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Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

Panorama des innovations sociales numériques

An overview of digital social innovations

Panorama sobre las innovaciones sociales digitales

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Publié le mercredi 10 mai 2017

Résumé

En dépit de leur forte contribution potentielle au changement social et environnemental, les innovations sociales numériques (ISN) restent un champ de recherche peu exploité. Le projet « Digital Social Innovation for Europe (DSI4EU) » dispose d’une liste d’ISN, les travaux de « l’économie collaborative » ou de « l’économie du partage » en parlent, certains acteurs de la société civile comme le mouvement OuiShare également, mais fort est de constater que les ISN n’ont pas encore fait l’objet d’une analyse systématique et de grande ampleur. Nous espérons que ce dossier y contribuera, par une approche comprenant trois niveaux de granularité (micro, meso, macro).

Despite their great potential to contribute to social and environmental changes, digital social innovations (DSI) remain an underresearched field. The Digital Social Innovation for Europe (DSI4EU) project provides a list of DSI, others mention them as being instrumental in the so-called “collaborative economy” or “sharing economy”, and civil society actors like OuiShare place a strong emphasis on them. However, it is clear that DSI have not yet been systematically and extensively analysed. We wish that this special issue contributes to do so, by using a three-level approach (micro, meso, macro).

A pesar de su fuerte potencial contribución al cambio social y medioambiental, las innovaciones sociales digitales (ISD) han sido poco estudiadas. El proyecto Digital Social Innovation for Europe (DSI4EU) tiene una lista de ISD desarrolladas en Europa, trabajos sobre la «economía colaborativa» o la «economía del compartir» hablan de ellas, algunas organizaciones de la sociedad civil como el movimiento OuiShare también lo hacen, pero queda claro que las ISD aún no han sido analizadas de manera sistemática y profundizada. Esperamos que este número especial contribuirá a hacerlo, a través de un enfoque que consta de tres niveles de granularidad (micro, meso, macro).

Annonce

Argumentaire

Les innovations numériques ne se contentent plus de satisfaire des besoins marchands, et s’attaquent de plus en plus à la résolution de problèmes écologiques et sociaux. Par exemple, prévue pour cartographier la violence consécutive aux élections de 2008 au Kénya, l’application Ushahidi permet d’agréger les constats de violences urbaines envoyés par les citoyens via internet ou leur téléphone portable, ce qui permet à leurs concitoyens-ennes de s’en protéger et aux autorités de les prévenir. Basée sur le même principe, l’application égyptienne Harassmap collecte les cas de harcèlement sexuel signalés sur sa plateforme, ce qui permet aux femmes d’éviter les zones dangereuses[1]. Une application similaire a été développée en France pour l’association Resonantes par la jeune entreprise nantaise Odiwi sous le nom d’App-Elles. Elle permet aux filles et femmes victimes de violences d’alerter la police et autres contacts en cas d’agression. Quant à l’application I Wheel Share, portée par une petite société par actions simplifiée (SAS) dirigée par une jeune entrepreneuse dont le frère est paraplégique, elle permet à tout un chacun de témoigner d’expériences urbaines pouvant être utiles aux personnes en situation de handicap (e.g. si l’on rencontre un bâtiment public non accessible, ou au contraire un établissement public ou privé bien équipé pour les personnes à mobilité réduite). Deux derniers exemples impliquant l’utilisation d’un équipement numérique spécifique (autre qu’un smartphone e.g.) : le KoomBook tout d’abord. Créé par l’association Bibliothèques Sans Frontières, c’est un boitier électronique générant un hotspot wifi qui permet de fournir de nombreuses ressources pédagogiques aux personnes privées d’accès à internet. Ensuite, le capteur développé par la SAS Plume Labs permet de connaitre en temps réel la pollution de l’air environnante, d’en communiquer les informations à la communauté, de choisir le trajet le moins pollué possible ou la meilleure heure de la journée pour aérer son domicile.

Ces quelques exemples d’innovations sociales numériques (ISN) parmi des centaines d’autres ont une caractéristique commune : toutes ces innovations ont un objectif social et/ou écologique. En revanche, les technologies qu’elles mobilisent varient d’un cas à l’autre (logiciels, équipements), tout comme leurs mécanismes de fonctionnement (algorithme de mise en contact, plateformes de collecte et de diffusion d’informations et d’alerte, …). Les modèles économiques et les organisations qui les portent sont aussi multiples (but lucratif ou non, société par actions ou coopérative, etc.).

En dépit de leur forte contribution potentielle au changement social et environnemental, les ISN restent un champ de recherche peu exploité. Le projet DSI4EU dispose d’une liste d’ISN, les travaux de « l’économie collaborative » ou de « l’économie du partage » en parlent, certains acteurs de la société civile comme le mouvement OuiShare également, mais fort est de constater que les ISN n’ont pas encore fait l’objet d’une analyse systématique et de grande ampleur. Nous espérons que ce dossier y contribuera, par une approche comprenant trois niveaux de granularité (micro, meso, macro).

Au niveau de l’innovation elle-même (micro), nous proposons par exemple d’explorer comment les ISN parviennent à émerger et comment elles fonctionnent (pratiques, routines, gestion des connaissances, entrepreneur-e-s, …). Au niveau intermédiaire (meso), nous attendons des contributions sur les mécanismes de financement des ISN, sur les forces de marché en présence (concurrents dominants, …), sur les politiques publiques soutenant et encadrant les ISN (e.g. pour limiter les risques en matière de vie privée ou de dommages écologiques), sur les coalitions d’acteurs utilisant les ISN ou touchées par leurs effets (e.g. en matière de rapports de pouvoir), etc. Enfin, au niveau macrosocial on pourra se poser la question des valeurs motivant les créateurs des ISN et leurs utilisateurs (intérêt particulier ? altruisme ? …), du rôle des chocs macroéconomiques sur l’émergence des ISN (e.g. après la crise financière nombre d’étudiant-e-s d’écoles de management ont opté pour des carrières dans le secteur de l’économie sociale et solidaire), ou de la capacité des ISN à contribuer à une transformation systémique de nos sociétés (e.g. en matière de satisfaction des besoins ou de gouvernance).

Outre des articles académiques ayant vocation à être publiés dans le dossier « Panorama des innovations sociales numériques » après évaluation en double aveugle, nous accueillons des articles d’auteur-e-s non académiques qui pourront être publiés dans la rubrique « Libres Propos » ou « Repères » (contributions plus courtes ou entretiens avec des acteurs du sujet traité non soumis à l’évaluation académique). Nous encourageons fortement l’envoi d’articles de jeunes collègues qui bénéficieront, outre l’évaluation en double aveugle, de remarques constructives de la part des chercheurs confirmés membres du comité rédaction et du conseil scientifique de Terminal.

Nous proposons à titre indicatif quelques questions auxquelles pourraient répondre les articles du numéro (liste non exhaustive) :

  • Comment définir les innovations sociales numériques ?
  • Quel est le profil des innovateurs d’ISN ? (formation, compétences, localisation, valeurs, différences avec les autres innovateurs, …)
  • Quels sont les modèles d’affaires retenus par les organisations à l’origine des ISN et leurs principales sources de financement ? (forfait, vente de produits, publicité, gratuité, subvention, …)
  • Quelles sont les pratiques de conception utilisées pour générer les ISN ? (innovation ouverte, écoconception (cf. le Fairphone), privacy by design, ethical design, …)
  • Quelles sont les barrières à l’innovation sociale numérique ?
  • Comment les pouvoirs publics peuvent-ils soutenir les ISN ? (subventions, incubateurs, programmes de recherche et de formation, …)
  • Quelles sont les limites sociales et écologiques des ISN ? (conditions de production, risques pour la vie privée, pollutions, effets rebond, …)
  • Comment les relations de pouvoir entre acteurs socioéconomiques sont-elles affectées par les ISN ?
  • Quelles sont les conséquences de la diffusion des ISN pour les acteurs en place ? (smart cities, monitoring de l’environnement, éducation à l’environnement et au développement durable, santé, lutte contre la pauvreté, vie politique, …)
  • Nouveaux rapports entre gouvernants et gouvernés : quel rôle pour les CivicTech ?
  • Quels rôles jouent les ISN dans l’économie collaborative et l’économie du partage ?
  • Comment notre capacité à protéger les communs évolue-t-elle grâce aux ISN ?
  • Comment les ISN sont-elles intégrées aux stratégies RSE des grands groupes ?
  • Les ISN favorisent-elles l’économie circulaire et/ou la relocalisation de la production et de la consommation ?
  • Dans quelle mesure les ISN favorisent-elles une réduction des impacts écologiques des sociétés humaines ?
  • Quels liens entre chercheurs et praticiens de l’ISN ? Entre entreprises et associations parties prenantes des ISN ?
  • Quelles questions de recherche nouvelles peuvent émerger de l’étude des ISN ?

Calendrier et modalités de soumission

Envoi des propositions d’articles (2 pages maximum) à innovations-sociales-numeriques[at]mlistes.telecom-bretagne.eu :

30 septembre 2017

  • Réponse d’acceptation ou de rejet des propositions : 10 octobre 2017 
  • Envoi des articles complets pour évaluation 31 décembre 2017 
  • Envoi des commentaires des évaluateurs aux auteur-e-s : 28 février 2018 :
  • Envoi des articles finaux : 31 mars 2018
  • Publication des articles en ligne : 30 avril 2018

Format des articles

  • 40 000 caractères espaces compris (voir les consignes aux auteurs).
  • Nous acceptons les articles écrits en français, mais aussi en anglais et espagnol (qui seront traduits en français avant publication).

Coordinateurs

[1] Source : Banque Mondiale (2014), Rapport sur le développement dans le monde, p. 153.

Argument

Digital innovations are no longer used to satisfy mere market needs, they are increasingly used to address social and ecological issues. For example, the Ushahidi application, designed to map violent acts following the 2008 elections in Kenya, aggregates and diffuses information collected by citizens about urban violence, which enables citizens and local authorities to take precautionary measures. Along similar lines, the Egyptian application Harassmap collects cases of sexual harassment reported on its platform, which allows women to avoid dangerous areas1. A similar application was developed in France under the name of App-Elles. It enables girls and women who are victims of an assault to alert the police and other contacts. As for the I Wheel Share application, it facilitates the collection and diffusion of information about urban (positive and negative) experiences that may be useful to disabled people. Two last examples involve the use of a digital hardware (other than a smartphone). First the KoomBook, created by the NGO Librarians Without Borders, is an electronic box using a wifi hotspot to provide key educational resources to people deprived of Internet access. Second, the portable sensor developed by the Plume Labs company, which can be used as a key holder, measures local air pollution in real time and communicates the data to the community.

The above examples of digital social innovations (DSI) underline the common characteristic of DSI: they all have a clear social and/or ecological objective. On the other hand, their underlying technologies can differ (software, hardware), as well as their functioning mechanisms (connecting algorithm, information collection & diffusion platform, ...). The economic models used to develop DSI and their supportive organisations can also differ (for profit or non for profit, stock corporation or cooperative, etc.).

Despite their great potential to contribute to social and environmental changes, DSI remain an underresearched field. The DSI4EU project provides a list of DSI, others mention them as being instrumental in the so-called “collaborative economy” or “sharing economy”, and civil society actors like OuiShare place a strong emphasis on them. However, it is clear that DSI have not yet been systematically and extensively analysed. We wish that this special issue contributes to do so, by using a three-level approach (micro, meso, macro).

At the level of the innovation itself (micro), we suggest for example to explore how DSI emerge and function (practices, routines, knowledge management, entrepreneurs, ...). At the intermediate level (meso), we expect contributions about funding mechanisms, market forces, supportive and regulatory public policies, or about coalitions of actors using DSI or affected by them. And at the macrosocial level, proposals could for example explore the values motivating DSI innovators and users (self interest, altruism ...), the role of macro-level shocks (economic, social, ecological) on the emergence of DSI, or the ability of DSI to contribute to the systemic transformation of human societies.

In addition to the academic articles to be published in this special issue, we welcome contributions from non-academic authors that will appear in a separate section called “Libres Propos” or “Repères”, which are not subjected to peer-review evaluation. We strongly encourage contributions by junior colleagues, whose work will greatly benefit from peer-review comments as well as from remarks from senior researchers members of the editorial board and of the scientific committee of Terminal.

We suggest below a few questions that could be addressed by the contributors:

  • How can we define digital social innovations?
  • What is the profile of DSI innovators?
  • What are the business models used by the organisations developing DSI?
  • What are the design practices used to generate DSI? (open innovation, eco-design, privacy by design, ethical design, ...)
  • What are the barriers to digital social innovation?
  • How can governments support DSI?
  • What are the social and ecological limits of DSI?
  • How are power relations between socio-economic actors affected by DSI?
  • What are the consequences of the diffusion of DSI on incumbent actors of specific sectors? (smart cities, environmental monitoring, environmental and sustainable development education, health, poverty alleviation, political life, etc.)
  • New relationships between rulers and governed: what role for CivicTech?
  • What roles do DSI play in the collaborative economy and the sharing economy?
  • Is our capacity to protect commons changed by DSI?
  • How are DSI integrated into the CSR strategies of large firms?
  • Do DSI promote a circular economy and/or the relocation of production and consumption?
  • To what extent do DSI promote a reduction of the ecological impacts of human societies?
  • Are there collaborations between researchers and practitioners around DSI? Between for profit and non for profit organisations?
  • Which new research questions can emerge from DSI studies?

Calendar and submission guidelines

Submission of contribution abstracts (max. 2 pages) to innovations-sociales-numeriques[at]mlistes.telecom-bretagne.eu:

30 September 2017

  • Response to authors: 10 October 2017
  • Sending of complete articles for peer-review: 31 December 2017
  • Sending of reviewers’ comments to authors: 28 February 2018
  • Submission of final articles: 31 March 2018
  • Publishing of articles online: 30 April 2018

Format

40,000 characters including spaces (cf. Guide for authors).

We accept articles written in French, but also in English and in Spanish (they will be translated into French prior to publication).

Coordinators

The coordinators of this special issue are: Cédric Gossart, Nicolas Jullien, David Massé, Müge Özman.

Argumentos

Las innovaciones digitales ya no se conforman con satisfacer las demandas del mercado, pero aportan soluciones a problemas medioambientales y sociales. Por ejemplo, diseñada para mapear la violencia posterior a las elecciones de 2008 en Kenia, la aplicación Ushahidi agrega datos sobre actos de violencia urbana gracias a observaciones enviadas por ciudadanos a través del Internet o de teléfonos móviles. Basada en el mismo principio, Harassmap permite a mujeres evitar zonas peligrosas donde podrían ser victimas de acoso sexual1. Una aplicación similar fue desarrollada en Francia (App-Elles), y permite que niñas y mujeres víctimas de violencia alerten la policía y otros contactos en caso de agresión. En cuanto a la aplicación I Wheel Share, permite a cualquiera persona testificar de experiencias urbanas que pueden ser útiles para personas discapacitadas. Dos últimos ejemplos implican el uso de un material informático (distinto de un teléfono móvil). El KoomBook es una caja electrónica que genera un punto de acceso wifi que proporciona muchos recursos educativos en lugares donde no hay acceso al Internet. En cuanto al sensor desarrollado por la empresa privada Plume Labs, permite conocer en tiempo real la contaminación del aire circundante.

Estos ejemplos de innovaciones sociales digitales (ISD) tienen una característica común: todos tienen un propósito social y/o medioambiental. Sin embargo, las tecnologías que movilizan varían de un caso a otro (software o hardware), así como sus mecanismos de funcionamiento (poner en contacto, recoger y difundir información, alertar, ...). Los modelos económicos y las organizaciones que los llevan también son múltiples (con fines de lucro o no, corporación o cooperativa, etc.).

A pesar de su fuerte potencial contribución al cambio social y medioambiental, las ISD han sido poco estudiadas. El proyecto DSI4EU tiene una lista de ISD desarrolladas en Europa, trabajos sobre la “economía colaborativa” o la “economía del compartir” hablan de ellas, algunas organizaciones de la sociedad civil como el movimiento OuiShare también lo hacen, pero queda claro que las ISD aún no han sido analizadas de manera sistemática y profundizada. Esperamos que este número especial contribuirá a hacerlo, a través de un enfoque que consta de tres niveles de granularidad (micro, meso, macro).

En cuanto a las innovaciones (micro), las propuestas podrían explorar cómo generar ISD y explicar como funcionan (prácticas, rutinas, gestión del conocimiento, empresari@s, ...). A nivel intermedio (meso), por ejemplo se podrían investigar los mecanismos de financiación de las ISD, las fuerzas del mercado (competidores dominantes, ...), las políticas públicas de apoyo y de regulación, las coaliciones de actores, etc. Por último, a nivel macro se podrían explorar la cuestión de los valores que motivan los creadores y usuarios de ISD, el papel de los choques macroeconómicos/sociales/ecológicos sobre la aparición de ISD, o la capacidad de las ISD a contribuir a una transformación sistémica de nuestras sociedades.

Además de artículos académicos destinados a ser publicados en este número especial, artículos de autores que no son académicos son bienvenidos. Serán publicados en la parte “Libres Propos” o “Repères” (contribuciones más cortas o entrevistas con actores), pero no se beneficiarán de la evaluación con doble ciego. Se recomiendan el envío de artículos de joven colegas, que se beneficiaran de la evaluación con doble ciego y de comentarios constructivos por parte de investigadores experimentados miembros del comité de redacción y del consejo científico de Terminal.

Ofrecemos algunas preguntas indicativas que podrían ser discutidas en los artículos de este número:

  • ¿Cómo definir la innovación social digital?
  • ¿Cuál es el perfil del innovador de ISD? (formación, habilidades, ubicación, valores, diferencias con otros innovadores, ...)
  • ¿Cuáles son los modelos de negocio utilizados por las organizaciones detrás de las ISD y sus fuentes de financiación?
  • ¿Cuáles son las prácticas de diseño utilizadas para generar ISD? (innovación abierta, diseño ecológico/ético, ...)
  • ¿Cuáles son las barreras a la innovación social digital?
  • ¿Cómo los gobiernos pueden apoyar a las ISD?
  • ¿Cuáles son los límites sociales y ecológicos de las ISD?
  • ¿Cómo las ISD afectan las relaciones de poder entre actores socioeconómicos?
  • ¿Cuáles son las consecuencias de la difusión de las ISD sobre los titulares de varios sectores?
  • Nuevas relaciones entre gobernantes y gobernados: ¿qué papel para las CivicTech?
  • ¿Qué papel tienen las ISD en la economía de colaboración y en la economía del compartir?
  • ¿Cómo se integran las ISD en las estrategias de RSC de grandes empresas?
  • ¿Las ISD promueven la economía circular y/o la relocalización de la producción y del consumo?
  • ¿Las ISD están a favor de una reducción de los impactos medioambientales de las sociedades humanas?
  • ¿Qué vínculos entre investigadores y profesionales de la ISD? ¿Entre empresas y asociaciones?
  • ¿Qué nuevas preguntas de investigación pueden surgir del estudio de las ISD?

Calendario

Envío de las propuestas (2 páginas como máximo) a innovations-sociales-numeriques[at]mlistes.telecom-bretagne.eu

30 de septiembre 2017

  • Respuesta a los autores : 10 de octubre 2017
  • Envió de los artículos finalizados para evaluación : 31 de diciembre 2017
  • Envío de los comentarios a los autores : 28 de febrero 2018
  • Envío de artículos finales : 31 de marzo 2018
  • Publicación de los artículos : 30 de abril 2018

Formato

40.000 caracteres con espacios (cf. consignes aux auteurs).

Se aceptan artículos escritos en francés, pero también en inglés y en español (traducción al francés antes de ser publicados).

Coordinadores 

Los coordinadores de este número especial son: Cédric Gossart, Nicolas Jullien, David Massé, Müge Özman.


Dates

  • samedi 30 septembre 2017

Fichiers attachés

Mots-clés

  • innovation sociale numérique, TIC, digital, économie collaborative

Contacts

  • Cédric Gossart
    courriel : cedric [dot] gossart [at] imt-bs [dot] eu

Source de l'information

  • Cédric Gossart
    courriel : cedric [dot] gossart [at] imt-bs [dot] eu

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Panorama des innovations sociales numériques », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 10 mai 2017, https://doi.org/10.58079/xlm

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