de l'Éducation, Université Laval
  • Annie Pilote, vice-doyenne aux études supérieures et à la recherche, Faculté des sciences de l'éducation, Université Laval
  • Gaële Goastellec, Attaché d'enseignement et de recherche, Institut des sciences sociales, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne
  • Michel Turcotte, étudiant au doctorat, Faculté des sciences de l'éducation, Université Laval
  • Noémie Olympio, maitresse d'enseignement, École supérieure du Professorat et de l'Éducation, Aix-Marseille université
  • Marcelline Bangali, professeure agrégée, Université Laval
  • Jonas Masdonati, professeur, Institut de psychologie, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne
  • Jérôme Rossier, professeur, Chaire de psychologie du conseil et de l'orientation, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne

10h15- 10h30

Pause

10h30 - 11h00

Présentation 2

Titre : L'analyse par questionnement analytique: comparaison de deux processus collaboratifs dans le cadre de démarches d'analyse de pratiques

  • Martin Caouette, ps.ed., Ph. D., professeur, département de psychoéducation, Université du Québec à Trois-Rivières

11h00 - 11h30

Présentation 3

Titre : « Les parents disent-ils la vérité? » : enjeux de reconnaissance des savoirs et négociation des relations de pouvoir en recherche qualitative participative

Annie Lambert, professeure adjointe, École de travail social, Faculté des lettres et sciences humaines Université de Sherbrooke

11h30 - 12h00

Présentation 4

Titre : La patiente fabrication d’une étudiante-chercheuse au doctorat au travers d’un processus de collaborations itératives avec les membres de son équipe de recherche

  • Josée Lachance, Jean-François Desbiens, doctorante, Faculté d'éducation, Université de Sherbrooke
  • Jean-François Desbiens, professeur, faculté d'éducation, Université de Sherbrooke

12h00 - 13h30

Dîner

13h30 - 14h00

Présentation 5

Titre : La fabrication d’un métier : des traductions réciproques entre recherche et milieu professionnel

  • Corinne Mérin, chercheuse associée, Laboratoire ACTé
  • Serge Thomazet, enseignant chercheur, ESPé Université de Clermont-Auvergne, membre du laboratoire ACTé
  • Jean Bélanger, professeur, UQAM

14h00 - 14h30

Présentation 6

Le développement de la collaboration entre chercheurs et praticiens dans la production de savoirs issus d’un processus analytique

  • Portelance Liliane, professeure, Département des sciences de l’éducation Université du Québec à Trois-Rivières
  • Gervais Colette, professeure associée, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal
  • Quessy Mylène, enseignante au primaire, École Madeleine-de-Verchères, Commission scolaire du Chemin-du-Roy
  • D’Amours Lise, enseignante au secondaire, École Marie-Rivier, Commission scolaire des Chênes

14h30 - 14h45

Pause

14h45 - 15h15

Présentation 7

Titre : La fabrication sociale des analyses : regards sur un projet de recherche en sociologie des sciences et des techniques

  • Florence Millerand, professeure titulaire de la Chaire de recherche sur les usages des technologies numériques et les mutations de la communication, Département de communication sociale et publique, UQAM

15h15 - 15h45

Présentation 8

Titre : Analyse des pratiques d’une équipe de chercheurs dans un processus de recherche partenariale sur le Soutien à la lecture et l’apprentissage multimodaux en français à l’école

  • Jean Bélanger, professeur, Département d’éducation et formation spécialisées, Université du Québec à Montréal
  • Sylvie Cartier, Professeure, Département de psychopédagogie et andragogie, Université de Montréal
  • Virginie Martel, Professeure, Département des sciences de l’éducation
  • Jean-François Boutin, professeur, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec à Rimouski

15h45 - 16h15

Présentation 9

Titre : Les processus de collaboration entre les acteurs : l’antichambre de la démarche d’analyse d’une recherche-action-formation

  • Sylvie Beaudoin, professeure agrégée, Faculté des sciences de l'activité physique, Université de Sherbrooke
  • Sylvain Turcotte, professeur titulaire, Faculté des sciences de l'activité physique, Université de Sherbrooke
  • Catherine Gignac, professionnelle de recherche, Faculté des sciences de l'activité physique, Université de Sherbrooke

16h15 - 16h45

Plénière

16h45

Lancement des numéros de la revue RQ (Chantal Royer)

17h00

Remise du prix Jean-Marie van der Maren + vin

17h30

CA de l’ARQ

Programme détaillé à venir - visitez la section colloque du site de l'Association de recherche qualitative : http://www.recherche-qualitative.qc.ca

Responsables

  • Joëlle Morrissette et Annie Malo (Université de Montréal)

Références

  • Becker, H. S. (2006). Les mondes de l’art (2e éd.; traduit par J. Bouniort). Paris, France: Flammarion.
  • Callon, M., Lascoumes, P. & Barthe, Y. (2001). Agir dans un monde incertain : essai sur la démocratie technique. Paris, France: Seuil.
  • Callon, M. & Latour, B. (dir.). (1990). La science telle qu’elle se fait : anthologie de la sociologie des sciences de langue anglaise. Paris, France : La Découverte.
  • Campenhoudt, L. van, Chaumont, J.-M. & Franssen, A. (2005). La méthode d’analyse en groupe : application aux phénomènes sociaux. Paris, France: Dunod.
  • Collins, H. & Pinch, T. (1993). What everyone should know about science. Cambridge, Royaume-Uni : Cambridge University Press.
  • Creswell, J. W. (2013). Qualitative inquiry and research design: Choosing among five approaches. Thousand Oaks, CA: Sage.
  • Darré, J.-P. (1977). Le grand magic savoir. Éducation permanente, 39-40, 23-41.
  • Darré, J.-P. (1999). La production de connaissances pour l’action : arguments contre le racisme de l’intelligence. Paris, France : Éditions de la Maison des sciences de l’homme et Institut national de la recherche agronomique.
  • Demazière D. & Gadéa C. (2009). Sociologie des groupes professionnels : acquis récents, nouveaux défis. Paris, France : La Découverte.
  • Denzin, N. K. & Lincoln, S. Y. (2005). Strategies of qualitative inquiry (3e éd.). Thousand Oaks, CA: Sage Handbook of Qualitative Research.
  • Denzin, N. K. & Lincoln, S. Y. (2011). The Sage handbook of qualitative research (4e éd.). Los Angeles, CA : Sage.
  • Desgagné, S. (1997). Le concept de recherche collaborative : l’idée d’un rapprochement entre chercheurs universitaires et praticiens enseignants. Revue des sciences de l’éducation, 23(2), 371-393.
  • Frame, A. (2013). Communication et interculturalité : cultures et interactions interpersonnelles. Paris, France : Lavoisier.
  • Freidson, E. (1970). Professional dominance. Chicago, Il: Aldine.
  • Giroux, N. & Marroquin, L. (2005). L’approche narrative des organisations. Revue française de gestion, 159, 15-42.
  • Grosjean, S. (2011). Actualisation et « mise en scène » de connaissances organisationnelles : ethnographie des réunions de travail. Recherches qualitatives, 30(1), 33-60. [En ligne] http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/edition_reguliere/numero30(1)/RQ_30(1)_Grosjean.pdf
  • Hughes, E. C. (1958). Men at their work. Glencoe, IL: The Free Press.
  • Larochelle, M. & Désautels, J. (2002). On peers, those « particular friends ». Research in Science Education, 32(2), 181-189.
  • Latour, B. & Woolgar, S. (1996). La vie de laboratoire : la production des faits scientifiques (traduit par M. Biezunski). Paris, France: La Découverte.
  • Menger, P.-M. (dir.). (2003). Les professions et leurs sociologies : modèles théoriques, catégorisations et évolutions. Paris, France: Éditions de la MSH.
  • Morrissette, J. & Desgagné, S. (2009). Le jeu des positions de savoir en recherche collaborative: une analyse. Recherches qualitatives, 28(2), 118-144. [En ligne] http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/edition_reguliere/numero28%282%29/morrissette%2828%292.pdf
  • Paillé, P. & Mucchielli, A. (2013). L'analyse qualitative en sciences humaines et sociales (3e éd.). Paris, France : Armand Colin.
  • Caouette, M. (dir.) (2013). Les enjeux méthodologiques des recherches participatives. Recherches qualitatives, Hors série, 13. [En ligne] http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/hors_serie/hors_serie_v13/RQ%20HS%2013%20Num%E2%80%9Aro%20complet.pdf
  • Rix, G. & Lièvre, P. (2005, septembre). Une mise en perspective de modes d’investigation de l’activité humaine. Communication présentée au 6e congrès européen de Science des systèmes, Paris, France. [En ligne] http://www.afscet.asso.fr/resSystemica/Paris05/rix.pdf
  • Star S. L. & Griesemer J. (1989). Institutionnal ecology, ‘translations’, and boundary objects: Amateurs and professionals on Berkeley’s museum of vertebrate zoologie. Social Studies of Science,19(3), 387-420.
  • Trompette, P. & Vinck, D. (dir.). (2009). Retour sur la notion d’objet-frontière. Revue d’anthropologie des connaissances, 3(1), 210.

Subjects

Places

  • Université de McGill
    Montreal, Canada

Date(s)

  • Wednesday, May 10, 2017

Keywords

  • Recherche, analyse qualitative, collaboration en recherche

Contact(s)

  • Association pour la recherche qualitative Association pour la recherche qualitative
    courriel : info [at] recherche-qualitative [dot] qc [dot] ca

Information source

  • Association pour la recherche qualitative
    courriel : info [at] recherche-qualitative [dot] qc [dot] ca

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« The construction of qualitative analysis - perspectives on processes of collaboration », Conference, symposium, Calenda, Published on Monday, March 20, 2017, https://doi.org/10.58079/x5z

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