AccueilSensibilités esclaves dans les mondes ibériques (XV-XXe siècle)

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

Sensibilités esclaves dans les mondes ibériques (XV-XXe siècle)

Las subjetividades del esclavo en los mundos ibéricos (siglos XV-XX)

Slave subjectivities in the Iberian Worlds (15th- 20th centuries)

Subjectividades escravas nos mundos ibéricos (sécs. XV-XX)

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Publié le mardi 08 août 2017

Résumé

Les récits de vies d'esclaves semblent beaucoup moins courants dans les mondes ibériques que, par exemple, anglo-américains. Ils sont pourtant une source de première importance pour comprendre les subjectivités des esclaves eux-mêmes. D'autres sources (archives de l'Inquisition, actes notariés, actes de manumission, etc.) peuvent parfois permettre de traquer cette voix des sans-voix. Ce colloque, organisé en commun par l'Instituto de ciências sociais (Lisbonne) et la Casa de Velázquez / École des hautes études hispaniques et ibériques (Madrid), voudrait permettre d'avancer dans l'étude de la vision des asservis, dans le cadre ibérique.

Annonce

Conférence internationale, Lisbonne, 2-3 juillet 2018

Argumentaire

 Entre 1760 et 1860, en Amérique du Nord et en Angleterre, environ 70 récits d’esclaves, écrits à la première personne, furent publiés : « J’ai été esclave, j’ai ressenti ce qu’un esclave ressent, je sais ce qu’un esclave sait… J’ai entendu d’une esclave ce qu’une esclave a senti et a souffert », écrivit Mary Prince en 1831, décrivant de cette manière sa mise en esclavage. Ce type de récits recouvre évidemment autant de lieux privilégiés (bien que non uniques) pour faire de la recherche sur les « subjectivités esclaves », c’est-à-dire sur la conscience que les personnes soumises à l’esclavage avaient de leur condition – « ma condition misérable, sans remède aucun », selon les mots de Frederick Douglas en 1845. Conjointement aux entretiens avec d’anciens esclaves et leurs descendants, ces récits – dont certains relatent l’esclavage comme une institution bénigne – sont des portes d’accès aux subjectivités esclaves et ont donc suscité depuis quelques décennies l’intérêt des chercheurs. Les uns et les autres fournissent une information cruciale pour étudier la construction de la mémoire publique de la servitude ? Les croyances religieuses, le monde affectif, les cosmogonies, les modes de résistance, les expériences quotidiennes, les mémoires post-esclavage, deviennent ainsi plus accessibles, spécialement pour ceux qui étudient l’esclavage dans les Caraïbes et l’Amérique du Nord, où la majorité de ces documents ont été produits.

À l’inverse de l’historiographie sur l’Atlantique Nord et dans les Caraïbes, celle relative aux mondes ibériques est pauvre. De fait, les régions et sociétés d’Asie, Océanie, Afrique et Amériques qui furent sous domination politique et/ou culturelle ibérique du xv au xxe siècles, de même que les sociétés ibériques qui, depuis le xixe siècle, ont connu une condition post-coloniale, ont attiré une attention bien plus faible que ce que leur dimension et leur expérience justifient. Une des raisons pouvant expliquer cette rareté d’étude est justement la rareté des récits d’esclaves écrits à la première personne, sous forme soit narrative, soit d’entretiens. Cette absence résulte-t-elle des cultures politiques et des structures culturelles qui ont caractérisé les mondes ibériques et leurs formes de colonisation ? Et quelles sont les différences que l’on peut identifier entre l’expérience portugaise et l’expérience espagnole ? Comment cette discussion peut-elle nous aider à comparer les expériences, au-delà des mondes ibériques ? À ce premier ensemble de questions, on peut en ajouter un second. Comment les chercheurs qui travaillent sur les formes ibériques de l’esclavage, au sein desquelles les récits à la première personne sont rares, peuvent-ils accéder à leurs expériences, à leurs points de vue, à leurs voix ? Comment accéder à leur mémoire ? Quelles sources historiques et quelles « archives » mobiliser pour reconstruire ces dimensions cruciales de l’histoire de l’esclavage ?

La conférence « Subjectivités esclaves dans les Mondes ibériques (xv-xxe siècles) a comme objectif d’aborder ces questions et de discuter les façons d’étudier les expériences des personnes mises en esclavage dans les mondes ibériques. Le concept heuristique des « subjectivités esclaves » doit nous permettre de comprendre les multiples formes par lesquelles les personnes mises en esclavage se perçoivent elles-mêmes, individuellement et collectivement, y compris dans leur manière de négocier, stratégiquement, leur condition d’esclave du point de vue politique, culturel, social et économique. Nous souhaitons identifier et analyser les perceptions, les sentiments, les rêves, les peurs, les mémoires, les croyances, les stratégies, les utopies et dystopies dans les contextes ibériques, et de même tenir compte des diverses positions que les esclaves pouvaient occuper et leurs auto-perceptions identitaires. Plus que les approches classiques des expériences des personnes soumises à l’esclavage, telles que les histoires traditionnelles sur les révoltes ou les expériences d’esclaves dans les récits hégémoniques, nous aimerions encourager des études sur la sensibilité et la conscience des esclaves, observer les processus historiques à partir de leur point de vue, et les manières par lesquelles elles se comprennent et se définissent. De la sorte, nous invitons les chercheurs sur les colonialismes ibériques à aborder analytiquement ces multiples expressions des expériences serviles dans les mondes ibériques (métropolitains, coloniaux et post-coloniaux), à partir de matériaux empiriques et de réflexions et propositions théoriques. La conférence a deux grands objectifs : d’une part stimuler l’étude des expériences d’esclaves comme phénomène historique dans les diverses géographies et temporalités des colonialismes ibériques, en les comparant à d’autres colonialismes (européens et non-européens) ; d’autre part, réévaluer le potentiel et les limitations de ces expériences dans les mondes ibériques, en invitant les chercheurs à penser les conditions de production de connaissance sur ces thématiques, et sur les méthodologies alternatives d’analyse.

La conférence est multidisciplinaire et prétend réunir des historiens, des anthropologues, des archéologues et des spécialistes d’autres sciences sociales et des humanités. En outre, elle encourage une analyse comparative en relation aux divers lieux et périodes historiques. Les spécialistes qui travaillent sur l’esclavage dans quelque situation historique ibérique que ce soit, du xv au xxe siècle, sont particulièrement bienvenus. Nous attendons des propositions venant aussi bien de chercheurs confirmés que jeunes, des étudiants de master et de thèse, qui s’appuient sur des matériaux empiriques, en réfléchissant en même temps, conceptuellement et analytiquement, sur les expériences et les subjectivités des personnes soumises à l’esclavage, sous les angles suivants :

1) Les conditions théoriques et méthodologiques de l’étude des « subjectivités esclaves » dans les mondes ibériques. L’objectif est de stimuler la discussion sur les archives, les sources et les méthodologies, de même que d’identifier de nouvelles archives et sources permettant d’accéder à des dimensions moins connues de l’expérience servile. En particulier, nous aimerions « cartographier », dans les mondes ibériques, les autobiographies et les mémoires post-esclavage, ou des sources équivalentes et les manières dont elles nous « présentent » et nous « parlent » des subjectivités esclaves.

2) Les différentes dimensions des subjectivités esclaves. L’objectif est d’identifier comment des personnes soumises à l’esclavages ont vécu leurs expériences, depuis les croyances jusqu’au voyage transatlantique, de l’affect au travail, du consentement à l’expression du désaccord.

Les point suivants seront privilégiés :

  • Cosmovisions, croyances, rêves et imagination relieuse. Comment les esclaves voyaient-ils le monde ? Quels furent leurs compréhensions de la transcendance et de l’altérité ? Qu’entendaient-ils par religion ? Quelles étaient leurs utopies et dystopies ?
  • Peurs, angoisses et pratiques religieuses. Le voyage transatlantique fut, en général, une expérience traumatique, dans la mesure où nombreuses étaient les personnes qui mourraient durant le parcours. D’autres voyages en d’autres lieux pouvaient avoir le même impact. Comment ces personnes ont-elles affronté cette expérience ? Comment les survivants ont-ils transmis l’expérience du passage transocéanique ? Quelles pratiques pouvaient tranquilliser les angoisses de ces personnes ? Quel fut le rôle des institutions religieuses – catholiques, notamment – pour gérer ces angoisses multiples ?
  • Perceptions de soi-même, affectivités, identités sociales, hiérarchies sociales internes. Fréquemment, les personnes soumises à l’esclavage se percevaient uniquement comme « esclaves » ? Comment se voyaient-elles selon les contextes ? Comment interagissaient-elles avec les personnes libres ? Comment les micro-sociétés d’esclaves opéraient-elles ? Quelles furent les hiérarchies sociales internes aux groupes esclaves ? Quels étaient les lieux que les femmes, les enfants et l’homosexualité y occupaient ?
  • Formes de résistance des esclaves. Dans cette conférence, nous aimerions aborder le thème, amplement étudié, de la résistance et des révoltes non seulement à partir de leurs impacts, mais en considérant surtout l’expérience de l’esclave et sa conscience de la résistance, tant dans la vie quotidienne qu’au cours des révoltes ouvertes.
  • Libertos et travail forcé. L’objectif est de comprendre les expériences des esclaves qui furent libérés, maintenant cependant des modes de vie semblables à ceux de l’esclavage, notamment quand ils furent astreints à des situations de travail forcé.

Structure de la conférence

La conférence prétend encourager la discussion et le débat. Avant sa tenue, il est attendu que les participants envoient un texte provisoire qui sera préalablement mis en circulation, notamment auprès des discutants. Ce texte sera un résumé substantiel (jusqu’à 4000 mots) de la recherche réalisée. Comme l’objectif est de stimuler la discussion, les discutants commenteront chacune des études de leur atelier. Une discussion ouverte avec toute l’assistance suivra.

Dates: 2-3 de Julho de 2018

Lieu: à l’Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa, Lisbonne, Portugal (www.ics.ul.pt)

***Inscription nécessaire : une information supplémentaire sera transmise rapidement***

Modalités pratiques d'envoi des propositions

  •  Il est demandé à chacun un résumé de 250 mots, ainsi que l’envoi d’une brève description sur ses projets et intérêt de recherche actuelle, à envoyer à : <subjectividadesescravas@gmail.com>.
  •  Délai pour l’envoi des résumes : 31 octobre 2017
  •  Sélection des propositions de communication et transmission des résultats aux participants : 20 novembre 2017.
  •  Pré-circulation des résumés pour les discutants : 30 mai 2018
  •  Langues de travail de l’événement: anglais, portugais, castillan

Organisation

  • Institut des Sciences sociales de l’Université de Lisbonne (ICS-ULisboa), Groupe de recherche sur les Empires, le colonialisme et les sociétés post-coloniales,
  • Casa de Velázquez

Organisateurs

  • Ângela Barreto Xavier (ICS-ULisboa),
  • António Correia da Silva (Université publique du Cap-Vert),
  • Cristina Nogueira da Silva (Faculté de droit de l’Université nouvelle de Lisbonne),
  • Michel Cahen (Casa de Velázquez/Sciences Po Bordeaux)

Presentación

«He sido esclava, he sentido lo que un esclavo siente y sé lo que un esclavo sabe ... escuchar de la boca de un esclavo lo que él ha sentido y sufrido» escribió Mary Prince en 1831, describiendo la experiencia de haber sido esclavizado. Prince no fue la única ex esclava que relató sus experiencias entre los años 1760 y 1860 cuando se publicaron en Norteamérica e Inglaterra entre 65 y 70 narraciones de antiguos esclavos en primera persona. No es de extrañar que los relatos de los esclavizados sean considerados documentos privilegiados (aunque no los únicos) para investigar las subjetividades de los esclavos, es decir, la conciencia que tenían los antiguos esclavos de su propia condición —en palabras de Frederick Douglas, en 1845— «mi pésima condición, sin remedio». Estos relatos, algunos describiendo la esclavitud como una institución benigna, así como entrevistas de antiguos esclavos y sus descendientes, han servido para acceder a las subjetividades de los esclavos y han llamado la atención de los estudiosos durante las últimas décadas. Estos textos proporcionan un material crucial para comprender las creencias religiosas, los mundos afectivos, las visiones del mundo, los modos de resistencia, las experiencias cotidianas, los recuerdos posesclavitud, especialmente para el estudioso de la esclavitud caribeña y estadounidense donde se han producido la mayoría de estos documentos. Este proceso ha convertido las experiencias privadas de la esclavitud en memoria pública.

El enfoque académico que marca el estudio de las experiencias de los esclavizados en el Atlántico Norte no existe en los mundos ibéricos, es decir, en las regiones y sociedades continentales que han estado bajo la dominación política y/o cultural ibérica desde el siglo XV hasta el XX y que desde el siglo XIX en adelante experimentó una condición poscolonial. Una de las razones que explica esta carencia es la escasez de relatos en primera persona de la boca de los mismos esclavos, ya sean narrativas o entrevistas. ¿Esta ausencia se relaciona con las culturas políticas y las estructuras culturales que caracterizaron a Iberia y las formas de colonización a las que éstas dieron lugar? ¿Cuáles son las diferencias entre las experiencias de los que vivían bajo la hegemonía portuguesa y la española? ¿Cómo puede esta discusión sobre la subjetividad de los esclavizados en el contexto ibérico ayudarnos a comparar experiencias dentro y fuera de los mundos ibéricos?

A esta primera serie de preguntas podemos añadir una segunda: ¿Cómo pueden los estudiosos que trabajan en las formas ibéricas de esclavitud, donde las narrativas en primera persona de los esclavos son escasas, acceder a sus experiencias, puntos de vista y voces? ¿Cómo podemos acceder a la memoria de los esclavizados? ¿Cuáles son los «archivos» y las fuentes históricas a los que acudir para recuperar estas dimensiones cruciales de la historia de los esclavizados?

Objectivos

En vez de los enfoques clásicos de las experiencias de los esclavizados como las historias tradicionales sobre las rebeliones de los esclavos o las experiencias de éstos descritas en las narrativas hegemónicas, Las Subjetividades de Los Esclavos en el Mundo Ibérico (siglos XV-XX ) trata de abordar estas cuestiones y busca distintas maneras de estudiar las «subjetividades de los pueblos esclavizados» en los mundos ibéricos. Consideramos las «subjetividades de los esclavos» como un concepto heurístico abierto que nos ayuda a comprender las múltiples formas en las que las personas esclavizadas se percibían a sí mismas, individual y colectivamente, dentro de las estructuras de la esclavitud, incluyendo la manera en que manejaban estratégicamente su condición política, cultural, social y económica como «esclavos».

Queremos discutir temas como las percepciones, los sentimientos, los sueños, los miedos, los recuerdos, las creencias, las estrategias, las utopías y las distopías, así como tener en cuenta las diferentes posiciones que los esclavos podían tener y la percepción de su propia identidad en el contexto de los mundos ibéricos. A lo largo del encuentro queremos abrirnos a la sensibilidad y la conciencia de los esclavizados y ver estos procesos históricos desde su punto de vista y la manera en que ellos mismos se entendieron y definieron. Por lo tanto, invitamos a los estudiantes del colonialismo a abordar analíticamente las múltiples expresiones de la experiencia de los esclavos en territorios metropolitanos, coloniales y poscoloniales ibéricos, mediante la participación en investigaciones empíricas, materiales y teóricas.

El coloquio tiene dos objetivos principales. Por un lado, tratará de enriquecer el estudio de las experiencias de los esclavizados como un fenómeno histórico a través de las diferentes geografías y épocas del colonialismo ibérico, comparándolo con otros colonialismos e imperialismos (europeos y otros). Por otro lado, revalorizará el potencial y las limitaciones del estudio de las experiencias de los esclavos en los mundos ibéricos, invitando a los estudiosos a reflexionar sobre las condiciones en las que se producen el conocimiento y las alternativas metodológicas creativas.

En un afán de aprender y crear un marco multidisciplinar, este encuentro busca la participación de los historiadores, antropólogos, arqueólogos y otros estudiosos de las Humanidades y de las Ciencias Sociales. Además, propone un examen comparativo de las experiencias de los esclavos en relación con diversos lugares y períodos históricos. Buscamos especialmente la participación de los estudiantes interesados en cualquier situación histórica y en cualquier lugar dentro de los mundos ibéricos desde el siglo XV hasta el XX. Invitamos a presentar propuestas de comunicaciones a académicos expertos, jóvenes investigadores y estudiantes de posgrado que basen sus trabajos en materiales empíricos concretos y específicos, mientras que reflexionan, conceptual y analíticamente, sobre las experiencias de los esclavos y sus subjetividades relacionadas con:

1) Las condiciones teóricas y metodológicas necesarias para el estudio de las subjetividades de los esclavos en los mundos ibéricos. Nuestro objetivo es iniciar una discusión sobre archivos, fuentes y metodologías y encontrar nuevos documentos y fuentes capaces de acceder a estas dimensiones de la experiencia de los esclavos. En particular, nos gustaría ahondar en las autobiografías y los recuerdos post-esclavitud, o fuentes similares, para los mundos ibéricos, y las formas en las que «presentan» y «hablan» de las subjetividades de los esclavos.

2) Las diferentes dimensiones de las subjetividades de los esclavos. Nuestro objetivo es mostrar cómo los esclavos experimentaron su vida, desde sus creencias a la travesía transantlántica, de la afectividad al trabajo, del consentimiento al desacuerdo.

Se valorará los temas siguientes: 

  • Visiones del mundo, creencias, sueños e imaginación religiosa. ¿Cómo vieron los esclavos el mundo? ¿Cómo entendían la trascendencia y alteridad? ¿Qué entendían por religión? ¿Cuáles fueron sus utopías y distopías?
  • Miedos, ansiedades y prácticas religiosas. La travesía, en el caso específico del comercio de los esclavos en las costas del Atlántico, fue una experiencia traumática para los esclavos y de hecho muchos de ellos murieron durante el viaje. Es posible que lo mismo ocurriera con esclavos procedentes de, o establecidos en otros territorios de los mundos ibéricos. ¿Cómo enfrentaron los esclavos esta experiencia? ¿Cómo lidiaron los supervivientes con el recuerdo de la travesía? ¿Cuáles eran las prácticas que ayudaban a los esclavos vivir con estas ansiedades? ¿Qué papel jugaron las instituciones religiosas —sobre todo las católicas— para afrontar estas múltiples angustias?
  • Percepciones del yo, afectividad, identidades sociales, jerarquías sociales internas. Las narraciones anglófonas de los esclavos revelan que muchas veces no veían su identidad primaria como la de «esclavo». ¿Cómo se veían los esclavos en diferentes contextos? ¿Cómo interactuaron con personas libres? ¿Cómo operaban las micro-sociedades de los esclavos? ¿Cómo se pueden valorar las jerarquías sociales que formaban parte de los grupos esclavizados?
  • Formas de resistencia de los esclavos, un tema ampliamente estudiado. En esta conferencia nos gustaría abordar la resistencia y las revueltas de los esclavizados, no a partir de sus resultados, sino desde la experiencia y la conciencia de la resistencia de los esclavos, tanto en la vida cotidiana como en los estallidos de violencia.
  • Esclavos liberados y trabajo forzado. Nuestro objetivo es comprender las experiencias de los esclavos que fueron liberados pero continuaron viviendo como esclavos, concretamente por estar sujetos a situaciones de trabajo forzado.

Estructura del coloquio

El encuentro está pensado para fomentar la discusión y el debate.

Antes del coloquio, los participantes habrán entregado un trabajo escrito. Estos trabajos serán enviados previamente a todos los participantes, incluyendo a los ponentes. El trabajo en cuestión será un resumen ejecutivo detallado de hasta 4.000 palabras del trabajo de investigación. Para estimular la discusión, invitaremos a los participantes a debatir sobre algunos de estos trabajos.

Una discusión general seguirá los comentarios de los ponentes. El profesor João José dos Reis (Universidade da Baía, Brasil) será el conferenciante principal. Un segundo conferenciante será anunciado a su debido tiempo.

Fechas: 2-3 de julio de 2018

Lugar de celebración:

Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa

Lisboa, Portugal (www.ics.ul.pt)

Inscripción obligatoria (más información próximamente)

Modalidades de sumisión

Se ruega enviar resumen de no más de 250 palabras, junto con una breve descripción del proyecto actual del candidato y sus perspectivas de investigación por correo electrónico a: subjectividadesescravas@gmail.com

Calendario:

  • Plazo para la presentación de propuestas (resúmenes): 31 de octubre de 2017
  • Selección de propuestas y comunicación a los participantes: 20 de noviembre de 2017
  • Envío de un resumen de los trabajos a los participantes: 30 de mayo de 2018

Idiomas de trabajo: Inglés, Portugués, Español

Coordinación científica

  • Ângela BARRETO XAVIER (Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa),
  • Michel CAHEN (EHEHI - Casa de Velázquez / Sciences Po Bordeaux),
  • António CORREIA DA SILVA (Université du Cap-Vert),
  • Cristina NOGUEIRA DA SILVA (Universidade Nova de Lisboa)

Organización

  • Instituto de Ciencias Sociais da Universidade de Lisboa « Groupe de recherche sur les Empires, le colonialisme et les sociétés post-coloniales »,
  • École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)

Presentation

'I have been a slave, I have felt what a slave feels and I know what a slave knows ... hear from a slave what a slave has felt and suffered', wrote Mary Prince in 1831, describing what it was like to be enslaved. Prince was not the only former slave to recount her experiences, between 1760 and 1860, when roughly sixty-five to seventy first-person narratives of former slaves were published in North America or England. Not surprisingly, these narratives of the enslaved are considered privileged sites (albeit not the only) to enquire into slave subjectivities, that is, the consciousness of former slaves of their condition – in the words of Frederick Douglas, in 1845, “my wretched condition, without the remedy”. These narratives – some of them representing slavery as a benign institution - as well as interviews of former slaves and their descendants have been windows to access slave subjectivities, attracting scholarly attention for the last decades. These texts provided crucial material for understanding religious beliefs, affective worlds, worldviews, modes of resistance, everyday experiences, post-slavery memories, especially to the scholar working on Caribbean and American slavery, where most of these documents have been produced. This process converted the private experiences of the enslaved into public memory.

The scholarly focus that marks the study of experiences of the enslaved in the North Atlantic does not, however, obtain in the Iberian worlds, i.e. the transcontinental regions and societies that have been under Iberian political and/or cultural domination from the 15th up to 20th centuries, and which, since the 19th century onwards, experienced a post-colonial condition. One of the reasons that explains this lack is the rarity of first-person accounts by the enslaved, whether narratives or interviews. Does this absence relate to the political cultures and cultural structures that characterized Iberia, and the forms of colonization these produced? What are the differences between the experiences of those under Portuguese and the Spanish hegemony? How can this discussion on the subjectivity of the enslaved in the Iberian context help us to compare experiences within and beyond the Iberian worlds?

To this first set of questions we may add a second one: How can scholars working on Iberian forms of slavery, where first person narratives of the enslaved are rare, access their experiences, viewpoints, and voices? How can we access memory of the enslaved? Which are the “archives” and historical sources that can be used to recover these crucial dimensions of history of those enslaved? 

Purposes

Shifting away from classical approaches to the experiences of the enslaved , such as traditional histories on slave revolts or experiences of slaves as described in hegemonic narratives, Slave Subjectivities in the Iberian World (15th-20th centuries) aims at addressing these questions and discussing ways of studying “subjectivities of enslaved peoples” in the Iberian worlds. We consider “slave subjectivities” an open heuristic notion, that we take as a pathway to understanding the manifold ways through which enslaved people perceived themselves, individually and collectively, within structures of enslavement, including how they strategically managed their political, cultural, social, and economic condition as ‘slaves’.

We would like to discuss issues such as the perceptions, feelings, dreams, fears, memories, beliefs, strategies, utopias and dystopias, as well as, take into account the different positions slaves could have, as well as their self-perceptions of identity in the context of the Iberian worlds.

Through the conference we want to open ourselves up to sensibilities and consciousness of the enslaved, seeing these historical processes from the viewpoint of slaves and the ways they understood and defined themselves. As such, we invite students of colonialism to analytically address these multiple expressions of slave experience, in Iberian metropolitan, colonial, and post-colonial territories, by engaging with empirical material and theoretical explorations.

The conference has two main purposes. On the one hand, it will seek to cross-fertilize the study of experiences of the enslaved as a historical phenomenon across the different geographies and temporalities of the Iberian colonialism, comparing it with other colonialisms and imperialisms (European and other). On the other hand, it will reassess the potential and limitations of the study of slave experiences in the Iberian worlds, inviting scholars to think about the conditions of knowledge production, and creative methodological alternatives.

Seeking to learn from, and create a multi-disciplinary framework, the conference invites historians, anthropologists, archaeologists, and other humanities scholars and social scientists. Additionally, it encourages a comparative examination of experiences of the enslaved in relation to diverse places and historical periods. We particularly welcome students working on any historical situation and spatial location within the Iberian worlds, from the fifteenth to the twentieth century. We invite paper proposals from senior scholars, early career researchers, and post-graduate students that draw on concrete and specific empirical materials whilst reflecting conceptually and analytically on slave experiences and subjectivities related with:

1) The theoretical and methodological conditions for the study of slave subjectivities in the Iberian worlds. Our aim is to engage in a discussion on archives, sources and methodologies, finding new archives and sources apt to access these dimensions of slave experience. In particular, we would like to map autobiographies and post-slavery memories, or equivalent sources, for the Iberian worlds, and the ways they “present” and “speak for” slave subjectivities.

2) The different dimensions of slave subjectivities. It is our goal to identify how slaves experienced their life paths, from beliefs to middle passage, from affectivity to labor, from consent to disaccord.

The following topics will be welcomed:.

  • Worldviews, beliefs, dreams, and religious imagination. How did the enslaved see the world? What were their understandings of transcendency and alterity? What did they understand by religion? Which were their utopias and dystopias?
  • Fears, anxieties and religious practices. Middle passage was, in the specific case of Atlantic slaving, a traumatic experience for slaves, since many of them died during the voyage. It is possible that the same happened with slaves coming from, or settled in other territories of the Iberian worlds. How did slaves cope with this experience? How did the survivors deal with the memory of middle passage? Which were the practices that helped the slaves to deal with these anxieties? What was the role of religious institutions – especially Catholic – as a means of dealing with these and other anxieties?
  • Perceptions of the self, affectivity, social identities, internal social hierarchies. Anglophone enslaved narratives reveal that the enslaved frequently did not see their primary identity as that of “slaves”. How did the enslaved see themselves in different contexts? How did they interact with free people? How did micro-societies of the enslaved operate? How can the social hierarchies internal to enslaved groups be assessed? 
  • Forms of slave resistance. A widely studied topic, in this conference we would like to approach the resistance and revolts of the enslaved not from their outcomes, but from a consideration of the experience and consciousness of resistance of the enslaved, both in everyday life, as well as in violent outbursts.
  • Freed slaves and forced labor. Our aim is to understand the experiences of slaves that were freed, but continued to live like slaves, namely by being engaged in forced labor situations.

Structure of the conference

The conference will be designed in order to encourage discussion and debate.

Prior to the conference, participants are expected to submit a piece of written work, which will be pre-circulated to discussants and among all paper presenters.

This piece will consist of a substantial executive summary of the research paper, up to 4,000 words. So as to stimulate discussion we will invite discussants to comment on individual essays. A general discussion will follow the discussants’ comments.

Dates: 2-3 July 2018

Location: Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa, Lisbon, Portugal (www.ics.ul.pt)

Submission guidelines

An abstract of not more than 250 words, along with a brief description of the applicant’s current project and research interests may be sent by email to: subjectividadesescravas@gmail.com

Calendar

  • Deadline for submission of paper proposals (abstracts): 31st October 2017
  • Selection of paper proposals and communication to participants: 20 November 2017
  • Pre-circulation of summary papers to discussants: 30 May 2018

Working languages: English, Portuguese; Spanish

Registration required (more information soon)

Convenors

  • Ângela BARRETO XAVIER (Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa),
  • Michel CAHEN (EHEHI - Casa de Velázquez / Sciences Po Bordeaux),
  • António CORREIA DA SILVA (Université du Cap-Vert),
  • Cristina NOGUEIRA DA SILVA (Universidade Nova de Lisboa)

Organisation

  • Instituto de Ciencias Sociais da Universidade de Lisboa « Groupe de recherche sur les Empires, le colonialisme et les sociétés post-coloniales »,
  • École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)

Apresentação

Entre 1760 e 1860, na América do Norte e na Inglaterra, foram publicadas cerca de 70 narrativas de escravos, escritas na primeira pessoa . "Eu fui escrava, senti o que uma escrava sente, sei o que uma escrava sabe ... Ouvi de uma escrava o que uma escrava sentiu e sofreu", escreveu Mary Prince, em 1831, descrevendo desta maneira a sua condição de escravizada. Não surpreendentemente, este tipo de narrativas são lugares privilegiados (embora não únicos) para investigar as ‘subjetividades escravas’, i.e., a consciência que as pessoas escravizadas tinham da sua condição - nas palavras de Frederick Douglas, em 1845, "a minha condição miserável, sem remédio ". Juntamente com as entrevistas a antigos escravos e seus descendentes, estas narrativas - algumas das quais até retrataram a escravidão como uma instituição benigna -, são portas de acesso às ‘subjectividades escravas’, tendo suscitado, nas últimas décadas, o interesse da academia. Umas e outras também disponibilizam informação crucial para estudar a construção da memória pública da escravidão. As crenças religiosas, o mundo afetivo, as mundovisões, os modos de resistência, as experiências quotidianas, as memórias pós-escravidão, tornaram-se, dessa forma, mais acessíveis, especialmente para aqueles que estudam a escravidão do Caribe e da América do Norte, onde a maioria destes documentos foi produzida.

Em contraste com a historiografia sobre esta dimensão da experiência das populações escravizadas no Atlântico Norte e no Caribe, é escassa a literatura que a estuda nos mundos ibéricos. De facto, as regiões e sociedades da Ásia, Oceânia, África e Américas que estiveram sob a dominação política e/ou cultural ibérica durante os séculos XV até XX, bem como as regiões e sociedades que, desde o século XIX em diante, experimentaram uma condição pós-colonial, atraíram uma menor atenção no que a esta dimensão da experiência diz respeito. Uma das razões explicativas para esta escassez de estudos é a raridade de escritos de escravizados na primeira pessoa, quer narrativas, quer entrevistas. Será que esta ausência resulta das culturas políticas e das estruturas culturais que caracterizaram os mundos ibéricos e as suas formas de colonização? E quais são as diferenças que se podem identificar entre a experiência portuguesa e a experiência espanhola? Como é que essa discussão nos pode ajudar a comparar experiências nos, e para além dos mundos ibéricos? A este primeiro conjunto de questões pode ser adicionado um segundo: Como é que os investigadores que trabalham sobre as formas ibéricas de escravidão, onde as narrativas de escravizados na primeira pessoa são raras, podem acedem às suas experiências, aos seus pontos de vista, às suas vozes? Como é que se pode aceder à sua memória? Que fontes históricas e "arquivos" podem ser utilizados para reconstruir essas dimensões cruciais da história da escravidão?

Objectivos

A conferência “Subjetividades Escravas nos Mundo Ibéricos (sécs. XV-XX)” tem como objetivo abordar estas questões e discutir as formas de estudar as experiências das populações escravizadas nos mundos ibéricos. Um conceito heurístico aberto, as ‘subjetividades escravas’ permite-nos entender as múltiplas formas através das quais pessoas escravizadas se auto-percepcionaram dentro das estruturas da escravidão, individual e coletivamente, incluindo a maneira como manejaram, estrategicamente, a sua condição de escravizados, do ponto de vista político, cultural, social e económico.

Pretendemos identificar e analisar percepções, sentimentos, sonhos, medos, memórias, crenças, estratégias, utopias e distopias em contexto ibérico, bem como, tendo em conta as diferentes posições que os escravizados podiam ocupar, as suas auto-percepções identitárias.

Mais do que abordagens clássicas das experiências de pessoas escravizadas, tais como as histórias tradicionais sobre revoltas de escravizados, ou as das suas experiências tal como estas surgem descritas nas narrativas hegemónicas, gostaríamos de instigar estudos sobre a sensibilidade e a consciência dos que foram escravizados, observar os processos históricos a partir dos seus pontos de vista, e as formas como eles se entendiam e se definiam. Assim sendo, convidamos os investigadores dos colonialismos ibéricos a abordar analiticamente estas múltiplas expressões da experiência de pessoas escravizadas nos territórios ibéricos (metropolitanos, coloniais e pós-coloniais), a partir de material empírico e de reflexões/propostas teóricas. A conferência tem dois grandes propósitos: por um lado, estimular o estudo das experiências de pessoas escravizadas como fenómeno histórico nas diferentes geografias e temporalidades dos colonialismos ibéricos, comparando-as com outros colonialismos (europeus e não-europeus). Por outro, reavaliar o potencial e as limitações do estudo dessas experiências nos mundos ibéricos, convidando os investigadores a pensar sobre as condições de produção de conhecimento sobre estas temáticas, e sobre metodologias de análise alternativas.

A conferência é multidisciplinar, e pretende reunir historiadores, antropólogos, arqueólogos e outros cientistas sociais e das humanidades. A par disso, encoraja uma análise comparativa em relação a diversos lugares e períodos históricos. Os estudiosos que trabalham a escravidão em qualquer situação histórica e localização espacial ibérica, do século XV ao século XX, são particularmente bem-vindos. Esperamos propostas de investigadores sénior, pesquisadores no início de carreira, e estudantes de pós-graduação, que assentem sobre materiais empíricos, refletindo, ao mesmo tempo, conceptual e analiticamente, sobre as experiências e subjectividades das pessoas escravizadas relacionadas com os seguintes tópicos:

1) As condições teóricas e metodológicas do estudo das ‘subjectividades escravas’ nos mundos ibéricos. O objetivo é estimular uma discussão sobre arquivos, fontes e metodologias, bem como identificar novos arquivos e fontes que permitam aceder a estas dimensões menos conhecidas da experiência. Em particular, gostaríamos de mapear, para os mundos ibéricos, autobiografias e memórias pós-escravidão, ou fontes equivalentes, e o modo como estas nos "apresentam" e nos "falam” das ‘subjetividades escravas’.

2) As diferentes dimensões das ‘subjectividades escravas’. O objetivo é identificar como é que as pessoas escravizadas experienciaram a sua vida, desde as crenças até à viagem transatlântica, da afetividade ao trabalho, do consentimento ao desacordo.

Serão privilegiados os seguintes tópicos : 

  • Mundovisões, crenças, sonhos e imaginação religiosa. Como é que os escravizados viam o mundo? Quais foram os seus entendimentos da transcendência e da alteridade? O que é que eles entendiam por religião? Quais eram as suas utopias e distopias?
  • Medos, ansiedades e práticas religiosas. A viagem transatlântica foi, no geral, uma experiência traumática, já que muitas pessoas morreram durante o percurso. Viagens de outros e para outros lugares podiam ter o mesmo impacto. Como é que estas pessoas lidaram com essa experiência? Como é que os sobreviventes experienciaram a memória da passagem? Que práticas tranquilizavam as ansiedades das pessoas? Qual foi o papel das instituições religiosas – católicas, nomeadamente - enquanto meio de lidar com essas e outras ansiedades?
  • Percepções de si-mesmo, afetividades, identidades sociais, hierarquias sociais internas. Frequentemente, os escravizados não se auto-percepcionavam apenas como "escravos". Como é que se viram em diferentes contextos? Como é que interagiram com as pessoas livres? Como é que as micro-sociedades de escravizados operaram? Quais foram as hierarquias sociais internas aos grupos escravizados? Quais eram os lugares que mulheres, crianças e a homossexualidade l aí ocupavam?
  • Formas de resistência dos escravizados. Nesta conferência gostaríamos de abordar o tema, amplamente estudado, da resistência e das revoltas de pessoas escravizadas, não a partir dos seus impactos, mas considerando, sobretudo, a experiência do escravizado e a sua consciência da resistência, tanto na vida quotidiana, como em revoltas abertas.
  • Libertos e trabalho forçado. O objetivo é entender as experiências dos escravizados que foram libertados, mantendo, porém, modos de vida semelhantes aos da escravidão, nomeadamente por estarem envolvidos em situações de trabalho forçado.

Estructura da conferência

A conferência pretende incentivar a discussão e o debate.

Antes do seu início, espera-se que os participantes enviem um paper, que será pré-circulado entre os participantes e os comentadores de cada painel. Este consistirá num resumo substancial (até 4000 palavras) da investigação realizada. Com o objectivo de estimular a discussão, os moderadores comentarão cada estudo do painel que dirigem.

Uma discussão aberta a todo o público participante seguir-se-á.

Datas: 2-3 Julho de 2018

Localização: Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa, Lisboa, Portugal (www.ics.ul.pt)

Modalidades de submissão de propostas

Solicita-se a submissão de um resumo de 250 palavras, bem como o envio de uma breve exposição sobre os interesses de investigação e pesquisas atuais para: subjectividadesescravas@gmail.com

Calendário

  • Prazo para a submissão de propostas (resumos): 31 de Outubro de 2017

  • Selecção de propostas e comunicação dos resultados aos participantes: 20 de Novembro de 2017
  • Pré-circulação de um resumo do paper aos comentadores: 30 de Maio de 2018

Línguas de trabalho: Inglês, Português, Espanhol

Inscrição é necessária (mais informação será dada brevemente)

Coordinação

  • Ângela BARRETO XAVIER (Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa),
  • Michel CAHEN (EHEHI - Casa de Velázquez / Sciences Po Bordeaux),
  • António CORREIA DA SILVA (Université du Cap-Vert),
  • Cristina NOGUEIRA DA SILVA (Universidade Nova de Lisboa)

Organização

  • Instituto de Ciencias Sociais da Universidade de Lisboa « Groupe de recherche sur les Empires, le colonialisme et les sociétés post-coloniales », ´
  • École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)

 

Lieux

  • Instituto de Ciências Sociais - Av. Professor Aníbal Bettencourt, nº 9
    Lisbonne, Portugal (1600-189)

Dates

  • mardi 31 octobre 2017

Mots-clés

  • esclavage, traite, sensibilité, biographie, cosmogonie, monde ibérique, XV-XXe siècle

Contacts

  • Michel Cahen
    courriel : m [dot] cahen [at] sciencespobordeaux [dot] fr
  • Ângela Xavier Barreto
    courriel :

URLS de référence

Source de l'information

  • Michel Cahen
    courriel : m [dot] cahen [at] sciencespobordeaux [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Sensibilités esclaves dans les mondes ibériques (XV-XXe siècle) », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 08 août 2017, https://doi.org/10.58079/y7c

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