Landscape and didactics - Projets de Paysage journal issue 18
Paysage et didactique
Revue « Projets de paysage » n° 18
Published on Tuesday, June 27, 2017
Abstract
En Europe, les structures, les démarches, les situations relatives à la formation et à l’éducation au paysage sont diverses, nombreuses et parfois anciennes. Parallèlement, les démarches participatives se multiplient, des dispositifs sont inventés, expérimentés, critiqués, et cette évolution questionne les formations aux démarches et aux métiers du paysage et de la médiation paysagère. Enfin, on observe la récurrence des controverses publiques qui mettent en débat le paysage et son devenir, que celui-ci soit l’enjeu même de la controverse ou qu’il intervienne comme argument. Le prochain numéro de la revue Projets de paysage s’appuie sur ces constats pour proposer une réflexion sur l’éducation au paysage, en optant pour un regard didactique : une analyse critique, distancée, réflexive sur les pratiques d’enseignement et la construction des savoirs.
Announcement
Coordination
- Hervé Davodeau (Agrocampus Ouest centre d'Angers, UMR ESO)
- Monique Toublanc (École nationale supérieure de paysage de Versailles, Larep)
Argumentaire
En Europe, les structures, les démarches, les situations relatives à la formation et à l’éducation au paysage sont diverses, nombreuses et parfois anciennes. En 2000, la Convention européenne du paysage en prône le développement à tous les niveaux : « Chaque partie s'engage à accroître la sensibilisation de la société civile […] à la valeur des paysages, à leur rôle et à leur transformation… Elle s’engage à promouvoir la formation de spécialistes […] ; des programmes pluridisciplinaires de formation […], destinés aux professionnels […] et aux associations concernés ; des enseignements scolaire et universitaire abordant, dans les disciplines intéressées, les valeurs attachées au paysage et les questions relatives à sa protection, à sa gestion et à son aménagement. » Ce texte a-t-il incité, aidé, soutenu le développement de la didactique du paysage en Europe ?
Parallèlement, les démarches participatives se multiplient, des dispositifs sont inventés, expérimentés, critiqués, et cette évolution questionne les formations aux démarches et aux métiers du paysage et de la médiation paysagère. Enfin, on observe la récurrence des controverses publiques qui mettent en débat le paysage et son devenir, que celui-ci soit l’enjeu même de la controverse ou qu’il intervienne comme argument. À cet égard, certains enseignants ou chercheurs s’interrogent plus spécifiquement sur les potentialités pédagogiques des situations de controverse paysagère présentées comme une amorce, un support de nature à favoriser, à fonder des apprentissages individuels et collectifs1.
Le prochain numéro de la revue Projets de paysage s’appuie sur ces constats pour proposer une réflexion sur l’éducation au paysage, en optant pour un regard didactique : une analyse critique, distancée, réflexive sur les pratiques d’enseignement et la construction des savoirs.
Si la littérature sur l’enseignement du paysage est fournie, elle se disperse actuellement entre des univers éducatifs éclatés, formels (écoles, universités…) ou non formels (éducation à l’environnement). Dans le champ formel, les publications de didactique prenant le paysage comme objet d’enseignement scolaire, en primaire et en secondaire (Partoune, 2004a, 2004b ; Thémines, 2008 ; Vergnolle-Mainar et al., 2012, 2014) sont les plus nombreuses ; le secteur de formation des paysagistes est également représenté avec des contributions portant sur la pédagogie de ces formations (Auricoste et al., 2004) ou sur l’enseignement des méthodes et des théories du projet de paysage (Corajoud, 2010 ; Laffage et Nussaume, 2009) ; quelques travaux s’intéressent à des expériences dans des filières spécifiques comme l’enseignement agricole (Toublanc, 2004). Dans le champ non formel, de très nombreux écrits portant sur des expériences de sensibilisation ou de médiation sont disponibles.
L’éclatement des publications reflète la dispersion des actions mais aussi la relative étanchéité entre les didactiques scolaires et les autres types de démarches de transmission. Certes, il existe bien des situations de collaboration où l’école s’ouvre sur d’autres lieux d’apprentissage - les musées, des associations environnementales, des parcs naturels ou diverses institutions de gestion et de préservation de patrimoines naturels… - avec, en retour, la publication par ces institutions ou associations d’ouvrages de vulgarisation ou de conseils à destination de collectivités territoriales, de catégories professionnelles, des écoles ou du grand public2 mais ces croisements, transferts, circulations ont finalement fait peu l’objet de publications.
Dans ce paysage éditorial actuel qui n’épuise pas, loin de là, la thématique de la didactique du paysage, les propositions devront répondre au moins à l’un des trois questionnements ci-dessous :
- Enseignements, éducation et paysage : quelles expériences, innovations, contraintes, résistances ?
- Circulation et hybridation des savoirs sur et par le paysage dans la pédagogie.
- Le paysage et la formation du (futur) citoyen, quels enjeux didactiques ?
Enseignement, éducation et paysage : quelles expériences, innovations, contraintes, résistances ?
Nous proposons de confronter des questionnements didactiques, des pratiques pédagogiques, des dispositifs et des outils en croisant des contextes, des situations et des publics divers qui utilisent le paysage, les uns pour aborder d’autres thématiques, les autres comme finalité et objet central. Que peut-on partager autour du paysage, grâce à lui ? Il s’agit avant tout de porter un regard réflexif et critique sur l’enseignement scolaire et universitaire, mais aussi sur la formation hors institutions d’enseignement en interrogeant le potentiel didactique du paysage ; d’opérer un retour critique sur les expériences, réussites, échecs, perspectives.
- Sont notamment attendus des retours critiques sur les méthodes et les dispositifs : Comment, quand et avec quoi enseigner le paysage ? Que se joue-t-il en matière d’innovation, de résistance, d’héritages ? Quels sont les freins, les obstacles, les conflits, les inerties vis-à-vis d’un renouvellement des pratiques, dans les différents contextes ? Les pédagogies du paysage sont-elles le dernier refuge de la géographie « classique », descriptive et non problématisée ?
- Où en est le paysage dans les programmes de l’enseignement primaire et secondaire en Europe ? Quelles conceptions du paysage sous-tendent quels contenus ? Le paysage est-il revisité par l’éducation au développement durable ?
- Comment est pensée la formation aux outils conceptuels d’un côté, aux dispositifs techniques de l’autre ? Y a-t-il une spécificité liée à l’objet ? Dessin, carte, photographie, image animée, maquette, récit, SIG, paysage virtuel, jeu de rôles etc. : outils usés, innovants, performants, manquants ? Certains d’entre eux sont-ils de nature à favoriser la construction et la circulation des savoirs, à identifier les modes et les étapes de la négociation ?
- Le terrain est une préoccupation centrale et les mises en situation sont au cœur des dispositifs : qu’apporte le contact direct in situ, quelle est la place des perceptions, de la découverte, du ressenti ? Comment concevoir et accompagner le rapport au terrain, à tous les âges ? Comment organiser le retour du terrain, la collecte de traces, comment emporter le terrain avec soi ? Qu’en est-il des outils virtuels de visualisation ? Comment faire du paysage un outil de problématisation ?
- La pédagogie de l’atelier de projet : quel regard réflexif porter sur cette pédagogie ? Que recouvre cette appellation en matière de démarches et de postures (rapports apprenant/formateur…) ? Quels modes d’évaluation et renouvellement de ceux-ci ?
- Il n’est pas rare d’associer différentes modalités de projet : urbain, de paysage, de territoire, etc. Distingue-t-on alors plusieurs pédagogies du projet ? Si oui, quelles en sont les spécificités respectives ? Comment se tissent les apports de connaissances « fondamentales » avec les pratiques d’apprentissage du projet ?
- La situation de controverse paysagère est parfois conçue comme un objet d’enseignement : que permet-elle et comment ? Est-elle porteuse d’innovations ? Quels exemples choisir et pourquoi ? Elle peut aussi être conçue comme dispositif de mise en débat dans la classe : que permet-elle ? La controverse incite-t-elle, oblige-t-elle à repenser la posture de l’enseignant et la relation pédagogique ? Quelles formes de retour critique sur des expériences : déconstruction, débat organisé, jeu de rôles, etc. ? Quels dispositifs didactiques concevoir pour quels objectifs d’apprentissage ?
Circulation et hybridation des savoirs sur et par le paysage dans la pédagogie
Concept historique de la géographie (Robic et al., 2011), un temps contesté comme objet scientifique mais jamais complètement abandonné au plan didactique, le paysage est aujourd’hui réactivé sous de nouveaux angles et pris en charge par de multiples disciplines. Vecteur d’une « science diagonale » (Bertrand, 1968), voire d’une « indiscipline » (Legay, 1986 ; Barrué-Pastor, 1992), le payasage se prête au dialogue interdisciplinaire et même au dépassement du clivage entre les champs scientifiques et artistiques. Il est également l’objet de savoirs « profanes » plus ou moins informés par les connaissances scientifiques et les modèles esthétiques. Comment sont articulés les différents savoirs et sensibilités à propos du paysage en situation pédagogique, formelle et non formelle ? Le paysage est-il utilisé comme outil pour croiser les regards ? Une attention particulière sera portée aux échanges et collaborations, aux transversalités, aux croisements permis par le paysage ; aux obstacles et limites que les formateurs rencontrent (Bonin et al., 2015) ; aux modalités d’hybridation des approches qu’ils promeuvent. La question de la circulation des savoirs (Toublanc, 2009) et de leur hybridation sera appréhendée du point de vue des pratiques d’enseignement et d’apprentissage.
- Le projet de paysage est-il véritablement un réceptacle pour croiser les disciplines et les savoirs (Blandin et al., 2010) ?
- Comment est pensée la place de la créativité, de l’imagination, de l’art ? Comment sont-ils mis en œuvre et quel recours dans la pédagogie au paysage ? Comment le dialogue art-science est-il conçu, mis en scène et reçu ? Y a-t-il juxtaposition ou recherche d’un dialogue entre les formateurs en charge de ces différents champs de connaissance ? Qu’en disent les apprenants ? Y a-t-il des situations d’apprentissage, des concepts, des outils, des lieux plus favorables que d’autres à l’hybridation des savoirs ?
- La controverse paysagère, par son déploiement dans l’espace public, par les débats, les productions discursives ou iconiques qu’elle suscite, par les démarches de médiation, favorise-t-elle des apprentissages informels tant pour les habitants que pour les acteurs institutionnels et professionnels qui s’y trouvent confrontés ?
- La présence de référentiels pédagogiques pour certaines professions conduit-elle à coordonner, à renouveler, à réformer les métiers ? Comment permettre et faire vivre l’interdisciplinarité, l’articulation entre enseignants-chercheurs et praticiens ? Entre formations et acteurs des territoires ?
- Qu’en est-il de la conception, du montage et des réformes des formations ? Quel peut être le rôle de la recherche ? Quels statuts et mobilisations des savoirs dans les situations de formation ? Quelles circulations ?
- Quels sont les apports des « autres » acteurs non formateurs (milieux associatifs, milieux artistiques, chargés de mission, acteurs territoriaux, etc.) ? Ils utilisent le paysage dans leurs pratiques professionnelles, développent des boîtes à outils, expérimentent, adaptent, inventent, observent et construisent un savoir sur et avec le paysage. Peuvent-ils jouer un rôle et lequel ? Sensibilisation, formation, émulation, transmission… ? Sont-ils partenaires, initiateurs, perturbateurs ? Peut-on (et comment) capitaliser une analyse réflexive sur sa propre pédagogie ?
Ces différents points seront appréhendés du point de vue des processus d’apprentissage et des pratiques d’enseignement.
Le paysage et la formation du (futur) citoyen, quels enjeux didactiques ?
L’objectif est aussi de questionner les conséquences et les effets d’une approche politique du paysage sur les formations, les pratiques pédagogiques et la réflexion didactique. La diffusion de démarches participatives autour du paysage, le foisonnement des procédés de médiation qui expérimentent d’autres modalités d’interaction avec les habitants de tous âges, les usagers, les citoyens, tout cela questionne les métiers et les formations, les situations d’enseignement et d’apprentissage, à l‘école mais aussi en dehors (Bertrand et Briffaud, 2011 ; Bichindaritz, 2006 ; Michelin, 2004 ; Michelin et Joliveau, 2005). Pour bien s’inscrire dans ce numéro thématique, l’objectif est de relire ces démarches selon un angle didactique. À partir d’une analyse réflexive et critique de pratiques et d’expériences (en classe, sur le terrain), il s’agit de questionner leur histoire, leur généalogie, les enjeux soulevés, d’expliciter les fondements épistémologiques et les finalités éducatives, mais aussi de se projeter dans l’avenir. Les participants sont invités à réexaminer ces démarches au filtre des questions vives de société - incertitude, durabilité, mobilités, diffusion du numérique, de la simulation ou du virtuel… - qui transforment notre rapport au monde. Comment ces évolutions se traduisent-elles en matière d’apprentissages (Davodeau, 2012) ?
- La Convention européenne du paysage (CEP) qui intègre les questions de formation, d’éducation et de sensibilisation a-t-elle été un moteur pour une approche politique du paysage ? Comment se traduit-elle dans les systèmes éducatifs ? À l’échelon national, les politiques publiques mises en œuvre ont-elles contribué à modifier les formations et les pratiques pédagogiques ? Propose-t-elles un véritable changement de paradigme pour l’enseignement (Briffaud, 2014) ?
- Le paysage peut-il être un outil de formation citoyenne : quels apprentissages, quelles finalités ? De quelle citoyenneté s’agit-il ? Les enjeux sociétaux, environnementaux sont-ils traduits, et de quelles manières, dans les enseignements ? Quelles formes cela prend-il dans la classe, dans le groupe ? Ces finalités citoyennes sont-elles en concurrence avec d’autres finalités, d’autres priorités (la biodiversité, l’environnement, la durabilité, les transitions) ou y a-t-il convergence ?
- Le paysage est-il un levier pour former à la participation et à la médiation ? Former à devenir un citoyen actif consiste-t-il à en faire un promoteur de la participation, un animateur des démarches participatives ? Comment enseigner aussi les obstacles, les limites, les dérives de la participation ? Le retour critique sur des expériences, des réussites, des échecs a-t-il une place dans la formation ?
- Enseigner, débattre des valeurs à travers le paysage, est-ce possible ? Est-ce souhaitable ? Quels statuts du paysage - ressource, patrimoine, identité, bien commun…- sont-ils mis en avant, pour qui et pourquoi ? Que signifie l’expression « culture (partagée) du paysage » ? Par qui ? Pour quoi faire ? Peut-on penser un « socle commun » citoyen en matière du paysage, et son interrelation avec des cultures professionnelles du paysage différenciées et parfois concurrentes ?
- L’approche sensorielle, subjective, émotive du paysage est-elle une ressource ou un obstacle aux apprentissages ? Comment articuler le sensible et le politique (Grout, 2012) ?
- Les dessous du paysage : y a-t-il des impensés, des angles morts dans l’enseignement du paysage ? Qu’en est-il des pièges ? Comment prendre en compte les instrumentalisations idéologiques ? Les interprétations identitaires à des fins politiques sont-elles appréhendées dans les stratégies pédagogiques ?
- La controverse paysagère est souvent considérée comme un objet d’enseignement permettant une approche politique du paysage et une mise en situation de débat (Cefaï et Trom, 2001 ; Kirat et Torre, 2008). Qu’en est-il de ce postulat ? À partir de situations pédagogiques construites autour de controverses paysagères (comme amorce ou comme support), il s’agit d’interroger la valeur de celles-ci comme ouverture à une éducation au politique : i.e. la compréhension des systèmes d‘acteurs, des stratégies et des jeux de pouvoir, des discours, des mots et des images, réflexion sur les conditions d’exercice de la démocratie… Qu’apporte le débat sur et par le paysage en matière d’apprentissages collectifs ? Comment former le futur citoyen au « jeu » politique et comment former le futur professionnel à l’interaction avec le monde politique ?
Modalités de soumission
La revue Projets de paysage a mis en place une nouvelle rubrique dont l’objectif est de réunir des textes considérés comme non scientifiques (notes, récits, témoignages, descriptions, entretiens, comptes rendus, etc.). Ceux-ci doivent répondre à la thématique du dossier et proposer des matériaux susceptibles d’être ultérieurement mobilisés pour une réflexion plus poussée. Cette nouvelle rubrique offre donc la possibilité de diffuser des écrits, moins conventionnels et plus personnels, sur le thème du paysage et de la didactique. Ils devront être inscrits dans un format court (15 000 à 30 000 signes maximum).
Les auteurs devront préciser si leur proposition est présentée pour le dossier thématique ou pour la rubrique « Matières premières ».
Calendrier et calibrage : quelques précisions
Un résumé de 2 pages (soit environ 6 000 signes), comprenant une bibliographie indicative, 5 mots-clés et la mention du champ disciplinaire, devra être envoyé
le lundi 11 septembre 2017 au plus tard
à Emmanuelle Passerieux-Gibert : emma.passerieux@editographie.com ;
une sélection sera faite à partir de ces résumés et la commande des textes aux auteurs sera envoyée le lundi 25 septembre 2017 ;
les textes devront impérativement être envoyésle lundi 22 janvier 2018 au plus tard à Emmanuelle Passerieux-Gibert : emma.passerieux@editographie.com ; et non le 15 janvier 2017 !
- calibrage impératif des textes pour le dossier thématique : entre 30 000 et 50 000 signes, espaces, notes, résumé, mots-clés et bibliographies compris. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;
- calibrage impératif des textes pour la rubrique « Matières premières » : entre 15 000 et 30 000 signes, espaces, notes, résumés, mots-clés et bibliographies compris. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;
- pour la présentation des textes et les consignes à suivre, veuillez impérativement consulter le site Internet de la revue à l'adresse suivante : http://www.projetsdepaysage.fr/fr/conseils_aux_auteurs.
Directeur de publication
Vincent Piveteau
Comité de rédaction
- Sabine Bouché-Pillon, maître de conférences en écologie urbaine à l'École de la nature et du paysage de Blois, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS - université de Tours)
- Nathalie Carcaud, professeure de géographie à Agrocampus Ouest, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
- Bernard Davasse, géographe, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, Passages-UMR 5319 CNRS
- Hervé Davodeau, géographe, enseignant-chercheur, maître de conférences, à Agrocampus Ouest centre d'Angers, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
- Sabine Ehrmann, artiste, docteur en esthétique, enseignante à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ENSAPL), chercheuse du Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
- Catherine Grout, professeure en esthétique, HDR, École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, chercheuse au Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
- Dominique Henry, paysagiste, docteur en géographie-aménagement, maître assistant associé à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, Passages-UMR 5319 CNRS
- Yves Petit-Berghem, professeur au département d'écologie, École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
- Sylvie Servain, géographe, maître de conférences HDR à l'École de la nature et du paysage, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS-université de Tours)
- Monique Toublanc, sociologue, ingénieur paysagiste, maître de conférences à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
Comité scientifique
- Sylvie Brosseau, architecte-chercheur, université Waseda à Tokyo
- Serge Briffaud, historien, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, chercheur à Passages-UMR 5319 du CNRS
- Béatrice Collignon, géographe, professeure à l'université de Bordeaux-Montaigne, directrice de l’UMR Passages 5319
- Gérald Domon, géographe, école d'architecture de paysage, université de Montréal
- Pierre Donadieu, professeur émérite en sciences du paysage à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille
- Georges Farhat, architecte, historien des jardins et du paysage, Associate Professor, université de Toronto et membre fondateur du Laboratoire de l'école d'architecture de Versailles (Léav)
- Viviana Ferrario, architecte, enseignante-chercheuse à l'université IUAV de Venise
- Marina Frolova, géographe, professeure au département de géographie régionale et physique, faculté de philosophie et de lettres, université de Grenade
- Josefina Gómez Mendoza, professeur émérite de géographie à l'université autonome de Madrid
- André Guillerme, professeur d'histoire des techniques au Conservatoire national des arts et métiers à Paris
- Fabienne Joliet, géographe, professeure à l'Institut national de l'horticulture et du paysage à Angers (Agrocampus-Ouest)
- Laurent Matthey, géographe, professeur assistant, département de géographie et environnement de l'université de Genève
- Francesca Mazzino, professeure en architecture du paysage, coordonnatrice du master interuniveristé « projet des espaces verts et du paysage », université de Gênes
- Yves Michelin, géographe et agronome, professeur à VetAgroSup
- Diego T. Moreno, professeur de géographie, coresponsable du Laboratoire d'archéologie et d'histoire environnementale (LASA), DAFIST-DISTAV, université de Gênes (Italie)
- Philippe Poullaouec-Gonidec, architecte, paysagiste et plasticien, directeur de la chaire Unesco en paysage et environnement (Cupeum) et de la chaire paysage et environnement (Cpeum), professeur à l'École d'architecture de paysage de l'université de Montréal (Canada)
- Sylvie Salles, architecte et urbaniste, Ensa Paris-Val de Seine
- Anne Sgard, professeure de géographe, université de Génève
- Nicole Valois, professeure à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal (Canada).
Bibliographie
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Partoune, C., « Un modèle pédagogique global pour une approche du paysage fondée sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication », thèse soutenue à l’université de Liège, 2004a.
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Robic, M-C, Tissier, J.-L., Pinchemel, P, Deux siècles de géographie française. Une anthologie, Paris, CTHS, 2011.
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Subjects
Date(s)
- Monday, September 11, 2017
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Keywords
- paysage, pédagogie, didactique, controverse
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- Emmanuelle Passerieux-Gibert
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« Landscape and didactics - Projets de Paysage journal issue 18 », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, June 27, 2017, https://doi.org/10.58079/y05